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Critiques de Mark Olshaker (42)
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Affaires non classées : De Jack l'Eventreur a..

The Cases That Haunt Us : From Jack the Ripper to Jobenet Ramsey

Traduction : Emmanuel Scavée



Extraits



Ecrit par John Douglas, ancien agent du FBI, et le journaliste Mark Olshaker, ce volume de plus de quatre cents pages ne casse pas trois pattes à un canard. Certains lecteurs, parmi les néophytes, risquent même de s'ennuyer grave s'ils ne possèdent pas une connaissance assez étendue des affaires criminelles qui se sont déroulées de l'autre côté de la Manche et surtout de l'Atlantique.



Contrairement à ce qu'ils se proposaient de faire, Douglas et Olshaker n'apportent aucun éclairage nouveau sur les affaires qu'ils extraient de leurs cartons plus ou moins poussiéreux. En ce qui concerne Jack l'Eventreur, premier grand tueur en série officiellement répertorié et qu'admirait Joseph Vacher, notre hexagonal "tueur de Bergères", la chose ne saurait trop étonner : les noms des principaux suspects valables sont toujours là mais nous n'aurons jamais, sauf miracle authentique, la preuve décisive qui désignera le seul coupable parmi eux - en admettant d'ailleurs qu'il y soit réellement.



Même son de cloche pour l'enlèvement du tout jeune Charles Lindbergh Jr : les auteurs se contentent de démontrer que Bruno Hauptmann, qui fut exécuté en avril 1936 comme seul responsable du kidnapping et de la mort du bébé, avait sans doute des complices, lesquels ne furent évidemment jamais retrouvés.



Le meurtre atroce d'Elizabeth Short, mieux connu sous le nom d'"Affaire du Dahlia Noir", ne reçoit pas non plus d'illumination particulière : ce qu'en disent nos auteurs sonne plutôt comme un ronron reprenant à son compte les éléments de l'enquête et les réalignant les uns après les autres, mais sans plus.



Le traitement réservé à l'Etrangleur de Boston est un peu plus imaginatif puisqu'il rappelle, mais très brièvement, qu'Alberto de Salvo ne fut peut-être dans l'affaire qu'une espèce de bouc-émissaire, coupable des viols reprochés à l'Homme en Vert mais qui, par la suite, peut n'avoir reconnu que des faits qui lui auraient été rapportés par l'un de ses co-détenus de jadis. Pourquoi aurait-il agi ainsi ? Par vanité, bien sûr mais aussi dans la certitude que, de toutes façons, il serait enfermé dans un hôpital psychiatrique et non dans une prison d'Etat - ce qui ne fut pas le cas.



Deux autres "cas" sont traités de la même façon, de manière si banale, si peu digne d'intérêt, si dénuée de punch que j'ai même oublié à qui ils se rapportaient. Bref, le lecteur européen n'apprend quelques menues choses que lorsque Douglas et Olshaker s'attaquent à l'affaire Lizzie Borden et à celle de la petite JoBenet Ramsey.



Le nom de Lizzie Borden est bien connu des amateurs de fantastique puisque, pour une raison mal définie - peut-être la petite comptine très évocatrice qui courut après les meurtres, "Lizzie Borden took an axe, etc ..." n'est-elle pas étrangère au phénomène - la littérature, le cinéma et la télévision ont fait d'elle une espèce d'équivalent féminin de Jack Nicholson dans "Shining." Mais à notre connaissance, aucun ouvrage documentaire n'est paru en français sur cette affaire qui défraya la chronique dans l'Amérique du début du XXème siècle. En ce sens, l'ouvrage de Doublas et Olshaker a le mérite de nous familiariser avec ce double parricide supposé - rien ne fut prouvé.



De même, le viol et le meurtre de la petite JonBenet Ramsey, retrouvée, le 25 décembre 1996, dans la cave de la maison où elle vivait avec ses parents et son frère, sont rarement évoqués dans les médias et l'édition français. A ce jour, en dépit d'une revendication survenue dix ans plus tard mais rejetée par les autorités comme étant une affabulation de pervers désireux d'avoir son quart d'heure de célébrité, l'affaire demeure tout aussi mystérieuse que celle du Dahlia Noir.



