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Critiques de Marie-Hélène Dumas (36)
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Sans retour

Patricia McDonald a fait partie à une période de ma vie de lectrice de mon panel d'auteurs de polars favoris. N'appréciant plus tellement Mary Higgins Clark, j'étais à la recherche d'un autre auteur de polar et c'est là que j'ai découvert et que j'ai lu « Un étranger dans la maison ». J'ai donc continué pendant quelques années à être fidèle à Patricia McDonald avant de passer à d'autres auteurs et d'autres lectures…Je suis une lectrice fort dispersée, ne l'oublions pas.

J'avais déjà lu ce livre il y a fort longtemps. Curieusement, alors que je pensais me rappeler grossièrement de l'histoire, j'ai réalisé au cours de ma lecture que ce n'était absolument pas le cas….Donc autant pour moi et ma mémoire…

C'est une mère de famille tout à fait ordinaire, Lillie, qui va être le personnage central de cette histoire. Un mari aimant, deux enfants adolescents mais adorables, que demander de plus.

Cependant, les choses vont changer brutalement quand la fille de Lillie va être retrouvé assassinée.

Passé le premier choc, elle va essayer de comprendre ce qui s'est passé. Car le shérif et ami de la famille en charge de l'enquête ne trouve aucun indice. Lillie va donc se substituer aux enquêteurs, mais ignore encore que le prix à payer ne sera peut-être pas celui qu'elle imagine….

Une histoire sympathique, avec un suspens et une tension qui vont crescendo…





Challenge Mauvais Genres 2022

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Sans retour

J’ai ce livre dans ma Pal depuis trois ans et me décide enfin à le lire.

C’est un roman noir, un thriller psychologique, il répond à tous les critères des livres que j’aime lire.

Michèle vit avec sa mère, Lillie, son père d’adoption Pink et son frère Grayson.

Lillie est très attachée à Michèle car cette dernière est née avec une malformation cardiaque et elle l’a suivie d’hôpitaux en hôpitaux jusqu’à sa complète guérison.

Pink a adopté Michèle et l’aime comme sa propre fille. Malgré tout, il a un faible pour Grayson qui est brillant dans tout ce qu’il entreprend. Il est beau, intelligent, sportif, bref ce jeune homme a tout pour lui.

Leur vie s’écoule tranquillement dans une petite ville du Tennessee jusqu’au jour où Michèle est retrouvée morte, assassinée.

C’est alors que tout bascule. Petit à petit, à force d’événements et de déductions l’horrible vérité va apparaître, laissant apparaître la triste personnalité de certains personnages.

Une intrigue, construite sur le mensonge, bien menée, un shérif qui ne fait pas tout à fait ce qu’il devrait pour mener l’enquête. L’intervention du père biologique de Michèle (qui ne facilite pas les choses puisqu’elle éveille la jalousie de Pink). Beaucoup de rebondissements dans cette affaire.

Bien que ça ne soit pas un coup de cœur, ce thriller est agréable à lire car la personnalité de chacun transparaît au fil de l’histoire où tout n’est pas cool.

Difficile de juger l’écriture de l’auteure mais bravo au traducteur qui a fait un bon travail pour rendre cette lecture très agréable.

Un livre qui fait frissonner et m’a quelque peu horrifiée.

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Sylvia Pankhurst : Féministe, anticolonialist..

Militante féministe, antifasciste, anticolonialiste, Sylvia Pankhurst (1882-1960) renonce tôt à sa carrière d’artiste pour se consacrer à la fusion des deux mouvements de transformation sociale les plus importants en Grande-Bretagne au tournant des XIXe et XXe siècles : la défense des droits des femmes et celle des travailleurs. Elle lutte avec les suffragettes, au sein de l’Union politique et sociale des femmes, fondée par sa mère Emmeline, sera emprisonnée une douzaine de fois, nourrie de force pour briser ses grèves de la faim, avant de s’en écarter en 1914 alors que toute action et revendication sont suspendues pour « soutenir l’effort de guerre ». Elle contribue à la fondation du parti communiste britannique avant d’en être exclue, refusant de renoncer à son antiparlementarisme.

(...)

Passionnante biographie de la plus méconnue des Pantkhurst : Sylvia, qui n’a eu de cesse d’appliquer au quotidien « ses convictions égalitaires, autogestionnaires, antihiérarchiques et antiautoritaires ».



