Masaki Ninomiya

Règle numéro un, se tenir à distance du clan Gotô car ce qui se passe chez les Gotô se règle chez les Gotô. Transgresser cette règle et vous serez jugé par "lui".



C'est ce que va découvrir à ses dépens Daigo, un policier muté avec sa femme et sa fille à Kuge, un petit village situé dans les montagnes. Tout est d'apparence lisse et accueillante, mais la mort d'une vieille villageoise va tout faire basculer. La normalité laisse tomber son masque pour laisser place à la macabre vérité.



Pourquoi le prédécesseur disparu de Daigo prônait avec certitude que les villageois sont des cannibales et pourquoi donc laisse-t-il un message de mise à garde à Daigo ? Sur ce message un seul mot, un seul mot qui aurait pu tout changer "fuyez".



C'est avec toutes ses questions en têtes, que j'ai dévoré ce premier tome ! Les personnages sont intrigants, malsains, sombres, mystérieux et austères. Mais le plus énigmatique c'est ce "lui" qui vagabonde dans la montagne, c'est un être physiquement humain me pourtant à l'aspect inhumain, il est considéré comme un dieu à suivre.



J'ai vraiment ressenti l'oppression que les villageois portent à Daigo, tellement que l'on pourrait croire que la haine qu'ils portent nous est destinée ! Le dessin renforce grandement cette impression et se malaise, un réel plaisir pour moi qui suis une amatrice du genre.



Je ne peux que vous conseiller cette lecture à l'intrigue bien ficelée qui prend à la gorge ! J'ai hâte de lire la suite ✨

Un premier tome très prometteur ! J'ai découvert ce manga et cette maison d'éditions en farfouillant sur Amazon. de là, je lis le résumé et il m'a énormément intrigué. Un policier, Daigo Agawa et sa famille, emménageant dans un village reculé, pour remplacer l'ancien disparu mystérieusement. Mais ce n'est pas tout, direct, on nous fait sous-entendre que les villageois sont cannibales, enfin, c'étaient les derniers mots de l'ancien policier avant qu'il ne disparaisse...



Ce manga est un pur thriller horrifique par excellence. Attention, il n'est pas à mettre entre toutes les mains ! Rien qu'on tourne les premières pages nous sommes mis direct dans l'ambiance, elle est pesante, malaisante, terrifiante par moments ! Les dessins, les expressions des personnages nous font vraiment ressentir que quelque chose de morbide se passe ici. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises ! La nouvelle famille fait des découvertes de plus en plus malsaines. Même eux pour moi ne sont pas trop nets avec leur fille. Daigo Azawa veut tout faire pour résoudre l'affaire de l'ancien policier disparu, mais... à ses risques et périls, font clairement comprendre les villageois... Surtout la grande famille Gotô.



En Bref, si vous aimez ce genre de manga, je n'ai qu'à vous dire : Foncez !!



Sur ce, je file lire la suite de cette superbe saga !

Les éditions Meian sortent du registre des grandes batailles et de l’action pour nous offrir cette fois-ci une série horrifique qui est toujours en cours au Japon avec 8 tomes.



Être policier et être muté dans un petit village de montagne reculé où l’ancien policier a disparu, ça peut être deux situations différentes suivant la personne. Soit elle se dit que ça va être bien plus tranquille et plus gérable de s’occuper des habitants, soit elle va se dire que ça va tout juste être ennuyant et rien de plus. Manque de bol, pour Daigo Agawa et sa petite famille qui est composée de sa femme et de leur petite fille, cela ne sera aucune de ces situations.



Très rapidement, alors que les cartons de l’emménagement ne sont même pas encore tous déballés, une affaire est en cours avec un meurtre d’une grande atrocité dans les bois. Le visage de la victime est défigurée. Et pour compliquer encore plus tout ça, Agawa découvre des habitants très étranges sur le lieu du massacre. C’est leur grand-mère qui est morte et eux ils font des blagues de mauvais goût. Il se fait accueillir d’une façon anormale compte tenu du moment où ils se trouvent tous. Ils ont l’air d’avoir un grain. Ces gens ne sont pas normaux.



Quand j’ai lu pour la première fois le résumé de la quatrième de couverture, je trouvais que de nous annoncer dès le début dans quel genre de village l’action se passe ça va trop vite et il y a un gros spoiler. Comme voir une bande annonce d’un film qui montre en deux minutes toutes l’intrigue. Je m’imaginais l’histoire comme le héros qui va s’en rendre compte un jour mais petit à petit. Sauf qu’il comprend très rapidement où il est et qui sont ces individus. Mais ce n’est pas dérangeant de vite savoir le mystère qui plane dans ce village.



