Marie-Lorna Vaconsin

J'ai eu un coup de coeur pour ce premier tome du projet Starpoint ! J'ai longtemps rêvé moi aussi de découvrir un univers parallèle à travers miroirs et fenêtres, un espace hors du quotidien; et l'auteur m'a offert, le temps de 350 pages, cet autre monde.



La fille aux cheveux rouges est un roman d'exploration de territoires inconnus : ceux qui se cachent derrière les angles morts ou ceux, plus terre à terre, de nos découvertes adolescentes. Marie-Lorna Vaconsin réussit à nous enchanter avec un style simple et un récit très rythmé, qui pourra paraître un peu brouillon à certains, mais que personnellement j'ai adoré.



J'ai dévoré ce roman surprenant et j'ai hâte de lire la suite ! Je le recommande chaudement :)
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La lecture a été assez laborieuse au début, pas moyen d'entrer dans le récit, de comprendre où l'auteure voulait en venir, le rythme manquait et l'intrigue mettait du temps à s'installer. L'environnement et les personnages ont été installés ce qui prend en général une bonne centaine de page et l'histoire n'a vraiment été intéressante que lorsque des rebondissements sont apparus et ont relancé le récit, à ce niveau là il a été difficile de lâcher prise tant j'ai été absorbé par ce "monde parallèle".



L'auteure alterne entre la routine et la vie "compliquée" d'ado dans un lycée à celle d'un monde parallèle où les ado combattent et où les règles sont bien différentes, sans compter sur cette étrange orange bleue qui permet à notre héros Pythagore de recouvrer ses esprits lorsqu'il franchit la "porte" de ce monde étrange. Je termine donc ce premier tome assez contente et curieuse de savoir ce que l'auteure nous réserve pour la suite.
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Roman fantastico-compliqué au début mais si on s'accroche la lecture devient plus fluide et plus agréable. Il n'est pas facile de se représenter les scènes du livre mentalement mais l'intrigue est intéressante. Ce roman nous laisse toutefois sur notre fin car il requiert l'achat des deux autres tomes.

Il m’a fallu un petit temps d’adaptation, une vingtaine de pages tout au plus. Histoire de rentrer complètement dedans. Parce que j’ai eu l’impression que l’histoire mettait un peu de temps avant de démarrer.



Mais une fois qu’elle est lancée, on ne peut plus l’arrêter et ça donne un merveilleux moment de lecture !



C’est un livre que je voulais lire depuis longtemps, mais je n’ai jamais trop osé… Je ne sais pas trop pourquoi, d’ailleurs, mais là, je l’ai reçu grâce au site covid19.confinementlecture et je l’ai quasiment tout de suite.



Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en lisant, j’avoue, mais mis à part ce petit temps d’adaptation, l’histoire est terrible !



J’ai beaucoup apprécié passé d’un monde à l’autre, d’un univers à l’autre. Les personnages sont aussi très attachants et la plume de l’autre dynamique et fluide !



J’ai tellement hâte de me plonger dans le tome 2, parce que la fin ce premier tome s’est arrêtée brutalement quand même !
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J’avais été très agréablement transportée dans le tome 1 de cette série ! L’univers est à la fois original, complexe et bien pensé. Les personnages fonctionnent, leur psychologie est réaliste et attachante, j’avais hâte de connaître la suite !



Et on reprend exactement là où on s’était arrêtés, sans nous laisser le temps de respirer, M-L Vauconsin ne perd pas une minute ! Ce second tome, à la différence de beaucoup de seconds tomes, n’a rien d’un volume charnière ! Ici l’intrigue file, avance, s’intensifie. Les péripéties s’enchaînent, décousent les secrets qui entourent le projet Starpoint et en tissent de nouveaux, la tension est toujours là : on ne s’ennuie pas !



