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Critiques de Matthias Lehmann (82)
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La favorite

L'auteur nous plonge dans les années 70, dans un petit village de la Brie. Constance est élevée par ses grands-parents, dans une grande maison bourgeoise. Nous découvrons très vite que l'enfant est maltraitée par sa grand-mère. Le grand-père désapprouve cette situation mais n'intervient pas, incapable de tenir tête à sa terrible femme. L'embauche d'une famille de gardiens pour surveiller la maison va sortir l'enfant de son isolement et lui faire prendre conscience de l'anormalité de sa situation.

Pour comprendre ce qui a amène cette vieille femme à se comporter aussi violemment avec l'enfant il faut revisiter son passé : un mariage désastreux, suivi d'un drame dont elle est responsable et qui n'a cessé de la miner. La toute fin de la BD dévoile la dernière pièce du puzzle et pas la moindre.

Par chance, je n'avais pas lu la présentation de l'éditeur avant de commencer cette lecture, qui réserve plusieurs surprises au lecteur. Le thème principal est la maltraitance d'un enfant mais un autre thème est abordé également, que je tairai, volontairement.

La favorite - Martthias Lehmann (BD)

Cette BD met mal à l'aise en raison des scènes de maltraitance mais comment parler de ce sujet sans être explicite, notamment dans une BD ? C'est une lecture très prenante, on est pris par l'enchaînement des faits. Il est difficile de lâcher l'ouvrage avant de connaître le fin mot de l'histoire. Le dessin, en noir est blanc est assez inventif mais ne cherche pas à faire "joli". L'auteur utilise par moment les ressorts du conte, j'ai pensé au "Bon petit diable" de la comtesse de Ségur, par exemple. Cette dimension fantastique allège un peu le côté glauque de l'histoire.

Un sujet dérangeant, traité de façon adroite.
Lien : http://www.sylire.com/2015/0..
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La favorite

Une jeune orpheline vit avec ses grands parents dans une grande propriété, ne pouvant s' en extirper et voir le Monde. L'histoire est assez sympathique avec des graphismes très simples mais efficace.
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La favorite

Fin des années 70, petit village de la Brie. Constance vit avec ses grands-parents dans une demeure bourgeoise. A dix ans, elle n'a jamais eu le droit de sortir de l'enceinte de la propriété ni de côtoyer d'autres enfants, sa seule compagnie est un chat, c'est sa grand-mère qui s'occupe de son instruction cinq heures par jour. De ses parents, elle sait seulement qu'ils sont morts. De sa tante Eléonore décédée à dix ans, en revanche, elle entend beaucoup parler - des photos et des souvenirs de la défunte trônent partout.

Constance est souvent punie : « Grand-mère m'obligeait à passer la nuit dans le grenier si je faisais une grosse bêtise. Elle voulait m'éduquer à la dure. Sur l'échelle des punitions, le grenier était la plus haute, juste au-dessus du martinet. » Le grand-père est alcoolique et couard, il se laisse mener par le bout du nez par son acariâtre de bonne femme et ne réagit pas lorsqu'elle se montre excessivement sévère avec Constance. Il la laisse même *** attention spoil *



Je ne spoile pas vraiment ici, puisque la quatrième de couverture l'annonce d'emblée, et c'est d'ailleurs cette thématique qui m'a donné envie de découvrir cet album. Mais je trouve dommage que cet élément de l'histoire soit dévoilé dès la présentation par l'éditeur, alors qu'on l'apprend assez tard et que son annonce participe à la montée en puissance de l'intrigue.



Cette BD m'a déçue, parce que j'attendais davantage de subtilité *** re-spoil *

On est mal à l'aise dès les premières pages, la maltraitance est vite affichée, et le graphisme épais et ingrat alourdit encore l'ambiance pesante. Certes, on va de surprise en surprise dans cette intrigue sombre, et pourtant on se dit qu'on aurait pu deviner les rebondissements et le dénouement, tant on a déjà lu/vu ce genre d'histoire.