Plus Agawa enquête sur la disparition de l’ancien policier qui est toujours porté disparu, plus la menace se fait ressentir sur lui, sa femme et sa fille. Mais c’est un gars persévérant et il ne veut rien lâcher. Pour un premier tome je trouve que l’histoire est déjà de bonne qualité. Cette atmosphère poisseuse qui se dégage de cet endroit, de ces types plus qu’inquiétant qu’autre chose avec leurs sales tronches et cette personne mystérieuse que les autres appellent « lui » et qui a l’air encore plus glauque que tous les autres habitants…L’ambiance est géniale. J’ai même peur pour cette famille. Imaginez-vous être dans un lieu isolé et être entouré de gens qui ne vivent pas comme tout le monde et qu’en plus vous avez cette sensation qu’il n’est plus possible de faire marche arrière et de partir d’ici car on vous surveille dans vos moindres faits et gestes…Vous êtes pris comme des rats dans une cage. Personnellement ça me fait penser à du « Massacre à la tronçonneuse ». Pas pour le côté du psychopathe avec sa tronçonneuse pour découper de pauvres victimes mais pour le côté mystère, lugubre. Dans ces films, les héros découvrent des petites zones avec quelques habitants d’une même famille. Mais ils sont comme une secte. Très vite on découvre qu’ils sont tarés. C’est pareil dans Gannibal.



Avec 8 tomes et toujours en cours de parution au Japon, j’ai envie de voir comment le récit va évoluer car avec autant de tomes sur ce sujet, ça doit être complet et je suis curieux de voir la suite, voir comment ça va évoluer. Surtout qu’avec ce qu’on découvre tout à la fin, je veux savoir la suite !!



Voilà une très belle découverte de la part des éditions Meian. C’est ça que j’adore le marché actuel du manga. Il y a tellement de nouveautés et de genres différents que tout le monde peut y trouver son petit bonheur. J’adore l’horreur, je suis un fan de ce genre, que ce soit les films, les romans, les séries, je suis passionné par ce thème depuis très jeune. Alors voir de plus en plus de manga horrifiques avec une bonne ambiance comme Gannibal, ça fait plaisir et j’espère vraiment qu’on aura d’autres sorties de manga horrifique. Le côté noir et blancs des planches va parfaitement au genre. Et encore plus quand le dessin est aussi beau que dans Gannibal.
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Je dois dire que ce manga a été une très bonne lecture ! Les dessins vont parfaitement avec le genre. Le mangaka nous plonge dans un thriller horrifique, plein de mystères et de suspense.



Le lecteur se retrouve lui aussi isolé, dans un petit village loin de tout, peuplé d’habitants un peu particuliers, avec des pratiques un peu particulières… Le récit, haletant, est addictif, et se lit très rapidement.



J’ai été totalement immergée dans ma lecture ! Une véritable atmosphère vous attend entre ces pages. Hâte de lire la suite et d’en savoir plus !
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Un dessin réaliste et très bien réalisé au niveau des décors et un style glauque et dérangeant dans tous les visages. Cela me rappelle étrangement les adultes chez Punpun d'Asano par moments. Ici, le côté malsain est accentué par les paysages montagneux et la famille Gotô (mais pas que...). La mise en scène est impeccable et on se croirait dans un bon film d'horreur.



La force de ce premier tome est le rythme très bien mené : entre découvertes, rebondissements et approfondissements.

On ne parle pas que des personnages principaux (Gotô/Agawa) mais aussi des autres qui font avancer/relancer l'intrigue (Sumire , la fille de l'ancien flic qui fait une entrée fracassante et casse les codes ; la voisine Aihara qui permet de se dire que tout le village n'est pas ainsi mais a certainement d'autres surprises).

Je ne parle même pas du traumatisme de la fille Agawa... Bref, beaucoup de choses à éclaircir, vivement la suite !

Ce manga est quelque part une véritable claque, et semble très prometteur. Pourquoi ? Il joue sur plusieurs niveaux, et je peux vous dire ambiance garantie.



On peut commencer par la belle édition soignée. Le plaisir de passer ses doigts sur la couverture totalement inquiétante, ce titre qui semble ressortir comme du sang, et il rime bien avec cannibale aussi.