En résumé, un livre planplan, sans aucune originalité, qui ne passionne guère mais qu'on feuillette jusqu'au bout au cas où les auteurs se réveilleraient, ce qui, malheureusement, n'arrive à aucun moment. ;o)

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Agent spécial du FBI

Les viols interraciaux sont plus rares que les viols intraraciaux et si un criminel noir veut commettre un acte pervers de "type blanc", il aura plutôt tendance à choisir une victime blanche plutôt que noire. C'est un des nombreux domaines qui mériterait des recherches plus approfondies.
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Agent spécial du FBI

Poignant n'est pas suffisant. L'auteur nous décrit sa vie, ce qu'il a vu, ce qu'il a ressenti, son sacrifice - le sien et celui de tous ses collègues -, sa tentative impossible de se détacher, les histoires de vie non seulement des victimes mais de leur famille. Jamais il ne m'était arrivé d'avoir les larmes monter à ce point en lisant. C'est tellement dur, tellement froid, et tellement vrai que vous ne cesserez de vous répéter constamment, mon Dieu, faîtes que cela ne m'arrive jamais. L'histoire, non, l'histoire vraie, car vous n'aurez ici que la triste vérité, de Suzanne Marie Collins m'a tout particulièrement touché. L'hommage de son Colonel lors des ses funérailles m'a physiquement achevé ; si j'y avais assisté, aucun doute que je me serais mis à pleurer comme un môme, non, comme un homme. Il ne m'était jamais arrivé de devoir poser un livre plusieurs fois et pour une certaine durée avant de reprendre pour ne pas me mettre à verser une larme. Je ne suis pas quelqu'un qui pleure facilement, je ne suis pas non plus une petite nature et j'en ai vu d'autres. Mais il va tellement écrire avec son coeur et ses tripes, qu'il faudrait être un monstre sans coeur justement pour ne pas avoir au moins la gorge qui se serre une fois ou deux. On souffre avec eux, on aimerait serrer les familles des victimes dans ses bras, leur mentir en disant que tout va bien aller, leur dire à quel point on est fier de leur fille, de leur fils. Il y a beaucoup de choses difficiles à vivre dans une vie, beaucoup trop pour peu de belles choses, mais la perte d'un enfant est sans nul doute aucun, la pire chose qu'il puisse nous arriver. Bravo, bravo, bravo à ses agents qui dédient leur vie, sacrifient souvent tout et tous ceux qui leur sont chers pour traquer, trouver, emprisonner, faire juger les coupables de ces meurtres atroces. Je les admire et les envie, car cette vie je l'accepterais volontiers malgré tout ce que je viens d'écrire. Et à ceux qui disent après l'avoir lu, et malgré les résultats évidents qui les ont fait passer d'une cave au sous-sol du FBI à probablement l'unité la plus respectée et convoitée par les nouvelles recrues aujourd'hui, qu'ils ne s'appuient sur aucun faits scientifiques ou que personne n'a jamais prouvé sous forme de thèse leur façon de procéder, qu'ils ne font que déduire voir deviner, et cela je le dis car je l'ai vu de mes yeux et entendu de mes deux oreilles, et bien je les emmerde. C'est trop facile. Et borné. Pas têtu, borné. Rappelons-nous que les héros, les vrais, ne sont pas ceux qui passent à la télé, sont connus, et ne sont souvent pour la plupart même plus en vie. Je pense notamment à ces soldats qui sont, il n'y a pas si longtemps, morts pour que nous puissions vivre aujourd'hui. Bon, s'ils avaient su.. Pas sûr qu'il y seraient allés.. Et encore, on ne peut trahir ses idéaux. Les vrais héros sont ceux qui se sacrifient, pas forcément en payant de leur vie, mais avant ce sacrifice ultime, nous avons déjà tellement à perdre. Et ces agents, comme d'autres hommes et femmes dans d'autres métiers, en sont. Indubitablement.
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Agent spécial du FBI : J'ai traqué des serial k..

J'avoue que je bloque un peu par rapport au fait que l'auteur/narrateur se met beaucoup trop en avant (à mon goût). On sait que Monsieur Douglas est un excellent agent du FBI, il n'a pas besoin de nous prouver quoi que ce soit. En clair, le livre serait plus plaisant à lire si l'auteur restait humble.
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Agent spécial du FBI : J'ai traqué des serial k..