• Merci à Babelio et aux éditions Actes Sud pour ce partenariat.
Lien : http://www.canelkiwi.com/arc..
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La favorite

Constance est une petite fille élevée par ses grands-parents... c'est du moins ce que le lecteur croit avant de découvrir son secret. Si le vieil homme est passif, soucieux de son égoïste tranquillité, la grand-mère est tyrannique et grande adepte du martinet. C'est en se rapprochant d'autres enfants que Constance se découvre puis parvient à se libérer de ses tortionnaires. J'ai ressenti un malaise en lisant cette BD, réaliste, au dessin très noir. "l'impuissance et la bassesse" seraient-ils selon l'auteur les maitres mots de l'enfance, comme semble le suggérer la citation du début?
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La favorite

Coup de coeur réel pour cette curieuse bd!

Je ne connaissais rien de l'histoire (pas de 4ème de couverture dans l'édition que j'avais) et seul le dessin m'a attirée de prime abord...on se laisse surprendre par cette famille de freaks. En effet, le vernis bourgeois qu'espère maintenir la grand-mère s'effrite bien vite. La maltraitance et les dérives sont rapidement évoquées, jusqu'à d'incroyables rebondissements. Je ne sais pas si l'auteur s'est inspiré d'un fait divers mais je le vois très bien adapté au cinéma!

On suit Constance, jolie petite fille d'une dizaine d'année, cloitrée et maltraitée par ses vieux grands-parents. L'auteur nous raconte son histoire par bribes, toujours à travers son prisme. La petite fille s'évade dans un monde qu'elle a imaginé pour échapper à son curieux quotidien. Les brimades des autres enfants qu'elle découvre, le terrible secret qu'elle doit porter et le comportement borderline d'une grand-mère abusive et d'un grand-père démissionnaire sont autant de piqûres au vitriol pour la frêle Constance...

Depuis la bd "Mauvais genre", je n'avais pas été tant bousculée. J'ai adoré!
Lien : http://lesbavardagesdejuliet..
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La favorite

Mais que c'est glauque ! Ma lecture fut éprouvante par le ton du récit, glaçant de noirceur dans le traitement de cette pauvre enfant. Et pourtant, l'auteur manie si habilement le récit que j'ai été scotché tout du long jusqu'au final plein de retournements que je n'avais pas vu venir. Quelle horreur, tout de même !



Comme beaucoup d'autres, de ce que j'ai lu, la part du réel dans le récit reste en suspense, mais je trouve que le récit sonne si juste et si vraisemblable dans ses détails qu'il est logique de le penser vrai. Si c'est une adaptation d'un fait divers, le travail est remarquable. Si c'est une pure invention, il l'est encore plus ! Tout s'emboite parfaitement, au fur et à mesure, pour avancer dans l'horreur de cette situation : la famille bourgeoise vieillissante, le château et les manières aristocratiques, les employés portugais, le développement des questions du lecteur et de Constance, jusqu'à la première révélation. Une révélation qui surprend déjà et nous fait comprendre que d'autres arrivent.



Et franchement, je ne peux que recommander la lecture de ce récit qui étonne. C'est la véritable force du récit : la surprise qui arrive à chaque révélation et la compréhension de ce que tout cela implique. Les personnages sont attachants par leur faiblesse, mention spéciale au grand-père qui est franchement touchant dans sa lâcheté. Et en même temps il reste victime de tout ce qui s'est passé, comme Constance.

En ajoutant le dessin à la carte à gratter qui fait ressortir à merveille les figures grotesques et les corps étrange, faisant ressortir l'atmosphère oppressante de la maison dans laquelle tout se joue, on arrive à une BD qui se joue du fond et de la forme. Sans doute une des Bd les plus bizarres que j'ai lu cette année, à la fois dingue dans son scénario mais aussi terriblement réaliste. Elle dépote, il n'y a pas à dire.
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La favorite

Une petite fille qui vit recluse dans une grande maison avec ses grands-parents. Maltraitée par la grand-mère et insuffisamment protégée par le grand-père . Son histoire va être peu à peu dévoilée. Un récit très noir mais bien mené. On suit avec intérêt les rebondissements et la révélation finale.