La plume de l’autrice est toujours aussi calibrée : pas de dialogues inutiles, des faits, de la subtilité, beaucoup de sensations ! C’est encore très réussi : son texte est très vivant et on prend plaisir à l’avaler. Il y a aussi un aspect plus technique dans ce second tome. Que ce soit dans la description de certaines machines et leur fonctionnement mais aussi parce que les théories qu’utilise l’autrice dans cette partie de son histoire trouvent leur source dans la physique quantique. On n’est pas exactement dans la Hard SF mais Vauconsin ne s’est pas contenté d’inventer des technologies inconnues quoique plausibles : dans le Projet Starpoint, elle se base sur les ondes, les sons, les fréquences, les particules et cela donne une densité à son univers, à son « autre monde » et j’ai beaucoup apprécié cela !



Le tome 3 sort normalement en mai et je croise tous mes doigts pour que cette date ne soit pas trop repousser, que je puisse connaitre la suite des aventures de Pyth, Foresta et Louise !
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L'idée de base du livre est intéressante, un monde superposé et parallèle à notre monde, c’est classique mais efficace. Cependant, je trouve que ce livre a beaucoup de défauts et cela m’a empêché de rentrer dans l’histoire. Premièrement, les personnages manquent de consistance pour moi, ils ne sont pas assez décrits et du coup on a du mal à s’attacher à eux . Le deuxième défaut concerne ce monde parallèle, il n’est pas assez décrit à mon gout et du coup cela nuit à l’histoire, l’auteur nous livre un autre monde avec ses codes et son histoire mais rien n’est réellement expliqué. Donc je ne sais pas si le tome 2 apporte plus de clefs mais j’attendais pas mal de chose de ce livre.

J'ai quitté ce roman avec une impression mitigée. J'ai bien accroché à l'univers, qui est complexe : il est question de mondes superposés, la Terre que nous connaissons et un autre monde, avec ses caractéristiques géographiques, magnétiques, géologiques propres. Le passage d'un monde à l'autre se fait par les angles morts des miroirs. Il est question de physique quantique, de matière supramentale, d'oranges bleues, de bataille de l'empoing et de société de géographie, de sang-bleu et du mythe de Barbe bleue.

Dans notre univers, deux lycéens, Pythagore et Louise, se lient d'amitié avec une jeune fille étrange, Foresta Erivan, aux cheveux rouges, au tempérament d'acier, qui s'avère venir de ce monde "parallèle". Tout un tas d'aventures va leur arriver, il y aura des méchants, de l'action, des leçons de courage et d'amitié, et cette course vers l'acquisition de savoirs pour des recherches bien particulières...

Donc, l'univers créé m'a beaucoup plu. C'était complexe, fouillé (fouillis aussi), et très intéressant. Par contre, j'ai eu du mal avec plusieurs aspects du livre : l'écriture, par moment maladroite et peu mâture (ex, la tendance à désigner les gens par leur prénom + nom de famille, les personnages un peu trop nombreux, et parfois pas assez construits) et le manque d'explications. Je n'ai pas eu d'atomes crochus avec le personnage de Pythagore, que je trouve un peu trop obsédé par les filles (mais bon, un adolescent de 15 ans est sans doute comme ça...), et pas très gentil avec sa mère, qui est très peu mise en avant, voire traitée de façon méprisante (professeur de mathématiques, hantée par l'accident qui a eu lieu 3 ans auparavant amenant son mari à être dans le coma, elle est effacée et sujette à beaucoup de moqueries) et manquant globalement de sensibilité. Voilà, certaines relations entre personnages auraient mérité d'être mieux exploitées et mieux construites. Pythagore m'a fait l'effet d'un être un peu superficiel. J'ai préféré toutes les parties ayant eu lieu dans l'univers parallèle, et l'action qui s'y passe. Je pense malgré tout lire le tome 2 lorsqu'il sortira et si je le trouve à la bibliothèque, parce qu'il y a des éléments qui m'intriguent et dont j'espère avoir la réponse.

