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Citations de Mario Ropp (21)


- je veux remercier tous mes amis, pour ce magnifique cadeau d, anniversaire. mais quand on offre des bottes 👢 comme ça a un homme c'est qu'il va mourir ou se marier, et je sais pas ceux qui et le pire des deux.
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Elle fit quelques pas au hasard, trouva, sur une table basse, le roman policier qu'elle avait commencé au début de l'après midi et le prit avant de retourner se blottir sur le coussin de cuir, près de la cheminée.
Ces romans policiers, Wanda les lisait comme d'autres s'enivrent avec de l'alcool ou s'habituent à la drogue. Bons ou mauvais, elle les dévorait avec le même plaisir, le même besoin de s'abstraire dans les aventures le plus souvent invraisemblables ou terrifiantes, qu'elle souhaitait voir se réaliser dans le naïf espoir que se volatiliserait ainsi une existence qu'elle supportait mal, après l'avoir, pourtant, choisie elle-même.
Une fois de plus, plongée dans son roman, Wanda oublia la fuite du temps, la nuit et la neige tourmentées de bourrasques de vent de plus en plus violentes...

Page 17
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Devant l'inertie apparente de Patrice, Ragnar s'énerva :
Enfin, s'écria-t-il tu n'es pas sans connaitre le pouvoir de certains sorciers africains ? Chez les Esquimaux, il y a les angakout, pluriel de angakok c'est à dire des sorciers, et les angakout possèdent des forces diaboliques !
- Diaboliques aux yeux des Esquimaux !
- Bien sur, un cartésien comme toi refuse d'admettre ces faits inexplicables, mais des savants s'intéressent à la parapsychologie et l'étudient ! Les rêves prémonitoires et les objets qui se déplacent tout seuls, je n'invente rien de tout cela !

Page 39
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A Paris, alors qu'il se rendait au petit bistrot de routiers du quai de la Tournelle, où il avait l'habitude de prendre ses repas, il avait remarqué, à l'éventaire d'un marchand de journaux, une photo ornant la couverture d'une revue. C'était presque exactement le portrait de Cora. Georges acheta la revue et découvrit que la photo était celle de Twiggy, ce mannequin dont quelqu'un, il ne savait plus qui, avait parlé la veille à propos de Cora. Cette fille ravissante avait les mêmes yeux démesurés, et cette expression timidement pensive de la bouche, qui faisaient tout le charme indéfinissable de Cora.
Georges avait fixé cette photo avec du scotch, au coin du pare-brise de la 2CV.

Page 204
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Ferrand, pour l'instant, allumait une cigarette en surveillant Cora d'un air endormi.
Cora ne le trouvait pas gentil du tout. Elle sortit brusquement de sa léthargie pour lâcher entre ses dents :
- Allez donc boire quelque chose, et cessez de me regarder comme une bête curieuse !
Ferrand sourit d'une manière inopinée.
- Pas une bête curieuse, non... Vous avez des yeux fascinants !
Cora parut clouée sur place par cette réflexion et resta sans bouger, la bouche entrouverte. En cet instant, elle ressemblait étrangement à Twiggy.
- Votre visage, reprenait Ferrand, m'en rappelle un autre, que j'ai vu je ne sais plus où, peut-être sur la couverture d 'un magazine.
- C'est Twiggy ! s'écria nerveusement Amanda. Ce ravissant mannequin. Il y a des moments où Cora lui ressemble.
Elle n'ajouta pas que ces moments-là étaient ceux où Cora, désemparée, s'efforçait de séduire ceux qu'elle considérait comme des adversaires.
- Peut-être, fit Cora d'une voix faible, peut-être que Mr Ferrand éprouve du plaisir à me regarder, mais ce n'est pas du tout réciproque !