Article complet sur le blog :
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Sans retour

Mac Donald Patricia

Sans retour

Roman qui se lit très facilement, je l’appellerais un roman de gare, mais avec une jolie intrigue. Le genre à prendre dans le train, facile, vite lu mais prenant.

Une famille, le père, la mère, une fille d’un premier mariage et fréquemment malade, malformation cardiaque et un fils adoré par son père et qui est destiné à bien réussir surtout dans le sport. Lors de la fêtes des pères fondateurs où tout le monde se connait dans le village et tout le monde s’habille comme dans autant en emporte le vent, la guerre de sécession .

Lors de cette fête, la jeune adolescente disparait. Et est retrouvée assassinée dans les bois. On pense que c’est un évadé de prison que l’on recherche depuis un moment, mais non, il a un solide alibi.

Le vrai père de la jeune fille se rend compte que pour une fois, il doit venir (un peu tard) mais bon

La suite pour vous

Mais tout au long du livre cependant, l’auteur a disséminés de petits indices qui mis bout à bout aurait dus nous conduire au dénouement. Comme j’ai dit, un policier, thriller mais final romantique.



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Sans retour

Patricia Mac Donald nous livre un polar traditionnel. L'action se déroule dans le Tennessee rural. Lillie et Pink les parents, Michèle et Grayson les enfants se rendent à une fête locale, la jeune fille sera retrouvée morte, en fin de soirée, près d'un vieux pont non loin de la fête. Intrigue simple, on peut deviner assez facilement le coupable, tant son portrait est déplaisant et ce malgré quelques fausses pistes. Les hommes ont les traits de caractère machiste de l'Amérique rurale et on sent toujours la répulsion envers les noirs. Lecture sans grande surprise mais toutefois plaisante.
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Sans retour

(...)

Voilà encore un livre dont je vous déconseille vivement de lire le résumé proposé par la 4e de couverture, qui dévoile pratiquement la solution de l’énigme… Déjà que sans le lire j’avais rapidement compris le qui, à défaut du pourquoi, inutile de se spoiler volontairement par dessus le marché…



Que vous dire de cette histoire? Je dois avouer que, même si j’avais peu d’attente au vu de ma seule autre expérience avec l’auteure, j’ai été déçue par cette lecture. Ce n’est pas vraiment l’enquête qu’on suit, mais plutôt l’évolution des personnages, en particulier la mère de la victime, après le meurtre. L’aspect psychologique aurait pu être intéressant, mais j’ai détesté à peu près tous les protagonistes, ce qui fait que je n’ai pas été vraiment captivée par ce qu’ils vivaient. J’avais envie de secouer l’héroïne pour qu’elle ouvre les yeux sur tout ce qui était anormal et qu’elle acceptait malgré tout. Les personnages qui m’intéressaient ont un tout petit rôle dans l’intrigue et sont assez rapidement expédiés.



Le roman date de 1989, alors peut-être que ma lecture a pâti de l’époque à laquelle il a été écrit. On ne ressent pas le côté daté dans l’absence de certaines technologies, mais plutôt dans les relations entre les personnages et dans les préjugés. Il y a également certains clichés qui m’ont ennuyée.



Au début, je trouvais que ça se lisait assez bien. La plume est efficace. C’est ce que j’appelle une lecture facile, dans le sens où ni le contenu ni la forme ne posent de problèmes de compréhension. ça va vite et c’est accessible à tout le monde. Au bout d’un moment, j’ai quand même commencé à trouver le temps très long, en partie du fait que j’avais deviné l’identité du/de la coupable, mais surtout parce que j’avais l’impression qu’on n’avançait pas et que la fin n’arriverait jamais.



Globalement, une lecture dispensable et très oubliable pour moi. J’ai l’impression d’avoir perdu mon temps plus qu’autre chose.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Sans retour

L’AMOUR ET LA LOI. Un polar bien écrit, bien traduit, avec une histoire fluide et une intrigue qui va crescendo, quasi horacienne : l’amour ou le devoir ? Une jeune fille est retrouvée assassinée dans un bled du Tenessee. L’histoire est prenante plus par le parcours de sa mère éplorée qui mène l’enquête à la place du chérif, que par la recherche du coupable tant l’autrice nous donne facilement les indices. Pourquoi son mari et son fils cherchent-ils à dévoyer son enquête ? Les personnages sont bien campés, pleins de (bons ou mauvais) sentiments. On est impressionné par la droiture de cette mère souffrante. Une bonne et agréable détente.
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Sans retour

C'est la première fois que je lis un ouvrage de cette auteure par ailleurs prolifique est renommée dans l'Hexagone.