Oui je suis faible, superficielle. Je craque pour certaines histoires parce que la mise en forme est belle : il faut dire que la couverture est superbe ! Et ce monde parallèle dans lequel on peut voyager grâce aux miroirs et à une étrange essence d'orange bleue me semblait bien attrayant ! ※



Et bien c'est beaucoup moins emballée que je ressors de ma lecture. Je n'ai pas trouvé les personnages très attachant, leurs émotions me semblaient plutôt factices et le récit assez... fade. C'est pas mal, sans plus. Si on connaît parfaitement la mécanique des voyages entre les mondes, le nouveau reste assez flou et laisse finalement assez indiffèrent. Il a pourtant l'air très réfléchi et ça c'est super ! Je ne sais pas si c'est dans la façon de le présenter, mais je n'ai pas réussi à m'investir. Je m'attendais peut être trop à quelque chose similaire à la trilogie de Pullman. Niveau immersion ce n'est clairement pas le même niveau. J'espérais aussi être un peu plus plongée dans l'histoire du fameux Gille de Retz (assimilé à Barbe Bleue), mais j'imagine que cela arrivera par la suite. ※



Un peu déçue donc, je n'ai pas été fascinée par ce nouvel univers comme je l'attendais. Mais la lecture reste facile, je n'irais donc pas jusqu'à le déconseiller ! ※

Et si j’avais trouvé ici le roman qui me réconciliait avec la physique quantique.. Je vous rassure où vous effraie c’est selon, mais mes connaissances en la matière sont très limitées. En série littéraire au lycée puis à l’université en histoire, c’est peu dire que je n’ai que côtoyé de très loin ce continent mystérieux du savoir. C’est sans doute, le point le plus original de ce « Projet Starpoint » écrit par Marie-Lorna Vaconsin, une jeune auteure qui sort ici son tout premier roman pour ce qui est appelé à devenir une trilogie. La comparaison avec l’univers de Philip Pullman me semble un peu exagérée. « La fille aux cheveux rouge » est dans la même veine que Pullman mais avec son originalité propre. Moins maîtrisé que l’histoire de Pullman, moins abouti mais avec des fulgurances qui rendent son histoire et ses personnages attachants. L’auteure nous explique au moyen de loi de la physique quantique le pourquoi de cet univers. Son monde est original, avec ses propres codes. Les personnages sont très contemporains dans leur façon d’être, de parler, de penser et je trouve cela fort bien amené. C’est profondément original. Le style est enlevé. Ma seule limite réside dans ces petits manques au niveau de l’histoire. C’est un premier roman et l’on peut légitimement penser que ces scories seront peu à peu corrigées dans les deux suites à venir. Si vous voulez découvrir un univers profondément original, des personnages attachants, si vous aimez les univers parallèles et même la physique quantique.. ce livre est pour vous. Une auteure à suivre à n’en pas douter.
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Ce livre est trop peu connu à mon goût! Je ne l'ai presque pas vu sur bookstagram, pourtant c'est une vraie pépite! J'ai eu la chance de rencontrer l'auteure à la Foire du Livre de Nancy et je lui ai acheté un exemplaire dédicacé! C'est un roman young-adult, un mélange de science-fiction et de fantasy. On y parle d'angle mort entre deux miroirs, d'oranges bleues (oui, oui!), de mondes parallèles... Tout y est réuni pour passer un superbe moment de lecture! L'univers est très bien décrit - parfois trop? - et on s'y immerge très facilement. La plume est fluide et dégage quelques chose de différents des livres qui cartonnent en ce moment. Pourtant, elle n'en reste pas moins agréable à lire! Le deuxième tome de cette trilogie sort en septembre, c'est le moment de courir en librairie pour acheter le premier, La Fille aux cheveux rouges!
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Quelle surprise que ce roman ! Une étonnante surprise... malgré un univers lycéen quasi permanent et les préoccupations des ados de 15 ans, (régulièrement, le lecteur est en immersion totale dans une classe...) ce roman reste une belle découverte. Surprenant, dépaysant, particulier, ce récit de science fiction rappelle un petit peu l'univers de Philippe Pullman. En tout cas, l'imagination de l'auteure fourmille d'originalité et de poésie.



Certes le passage d'un monde à l'autre, d'une dimension à une autre, n'est pas nouveau, mais là, de la jolie manière dont ce crée ce passage, avec le mystère d'une intrigue bien écrite, à défaut d'être très bien ficelée car certains événements sont prévisibles (elle est tout de même suffisamment intéressante et les rebondissements ne manquent pas), le lecteur se laisse surprendre et emporter par le récit.