Le titre ressort et brille, vous pourriez presque vous dire que vous touchez du sang séché.

Et cela tranche totalement avec la quatrième de couverture qui nous montre un village plein de verdure, et une famille tout sourire, il y a même une petite fille, mais ce sourire est-il vrai ?

C’est le policier qui a été envoyé sur cette île avec sa petite famille.



Nous n’avons peut être pas de pages couleurs, mais quel plaisir de voir les premières pages en papier glacé, qui nous mettent tout de suite dans de bonnes conditions de lecture
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Si vous êtes fan de thriller, ce manga ravira vite une place de choix dans votre coeur !



Oppressant, glauque et immersif, on est rapidement plongé dans l’enquête de Daigo. Alliant prudence et témérité, il doit éviter de s’attirer la colère des villageois et des “Gôto”, une étrange famille vivant à l’écart du village.



Le suspens et la tension nous tiennent en haleine au fil du récit, tandis que la pression du village sur la famille Agawa nous tient tout autant à la gorge.



L’ambiance de prime abord joyeuse prend vite une tournure malsaine, les villageois guettant les mouvements de Daigo tout en lui posant moult questions. Après tout, il ne faudrait pas que comme son prédécesseur il émette de douteuse accusation de cannibalisme…



Un manga fichtrement bien écrit qui saura vous surprendre ! À peine une couche de mystère est-elle grattée qu’on en découvre une autre, plus sombre et encore plus ancrée dans les mœurs du village.



On se retrouve vite à avoir peur pour Daigo et sa famille, tout en espérant avoir des réponses à tous les mystères qui entourent le village !



En bref, un thriller horrifique rédigé et dessiné de mains de maître. Un bon moyen d’avoir des frissons en ces jours d’été.

Kano vient d'arriver avec sa famile à Kuge. Il est le nouveau policier du village. Un seul message de son prédécesseur... "ils sont cannibales".

Rarement une bd m'a fait tant d'effet d'emblée. Le dessin est d'abord plutôt travaillé et très agréable à l'oeil. Personnages expressifs, mouvements dynamiques, découpage efficace, que du bon.

Et quelle ambiance ! Une merveille. Le climat est oppressant à souhait, l'écriture est particulièrement efficace jusqu'ici. Difficile de le lâcher !

Gannibal est un manga d'horreur / thriller d'ambiance en treize tomes de Masaki Ninomiya.



Dans ce premier volume, qui contient les 9 premiers chapitres de la série, on nous embarque à Kuge, un petit village du Japon où Daigo Agawa, un Policier, vient de prendre ses fonctions comme seul policier du coin.

Si son emménagement avec sa femme et sa fille se déroule assez bien, Daigo n'oublie pas pourquoi il est ici.

En effet, son collègue qui l'a précédé à son poste est déclaré disparu, et on sait qu'il avait des relations plus que tendues avec les habitants du village, il serait même devenu fou en disant que ces derniers étaient cannibales.

Que s'est il vraiment passé ? Qu'est devenu le policier ?



Masaki Ninomiya nous embarque dans une atmosphère malaisante et gère la tension et le mystère d'une main de maitre. Si le mangaka n'en est qu'au premier tome de sa première œuvre, il ne tombe pas dans de bêtes erreurs de débutant et nous livre un début de série solide où il parvient à affirmer son style aussi bien par la narration que par le dessin.

"Gannibal", de Masaaki Ninomiya est une jolie pépite.



Vous allez y suivre Daigo, père un peu à la ramasse mais essayant tant bien que mal d'être présent pour sa famille, prendre son poste de policier en chef au village de Kuge. Bien rapidement, ce dernier va être plongé dans la tourmente: le cadavre défiguré d'une vieille femme vient remettre au goût du jour de macabres rumeurs autour des villageois... Qui seraient cannibales.



Notre bon shérif va ainsi se confronter à l'inhospitalité d'un clan en particulier, aussi mystérieux que sordide, et s'enfoncer dans un chape de mystère, en étant bien seul dans ce bled paumé... Un "étranger" pur et dur.



Le manga est extrêmement bien rythmé, travaillant son ambiance bizarre grâce à quelques jolis jeux de perspective. Du malaise, vous en aurez, sans oublier une certaine angoisse devant des rites et des coutumes que vous devinerez toujours sans en avoir la moindre certitude. L'auteur, qui livre ici son premier manga, maîtrise son récit comme son dessin, pour finalement m'obliger à une unique conclusion: "Gannibal" est parfaitement bizarre, complètement jouissif.