J'ai aimé l'harmonie entre le dessin noir et blanc et et l'histoire, une vraie correspondance entre la forme et le fond.

C'est un jeune auteur et je vais suivre ses futures publications.

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La favorite

Roman graphique reçu dans le cadre de la dernière masse critique.

Livre commencé le 24 décembre, ambiance festive qui dénote par rapport à la teneur du bouquin.

Le trait est gras, les hachures durcissent les propos.

L’intrigue est glaçante, le malaise est au coin de chaque bulle.

Les tableaux sont déstructurés dans l’espace de la page, parfois énormes et imposants quand ils remplissent une double page, d’autres fois tout riquiqui, serrés dans un coin quand ils évoquent le fouillis dans lequel les personnages vivent.

Malgré le dévoilement partiel de l’intrigue, Constance ou Maxime, le suspens est maintenu jusqu’au bout.

Une tranche de vie, la folie d’une union contre nature, une folle à lier incapable d’aimer, un pauvre être extraverti qui n’a pas osé affronter sa différence, mais qui par son désir de vengeance permettra à la favorite de vivre enfin sa vraie vie.

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La favorite

C’est une BD assez originale, tant par son dessin au trait noir et épais que par ses thématiques sur le genre et la maltraitance.



Le trait particulier de Matthias Lehmann est traduit grâce à la technique du dessin à la plume, son style ressemble un peu à celui de Robert Crumb, dans un autre registre. Les ambiances en noir et blanc qu’il met en place sont dérangeantes et servent complètement l’histoire.



Dans les années 1970, Constance a 10 ans et vit dans une grande maison avec ses grands-parents, grande maison dont elle n’a pas le droit de sortir. Sa grand-mère lui fait la classe et son monde est assez étroit : le seul terrain de jeu possible est le jardin, et le chat est son seul ami. Son quotidien va être chamboulé le jour où ses grands-parents embauchent un garde-chasse et sa famille. La fille et le garçon du garde-chasse sont débrouillards et habitués à barouder dehors. Leurs premiers contacts avec Constance sont houleux et amènent de nombreuses questions : pourquoi Constance ne peut-elle pas sortir ? Pourquoi est-elle habillée à la mode des années 30 ? Que ce passe-t-il vraiment dans cette maison à l’atmosphère si lourde ?



Une vraie révélation pour moi, je vous encourage à découvrir cette BD pas comme les autres !
Lien : https://pandaschronics.wordp..
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La favorite

Il n’y a rien de pire que la maltraitance des enfants, ces petits êtres innocents qui peuvent être souillés par la méchanceté des adultes. En l’occurrence, on fait la connaissance d’une petite fille d’aspect et de sa grand-mère plutôt acariâtre qui n’hésite pas à la battre avec son martinet ou la mettre au grenier sans la nourrir. Le décor est planté d’emblée dans cette vaste demeure bourgeoise au cœur de la France profonde. On va alors entrer petit à petit dans la psychologie de ce petit personnage qui essaie de vivre dans les limites qui lui ont été fixé.



Et puis, il y aura le choc d’une première révélation. Puis, cela ira en crescendo afin de distiller l’horreur de la situation. La fin dévoilera tout et la lecture deviendra plus pénible émotionnellement pour peu qu’on s’intéresse au sort des enfants. Fort heureusement, il y aura des moments plus comiques comme l’apparition d’un certain président de la république adepte des au-revoir et qui n’hésite pas à s’inviter à la table des français moyen.



Le procédé graphique utilisé est celui de la carte à gratter. Depuis les œuvres de Thomas Ott, j’aime beaucoup. Cela colle d’ailleurs à merveille avec la noirceur assumé de ce récit. On ne regardera plus les personnes âgées de la même manière. Le mal peut se cacher partout.



Le titre intrigue un peu. Après cette lecture, on se rend compte que finalement, ce n’est peut-être pas aussi bien que cela d’être le favori. On peut en payer le prix. Au final, cela sonne comme un fait divers qui s’est sans doute déjà produit. L’auteur a réussi un tour de force avec cette œuvre intensément psychologique et qui parait presque authentique. La dernière page tournée, on est encore sous le choc.
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La favorite

une des bonnes surprises de l'année 2015.