Je vois beaucoup de critiques sur ce livre qui ont toutes le même point, à savoir que l'auteur ne se prend pas pour de la merde et se vante, et pas que sur babelio. Alors soit c'est l'effet "boule de neige", c'est-à-dire, qu'un jour un mec a écrit ça comme avis sur le livre puis un autre mec qui lui ne l'avait pas encore lu mais comptait le faire a vu cette critique et est donc parti sur une opinion qui n'était pas la sienne, puis sur une lecture subjective (exemple, le film intouchable qui était naze.. sans déconner, arrêtez d'être des moutons). Ou alors les mecs, vous êtes juste méchamment jaloux! Je peux vous dire que si j'avais le même parcours que Monsieur Douglas, je chanterais une ode à ma gloire tous les matins! En alexandrins! Et je me serais même encore plus envoyé des louanges dans mon livre, jusqu'à mettre un bouquet de fleurs sur la couverture. Donc oui vos vies sont moins intéressantes que la sienne, y compris la mienne! Je suis jaloux aussi oui. Sinon, le livre est une petite Bible pour les criminologues, les personnes s'intéressant à l'étude des sciences du comportement ou tout simplement pour ceux qui ont une curiosité morbide sur le sujet. Pas de honte, on l'a un peu tous, sinon personne ne lirait de thrillers. Le livre est extrêmement intéressant et nous plonge dans la vie de ces hommes et femmes qui vivent ces horreurs quotidiennement. J'ai personnellement beaucoup de respect et d'admiration pour eux et si j'étais né aux Etats-Unis, c'est la voie que j'aurais prise sans nul doute. Mais en France, ces "profilages" n'ont pas été reconnus ; on a bien quelques études rapides comme des DU mais à ce jour il n'y en a qu'un qui peut prétendre à ce titre et il a vécu la plupart du temps aux USA justement.. Dans la continuité, j'ai commandé le suivant de John Douglas que je vais commencer dès à présent, et après le premier, je n'ai aucun doute que celui-là sera lui aussi un incontournable dans le genre. Car enfin, c'est tout de même l'un des précurseurs des sciences du comportement qui vous livre ici sa vie et ses expériences, et qui a contribué à l'arrestation de nombreux criminels dont un nombre incalculable de tueurs en série. Merci à lui et à ses collègues.
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Agent spécial du FBI : J'ai traqué des serial k..

Il y a près de quinze ans que j'avais lu l'excellent Chasseur de tueurs de Robert Ressler un documentaire sur les tueurs en série. Cette fois-ci c'est un collègue à Ressler, on voit son parcours dans le FBI ainsi que les balbutiements du profiling tel que l'on connaît aujourd'hui. À lire pour ceux qui aime découvrir les noirceurs de l'âme.
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Le tueur en face de moi

Le tueur en face de moi - John E. Douglas & Mark Olshaker - 07 novembre 2019



Dans ce second opus de John Douglas et Mark Olshaker, après « Mindhunter : Dans la tête d’un profileur », nous allons plonger tête la première dans la psyché et l’histoire des vies des tueurs en série, et en particulier dans les déclencheurs qui amèneront ces personnes à commettre leurs crimes. Il est parfois très étonnant de constater à quel point, pour certains, il aurait suffi d’un rien pour qu’ils ne basculent pas, et a contrario, comment un rien a pu justement en faire basculer d’autres. Il n’y a pas vraiment de règles. Chacun à son histoire, sa vie, ses souffrances. C’est ce que nous démontrera John Douglas tout au long de ce livre, en se gardant bien de tomber dans le piège de la justification, car, si comme il nous l’explique, on peut parfois ressentir de l’empathie pour les histoires compliquées de ces criminels, rien ne justifie leurs actes. Si tous présentent des pathologies mentales plus ou moins profondes, pas un d’entre eux n’est inconscient de ses actes : ils ont tous choisi sciemment cette réponse à leurs souffrances.[...] Je dirais que ce livre est une lecture de souffrance : celle des victimes, des enquêteurs, mais aussi des criminels. Ce n’est pas un livre joyeux, non, ça ne l’est pas. Contrairement à « Mindhunter : Dans la tête d’un profileur », où parfois, au milieu de passages très durs, quelques traits d’humour aident à encaisser, ici, il n’y en a pas : on prend la souffrance de tous les impétrants en pleine gueule !



Esciença
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Le tueur en face de moi

Juste avant le confinement, nous avons reçu plusieurs nouvelles acquisitions à la médiathèque. et parmi les miennes, il y avait le tout nouveau livre de John E. Douglas et Mark Olshaker : "Le tueur en face de moi : qui sont ces prédateurs que nous ne soupçonnons pas ?".