Les actions se situent dans les deux mondes, on va et on vient, le rythme est soutenu, on ne perd pas une miette de l'intérêt pour histoire.



La plume est alerte, maîtrisée, le roman est écrit au présent, ce que je n'aime pas d'habitude, mais je ne m'en suis pas rendue compte tout de suite, ce qui implique le réel talent de l'auteure.

J'ai aimé les personnages, les trois principaux héros sont attachants, surtout Pythagore.



Par contre, je n'aime pas beaucoup la couverture, semblable au style des romans fin XIXe siècle et début du XXe, je ne suis vraiment pas fan, l'oeuvre méritait mieux. On a même du mal à lire la 4e de couverture tant l'écriture est serrée et minuscule, et les couleurs (beige sur fond rouge) ne sont pas assez contrastées pour rendre le texte lisible. Vu que je n'ai pas pu lire cette mise en bouche, le roman a été une réelle belle surprise.



En bref : le Projet Starpoint est un petit régal !

PS : Méfiez vous des des angles morts...lol
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Ohlala! Comme j'ai hâte de me plonger dans le second tome de Starpoint.

J'ai vraiment accroché avec ce premier tome. Ne serait-ce que pour l'objet livre, que je trouve magnifique! Ensuite, l'histoire. Alors, certes, les histoires de monde parallèles, c'est pas du tout neuf tout neuf, et pourtant... Déjà, la façon de passer d'un monde à l'autre est originale et pourrait presque paraître plausible. Ensuite, j'ai apprécié que les héros passent d'un monde à l'autre tout au long du récit. Cela donne un bon rythme et une certaine profondeur. En général, une fois que les personnages découvrent un moyen de passer dans un autre univers, ils y restent le long du livre et n'en ressortent qu'à la fin. Là, ils passent de l'un à l'autre et c'est génial. Enfin, l'écriture de Marie-Lorna Vaconsin est originale: à la fois poétique et factuelle. Dans tous les cas, elle est percutante. Elle nous mène aussi à la baguette en nous laissant croire certaines choses et en nous surprenant sur d'autres. Un régal!
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J'avais repéré ce livre depuis quelques temps, sa couverture très particulière ayant attiré mon attention. Je crois que j'imaginais un peu du steampunk, alors que ce n'est pas vraiment ça... Mais en fait je ne saurais pas vraiment dire exactement ce que c'est.

J'ai aimé l'idée, j'ai surtout beaucoup accroché à la façon de passer d'un monde à l'autre.

Les personnages sont plutôt sympas, et outre leurs noms franchement improbables (sérieux, vous avez déjà rencontrer un Pythagore dans la vraie vie ?!), ils sont relativement attachant.

Mais.... Honnêtement je n'ai rien compris. Pas à l'histoire hein, ça, j'ai suivi. Mais les histoires de vibrations, et autre règles physiques ou autre... Alors là j'ai eu le retour (improbable) des sensations que je ressentais à l'école dans les cours scientifiques : incompréhension total, et envie de dormir. J'ai trouvé ça franchement chiant.

Au final, les multiples rebondissements, agrémentés de leurs explications pseudo-scientifiques m'ont complètement éloignés de ce livre. Je n'ai pas été convaincu du tout. J'irai même jusqu'à dire que j'ai été plutôt déçue.

