Citations de Marie Gloris Bardiaux-Vaïente (41)
N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question.
Ces droits ne sont jamais acquis.
Vous devez restez vigilantes votre vie durant.
Simone de Beauvoir
- Tu ne feras plus le lit de tes frères.
- Ce jour-là, j’ai gagné mon premier bout de liberté.
J’ai décidé que mes mots, cette arme absolue pour défendre, expliquer, convaincre, se prononceraient toujours dans la plus absolue des libertés…
… Et dans l’irrespect de toute institution.
Je n’ai pas à être la bonniche de mes frères. Tout ça parce que je suis une fille ?!
La contraception, mon choix. L’avortement, mon ultime recours. Donner la vie…ma liberté!
Ce n’est pas l’avortement qui tue. C’est l’absence de loi.
- Dire que la vacance du pouvoir a été réglée à la table de whist du Prince de Bénévent.
Un enfant, c'est un choix ! L'avortement doit être un droit !
(page 48)
D'abord, monsieur le juge, je veux dire que je ne me sens pas coupable. C'est votre loi qui est coupable.
N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse, pour que les droits des femmes soient remises en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilante votre vie durant.
Simone de Beauvoir
P2
[Gisèle Halimi]
J'ai décidé que mes mots, cette arme absolue pour défendre, expliquer, convaincre, se prononceraient toujours dans la plus absolue des libertés et dans l'irrespect de toute institution.
C’est un choix personnel. Je n’ai demandé l’avis de personne ni pour avoir un enfant, ni pour ne pas en avoir.
J’estime que le choix en revient à moi-même puisque c’est moi qui le porte et qui l’élève.
Je sais que j'ai enfreint la loi. mais sur le plan humain, je n'ai pas conscience d'avoir mal agi.
(page 94)
La société aurait pu décider de poursuivre le principal intéressé. Mais elle a choisi de mettre en accusation des femmes dans le besoin !
Tout est à nous, rien n’est à eux, nos corps, nos vies nous appartiennent
P48
Regardez-vous messieurs. Et regardez-nous. Quatre femmes comparaissent devant quatre hommes. Pour parler de quoi ? De leur utérus, de leurs maternités, de leurs avortements, de leur exigence d’être physiquement libres. Est-ce que l’injustice ne commence pas là ?
Nous te souhaitons point la mort, fils de la mort (Primo Levi).
... ou vous pouvez choisir le regard de vos enfants, car vos enfants, demain, ne vous demanderont pas ce que vous avez pensé de la procédure... Mais si vous étiez de ceux qui participèrent à abolir. Et que leur répondrez-vous ce jour-là, mesdames et messieurs les jurés ? Et si c'est la mort que vous choisissez, ils vous diront " Comment as-tu pu participer à cela ?! ". Comment justifierez-vous auprès de vos enfants d'avoir vous aussi été les instruments d'un assassinat programmé par l’État ?
[p84]
Ce jugement est un pas irréversible… vers un changement de la loi.
Ce n'est pas l'avortement qui tue. C'est l'absence de loi.
(page 159)