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Citations de Maurice Pialat (22)


Maurice Pialat
Je suis content pour tous les sifflets que vous m'adressez. Si vous ne m'aimez pas je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus.

(Au public du festival de Cannes)
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Et moi je subissais seulement, car je cherchais désespérément une famille. J'étais très seul, et la solitude à deux, ça ne dure pas longtemps.
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Maurice Pialat
Un amour violent veut seulement punir et pardonner ensuite.
Le plus haut degré de l'amour ne connaît que oui et non, point d'intermédiaire, point de purgatoire, rien que le ciel et l'enfer.
Jean-Paul Richter ; Les pensées et réflexions.

Fuites et retrouvailles sont omniprésentes dans un climat ou l’on espère toujours se faire pardonner par le repentir et le bon mot.

L’existence ne devient plus qu’une scène ou l’on se lâche sans retenue en devenant l’otage de ses tensions et sérénités.

Une maitrise de soi temporaire n’empêchant nullement l'entretien d'un noyau relationnel récurrent , constitué de nombreux dérapages ne faisant que démanteler lentement une relation amoureuse sur le grill , pensant à tort pouvoir durer dans le temps par ses continuelles séparations et retrouvailles.

Tout ne devient plus qu’une atmosphère incertaine alternant entre tendresse et altercation ne faisant que monter inexorablement en puissance.

L’entretien journalier d’une fin annoncée où l’on ne peut maitriser que momentanément les sévices d'une nature violente et imprévisible.

Préférant s’autodétruire en entretenant jusqu'à son trépas les décibels d’une passion dévorante.

Une susceptibilité Incapable de s'extraire d'une agressivité spontanée et de la souffrance qu'elle occasionne.

Nous ne vieillirons pas ensemble Maurice Pialat 1972.
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Je t’ai aimé ! Jamais je n’aimerai personne autant que je t’ai aimé toi !… Quand je t’ai connu et que je savais que j’allais te voir, mon cœur battait, j’étais toute tremblante.
Je l’écoute, ne dis rien, ne bouge pas.
– Si nous nous séparons, je poserai une condition au suivant, celle de recoucher avec toi… J’aime bien faire l’amour avec toi.
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Je la regarde s’éloigner sans se retourner cette fois, comme elle le fait toujours. Je ne peux pas me retenir, je la rejoins presque en courant. J’arrive à sa hauteur. Elle se retourne, énervée et dépitée.
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Et puis, je veux être libre quand je veux, si je veux sortir, le samedi et le dimanche, sortir avec qui je veux. Je ne veux plus que tu sois continuellement sur mon dos.
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Le temps à peu de prise sur celui qui ne le sent pas passer...
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Non seulement t'es vulgaire mais t'es ordinaire en plus.
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Je la regarde se balancer, souriante, dans son deux-pièces rose. Je la trouve ravissante. Je me dis que je ne l’ai jamais aimée autant ; en fait, je ne l’ai jamais aimée avant, je la méprisais (pourquoi ?), et maintenant que je l’aime, je sais qu’elle s’en va. Je me dis que je me souviendrai toujours de cet instant, pendant toute ma vie. Je regarde un petit homme avec une jambe atrophiée par la poliomyélite, qui s’agrippe à la balançoire d’à côté. Il se balance, tout seul. Je vois son regard et je me dis qu’il a l’air plus heureux que moi.
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" Si au lieu d’apprendre à écrire j’avais eu le temps d’apprendre à vivre […] les choses secrètement et plus atrocement redoutées arrivent toujours […] La vie m’avait paru horrible, mais je me trouvais encore intéressant moi-même, maintenant, c’est le contraire, je sais que la vie est merveilleuse mais que j’en suis exclu, uniquement par ma volonté, et que c’est là une tragédie futile comme d’avoir le diabète ou le cancer des fumeurs. […] Puis-je te dire mon amour que je ne me suis jamais réveillé avec une femme à moi à mes côtés, que je n’ai jamais été pris au sérieux quand j’aimais et que j’ignore le regard reconnaissant qu’une femme adresse à un homme. "
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J’analyse simplement tout ce qui s’est passé entre nous, ce qu’elle est, ce que je suis, pourquoi ça n’a pas marché entre nous. Elle m’écoute sans rien dire. Quand j’ai fini, nous restons encore longtemps comme ça, silencieux. J’ai tout dit, il n’y aura plus jamais à revenir là-dessus. Sur ce plan-là, c’est fini.
Elle va se laver, je la regarde, elle enfile sa culotte. Je ne peux pas me retenir, j’ai un élan d’adoration, je me précipite et lui baise les pieds.
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Elle me laisse croire que ça va redevenir comme avant, qu’il me faut de la patience. Je la crois et je fais tout mon possible pour la reconquérir. Non que je pense d’ailleurs qu’elle ait pu me tromper ou qu’elle ait envie d’aller avec un autre homme. Je lui disais souvent : « Si tu me trompes, je le verrai tout de suite sur ton visage, tu ne peux rien me cacher. »
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Je ne veux plus voir ta sale tête. J’en ai marre de toi ! J’en ai marre ! Fous le camp que je ne te voie plus ! Tu es vieux ! Tu resteras avec ta bonne femme ! Vous resterez comme deux vieux ensemble !
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Elle me dit que c’est fini entre nous, que de toute façon c’est moi qui le lui avais dit lors de la scène à Saint-Germain, qu’elle a bien réfléchi, que c’est fini.
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C’est une étreinte rapide et, au moment du plaisir, Colette a un geste instinctif du bras qui me repousse. Depuis six ans et demi que je la connais, c’est la première fois qu’elle fait une chose comme ça.
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Je n’ai jamais aimé écrire. Je n’aime pas laisser des traces de ce que j’écris. Je n’écris jamais ce que je pense. Toutes mes lettres ressemblent aux rapports que j’aurai toujours eus avec mes parents : néant.
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Je téléphone à une fille pour passer la soirée avec elle. C’était une liaison sporadique qui durait depuis trois ans, c’est-à-dire depuis que Colette avait fait sa fausse couche, sur laquelle je n’ai jamais su la vérité.
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Je reste avec toi par pitié. Tu t’accroches à moi depuis six ans, tu n’as aucune volonté, aucun courage. Ton seul orgueil, c’est l’orgueil de ta médiocrité. Tu ne sens pas que j’en ai marre de toi… barre-toi en Angleterre, tu apprendras au moins quelque chose. J’en ai rien à foutre de ne plus te voir, etc., etc.
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Elle vieillissait. Et moi, je gardais le moral et la forme, rongeant les autres et m’épargnant avec douceur. J’avais une santé de fer ; certain au plus profond de moi d’y arriver, ne prenant aucune précaution pour préserver l’amour qu’on me portait des deux côtés, trouvant tout cela naturel, et comme une sorte de tribut anticipé sur ma « grandeur » future.
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Toute ma vie de ce temps est comme une longue vacance. Je fréquente peu de gens, même dans mon métier ; ce qui ne hâte guère ma réussite. Pourtant j’ai débuté par un film intéressant, j’ai eu des propositions. On dit que j’ai du talent. Je traîne… je n’ai pas d’amis ; de rares copains.
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