Le livre m'a été offert par un club de lecture sans contrepartie et il y a longtemps qu'il trônait dans ma pile à lire.

Je me suis dit qu'il fallait que je découvre cette écrivaine et j'ai lu ce bouquin avec un plaisir facile.

Mon avis est assez nuancé. D'abord parce que j'ai rapidement découvert l'identité de l'assassin malgré les évidentes fausses pistes.

Tout dans ce roman m'a semblé excessivement prévisible, et pourtant ce n'était pas forcément décevant.

Un peu comme si j'avais le plan sous les yeux et qu'en lisant je découvrais comme l'auteur le traitait.

Et elle l'a traité de façon intéressante, avec un style très personnel que je caractériserais de typiquement féminin, au risque de passer pour sexiste.

Effectivement, les genres sont un peu caricaturés. Les femmes sont fragiles, avec des états d'âme, les hommes sont des gros lourdauds, égoïstes, violents et manipulateurs.

Pourtant je n'ai pas été radicalement déçu car Patricia MacDonald sait instiller un rythme accrocheur à défaut de réel suspens.

J'ai pensé qu'un autre parmi ses livres me plairait peut-être davantage avant de lire une critique qui disait que c'est sans doute le meilleur.

Sans vouloir être négatif, j'espère simplement que ce n'est pas le cas.

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Sans retour

Ce livre relate l'histoire d'une famille d'apparence comme les autres. Mais quand on fouille, on s'aperçoit qu'elle a de lourds secrets. Lillie va se battre tout au long du livre pour découvrir l'identité du meurtrier de sa fille. Seulement... la vérité est effroyable.

Toute la recette y est : suspense, intrigues et magie du final.

Si vous êtes en quête d'un bon thriller, ce livre est fait pour vous ! C'est indéniablement mon préféré de Patricia Mac Donald. J'ai été très surprise de la fin et c'est ce qui m'a plu.
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Sans retour

Au cours d’une fête dans un village du Tennessee, une jeune fille, Michèle disparaît. Elle est retrouvée morte quelques heures plus tard. Personne n’a rien vu venir au cours de ce bal où même la mère, le beau-père et le frère de la jeune fille était présent, et les soupçons se portent tout de suite sur un homme, évadée d’une prison dont la famille vit dans le village. Dès lors, Lilie, la mère de Michèle va tout faire pour que le crime de sa fille soit puni, mais si elle y met de la ferveur, ce n’est pas le cas pour son compagnon et son fils. Ils semblent complètement détachés de ce drame qui vient de se produire. Très vite, Lilie finit par ne plus savoir vers qui se tourner, à qui faire confiance, et surtout savoir qui est l’assassin de sa fille ? Dans le village, les soupçons se pèsent les uns sur les autres, avec certaines personnes qui semblent être plus « protégés » que d’autres des soupçons.



J’ai apprécié une fois de plus, l’écriture de Patricia MacDonald, qui sait mener l’intrigue et le mystère d’une main de fer jusqu’au dénouement final qu’on attend avec impatience, même si parfois il demeure assez prévisible.



Un bon roman donc que je vous conseille si comme moi, vous êtes amateurs de romans thrillers/policiers !