Page 101.
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Vu de l'extérieur, pour quelqu'un qui serait arrivé par le chemin, à peine visible sous la couche de neige, le chalet ressemblait à l'image d'une carte de vœux de joyeux Noel. La neige, déjà épaisse d'une quinzaine de centimètres, recouvrait la pente du toit, s'accrochant à chaque aspérité, au rebord des volets ouverts, le long de la rampe de l'escalier accédant au balcon et sur la balustrade rustique de ce balcon qui entourait toute la maison. Une charmante petite maison de conte de fées, dont les volets rouges faisaient une tache extraordinairement vivante dans la blancheur immaculée du paysage désert.
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Les rêves, comme les souvenirs, ne peuvent toucher personne d’autre que soi-même.
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En refermant le portail, Angeline se souvint de son intention de planter un clou quleque part pour y accrocher la clé. Elle alla déposer le filet à provisions sur la table de la cuisine et fouilla dans le coffre à outils, à la recherche d'une pointe et d'un marteau. Elle entendait le bruit familier de la machine à écrire et, une fois de plus, enviait Florence de pouvoir échapper plusieurs heures par jour au monde réel pour s'abandonner à des rêveries lui permettant de gagner agréablement sa vie.
Angeline, elle, fuyait le plus souvent les occasions de rêver, car elle retombait alors misérablement dans la même ornière, celle d'un sentier trop souvent parcouru qui la menait inévitablement à un seul but : la rendre malheureuse.
Muni du clou et du marteau, elle retourna dans le jardin. Bongo, couché à l'ombre sur la terrasse, leva la tête à son passage, mais renonça à se déranger pour la suivre. Près du portail, Angeline se mit à chercher le meilleur emplacement pour planter le clou. Elle finit par se décider à l'enfoncer dans le tronc d'un érable négundo, planté près de la clôture et, tout en se livrant à ce travail, se demanda si Florence trouverait cet endroit pratique.
Au moment où elle se détournait pour aller chercher la clé, elle se figea sur place en découvrant un homme, debout sur la route, la regardant à travers le portail. Elle comprit tout de suite qu'il s'agissait de celui qu'on surnommait Zorro. il ne bougeait pas, les pouces glissés dans sa large ceinture, le grand chapeau rejeté sur la nuque, les jambes un peu écartées et, comme l'avait expliqué Victor, il paraissait tellement jouer la comédie qu'Angeline en fut suffoquée.


Pages 58-59
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Beau travail ! Votre judo , il a tué Ronan et la petite Sophie ...Il a dû la prendre pour Odile ...il a même essayé d'avoir Dorsenne ...
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Ronan démarra en douceur , sans le laisser achever sa phrase . Il remonta le chemin caillouteux et étroit jusqu'à la route et, dès qu'il fut sur la macadam , accéléra au maximum.
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- Et vous Mamselle Sophie , dans tout ça , personne n'a pensé à s'occuper de vous ! Vous alliez bien quelque part , avec votre auto , non ?
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Judo ricana , penché sur le volant , les yeux fixés à la route pas tellement bonne , sur laquelle la petite voiture semblait danser .
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- Mais ton rêve ? Valmah, tu ne savais rien d'elle, même pas son nom !
- Je te fais remarquer que c'est toi qui as prononcé ce nom, moi j'ai seulement aperçu cette femme aux longs cheveux blonds...
- Qui se tenait sur l'inlandsis !
- Sur une surface recouverte de neige glacée !
- Avec un mammouth !
- Un mammouth comme celui qui se trouve dans le hall d'entrée !
- D'accord, Patrice, mais coïncidence est curieuse ! Valmah est liée à la fois à des mammouths au Groenland et pour finir avec moi !
- Tu peux expliquer cette coïncidence ?
- Peut-être...J'ai somnolé à la fin de la nuit, dans l'auto et j'ai rêvé". Je garde des images confuses de ce rêve , il y avait un mammouth et de la neige ! Nous avons fait ensemble le même rêve et sans doutes grâce aux runes !

Page 39
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Mais Patrice n'eut qu'un coup d'œil distrait pour l'animal de cauchemar qui encombrait son entrée. Il dénouait son écharpe et retirait son manteau pour les suspendre à une patère, près de la porte. Les bois d'une sorte de renne qui formaient cette patère auraient pu paraître de pure fantaisie aux yeux de quiconque ignorant que c'était ceux d'un megaceros giganteus. Là encore, il ne s'agissait pas d'un moulage, mais des bois fossiles réels d'un grand renne des temps préhistoriques.