Gannibal me fait vraiment penser aux ambiances poisseuses des films d’horreur US comme Massacre à la tronçonneuse. Le dessin est incroyable et l’aventure rythmée et bien écrite.

Je poursuivrais sûrement la lecture de ce manga mais ce n’est clairement pas ce que je recherche comme ambiance ou comme histoire en manga. Il s’adresse vraiment à un public désireux d’histoire glauques et malaisantes.

J’avais toujours repoussé la découverte de Gannibal malgré les bons échos que j’en avais de peur que mon âme sensible ne résiste pas à ce qui s’annonçait un thriller des plus sombres et dérangeants car questionnant des habitudes tabous. J’avais tort, la science de la narration de Masaaki Ninomiya happe et fait totalement oublier tout ça !



Série terminée en 13 tomes depuis cet été chez nous, il était temps que je la découvre tant elle semble faire l’unanimité. Il faut dire que Massaki Ninomiya, son auteur, propose un scénario de thriller sombre et macabre des plus réalistes avec son trait saisissant et happant, qui plonge dans le quotidien d’un petit village reculé du Japon profond.



Dès les premières pages, le lecteur est invité à entrer lui aussi dans cette ambiance poisseuse et malaisante qui va habiter l’ensemble du tome. On y fait la rencontre de Daigo Agawa, policier nouvellement nommé à son poste à Kuge, un village de montagne reculé, où sa femme et sa fille, qui ne parle plus, l’on suivi. Souhaitant y refaire leur vie, ils essaient de s’intégrer, mais ce n’est pas simple quand on remplace quelqu’un qui a disparu après avoir clamé partout que les habitants dudit village étaient des cannibales.



L’auteur touche ici à un sujet tabou : le cannibalisme encore en cours dans certaines micro-sociétés. C’est un sujet sensible que je pensais trop malaisant pour me permettre de suivre cette série. Or dans ce premier tome, peut-être parce que nous n’en sommes qu’aux prémices, c’est très bien passé. Le mangaka s’attache avant tout à créer une ambiance inquiétante et malaisante dans ce village, où une famille : les Goto, est partout et semble essayer de chapeauter tout le monde, même ce nouveau policier qu’ils veulent se mettre dans la manche. Mais celui-ci est un peu flic et il veut enquêter sur ce qui s’est passé, surtout qu’on vient de retrouver un cadavre en montagne et que sa fille est rentrée avec un doigt un autre jour.



C’est donc cette ambiance de thriller noir à la campagne sur fond de mystère, secret de famille et disparition, qui a avant tout fonctionné sur moi. Je me suis retrouvée totalement immergée dans ce petit village et ses codes bien à lui que des étrangers ont du mal à percer sans malaise. J’ai compris ce besoin d’acceptation du héros mais aussi son malaise. J’ai aimé son désir de vérité et sa solidité face au poids de la pression des traditions. Il n’en fallait pas plus pour me scotcher devant mon livre et me faire regretter de ne pas avoir pris la suite avec moi.



Il faut dire que la mise en scène semi-réaliste de l’auteur est particulièrement réussie. De ce décor de campagne montagnarde, en passant par les mystères de cette société renfermée sur elle-même, sans parler des scènes de tension quand le héros approche un peu trop, tout est parfaitement dessiné pour le rendre saisissant. J’adore son trait qui donne l’impression d’y être. Sa représentation du macabre frôle le glauque et l’horreur. Il y a une certaine beauté inquiétante dans cette esthétique morbide et malaisante. La folie de la famille Goto transpire des pages et nous saisit, nous effrayant nous aussi.



