A l'infirmerie de l'abattoir, il n'y a pas d'infirmière, mais on y trouve quand même de la crème pour les tendinites et les douleurs musculaires. Certains d'entre nous font des stages de secourisme, afin de pouvoir servir de référents en cas d'accident. Quand tu te blesses, tu dois aller voir le chef de la chaîne sur laquelle tu travailles. Si c'est grave, tu gueules, pour qu'il arrête la chaîne immédiatement - ce qu'il ne fait pas toujours. [...]
Le livre des blessés, qui recense les accidents de travail qui ont lieu tous les jours est tellement sollicité qu'il nous faut en changer deux à trois fois par ans.