John E. Douglas. Ce nom ne vous dit peut-être rien mais peut-être que le nom de Holden Ford vous est plus familier pour les Netflixiens ? Eh oui, c’est le nom du personnage principal de la série à succès (et à raison) Mindhunter.



Douglas n’est autre que le véritable ex-agent du FBI représenté par Holden, qui a initié le profilage criminel et qui, par la suite, a inspiré de célèbres personnages de profileur de romans policiers, TV ou cinéma tels que Will Graham dans Dragon rouge et Jack Crawford dans Le Silence des agneaux de Thomas Harris ou encore Jason Gideon dans la série Esprits criminels, réalisée par Jeff Davis. Il a même été plusieurs fois sollicité sur les plateaux de cinéma afin d’aider les acteurs jouant de célèbres rôles de serial killer comme Ted Levine, célèbre pour son rôle de Jame Gumb alias Buffalo Bill, dans l’incontournable Le Silence des agneaux réalisé par Jonathan Demme et inspiré du livre de Thomas Harris.



Mindhunter est le premier livre publié par John E. Douglas et Mark Olshaker et celui-ci fait suite aux entretiens relatés et expliqués par le profileur.



J’ai beaucoup aimé ce documentaire. Je l’ai pratiquement dévoré ! Avec Mark Olshaker, Douglas nous offre une sorte d’étude sur la psychologie criminelle à la portée de tout un chacun. J’ai été littéralement happée par sa manière de voir les choses et par son rapport des quelques entretiens qu’il a eu avec ces criminels.



Parce que, on ne peut que l’admettre. Même si ces gens sont les auteurs des crimes les plus horribles, on ne peut s’empêcher de ressentir une sorte de fascination pour ces personnes. Comment en sont-ils arrivés là ? Pourquoi font-ils tout ça ? Et c’est toutes ces questions que Douglas se pose avant de les leur poser.



Leurs réponses sont souvent « folles », mais peut-on réellement parler de folie ? Car si certains sont réellement considérés comme fous, d’autres feignent la démence en croyant à leur propre comédie et certains agissent en toute possession de leurs moyens, le savent et l’assument: non, ils ne sont pas fous, il savent la différence entre le bien et le mal, mais décident d’en faire fi et d’agir selon leurs désirs et leurs instincts les plus sauvages.



Douglas partage ses entretiens avec 4 d’entre eux qui nous apprennent ce qui peut bien se passer dans leur tête avant/pendant/après le(s) crime(s) commis. Il fait quelques fois la transversale avec d’autres affaires auxquelles il a dû participer concernant d’autres tueurs. Hyper intéressant !



(La suite de ma critique sur mon blog)
Lien : https://tamtaminwonderland.w..
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Le tueur en face de moi

Je ne dois pas être net, car j'aime beaucoup ce genre de bouquin qui traite sur les tueurs en série. J'apprécie la façon qu'ont les profilers de se mettre dans leur tête et d'arriver à comprendre leur réaction, leur manière de procéder, de penser et dire à la fin comment il est: son âge, sa façon de vivre etc..



Je ne dis pas que j'éprouve une fascination pour eux, mais l'aspect psychologique est très intéressante. Je ne cautionne évidemment pas ce que font ses gens, car ce sont vraiment des malades . Mais arrivé à comprendre leurs motivations et les pourquoi de tout ce mal a quelque chose de captivant.



Ce livre, comme tous les autres que j'ai lu de ses auteurs, est un excellent documentaire qui donne une base pour tenter de comprendre le plus vil être humain.



Au travers de 4 entretiens, l'auteur nous dévoile ses méthodes d'interrogatoires et laisse entrevoir le loup. Pour certains qui se font passer pour fou, mais qui ont très bien compris comment fonctionne le système, à ceux qui ont réellement







une case de vide. Bien que je me demande, si pour agir de la sorte, il ne faut pas justement avoir un problème de réseau au cerveau.