Que voilà une incursion réussie dans un univers que je pensais trop malsain pour moi. Avec ce mélange de polar et de tabou sociétaux, l’auteur a su trouver une recette originale pour me scotcher et me donner envie d me jeter sur la suite. Avec son trait immersif et son héros courage qui ose défier les règles de ce village, on ne peut que participer nous aussi à l’enquête et se sentir impliqué. J’ai peur, je frissonne, mais je suis fascinée et curieuse.
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Meian propose régulièrement de nouvelles petites séries, plutôt dans un registre violent voir gore (comme les 7 Ninja d’Efu) pour enrichir un catalogue dominé par le best-seller Kingdom. Gannibal est une série récente d’un auteur dont c’est (a priori) la première création… et je dois dire que c’est sacrément bien maîtrisé pour une entrée en matière! Commençant par une couverture très réussie, à la fois intrigante, inspirée par le sang et dynamique dans le cadrage, le manga démarre sans mise en place en nous expliquant dès la première page le pitch de départ. Au bout de dix pages le premier cadavre est trouvé et le policier menacé un fusil sur la tête par un membre du clan Goto. On peut dire que ça ne traîne pas et les dessins appuient bien cette tension par des cadrages très serrés et des visages aux yeux exorbités tout à fait parlant. Ninomiya connaît parfaitement ses gammes du cinéma d’horreur et enchaîne les séquences où le héros se trouve isolé, menacé et fourni de tout ce qu’il faut d’indices poussant vers la thèse proposée par le manga dès la première page: celle des cannibales. Tout l’intérêt de l’ouvrage est donc le doute entre ce qu’on nous annonce comme évident et l’aspect « trop gros ». On a pour le moment peu de doutes sur les mœurs de la famille Goto mais toujours un élément de doute vient nous titiller, surtout après une mise en place aussi rapide. Le déroulement implique deux possibilités: soit une confirmation qui va faire évoluer la série vers un survival terrifiant, soit une remise en question qui permettra de développer l’enquête. Le seul petit bémol est l’acceptation un peu grosse du policier face à toutes ces remises en cause violentes de son autorité, sans qu’il n’envisage de montrer les muscles, jusqu’à la séquence finale bien stressante. A la conclusion de ce premier volume on ressort plutôt conquis par un album parfaitement maîtrisé, sans défauts apparents ni addiction franche mais un ouvrage qui fait sacrément bien le job dans un genre pas si représenté en manga.



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On suit Daigo agawa, un policier trentenaire qui a été affecté avec sa petite famille dans un petit village de campagne situé dans les montagnes, le village de Kuge. Bien que l'environnement idyllique et l’accueil affectueux que lui fais la petite communauté de kuge ... peu de temps après son arrivé, des événements étranges se produisent, dont la mort d'une vielle dame, qui remet en doute la paisibilité des lieux.

Quel secret cache le village de Kuge ? daigo et sa famille sont-ils vraiment en sécurité dans ce village à l'apparence chaleureuse ?



Voila en gros, pour le sysnopsis de base.



Concernant mon avis, je peut le dire direct, j'ai kiffé ! Je suis de base bien friand des récits horrifique avec des villages et communauté un peu fofole cachant des secrets. Je suis donc directement rentré dans ce seinen. Dans Gannibal, on est clairement dans un récit qui ma rappelé un peu Hot Fuzz( sans l'humour)ou un policier affecté est tout de suite exclu de la communauté a cause de son statut d'étranger et n'a absolument pas son mot a dire sur les différents événements du village ,car le village de kuge vivant selon ces propres règles ignorant totalement les autorités extérieurs. J'ai aimé le fait que le manga ne traîne pas et nous mette directement dans le bain. Le coté cannibale n'est pas vraiment mystifié, et l'auteur nous montre très rapidement certaines façade hyper vil et primitive des villageois de Kuge envers notre policier qui est un peu trop curieux pour eux.



Concernant le dessin, j'ai trouvé ça hyper réussis globalement, masaaki ninomiya a vraiment une bonne patte graphique bien vivante. les habitants de kuge ont tous des tetes de redneck japonais assez flippantes et l'auteur sait jouer sur l'angoisse et la peur en accentuant les noirs et le trait gras pour donner des ambiances malsaine et hyper pesante. Autre chose que j'ai aimé, c'est la manière de traiter le cannibalisme, qui n'est pas dans la surenchère de gore visuellement, laissant plus de subtilité et d’interprétation au lecteur.

personnellement j'ai toujours eu tendance à détester le gore pour le gore, je préfère les films horrifique avec des ambiances pensantes plutôt qu'un film juste violent pour choquer ... et Gannibal part plutôt dans la direction horrifique que j'aime.



Bref, Gannibal tome 1 c'est un gros coup de cœur❤. j'ai absolument dévoré ce premier tome, qui était passionnant et angoissant de bout en bout. j'avais plus l'impression d'avoir a faire a un survival qu'à un thriller enquête, tellement daigo est livré à lui même durant tout le tome . d'autant plus que la fin finis sur un cliffanger sympa qui donne envie d'avoir la suite tout de suite. meian qui continue a éditer du lourd après Kingdom !