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Journal d'une traduction

Ecrire ou traduire : habituellement, Marie-Hélène Dumas fait l'un ou l'autre. Impossible pour elle d'écrire quand elle traduit, en totale immersion dans les mots, les sons, les sens, les résonances de l'autre. Mais en 2015, La République des Lettres d'Azar Nafisi, qu'elle est train de traduire, trouve en elle un écho particulier. Alors Marie-Hélène Dumas note, écrit, raconte un territoire intime fait d'exil et de langues tour à tour parlées, tues, oubliées ou découvertes, apprivoisées, adoptées. Le livre que traduit alors Marie-Hélène Dumas évoque finalement ce que sa traductrice avait enfoui : une histoire familiale qui a laissé des traces plus profondes qu'elle ne l'aurait supposées. Suite de notes, pensées, réminiscences, souvenirs d'enfance parfois troubles, le Journal d'une traduction de Marie-Hélène Dumas ne se laisse pas toujours facilement dompter. Mais si l'on accepte les surprises des méandres de la mémoire et sa charmante désorganisation, on se laisse emporter dans une histoire - celle des aïeux de Marie-Hélène Dumas mais aussi la sienne - teintée de langues, d'accents et d'autant de manières différentes d'appréhender le monde. Et l'histoire particulière de cette écrivaine-traductrice moitié russe moitié française qui traduit de l'anglais et de l'espagnol, c'est finalement aussi un peu la nôtre, dans ce qu'elle recèle et révèle de non-dits, d'oublis conscients ou non, dans sa capacité aussi à surgir, à nous rappeler qu'elle nous forge, qu'on l'accepte ou non.
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Journal d'une traduction

Depuis le collège/lycée, j'ambitionne de devenir traductrice et, si j'ai la possibilité d'en faire un peu dans mon emploi actuel, j'espère pouvoir ouvrir prochainement ma propre boîte. J'aime traduire, travailler avec les mots, c'est quelque chose de presque naturel pour moi. Aussi, lorsque j'ai aperçu ce titre lors de la dernière Masse Critique de Babelio, j'ai été tentée à l'idée de découvrir l'expérience de cette traductrice et de tout simplement lire un ouvrage parlant de traduction. Au final, j'ai assez bien aimé Journal d'une traduction, même si j'ai quelques réserves sur ce livre.



Tout d'abord, je suis contente d'avoir découvert et une auteure/traductrice et une maison d'édition. Les Masses Critiques de Babelio me permettent vraiment de sortir des sentiers battus et d'aller vers des titres que je ne choisis pas forcément en librairies ou qui ne bénéficient pas de la même exposition que d'autres oeuvres. J'ai un peu regardé ce que proposent les éditions iXe et j'ai trouvé leur catalogue intéressant.



Ensuite, j'ai dans son ensemble beaucoup aimé ce livre et ce que Marie-Hélène Dumas nous y raconte. J'attendais beaucoup de l'aspect "traduction" et à ce niveau-là je n'ai pas été déçue. Marie-Hélène Dumas partage son récit entre des passages racontant son travail de traductrice, sa façon de procéder, et d'autres plus personnels sur la Russie et sa relation avec ses parents.



Et c'est vraiment tout ce qui touche à la traduction que j'ai trouvé passionnant: je m'y suis retrouvée dans la façon dont elle décrit cet exercice, cette recherche du bon mot. Ce livre me conforte encore un peu plus dans l'idée que c'est le métier fait pour moi (ou plutôt que moi, je suis faite pour ça). Beaucoup de gens ont tendance à croire que la traduction, c'est quelque chose de facile, où il suffit juste de faire du mot à mot, et Journal d'une traduction montre au contraire qu'il s'agit d'un processus plus complexe.





Pour ce qui concerne son histoire personnelle, je dois avouer avoir eu un peu de mal à y entrer. A vrai dire, je ne m'attendais pas vraiment à trouver cela dans le livre: je pensais, peut-être à tort, que le texte se concentrerait uniquement sur la traduction et j'ai été un peu surprise de voir qu'elle parlait autant de sa vie et de ses parents. Ce n'était pas inintéressant, mais j'ai eu plus de difficultés à m'accrocher à ces éléments.



C'est petit à petit que je me suis intéressée à cette autre dimension du livre, grâce à deux facteurs. Tout d'abord, le style de Marie-Hélène Dumas: je trouve le livre bien écrit, fluide, avec des idées intéressantes (par exemple son utilisation de la ponctuation), ça aide à entrer dans l'histoire.



L'autre point, c'est les thèmes que l'on rencontre dans Journal d'une traduction: le langage et son utilisation sont très importants, capitaux même. Comment on perçoit la langue, notre relation aux mots, tout cela est également lié à notre histoire personnelle et notre identité, mais aussi à ce à quoi la langue est rattachée, l'image qu'on s'en fait.J'ai trouvé cela vraiment intéressant et ça m'a permis d'apprécier le livre.



