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Critiques de Maxe L`Hermenier (722)
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Comment les mouches tiennent-elles au plafo..

Ce livre regroupe 60 Pourquoi et Comment, expliqués en BD pour les plus jeunes, sur des thèmes divers et variés : Pourquoi mon ventre gargouille quand j'ai faim ? Pourquoi ferme-t-on les yeux quand on dort ? Comment l'eau arrive jusqu'à mon robinet ? Pourquoi le ciel est bleu ?,...

Avec précision et beaucoup d'humour, Tom et Nina, les deux héros du livre, apportent la réponse à ces petits et grands mystères de la vie.

On y trouve plusieurs catégories : animaux, vie quotidienne, corps humain, sciences, nature et histoire. A la fin de chacune d'elle, le lecteur peut tester ses connaissances avec les différents jeux et quiz présents.
Lien : http://lapinoufamily.blogspo..
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Blanche-Neige

J'ai trouvé ce conte revisité de très bonne facture.

Quand l'histoire de Blanche Neige devient une histoire de Fantasy moderne et mature, des personnages très bons, les Nains sont dark, sérieux, blanche Neige elle est magnifiquement dessinée et présentée ici avec un caractère mélancolique et fort à la fois.

La reine est véritablement diabolique, les personnages de la forêt sont bien crayonnés et ne parlons même pas des décors qui sont magnifiques.



Le coup de crayon et la colorisation sont à la limite de l'aquarelle avec des traits anguleux mais toujours bien proportionnés. Une vingtaine de pages font places à des dessins, croquis et explications techniques de la création des planches en fin d'ouvrage, le scénario détourné est meilleur que l'original.



Le seul petit défaut est à mon goût le moment de la bataille entre La reine et les partisans de Blanche Neige qui est simplement survolée en 3 pages.



Une belle découverte.
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Wahkan (BD)

Paris accueille l’Exposition universelle de 1899. La France espère que l’événement l’aidera à renouer des relations apaisées avec ses voisins et le reste du monde : tout doit donc se dérouler sans accroc. De fait, les meurtres successifs commis dans la tour Eiffel, construction nouvelle et fortement décriée, entachent grandement l’image du pays. « Quelle idée de construire une tour en ferraille au centre de notre belle capitale ! […] C’est la malédiction de la grande dame de Paris : » (p. 11) L’inspectrice Éléonore Kowalski est dépêchée sur l’affaire : la jeune femme veut prouver sa valeur et monter en grade en résolvant le mystère. Elle n’a donc pas le temps de s’encombrer avec Jules Castignac, nouvelle recrue du commissariat.

Aie aie aie… Je ne vais pas dire du bien de cette bande dessinée… Impossible de passer sur le sexisme omniprésent : paternalisme, hypersexualisation de certains personnages féminins, misogynie banalisée, c’est un bingo ! Plus généralement, l’humour est lourd et les dialogues sont clichés. L’œuvre n’arrive pas à choisir son genre entre burlesque, tragique, aventure et suspense. Le mélange a du bon quand il est maîtrisé et qu’il sert le propos : ici, c’est une cacophonie ! Selon les vignettes, Éléonore est une détective badass, une midinette rougissante devant de mâles pectoraux tatoués, une femme très sûre de sa sexualité, une hystérique très peu professionnelle, etc. De mon point de vue de lectrice, il très difficile de comprendre la caractérisation de cette protagoniste, mais surtout de développer de l’empathie et de l’intérêt pour celle-ci.

L’esthétique steampunk, si chère à mon cœur, est un prétexte creux. L’intrigue pourrait très bien se dérouler dans le Paris historique de 1899, car rien de ce qui fonde le steampunk n’est utile à l’histoire. Mon intérêt s’est vaguement rallumé quand des légendes amérindiennes ont fait leur apparition, mais là encore, n’importe quelle mythologie aurait fait l’affaire pour justifier les motifs du tueur. Et surtout, ce dernier aurait très bien pu agir ailleurs qu’à Paris : là, c’est l’Exposition universelle qui est le théâtre d’action, mais New York, Londres ou Vienne auraient tout autant convenu. Mais surtout, j’en ai ras les couettes des intrigues à base d’Élu, de prophétie et de destin… C’est du matériau littéraire intéressant, mais terriblement dévoyé dans des histoires faciles, pour ne pas dire paresseuses. Bref, lecture totalement ratée pour moi !

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Wahkan (BD)

En 1889, alors que l'exposition universelle bas son plein à Paris, une série de meurtres se déroule sur la Tour Eiffel. Éléonore Kowalski mène l'enquête pour débusquer le coupable quand on lui attribue un nouvel équipier, Jules Castignac.