Une couverture intrigante, un style qui évoque plus les techniques de gravure ou de carte à gratter en vogue au début du siècle et une histoire vraiment étonnante que celle de Constance, enfant d'une dizaine d'années qui est élevée par ses grands-parents, cloîtrée dans une propriété lugubre. Le souvenir d'une petite fille, morte il y a bien longtemps plâne sur la maison et semble encore perturber le grand-père, Emile, alcoolique et lâche face à la violence exercée par sa femme, Adélaïde, sur Constance. L'arrivée d'une famille de portugais, engagée pour aider à l'entretien de la propritété va faire vaciller ce petit monde et révéler des secrets.

Une fable, un récit initiatique, un fait divers tragique et morbide... La favorite est un peu tout cela. Un livre surprenant qui ose un thème inattendu et le traite avec tact.

Cruel et sensible.

L'histoire véhicule quelque chose de monstrueux. Des personnages malsains, des mensonges et des secrets inavouables, des lâchetés qui justifient l'injustifiable... et pourtant, le livre ne tombe jamais dans le glauque.

Vraiment une belle surprise.
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La favorite

Derrière une couverture en couleurs, je découvre une BD en noir et blanc aux dessins très particuliers, ressemblant à des gravures. La Favorite m’a complètement absorbée et je n’ai pu la lâcher qu’une fois ma lecture achevée. Une BD originale, de celle qui laisse des traces : plongée dans un récit noir, surprenant et captivant.



La Favorite conte l’histoire d’une enfance particulière, celle de Constance, dans les années 70. Cette petite fille vit sous la férule de ses grands-parents près de Coulommiers, surtout celle de la grand-mère qui n’a de cesse de la surveiller, à l’affût de la moindre bêtise. Dans ce cadre, les punitions ne sont pas rares. D’ailleurs l’album débute par l’évocation du grenier dans lequel Constance redoute plus que tout de devoir dormir si elle a déplu ou fauté. De ses parents, Constance ne sait rien, à part qu’ils sont morts, de quoi alimenter toutes sortes de fantasmes. Elle ne va pas à l’école, sa grand-mère lui donnant les leçons, avec force châtiment. Heureusement, le parc de la grande maison bourgeoise où elle vit lui permet de quitter cette atmosphère oppressante, lorsqu’on lui en laisse le temps. La Favorite se déroule durant les années 70, et si Giscard d’Estaing s’invite dans le récit, d’autres symboles de l’époque apparaissent ici et là.



En tournant les pages, les partis-pris de l’auteur Matthias Lehmann renforcent son récit : peu de cases classiques, plutôt des dessins agencés entre eux selon les mouvements du scénario. Parfois, des objets ressortent des cadres, un martinet, une branche d’arbre, un dessin d’enfant. Les planches sont toutes uniques et frappent par leur adéquation avec le scénario, ce qui fait qu’on a du mal à lâcher l’album avant la fin. Surtout que l’histoire, au départ en vase clos, s’ouvre progressivement vers autre chose que le début ne laissait présager. Un tournant survient qui m’a complètement surprise, d’autant plus que j’avais commencé la BD sans arrière-pensée d’aucune sorte puisque je ne connaissais ni l’auteur, ni l’histoire (d’ailleurs le résumé de l’éditeur est décevant puisqu’il annonce en grande partie le contenu de la BD : dommage). Une fois le tournant assimilé, tout prend progressivement sens et on se surprend à revenir en arrière, à relire des passages.