Comme pour ses précédents livres, les auteurs nous livrent un récit complet que j'ai beaucoup aimé. Un seul bémol cependant sur l'auteur lui même que je trouve un peu narcissique dans sa façon de se mettre perpétuellement en avant lorsqu'il raconte les faits. Ce besoin qu'il a de vouloir toujours être sur le devant de la scène, alors qu'il ne bossait pas tout seul, est un poil énervant. Je ne dis pas qu'il cherche à en retirer toute la gloire, car il évoque quand même beaucoup ses collègues. Mais la manière de dire toujours "moi je", agace un peu. Heureusement, cela n'enlève en rien la qualité du livre. Dommage que ses autres écrits ne sont pas traduits en français.
Lien : https://chris311830.blogspot..
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Le tueur en face de moi

« Naît-on tueur ou le devient-on ? »

Vous avez quatre tueurs.



Et là, la problématique n’est pas de trouver QUI est le tueur mais bien POURQUOI il a tué.



Dans cet ouvrage, qui fait suite à Mindhunter (récit à l’origine la série éponyme), John E. Douglas présente les raisons qui l’ont poussé à s’entretenir de manière si intimiste avec les tueurs les plus diaboliques que les USA de la fin du siècle dernier aient connus.

Cette recherche particulière lui a permis d’être considéré comme le premier agent spécial du FBI profiler, comportementaliste et psychocriminologue d’investigation.



Ses méthodes paraissent simples : s’entretenir en tête à tête avec ces tueurs en série à la renommée morbide dans un cadre presque cosy et laisser à ses psychopathes l’illusion d’un ascendant psychologique pour les pousser à la confidence.

Résultats sans appel, ils prennent un plaisir monstrueux à revivre leurs exploits funèbres. On comprendra d’ailleurs très vite que le plus difficile est de ne pas exprimer sa colère et son dégout face à leur récit.



Nous voici donc à pénétrer l’esprit de quatre de ces criminels pour nous intéresser à leurs comportements avant, pendant et après leurs crimes. On apprend ainsi par exemple à distinguer un violeur qui tuera sa victime d’un tueur qui violera sa victime… la nuance ne semble pas primordiale dans l’échelle de l’atrocité et pourtant…!

Autre thème qui est abordé : comment différencier la maladie mentale du trouble de la personnalité ? La démence, de la maladie mentale ?

Autant de questions dont les réponses permettent de juger de la responsabilité, de la dangerosité et du risque de récidive.



Cet ouvrage sera apprécié par qui n’a pas peur de fleurter avec ce que l’espèce humaine fait de pire. Néanmoins, il tient de l’essai voire de la revue scientifique. Il peut être difficile à suivre à causes des méandres de la procédure pénale américaine (j’aurai retenu néanmoins que le cumul des peines permet d’être condamné à 397 ans de prison !).
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

Roman policier/criminologue anglais américain écrit par un agent de FBI où il partage sa propre histoire comme le premier profileur des tueurs en série.

C'est un roman où le narrateur et autodegiétique car il est le narrateur l'auteur et la personnage principal dans ce récit à la fois.j ai déjà regarder le film adapté par Netflix et grâce au série que j'ai décidé de lire le roman

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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

J’AI ADORÉ



Je l’ai lu après avoir vue la série. Ce bouquin est une pépite. Alors non, il n’y a pas d’intrigues, beaucoup ont été déçus de ça. Mais pourtant, on s’en doute. Nous avons là John Douglas (Holden Fords dans la série), qui nous trace son parcours, et surtout qui nous explique si bien le parcours du FBI dans la traque des tueurs. Il nous démontre, par des exemples réels, comment ils établissaient des profils en fonction d’un meurtre. Et j’ai trouvé ça fascinant, on en apprend sur tout, vraiment je le conseille ! Et ne vous attendez pas à avoir un bouquin qui ne parle que des entretiens avec des tueurs en série, parce-que loin de là, il en parle même très peu ! Mais ça n’enlève en rien la qualité du récit de Douglas.
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

Je ne sais pas si c'est moi qui en attendait beaucoup (trop ?), mais ce fut une lecture décevante. Qu'est-ce que c'était loooong !

J'adore les autobiographies, la psychologie et les affaires sordides, alors je pensais trouver mon bonheur avec ce livre qui est quand même une référence, mais je n'ai pas réussi à rentrer dedans et c'était une purge à terminer. Est-ce à cause des interminables 200 premières pages avant d'entrer dans le vif du sujet, du manque de structure ou du style d'écriture insipide ? Sûrement un peu de tout ça.
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

Mindhunter que l'on peut voir sur Netflix n'est pas une série comme les autres.



