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Citations de Marie-Christine Chartier (86)


Je me sens comme une forêt d'érables au printemps, comme si je venais de passer les derniers mois dans un hiver sans pitié, engourdie dans le froid et la neige. Un an et demi de survie. Et voilà que tout d'un coup le soleil inonde mon être et le dégel me prend au corps. Ma sève coule de tous mes pores, je revis, enfin.
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On existe au carrefour d'un univers de possibilités. Nos vies ne sont pas des lignes droites, ce sont des tracés sinueux, où s'entrecroisent notre âme et celles de ceux qui nous sont chers. Je sais que notre rencontre est un pur hasard, que nous aurions pu emprunter une multitude d'autres voies, où nous serions restés des étrangers... Cependant, une fois qu'elle est entrée dans la mienne, je n'ai plus jamais cru en une version de ma vie où elle ne serait pas là.
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En décidant de venir m'installer ici avec
Max, je choisis du même coup de cesser de lutter contre le bonheur que la vie veut m'offrir. De mon eau stagnante et entêtée est née la plus belle des fleurs de nénuphar.
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Les adieux n'existent pas quand on s'aime assez. P.217
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Mes amies et ma soeur étaient unanimes: je devais aller de l'avant avec Zach, parce qu'il était temps que je devienne une femme - apparemment, pour les hétéros, on n'est pas une femme avant d'avoir eu un homme en soi, concept qui m'a toujours laissée perplexe.
P.79
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C'est une chose de manger de la viande, c'en est une autre de s'asseoir entre boys pour s'échanger des anecdotes sur les êtres vivants qu'on a tués avant le dîner, une canette de Labatt 50 entre les genoux.
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Le mélange de tristesse et de honte me laisse un goût âcre dans la bouche.
Ma courte conversation avec Félix sur Steve a brassé toutes sortes d’émotions en moi. Bien que ses excuses m’aient touchée, je me sens encore responsable de ce qui s’est passé. J’ai laissé mon anxiété prendre les commandes, jusqu’à ce qu’on ne puisse plus démêler le vrai du faux.
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J’avais mis mon cerveau à off pour tout ce qui concernait notre chien, parce que je voulais avoir la paix. À cause de ça, je n’avais pas su reconnaître les symptômes alarmants. Encore aujourd’hui, ça me fait mal d’y penser.
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Je ne sais pas si ça me réjouit, de savoir qu’il souffre ; peut-être que oui, égoïstement. Parce qu’à mes yeux, là où il y a de la douleur, l’amour subsiste.
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J’ai affreusement peur de lire ce message, qu’il me plante encore plus d’épines dans le cœur. Et pourtant, bien sûr que je l’ouvre. Comme s’il y avait la moindre des chances que je ne l’ouvre pas.
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On est vraiment chanceux. Je m’en rends compte une fois de plus ce matin, alors qu’ils m’entourent de tant d’amour. C’est difficile, présentement, de recevoir tout cet amour. Je ne sais pas trop comment réagir, mais je l’apprécie quand même.
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Dans notre famille, ma mère a instauré très tôt le terme « partenaire » au lieu de « chum » ou « blonde ». Quand, à dix-sept ans, Gab a invité son premier amoureux à souper, la scène s’est déroulée comme suit :
Nous étions en train de jaser dans la cuisine. Gab est entré, tirant derrière lui un gars encore plus grand et plus mince que lui.
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Je suis choyée dans ma relation avec mes parents. Plus je vieillis, plus je m’en rends compte, comme c’est souvent le cas, parce que c’est plus difficile d’apprécier ce qu’on a quand on est ado.
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J’ai mal au corps, j’ai mal au cœur, psychologiquement plus que physiologiquement. Je n’ai pas envie de m’extirper de mon lit, je n’ai envie de rien, sauf de me blottir dans les bras de Félix, de me lover contre lui en silence, qu’on oublie tout ce qui nous sépare, ce qui nous déchire. Nos corps ont toujours communiqué ensemble quand les mots nous manquaient. C’est ce dont j’aurais besoin, aujourd’hui.
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Je n’ai pas besoin qu’il y ait plus d’espace entre nous, en réalité, je déteste ce vide depuis qu’elle est partie. Je le déteste au point que je dois me faire violence pour ne pas ramper jusqu’à elle et la supplier de revenir, lui dire combien je suis idiot, combien je me suis trompé. Je n’ai pas besoin d’espace entre elle et moi. Pas avec la personne qu’elle est, vraiment.
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On a échangé un sourire, on s’est embrassés, nos dents se sont cognées un peu. On a ri et on a recommencé, jusqu’à ce que ce soit parfait.
Je repense à cette scène, et je me trouve pas mal naïve. J’aimerais pouvoir prendre cette Élise de côté et lui expliquer qu’on s’est fait mentir depuis le début, avec tous les romans et les contes de fées et les séries télé et les films romantiques. Que réussir à passer toute sa vie avec quelqu’un, c’est loin d’être aussi simple qu’il y paraît. Parce que l’amour, ça ne suffit pas toujours.
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On a d’ailleurs mis du temps avant de réussir à passer une vraie nuit de sommeil ensemble, trop fascinés par le corps de l’autre, l’intelligence de l’autre, l’humour de l’autre. Comment dormir, quand on est convaincu que la plus belle personne au monde est étendue à nos côtés ?
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J’avais l’impression que si j’ouvrais la bouche, j’allais lui confesser que je l’aimais déjà, et j’en aurais été gênée jusqu’à la fin de mes jours. Nos yeux ne se lâchaient pas, et je sentais l’équivalent de mille feux d’artifice au creux de mon ventre.
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Les premières dates ont toujours été une grande source de stress pour moi : choisir le bon endroit, vérifier comment m’y rendre, apprivoiser suffisamment l’espace pour être capable de me détendre, interagir avec un étranger en espérant que ça ne soit pas trop awkward. En revenant chez moi, me repasser chacune de mes phrases, angoissée à l’idée d’avoir laissé une mauvaise impression, d’avoir dit quelque chose de niaiseux ou de déplacé.
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J’ai toujours été sceptique par rapport au concept « homme de ma vie ». Une personne anxieuse réfléchit en termes de possibilités. Si on croit qu’il n’existe qu’une seule personne qui nous est destinée, ça nous met beaucoup de pression sur cette unique occasion d’être heureux. Et le potentiel que ça se termine mal et qu’on finisse tout seul augmente grandement.
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