Ça c'est du résumé éditeur! La Belle Colère, une maison d'édition que je n'avais pas le plaisir de connaître et je serais très certainement passé à côté de ce roman sans les précieux conseils de ma libraire que je remercie. Pendant ma lecture, j'ai pourtant eu du mal à me faire une idée précise de ce que j'en pensais... D'abord intrigué durant les cent premières pages, j'ai ensuite été happé par le rythme et les nombreuses questions posées par les liens entre ces deux mondes. C'est un univers parallèle complexe que nous propose Marie-Lorna VACONSIN et il faut parfois s'accrocher fermement pour ne pas perdre le fil. Il vaut mieux conseiller ce titre à de bons lecteurs! 😊



J'ai évoqué ce monde complexe que l'auteure nous dévoile plutôt bien à l'aide d'une carte et de nombreux détails descriptifs et culturels. Les différences avec notre monde sont renforcées par ce malaise ressenti après chaque passage et atténué par ces concentrés d'oranges bleues... Bien sur il y a aussi la belle Foresta Erivan, une fille forte, énigmatique et intelligente. Sa présence, nous aide, comme Pyth, à saisir les particularités de son monde. "La bataille de l'Empoing" est une des scènes remarquables du récit et là encore je suis sûr que nous ne sommes pas au bout de nos surprises...



L'idée est originale et elle semble très réfléchie dans son élaboration. Preuve en est l'écriture très visuelle qui fait que je n'ai eu aucun mal à traverser les "angles morts" pour m’immerger dans le monde proposé. J'ai d'avantage été intrigué par l'aspect scientifique lié au père de Pythagore qui conserve encore beaucoup de mystères. Je suis certain que ce point sera bien plus développé par la suite. Un roman qui se termine avec une tonne de questions laissées sans réponse pour autant de promesses à tenir dans les deux prochains tomes... Laissez-vous tenter, vous ne devriez pas le regretter! 😉





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La Belle Colère se lance dans un tout nouveau projet, un projet audacieux : Le Projet Starpoint !



Avec ce livre, La Belle Colère se lance dans de nombreux domaines : la littérature jeunesse, la littérature de l'imaginaire et la littérature française. Trois nouveautés en une pour ce premier tome comparé au grand classique d’À la croisée des mondes. Quel est mon avis ? J'ai eu beaucoup d'attentes sur ce titre d'une part parce que ce label éditorial publie de vraies pépites, ensuite parce que la comparaison avec cette trilogie jeunesse susmentionnée met la barre très haut.



Au début je dois avouer que j'étais un peu perplexe : je trouvais que le début manquait de rythme, que cela me faisait penser à des anciennes lectures et que le style était très épuré. Puis je me suis plongée complètement dans l'histoire, les rebondissements s'enchaînent et on se laisse prendre au jeu : de nombreux mystères vont être mis en place et cela devient très vite addictif.



Il faut ainsi se laisser porter : c'est un tome introductif avec des pincées de révélations, tout pour installer l'intrigue, l'univers et les personnages. Je me suis bien attachée à Pythagore qui est un héros intelligent, intrépide et assez drôle. Du côté des personnages féminins, j'ai trouvé cette mystérieuse fille aux cheveux rouges intéressante, charismatique, Louise quant à elle est le parfait complément du duo qu'elle forme avec notre héros.



Pour complètement apprécier cette lecture il faut ainsi bien comprendre que c'est une nouvelle ligne éditoriale de La Belle Colère, il s'agit d'un roman jeunesse (et non du Young Adult) et il ne faut le comparer à aucun autre. Ce premier tome est donc très prometteur, un vrai page turner après le premier tiers et dont j'attends beaucoup pour la suite.



En définitive, La Belle Colère nous fait découvrir une trilogie très prometteuse !
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Que dire à part que ce n'était pas du tout à quoi je pouvais m'attendre. Je ne peux pas dire que ce n'est pas une bonne lecture, le thème est recherché, l'histoire élaboré avec des détails scientifiques même plis que poussés qui peuvent même nous perdre... mais enfaîte ce n'est pas du tout ma came. J'étais à la base partie chercher une saga qui pouvait m'accrocher comme Harry Potter ou La Passe-miroir, là nous ne sommes pas du tout dans le même délire. Le côté scientique, ce n'est pas mon genre, et puis même l'histoire.... c'est énormément compliqué d'être objective sur un livre alors que l'on aime pas du tout le style donc je dirais:

Si vous aimez le fantastique, le scientifique, le parallèle, les déplacements temporels etc allez y et vous me donnerez votre avis.