Produite et réalisé par le génial David Fincher il y adapte l’essai d’un agent du FBI et précurseur du profilage à la fin des années 1970. Un thriller psychologique rigoureux et captivant.



On est en pleine plongée dans l'histoire (certes romancée) et la naissance de ce qu'est un profiler du FBI, du mariage entre la psychologie, la psychiatrie,la psychanalyse et l'investigation policière.



suite et concours sur le site
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

Si le profilage vous intrigue et vous interresse, ce livre est une belle entrée en matiere . Et cela vous donnera envie de lire plus de livres sur ce theme.
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

J’ai eu une assez bonne surprise avec la lecture de ce livre que j’ai trouvé très intéressant pour plusieurs raisons.



Dans un premier temps, car il s’agit d’une autobiographie de John Douglas : l’un des fondateurs des techniques modernes de profilage. Ce dernier nous explique comment il en est venu à pratiquer le profilage (alors que rien ne l’y prédestinait), puis à développer une cellule entièrement dédiée à l’établissement de profils criminels au sein du FBI. On en apprend, par conséquent, pas mal sur ces sciences du comportement, sur les techniques d’interrogatoires, sur ce qu’est un profil criminel, un mode opératoire, une signature etc. De même, on découvre quelques anecdotes cocasses sur le FBI.



Dans un second temps, John Douglas revient sur de nombreuses enquêtes auxquelles il a contribué et dans lesquelles l’établissement d’un profil criminel a été déterminant. Il faut savoir que certaines descriptions de scènes de crime sont extrêmement dures lorsque l’on sait que des hommes ont réellement infligé ces horreurs à d’autres êtres humains (d’autant plus que les victimes sont bien souvent des femmes et/ou des enfants). Il est, néanmoins, fascinant de voir à quel point le profilage peut-être précis, à la limite de la clairvoyance.



John Douglas explique également quelles ont été les répercussions de ces enquêtes sur sa propre santé mentale et sur sa vie de famille. Ses mots sont souvent crus et assez orientés sur certaines questions politiques (la peine de mort notamment). Néanmoins, prises dans leur contexte, ses opinions peuvent tout à fait être compréhensibles.



Concernant les points plus négatifs, j’ai trouvé que « Mindhunter » aurait gagné a être moins long et plus organisé dans sa construction narrative (une affaire par chapitre par exemple). En effet, il faut savoir avant de commencer la lecture qu’il ne s’agit pas d’une histoire à suspense avec une intrigue mais d’une autobiographie (parfois un peu décousue), ce qui m’amène à ma deuxième critique. Cet ouvrage n’est pas un « polar » mais plutôt la réalité crue qui se trouve de l’autre côté du miroir (et qui est souvent source d’inspiration pour les auteurs de thrillers et romans policiers). Ce livre est donc un peu « hors compétition » selon moi dans le cadre de l’élection du meilleur « polar ».

Finalement, j’aurais parfois apprécié des explications / exemples plus détaillés sur l’établissement des profils. Néanmoins, John Douglas explique qu’il s’agit d’un exercice périlleux dans le sens où cela pourrait pousser des personnes mal intentionnées à faire évoluer leur comportement pour échapper à la police.



En bref : Malgré les quelques points négatifs évoqués, j’ai apprécié ma lecture et y ai puisé plein d’informations intéressantes.
Lien : https://thecosmicsam.com
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

John Douglas est un agent du FBI et le premier profileur. Il est à l'origine de la création du département des sciences du comportement à Quantico.



Dans ce livre, l'auteur nous livre avec simplicité, efficacité et beaucoup de détails, grâce à ses souvenirs, une étude des plus célèbres Serial Killers.



Ce livre est réservé à un public averti, il est question de meurtres, de viols, d'agressions, de mutilations, de tortures Etc... Donc mieux vaut avoir le cœur bien accroché.



Malgré le sujet quelque peu grisant, c'est un livre vraiment très intéressant à lire, j'ai beaucoup appris durant ma lecture.



C'est un témoignage fort et percutant qui ravira toutes celles et ceux que le sujet intéresse ou passionne.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

C'est après avoir vu la remarquable et passionnante série éponyme sur Netflix que j'ai eu envie d'aller au delà.