A l’arrivée, une BD forte, qui marque autant par le graphisme que par l’histoire.
Lien : http://blogs.lexpress.fr/les..
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La favorite

Coup de coeur - coup de poing ! Ne lisez pas la quatrième de couverture, ne lisez pas les avis, les résumés, arrêtez vous là et conservez le suspens jusqu'au bout. Cette histoire m'a bouleversée, le trait accompagne superbement cette ambiance sombre et pesante. Une belle BD sur la maltraitance et sur les perversions dont sont capables certains manipulateurs et leur entourage qui laisse faire. Je n'en dirais pas plus pour ne rien spoiler, mais c'est une de mes meilleures découvertes de ce début d'année.
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La favorite

Par un dessin plutôt simple et l'usage de rayures noires sur fond blanc, l'auteur nous plonge dans une histoire de famille terrible, décrivant la maltraitance d'une petite fille de 10 ans, par sa grand-mère et sous le regard désolé mais lâche du grand-père. Le récit, à rebondissements et suspens est mené de main de maître et la mise en page très varié.
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La favorite

prix du scénario

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La favorite

La Favorite, c'est d'abord une claque visuelle, le dessin en noir et blanc haché à la plume style gravure de Mathias Lehmann est à couper le souffle, mais aussi une claque scénaristique : dans les années 70, Constance doit supporter de vivre enfermée dans une grande demeure bourgeoise avec sa grand-mère acariâtre aux méthodes d'un autre temps et son grand-père lâche et porté sur la bouteille.



Ce récit sombre et cruel, illuminé par l'imagination grouillante du personnage principal, est réellement fascinant et percute le lecteur avec son dénouement inattendu et glaçant.
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La favorite

L'histoire m'a bluffée. Au départ, j'ai été déconcertée par la mise en page, le dessin qui m'a fait penser à des illustrations de vieux contes. Pour être honnête, j'ai failli aussitôt refermer le livre et passer à autre chose. Mais j'ai commencé à lire cette histoire dramatique où la folie, le désespoir, la lâcheté, la cruauté entraîne un enfant dans une spirale sans fin où l'amour n'existe qu'au travers des coups qu'il reçoit...

Ce qui m'a surprise c'est qu'à un moment une révélation inattendue fait basculer l'histoire. Voilà. Je ne veux pas en dévoiler plus.

C'est une BD surprenante. Merci à l'auteur pour les émotions ressenties.
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La favorite

(EM971) Ouah !!!! Eh bien voilà une BD qui décape, déroute, dérange, détonne tant par le dessin que par le scénario. Malheureusement les pulsions sadiques d'une grand-mère hystérique du martinet conjugué aux démissions d'un grand-père sans doute castré par cette même grand-mère (heureusement pas complètement finalement...) et à l'identité troublée (et pour cause !!!!) de notre héros (dont l'imagination débridée (faut bien s'échapper !) nous réserve de belles surprises)...me semblent un peu dures à digérer dans le cadre du Prix....Mais vaut pleinement le détour par ailleurs .



(LX971) bof bof ! Je me suis forcé à aller au bout, pas vraiment passionné par cette histoire tirée par les cheveux (de la petite). Si le dessin est parfois séduisant, j'ai trouvé l'humour souvent facile et la caricature trop grossière. J'ai trouvé la narration bizarrement menée ; l'auteur m'a donné l'impression de se débarrasser du dernier tiers du récit en livrant tout d'un coup, sans crier gare, un flash-back super explicatif . Il résout ainsi une enquête qu'on ignorait sans ménager de suspense ou d'intrigue. L'époque et l'univers me semblent en plus très (trop) loin des élèves ; le côté franchouillard avé l'accent en plus, c'est very too much. Non merci pour le Prix !



(SC971) Brrrr ! C'est glauque, ça fait froid dans le dos et en même temps un peu tiré par les cheveux, servi par un graphisme qui ne me séduit pas du tout. Bref pour moi c'est non pour la sélection collège.

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La favorite

La jeune Constance vit quasi-recluse dans le manoir de ses grands-parents, entre une grand-mère irascible et à la main leste et un grand-père alcoolique qui préfère fermer les yeux pour éviter d’avoir à affronter sa femme. Une enfance pleine de violence, de secrets, de non-dits bâtie sur un immense mensonge. Sombre et fort !
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La beauté des images de Lehmann est bien de s’en tenir toujours au cauchemar, (...) sans s’égarer dans les dévoilements faciles d’une sauvagerie qui ne serait que du voyeurisme.
Lien : http://www.chronicart.com/ba..
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