Journal d'une traduction a été une lecture assez passionnante, donc, mais je ne suis pas sûre qu'elle parlera à tout le monde de la même façon. Si la traduction est un sujet qui ne vous intéresse absolument pas, vous risquez de ne pas apprécier le livre. A l'inverse, ne vous butez pas en voyant le terme "traduction" dans le titre, car c'est aussi un voyage en quête de son identité que Marie-Hélène Dumas nous propose...



Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)


Lien : http://livroscope.blogspot.f..
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Sans retour

Une jeune fille qui vient toujours de sortir d'une longue maladie est retrouvée assassiné au lendemain de son bal de fin d'année. Tout porte à croire que le coupable est un prisonnier évadé. Mais cela ne suffit pas à la mère de la victime : elle n'y croit pas. Alors que tout est contre elle, son mari, son fils et même la police, cette mère déchirée va partir à la recherche du meurtrier. Peut être aurait il mieux valu qu'elle s'abstienne ....



Le roman policier est simple mais efficace. On ne s'attend pas à un final pareil mal. Toutefois il manque encore quelque chose à mon goût, peut être plus de rythme ou un autre ingrédient. Peut être que tout simplement ce type de policier n'est plus au goût du jour.



A lire rapidement juste entre deux bons policier pour une pause.
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Journal d'une traduction

Pendant trois saisons – hiver, printemps, été – Marie-Hélène Dumas a mené de front deux activités, habituellement incompatibles pour elle : écrire ce journal et traduire La République de l’imagination de Nazar Afisi.



La République de l’imagination, traite de littérature et d’exil, entre en résonnance avec le passé et le présent de Marie-Hélène Dumas et la pousse à écrire un journal. Ses réflexions portent sur la traduction, sur sa manière de procéder et d’aborder la traduction, mais surgit alors la question de la langue, des langues, parlées, apprises, maternelles. Elle revient alors sur l’histoire de ses parents et grands-parents. Le journal est également émaillé de souvenirs de sa famille, de son enfance, de certains épisodes de sa vie (notamment ceux passés sur des bateaux de port en port), etc.



Ce n’est pas un journal classique, avec des entrées pour chaque jour, avec des dates ; il s’agit plutôt d’une succession de réflexions sur divers sujets. Le résultat est parfois un peu décousu, ce qui fait que j’ai éprouvé quelques difficultés pour accrocher à ce texte (peut-être aussi car je n’ai lu que des romans ces derniers temps et que j’étais habituée à une certaine narration). Il m’est pour cette raison difficile d’en faire une critique : il s’agit d’une sensation diffuse, non de points précis qui m’auraient dérangée.



Le fond est pourtant profond, intelligent et pousse à la réflexion. Voyage parmi les mots, voyage de pays en pays, voyage entre les générations… J’ai été très intéressée par cette plongée dans son passé, ce passé russe auquel elle a tourné le dos, et par les interrogations sur ce que ses parents leur ont transmis, à sa sœur et elle, sur cette langue délaissée qui pourtant est revenue aux lèvres de sa mère dans ses derniers instants.



Journal d’une traduction n’a pas réussi à m’accrocher, à me passionner comme l’ont fait jusque-là tous les autres livres des éditions iXe, il fallait bien une première. Je pense qu’il s’agit d’un blocage lié davantage à la forme et à l’écriture de Marie-Hélène Dumas, et non au fond. Peut-être y reviendrai-je un jour pour en avoir une tout autre lecture, plus agréable.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Sans retour

Lorsque, à l'issu du bal, on découvre le corps de Michèle, une jeune fille de Felton, tout le monde est tenté de croire au geste d'un déséquilibré. Peut être même certains voudraient-ils qu'on y croit...Mais, Lillie, sa mère, n'a que faire des suppositions. Elle veut la vérité. Pourquoi dès lors rencontre t-elle l'indifférence de son mari, beau-père de Michèle, et du fils qu'elle a eu de lui? Pourquoi semble t-on vouloir étouffer l'affaire? A l'issue d'une quête acharnée, elle découvrira une vérité atroce et du même coup la véritable nature de ses proches.

