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4.19/5 (sur 45 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Marine de Francqueville est une jeune illustratrice fraîchement diplômée de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD), section cinéma d’animation. Elle réalise des courts-métrages, des clips, des scénographies, des sculptures en argile ou en céramique, et prépare un festival artistique dans le village de son enfance, Trigny. Celle qui nous colle aux bottes est sa première bande dessinée publiée.

Source : www.ruedelechiquier.net/
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En fin de cursus aux Arts Déco, la jeune narratrice de cette histoire noue avec son père, agriculteur, un dialogue inédit autour de la terre et de l'environnement, au prétexte d'en faire son mémoire de fin d'études. Leur échange, souvent heurté mais toujours affectueux, trahit vite tout ce qui sépare et peut-être oppose les générations. Lui, fort de son expérience personnelle, se sent tenu de défendre l'agriculture conventionnelle, même s'il en connait les défauts : il faut bien faire manger la planète… Elle, pétrie de culture alternative et nourrie des références de l'écologie politique, s'accroche à ses convictions. Et si leurs positions respectives provenaient en partie d'idées reçues ? Et si l'urgence était surtout d'apprendre l'un de l'autre ? Marine de Francqueville retrace avec chaleur, humour et empathie ce choc des valeurs et des sensibilités, et brosse en filigrane le tableau d'une relation père-fille intense et pudique. À travers leur touchante histoire commune, manifestement autobiographique, c'est un débat d'une brûlante actualité qui s'incarne, autour des enjeux cruciaux de l'agriculture de demain.

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Les arbres protègent les cultures des excès climatiques : chaud, froid, tempête, sécheresse, inondations. Leurs racines filtrent l'eau dans les profondeurs du sol et limitent les pollutions dans les nappes.
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Ce que je regarde, qui me rend perplexe et que je tente de comprendre, c'est ce qui relie mon père à ses terres. C'est plus qu'une histoire de parcelles et de son propriétaire. Son exploitation, c'est comme un cinquième enfant (bon j'exagère un peu...). Mais il doit lui donner à manger, à boire, s'inquiéter pour lui quand il a mauvaise mine.
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Je me sens un peu "péteuse". Qui suis-je pour juger si mon père fait bien ou mal son métier ? Ça fait bientôt 40 ans qu’il le fait ! Et moi, petite étudiante citadine écolo, j’y connais rien !
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Cette concurrence déloyale a diminué fortement la production de soja et de pois française. Ces importations font la tristesse de nos sols, car ces cultures sont d'excellentes capiteuses d'azote.
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L'agriculture biologique : exclut le recours à la plupart des engrais chimiques de synthèse.
Durable : vise à assurer une production pérenne de nourriture sans compromettre les ressources et l'environnement des générations futures.
Raisonnée : optimise le résultat économique en maîtrisant les quantités d'intrants.
Intégrée : associe des pratiques agricoles, biologique et conventionnelle. (p.98)
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Le droit à l'alimentation ne devrait pas se résumer au droit de recevoir des aliments.
On se nourrit pour avoir l'énergie de vivre, mais aussi pour être en bonne santé, se faire plaisir... être en phase avec sa culture, se retrouver, échanger, rire...
Mais tout le monde n'a pas la chance d'avoir une alimentation qui remplit toutes ces fonctions...
Et ça, c'est pas juste. (p.167)
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Son exploitation, c'est comme son cinquième enfant (bon, j'exagère un peu...). Mais il doit lui donner à manger, à boire, s'inquiéter pour lui quand il a mauvaise mine...
Le souci, c'est que son métier dépend de tellement de choses qui lui échappent... ce n'est pas facile tous les jours...
Les problèmes techniques des tracteurs qu'il ne peut plus réparer. La météo de plus en plus irrégulière avec tous les problèmes climatiques. Le prix du pétrole qui augmente. Le prix du blé aussi irrégulier que le cours de la bourse...
Et puis, malgré tous ces facteurs instables, il faut toujours gagner assez d'argent... pour aller faire les courses au supermarché et nourrir la famille. (p.54-55)
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Sachant que la pauvreté n'est pas une donnée objective mesurable : c'est une différence, une inégalité, une impossibilité d'accéder à ce que la société définit comme bien. (p.66)
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L'arpent, c'est une ancienne mesure agraire qui correspond à un tiers d'hectare environ.
(...)
ça vient du verbe "chaîner". Ce mot signifie mesurer une distance avec la chaîne d'un arpenteur. (p.32)
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En plus, l'arbre ça dépasse une vie humaine ! C'est perturbant, mais je me dis , ah oui, ceux-là ils vont me survivre ! ça donne une espèce de recul sur nos petites vies, nos petites décennies !
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