Ce livre autobiographique et de témoignages de John Douglas, légende vivante du profilage , raconte de manière plus ou moins chronologique le parcours de l'auteur au sein du FBI et comment il a, peu à peu, mis en place les outils psychologiques des techniques de profilage au sein de cette institution et permis de "révolutionner" les méthodes d' enquêtes criminelles.



Certains chapitres, et plus particulièrement ceux liés aux entretiens avec les tueurs en série ou l’enquête sur les meurtres d'Atlanta ( objet de la saison 2 de la série ) ont été repris assez fidèlement par David Fincher dans la série.



Ce livre se lit plutôt aisément même si au final j'ai trouvé que la redondance des thématiques et les longueurs de certaines descriptions était lassante . Je le conseille aux passionnés de cette thématique.



A noter que l'auteur a été également l'inspirateur de Thomas Harris pour sa série Hannibal Lecter.




Lien : http://lagrandestef.over-blo..
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

J’ai découvert l’existence de ce livre grâce à la série Netflix du même nom. Dans ce récit autobiographique, John Douglas, agent spécial du FBI nous raconte le chemin qui l’a amené à la création de l’unité d’étude des sciences comportementales au FBI. Les termes de « Tueur en série » et « profiler » viennent de lui.



Contrairement à la série, le livre commence par la jeunesse de John Douglas, sa scolarité, son passage à l’armée et plusieurs jobs qui l’ont petit à petit mené vers la psychologie et criminologie. Il parle aussi du Bureau et son fonctionnement. Il aborde aussi rapidement J. Edgar Hoover, le créateur et président du FBI jusqu’à son décès. Cela m’a donné envie de voir le film J. Edgar avec DiCaprio.



Avec l’aide de Mark Olshaker, écrivain, John Douglas narre la naissance de son métier de profiler en s’appuyant sur des cas concrets plus ou moins connus. Il parle des entretiens avec des tueurs en série et de la manière dont le profilage est né. Aujourd’hui c’est une unité internationalement reconnue qui aide à la résolution d’affaires de meurtres en série. Les meurtres qui y sont expliqués le sont avec une froideur d’autopsie, sans pathos. Mais leur véracité les rend plus effrayants que des scènes se roman de fiction.



Bref, une non-fiction plus dynamique que la série et sans trop de redondance si vous lavez vue. Et sinon, si le sujet vous intéresse, je ne peux que vous le conseiller !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur

Suite à un visionnage de vidéos sur M. Bourgouin (ou plutôt "contre", on va dire), dans lesquelles il est souvent question de ce livre, j'ai eu envie de le lire (et j'ai vu la saison 1 de la série il y a quelques temps déjà). Je me dois de préciser, vu les avis que je viens de parcourir, que ceci n'est pas un roman... C'est une autobiographie (Autobiographie et roman dans le même avis, ça ne veut simplement rien dire)... Tous les noms sont ceux de personnes existantes ou ayant existé.



Je ne suis pas déçue. Certes c'est extrêmement difficile à lire, car les cas décrits sont affreux. L'auteur en reste à une description "clinique" des faits, assez froide, et on n'a évidemment pas affaire à un roman thriller. Pas question d'entretenir un quelconque suspense.

L'auteur nous livre simplement son vécu. "Simplement", dans ce cas, reste relativement inimaginable pour le commun des mortels.

A peine si il évoque à demi-mots ses ressentis, sa peur pour ses propres enfants, le délitement de son mariage. Pourtant, à chaque fois, l'homme sous l'enquêteur n'est jamais loin, et j'ai bien apprécié de l'apercevoir de temps à autres, même si ça parait trop peu et trop distancié.

En fait, je ne vois pas comment il aurait pu écrire un livre objectif autrement...



A prendre pour ce que c'est, à savoir comment a pris naissance et s'est développé le département des sciences du comportement (qui ne s'appelle pas du tout comme ça) du FBI, quels criminels ils ont étudiés lors de ces enquêtes pour développer et affiner leurs profils, par un de ses initiateurs. C'est un homme habitué aux rapports d'enquêtes, aux résumés, aux synthèses, et c'est sous cette forme à peine améliorée qu'il présente ses conclusions (qui vont dans le sens des miennes, de celles d'Alice Miller et autres...). A savoir que certains esprits criminels sont définitivement irrécupérables, quoi qu'en pensent les utopistes bien pensants et moralisateurs qui n'ont jamais eu affaire à eux.

Quiconque en attendra autre chose sera forcément déçu.
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