Ce roman m’avait intriguée grâce à sa couverture. J’ai mis du temps avant de le lire car il me semblait encore être l’histoire d’un adolescent qui découvre un autre monde empli de périls. C’est le cas, mais il y a des points qui le démarquent des autres romans du genre.



Pythagore Luchon (bonjour le bagage identitaire avec ce nom) est un adolescent sans histoires, fils de sa prof de maths (heureusement qu’elle n’est pas gynéco, j’imagine pas le prénom qu’il aurait ramassé, le pauvre), tourmenté par l’agression de son père, trois ans auparavant. Son entourage se compose de potes et surtout de sa meilleure amie, Louise, jusqu’au jour où Foresta, une fille aux cheveux rouges, mystérieuse et badass, débarque et chamboule tout. Ça aurait pu être un roman contemporain comme Qui es-tu Alaska ? de John Green ou fantastique comme Harry Potter, mais l’univers sort des sentiers battus.



Pyth est plutôt lisse, mais il n’est ni la coqueluche ni le paria du lycée. Il s’entend avec presque tout le monde, subit quelques moqueries en rapport avec sa mère prof, a un passé amoureux et charnel. C’est plutôt bien équilibré de ce côté, ni ingénu ni obsédé. Louise n’est apparemment pas secrètement amoureuse de lui, ce qui évite le triangle amoureux et le rôle de roue de secours. C’est même par elle que démarre l’action et que Foresta est présentée. Foresta est elle aussi un personnage sympa, moins facile à cerner au premier abord, mais qui devient sympathique au moment où elle colle des gifles magistrales à un abruti.



Pour en revenir à l’univers, il est le point le plus original. Déjà, l’action se situe en France dans la région nantaise, pas à Paris. Ensuite, pas de communauté magique cachée, mais un autre monde accessible via l’angle mort et l’ingestion de fruits bleus, je n’en dirais pas plus là-dessus. Là-bas, pas de sorciers, de dragons ou d’elfes, mais une société de géographes dont quelques musiciens. Je dois dire que je ne m’attendais pas à ça, mais ce n’était pas déplaisant pour autant.



J’ai apprécié le côté assez mature de l’histoire : hormis l’expérience amoureuse de Pyth et de Foresta, le roman parle de femmes décapitées, d’expériences scientifiques avec prélèvements sanguins, et aussi de références historiques sur Gilles de Rais qui n’était pas vraiment quelqu’un d’équilibré si les faits sont réels (le type est connu pour son attrait à l’alchimie et la magie noire, mais aussi pour des sévices sur de nombreux enfants, et est à l’origine du conte Barbe Bleue, pour résumer au max).



Ça change des intrigues moins complexes, plus épiques que réellement dangereuses. Par contre, j’avoue avoir eu plus de mal avec l’aspect scientifique : en plus des géographes, ça parle de physique quantique. Je ne dis pas que c’était un traité pointu sur la question, mais ça n’a pas été totalement limpide à assimiler.



En conclusion, un roman à la trame classique mais avec une patte particulière. Il faut aussi aimer le milieu adolescent avec ses problématiques (la pimbêche qui provoque des embrouilles juste pour voir deux garçons se battre, par exemple). L’univers et le moyen de s’y rendre sont originaux et bien pensés bien qu’un peu trop scientifiques pour moi.

Un roman, qui est le premier d'un trilogie bâti sur la possibilité d'un monde parallèle dans lequel on bascule grâce aux miroirs. c'est vif, très imaginatif et assez curieux. Les personnages principaux sont campés avec vigueur, les situations parfois énigmatiques, parfois un peu trop candides.