Mon avis : Le rythme est soutenu, l'intrigue bien ficelée, jusqu'à la fin on reste dans l'attente du dénouement.
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Journal d'une traduction

Les langues, les personnes, les exils. Les langues et les mots qui se perdent et reviennent, « Elle leur est revenue et elle m’est revenue »…



Le travail de traduction est abordé sous ses multiples facettes, personnelles ou non, « Je lis je regarde par la fenêtre je laisse descendre les mots en moi », « J’ai lu le livre, j’ai lu le paragraphe, je lis la phrase, c’est fou ce qu’il faut aimer lire pour faire ce boulot-là », « Traduire, c’est souvent comme danser le rock, suivre et en même temps être soi », « Traduire c’est, entre autres, laisser au lecteur les mêmes possibilités d’interprétation que l’auteur l’a fait », « traduire permet de ressentir la difficulté qu’on a à s’exprimer dans sa propre langue »…



Lire, traduire, trouver des équivoques équivalentes, penser les mots, « les mots finissent par bondir devant vous, plus gros, plus forts, et plus lourds quand ils retombent », revenir sur les langues, « Avant l’anglais, donc, il y a eu le russe », les langues familiales, les langues de l’exil et de l’internationalité, les langues de voyages et de petits boulots… Des histoires, des voyages, des musiques, des lieux…



Lectrice, traductrice, écrivaine… « Il faut avoir confiance en la force de l’auteur avec qui tu danses et en ta propre force », l’humilité, la persévérance, la modestie, la compréhension et l’incompréhension, l’âge des traductions, les mots qui « apparaissent, disparaissent, changent de sens » et ces pensées qui changent de mots, « Finalement traduire c’est retracer une empreinte recouverte du sable de la langue que ne comprennent pas ceux pour qui on traduit »…



L’exil, la nationalité, la bureaucratie des papiers à obtenir ou renouveler, le sentiment d’impuissance ou de fatalité, les histoires d’origine, les réfugié-e-s, « une personne déplacée au-delà de la frontière de son propre pays du fait d’une guerre civile », les ruptures adolescentes, les continuités et les déchirures, « ne plus », les souvenirs, « le manque de choses tangibles dont l’absence vous hante », se rappeler ce que ces chansons rappelaient,, le temps, se siviliser…



« The past is never dead. It’s not even past »



Une sensible ligne mélodique (« un bruit bas »), des couleurs et des empreintes du temps, des routes et d’une génération, « je crois plus à ce qu’on a en commun qu’à ce qu’on a de différent », des livres et des auteur-e-s, des relations chaleureuses aux proches, la mémoire, ce si beau titre : La République de l’imagination, des variations bien musicales d’un journal du temps.
Lien : https://entreleslignesentrel..
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Sans retour

L'histoire d'une mère de famille qui va voir sa vie basculer de la pire des manières que ce soit, par la perte brutale de sa fille et par le doute qui va s'immiscer en elle concernant son mari et leur fils.
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Sans retour

Je ressors assez mitigée de ce thriller.

Je pense que c'est notamment dû aux personnages avec lesquels je n'ai m'as accroché. L'héroïne Lilie est assez dure à suivre en terme de caractère, femme soumises parfois mais qui décide de ne pas écouter son mari et se remettre à travailler, maman poule mais pas vraiment. Cette dualité m'a laissé perplexe.

De même que l'intrigue qui est au final assez plate, j'ai vu la fin venir à des kilomètres. Certains éléments étaient assez bien pensés mais au final cela laisse un goût d'inachevé.
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Kate Millett

Visant avant tout à l’élucidation et au partage de l’expérience sensible, Marie-Hélène Dumas prend quelques libertés avec le genre biographique pour restituer le savoir qu’elle a pu accumuler sur l’artiste, romancière et essayiste Kate Millett.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Sylvia Pankhurst : Féministe, anticolonialist..

Incroyable vie que celle de Sylvia Pankhurst, une des fondatrices du mouvement suffragiste au Royaume-Uni. Elle se détache du mouvement qui ne se préoccupe pas suffisamment des questions sociales. Également anti-colonialiste et anti-raciste, pacifiste, révolutionnaire elle est une militante infatigable. Elle fonde un journal (qui atteindra la diffusion de 30 000 exemplaires !). Pour répondre aux questions sociales elle met en place des crèches, des restaurants solidaires, des cliniques pédiatriques. Elle milite avec Emma Goldman, Rosa Luxembourg, Clara Zetkin... quelle vie, quel souffle !
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