Page 13
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Tous les murs du hall étaient ornés jusqu'au plafond de peintures exécutées directement sur le plâtre, reproduisant les plus belles et les plus célèbres peintures rupestres découvertes dans le monde. On aurait pu se croire transporté d'un seul coup dans les grottes de Lascaux.
Comme pour augmenter l'effet impressionnant des peintures, au milieu du hall, masquant en partie le large escalier menant aux étages, se tenait un mammouth reconstitué en grandeur réelle, avec une fourrure qui, pour n'être pas celle d'un vrai mammouth, donnait cependant une idée exacte de ce que devait être la toison à longs poils de cet animal. Il se tenait bien droit sur ses quatre pattes monumentales comme des colonnes, relevant un peu la tête, la trompe à demi redressée, et ses magnifiques défenses qui étaient, elles, de véritables défense de mammouth, s'arrondissaient en une courbe magistrale, fascinante de puissante perfection.

Page 13
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Suzanne Lambert lit le journal confortablement enfoncée dans un fauteuil. C'est encore une jolie femme, qui a tout juste dépassé la quarantaine, grande et mince, très blonde naturellement et maquillée avec soin.
René Lambert, debout devant la fenêtre close, regarde un monsieur qui promène son chien dans la lumière jaune d'un lampadaire. Le chien tourne en rond au pied des arbres et le monsieur le suit docilement d'un air profondément ridicule.
René Lambert, grand et mince comme sa femme, mais très brun, a un visage bien taillé, l'air froid et correct d'un homme arrivé qui s'est fixé, une fois pour toutes, une attitude et tient à la conserver. En plus grand, il ressemble à Pierre Fresnay.

Page 8
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En arrivant à Vouilly , Pierre Lézin se fit tout de suite remarquer avec son accoutrement de cow - boy ..Les gosses criaient "Zorro , Zorro" .
Il ne fut pas très bien accueilli , un étranger bizarre , ça gêne toujours ..
seul la fille du tenancier de l'auberge était déjà sous le charme .
Que venait - il faire dans ce petit coin perdu en arrivant d'Afrique .?
D'un autre côté Dreux ne voit pas d'un bon oeil que sa fille fréquente Richard Et quand une nuit Dreux est assassiné , on a le coupable idéal , Pierre Lézin ...
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- C'était un arachnologiste !
- Ah ! Oui ? fit-il ironiquement.
- Vous ne savez peut -être pas ce que c'est ?
Quelqu'un qui étudie les moeurs des araignées ! Charles Crépin a écrit plusieurs livres là dessus et ne croyez pas que ça manque d'intérêt ! Les araignées sont des bêtes très curieuses.
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Elle croyait rêver encore et le silence qui s’appesantissait autour d’elle contribuait à maintenir l’ambiance du rêve. Il n’y a jamais de bruit dans les rêves.
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Après une altercation avec Laurent , Jacotte en panne de voiture , rentre chez elle à pieds ; sur la route elle rencontre Leslie avec qui , pour se venger de Laurent , elle flirte au milieu d'un champs , mais leurs ébats sont interrompus par la présence d'un modèle réduit d'hélicoptère ..
Quelques jours après , Jacotte est retrouvée morte dans un champ de chanvre ...
Kim policier en vacances et copain de Laurent , va mener son enquête pour innocenter Laurent ...
Certaines photos prisent par la caméra montée sur l'hélicoptère , bien que floues , vont permettre à Kim de donner un coup de main à l'inspecteur Vougrey pour élucider cette affaire..
Qui détestait Jacotte au point de l'assassiner ? les suspects sont nombreux ...
Laurent ami de Jacotte avec qui il venait de se disputer ..
Valéry copain de Laurent ,
Leslie , l'Anglais , autre copain de Laurent ,
Armelle et son frère Georges ,
Jeannot le fils Argaud,
Colin l'employé de la famille Argaud ?
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