⚠ Pour un public averti, contient des scènes violentes ⚠



Je remercie les Éditions Meian pour l’envoi de cette lecture. Depuis le temps que je vois des avis sur ce titre passer, j’en étais de plus en plus curieuse, même si j’avais un peu peur de le lire. Pourtant, j’aurais été bien bête de passer à côté de ce manga.



Daigo Agawa est un policier qui a été relié à Kuge. C’est un petit village reculé. Au début, les villageois sont plutôt gentils avec lui, voire très chaleureux. Pourtant, lorsqu’une vieille femme va être retrouvée morte, des questions vont commencer à se poser. Certains des villageois caches de bien sombre chose. Mais qui sont-ils ?



J’ai adoré cet univers horrifique que j’ai pu découvrir dans ce premier tome. Autant, au début j’avais vraiment peur de le lire, mais une fois le tome refermé, je regrettais carrément de ne pas avoir la suite entre les mains.



La tension est à son comble et c’est clairement le point fort de ce manga. Il a le don de nous intriguer et de nous stresser en même temps, on est pris d’empathie pour le personnage principal, mais on veut également comme ce dernier, découvrir ce que cachent ces villageois.



En bref, c’est un manga qui m’a beaucoup plu et je suis impatiente de lire et découvrir la suite. Une histoire à ne pas mettre entre toutes les mains, cœur trop sensible vous abstenir, mais je suis sûre que certains d’entre vous son fan d’horreur et adoreront lire ce Seinen !
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Très bon premier tome qui pose le décor. On se croirait dans un bon vieux film de zombies avec tous les clichés du genre : un trou perdu, des habitants un peu fêlés, un mystère qui plane ... bref, toute la panoplie quoi. J'ai hâte de me plonger dans la suite.

Saigon policier est muté dans le petit village de Luge, où son prédécesseur a disparu mystérieusement. La mort suspecte d'une femme âgée, appartenant au clan très fermé des Goto, suscite l'intérêt du policier dont les rumeurs de cannibalisme des villageois suscitent la peur.

Thriller riche en suspens.

Notre policier aux premiers abord gentillet se dévoile peu à peu farouche, curieux et prêt à tout pour percer le mystère de ce village et de ces villageois, et ce n'est pas sans se faire malmener par ceux ci...

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Un tome 1 de qualité qui nous tiens en haleine jusqu'au bout!

Un parfait thriller horrifique qui aborde le sujet du cannibalisme encore présent dans les mœurs de certains villages reculés ce qui lui donne encore plus ce côté terrifiant et pesant.

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Le trait du mangaka est juste parfait et colle très bien au genre du manga.

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Pas de déchiquetage à tout va dans ce premier tome soyez rassurés!

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En conclusion : c'est une pépite et il me tarde tellement la suite !  Merci de nous avoir éditée cette merveille 😍

Toujours dans ma phase manga d’horreur/épouvante



Le thème principal de ce manga d’horreur est bien sûr le CANNIBALISME ! Thème qui me rend toujours très CURIEUSE !



La première chose que l’on peut remarquer c’est que le que le dessin est assez bien travaillé pour honorer ce thème horrifique.



C’est une histoire assez simple, un policier et sa famille se retrouve à emménager dans un curieux et étrange village, où semble t-il la population serait cannibale. Sachant que l’ancien policier aurait disparu de façon bien mystérieuse après avoir accuser le village de ses possibles vices.



J’ai pu avoir plusieurs réactions durant ma lecture, j’ai été assez déconcerté, étonné par les comportements excessifs de certains personnages (clairement c’est un manga assez wtf) et finalement c’est une lecture divertissante, TRÈS curieuse de découvrir le tome 2, chose dont je vais m’atteler sous peu.


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Dans un village de la campagne japonaise, un tout nouveau policière arrive avec sa famille. Malgré des villageois accueillant, l'ambiance est malsaine et certains habitants sont très envahissant et inquiétants. Pour ajouter à cette ambiance tout sauf joyeuse, l'ancien policier a disparu, le meurtre d'une grand-mère par un ours (vraiment ?) et des suspicions de cannibalisme donnent le cadre où se déroule l'action de ce manga.

Le mangaka donne des le premier chapitre une ambiance angoissante et sanglante à son histoire. Cela donne le ton et l'intrigue est bien rythmée.