Comment parler de La fille aux cheveux rouges, ce premier tome du Projet Starpoint ? Foresta est la fameuse fille aux cheveux rouges qui ne vient pas tout à fait du même univers que Pythagore et son amie Louise (et je cherche encore à savoir si eux mêmes viennent du même monde que nous car leur système scolaire a l'air bizarre... Les prénoms ne sont pas tout à fait habituels non plus, et bref, on a l'impression de ne pas tout comprendre même quand on est censé être dans le monde normal). On est plongé dans un méli-mélo de personnages, lieux et fonctions diverses et l'autrice a peut-être mis un peu trop confiance dans nos capacités. On est loin de la mise en place minutieuse et élaborée de Rowling ou Tolkien qui ont réussi à créer des univers entiers et nous en donner une carte fabriquée avec des mots. Ce catapultage dans une histoire aux mondes différents du nôtre n'aide pas le lecteur à s'accrocher au navire et je comprends qu'on perde des passagers en route. Il en faut heureusement bien plus pour me faire peur et ça m'a plus intriguée que perdue. Mais tout de même, terminer un roman entier en ayant l'impression de ne pas avoir tout compris (pour ne pas dire RIEN), ça m'arrive rarement.

Je suis incapable de trancher : ais-je apprécié ce livre ? Aucune idée. Je crois qu'il m'intrigue beaucoup, parce que forcément, quand on ne comprend pas, on a envie de comprendre (hou c'est très professionnel ça), et en même temps... Je ne suis pas plus motivée que ça à chercher les tomes suivants. Je ne sais pas si j'ai envie de me replonger dans la même lecture aussi déroutante. Je reste déçue du manque d'explications. Pour moi un univers fantastique ça s'expose, on pose les bases avant de partir à l'aveuglette (là j'ai même eu la sensation qu'on me jetait du haut d'un avion dans une jungle sans parachute et débrouille toi Ginette).

Je dois reconnaître que l'univers est travaillé, l'histoire est particulièrement complexe avec beaucoup de connexions qu'on tente de deviner et mettre bout à bout plus ou moins bien, mais vraiment, être autant larguée à plus tendance à me braquer que m'attirer. Je n'ai pas réussi à visualiser les environnements, les lieux, les atmosphères, et je décrochais très facilement de ma lecture, preuve en est du temps qu'il m'a fallut pour la terminer.

J’avais déjà repéré ce roman sur la blogosphère, sans savoir de quoi il parlait. La couverture m’attirait beaucoup pour son côté graphique et lorsque la maison d’édition m’a proposé de le recevoir, je n’ai pu qu’accepter avec plaisir.



Nous rencontrons Pythagore qui est sur le point d’entrer en seconde avec deux semaines de retard car il était malade. À son arrivée, il découvrit que sa meilleure amie, Louise, l’avait remplacé par Foresta, une nouvelle aux cheveux rouges. Il n’est donc pas au meilleur de sa forme, surtout parce que son père est dans le coma depuis 3 ans. Cependant, lorsque Louise disparait, Pyth et Foresta s’allient pour tenter de la retrouver.



Dans ce premier tome, Marie-Lorna Vaconsin introduit un univers complexe et bien travaillé. L’histoire oscille entre la vie de lycéen de Pytahgore et un autre monde parallèle. J’ai particulièrement aimé cette deuxième partie que j’ai trouvé très mystérieuse et fascinante. Cependant, j’ai eu un peu de mal à tout comprendre, je n’aurai pas été contre un peu plus de descriptions. En tout cas, Pythagore va découvrir ce monde parallèle d’où vient Foresta et dans lequel on peut entrer par les angles morts des miroirs. Qui plus est, les notion de physique quantique m’ont beaucoup plut.



J’ai trouvé les personnages intéressants, sans m’être pour autant attachée à eux. Le personnage de Pythagore ne m’a pas particulièrement convaincue. Je l’ai, malheureusement, trouvé un peu fade, contrairement à Foresta que j’ai trouvé mystérieuse et fougueuse ! Je suis curieuse de la voir évoluer par la suite, tout comme Louise.



La plume de l’auteure est fluide et simple, tandis que l’univers est réfléchi et original. L’histoire est agréable à lire, bien qu’un peu compliquée à première vue, et le roman présente de petites longueurs pas forcément gênantes. En soit, ce récit présente de l’action, une ambiance immersive et une intrigue prenante. Le roman peut plaire ou pas, mais une chose est sûre, c’est qu’il est à découvrir. Personnellement, j’ai hâte de lire le tome suivant, surtout avec cette fin énigmatique !
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