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Citations de Marie Gloris Bardiaux-Vaïente (56)


D’abord, monsieur le juge, je veux dire que je ne me sens pas coupable.
C’est votre loi qui est coupable.
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- Francoise....
-Tap...Tap...Tap... (elle tape à la machine)
- Tu as entendu l'interdiction du président Casanova....
.... l'ordre de ne pas divulguer les débats dans la presse.
- Et ?...
Je mets quiconque au défi de me poursuivre !
-Tap... Tap... Tap
- Pffff....
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La première urgence pour une femme violée, c'est d'effacer les traces.
Car elle a honte, Monsieur le Procureur ! Elle a honte !
Et pourquoi aurait-elle honte d'un crime que l'on vient de perpétrer contre elle, allez-vous me demander ?
Parce que les femmes savent que dans notre société, la suspicion pèse sur toutes les victimes de violences sexuelles !
La société les fait se sentir coupables d'avoir été violées. voilà pourquoi les femmes ne portent pas plainte !
Et vous-même, ici, dans ce tribunal, vous mettez en doute le récit de ma cliente ! Vous faites partie du problème, Monsieur le Procureur !
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Ce n’est pas l’avortement qui tue. C’est l’absence de loi.
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La contraception, mon choix. L’avortement, mon ultime recours. Donner la vie…ma liberté!
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Nos pertes ont été importantes, mais seul compte le résultat. Et aujourd'hui, nous sommes vainqueurs.
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Ce jugement est un pas irréversible… vers un changement de la loi.
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C’est un choix personnel. Je n’ai demandé l’avis de personne ni pour avoir un enfant, ni pour ne pas en avoir.
J’estime que le choix en revient à moi-même puisque c’est moi qui le porte et qui l’élève.
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- S(il n'appartient pas aux juges d'abroger la loi ni de la modifier, ils peuvent faire ce qui leur semble juste ...
- ...Il faut avoir le courage de faire ce que l'on peut.

(pages 186 et 187)
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L'histoire nous montre que les grands débats qui ont divisé un moment les français apparaissent avec le recul du temps comme une étape nécessaire à la formation d'un nouveau consensus social, qui s'inscrit dans la tradition de tolérance et de mesure de notre pays.
Je ne suis pas de ceux et de celles qui redoutent l'avenir.

(page 183)
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Ce n'est pas l'avortement qui tue. C'est l'absence de loi.

(page 159)
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On m'a fait un curetage à vif. J'avais 19 ans.
C'est l'un des souvenirs les plus abominables de ma vie.
Pas tant à cause de l'atroce douleur qu'à cause du sentiment qu'on m'avait torturée volontairement. C'est ma liberté de femme qui était sanctionnée. Pour me rappeler que je dépendais des hommes.
J'entends encore la voix mauvaise du jeune médecin sadiue qui s'était occupé de moi ... Comme ça tu ne recommenceras plus.
Ce en quoi il se trompait.

(pages 142 et 143)
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Je sais que j'ai enfreint la loi. mais sur le plan humain, je n'ai pas conscience d'avoir mal agi.

(page 94)
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Et pourquoi aurait-elle honte d'un crime que l'on vient de perpétrer contre elle, allez-vous me demander ?
Parce que les femmes savent que dans notre société, la suspicion pèse sur toutes les victimes de violences sexuelles !
La société les fait se sentir coupable d'avoir été violées. Voilà pourquoi les femmes ne portent pas plainte !
Et vous-même, ici, vous mettez en doute le récit de ma cliente !
Vous faites partie du problème, Monsieur le Procureur !

(pages 76 et 77)
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Un enfant, c'est un choix ! L'avortement doit être un droit !

(page 48)
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Tout est à nous, rien n'est à eux ! Nos corps, nos vies nous appartiennent !

(page 48)
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J'ai décidé que mes mots, cette arme absolue pour défendre, expliquer, convaincre, se prononceraient toujours dans la plus absolue des libertés ... et dans l'irrespect de toute institution.

(page 46)
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Je trouve légitime qu'Israël juge Eichmann, même si je suis très critique vis-à-vis de la façon de faire. Pour le première fois, les juifs eux-mêmes peuvent juger un de leurs bourreaux. Et c'est un fait politique et historique. Le témoin devient le garant de l'Histoire.
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"S'il n'appartient pas aux juges d'abroger la loi ni de la modifier, ils peuvent faire ce qu'ils estiment juste...
...Il faut avoir le courage de faire ce que l'on peut"
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Toujours le sexe des femmes
a inspiré de la peur aux hommes,
comme si leur chair était un monstre
dont ils devaient se protéger.
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