J'avoue que sur un album de moins de 80 pages, je me suis demandé comment une intrigue pouvait se développer sans trop laisser de détails de côté. Le pari est ici réussi. On rentre directement dans le vif du sujet, on enchaine les retournements de situations, on avance tambour battant dans un Paris steampunk des plus réjouissant et on ne s’embarrasse pas de sous-intrigues inutiles.

Côté personnages, si l'on ne connait pas le passé d'Éléonore et qu'on doit se contenter de ses aspirations de flic et de ses difficultés à s'imposer en tant que femmes, on s'attache facilement à ses pas pour la suivre dans son enquête. Castignac joue le trublion venant perturber la jeune femme, tant dans son enquête que dans sa vie. Les personnages secondaires sont bien plus insignifiants et se contente d'apparaitre quand on a besoin d'eux pour faire avancer l'intrigue.

Sans les avoir adorés, j'ai apprécié les dessins, dont le trait, anguleux, mais clair et plein de détails, fait parfaitement le job.

Une BD steampunk qui mêle enquête et ésotérisme vraiment plaisante à lire.
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L'Enfant Océan

Ce roman jeunesse au doux nom de "L'enfant océan" est l'un des premiers livres publiés par Jean-Claude Mourlevat. Cet auteur français a reçu de nombreux prix dont le prix commémoratif Astrid-Lindgren en 2021.

Il propose une réécriture du Petit Poucet sous forme de roman choral et transposé à la fin du 20ème siècle, date à laquelle il a écrit cette histoire tragique de sept frères qui s'enfuient de leur maison de peur d'être tués par leurs parents.

C'est Yann, le plus petit, qui les emmènent vers l'ouest pour voir l'océan qu'ils n'ont jamais vu.

A tour de rôles, ceux qui les ont croisés durant ce périple racontent. L'auteur donne aussi la parole aux garçons pour avoir leurs points de vues et connaitre leurs ressentis.

Cela ressemble à un drame de l'enfance maltraitée et pourtant l'histoire m'a moyennement convaincue car la transcription du comte dans la réalité est difficile.

Malgré une tentative à la fin qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, il est dommage que l'auteur n'ait pas gardé une dimension fantastique qui permet un peu plus d'enchantement.





Challenge Riquiqui 2022

Challenge XXème siècle 2022

Challenge Multi-défis 2022

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La ferme des animaux (BD)

Résumé : Les animaux de la ferme se révoltent un jour, et chassent le fermier qui les exploitait. Ils décident de mettre en place un régime où tout le monde est égal et contribue au bien commun. Mais les cochons en deviennent les chefs et le bel idéal bascule…



Mon avis : Sachant il y a plusieurs mois que j’allais recevoir cette adaptation BD des éditions Jungle et de Babelio, que je remercie, j’avais relu auparavant le roman de George Orwell pour me remettre dans le bain de l’histoire, et pouvoir comparer le roman et la BD.



Et une fois de plus, les éditions Jungle ont réussi leur pari et l’adaptation faite par Maxe L’Hermenier est vraiment de qualité !



Commençons par la couverture, toute en rouge et or, avec son drapeau mêlant corne et sabot, rappelant fort bien le marteau et la faucille des communistes en U.R.S.S., et qui met en avant les principaux protagonistes de l’histoire : les cochons Boule de neige et Napoléon, les chiens de Napoléon, les poules, le cheval et l’âne.



Tout commence comme un idéal réalisé, tous les animaux de la ferme réussissent à faire fuir le fermier, et forment une communauté où tout le monde est égal, et où chacun participe aux tâches de la ferme. Mais ce bel idéal va se fissurer rapidement, avec la prise de pouvoir par les cochons qui ont appris à lire plus vite et sont intelligents.



Rapidement, les cochons s’octroient de nouveaux droits, tandis qu’une lutte s’engage entre les deux principaux chefs, Boule de neige et Napoléon, qui va se terminer par la victoire de Napoléon, qui va alors régner sans partage, et devenir un maître finalement plus cruel que l’ancien fermier. Les animaux vont se retrouver alors avec plus de travail à faire qu’auparavant, devenus des esclaves vivant dans la terreur. Au final, les cochons vont devenir semblables aux humains qu’ils haïssaient auparavant.



Cette BD est très réussie, l’adaptation n’oubliant aucun moment clé du récit, et les illustrations mettant en scène les animaux correspondent bien avec leurs différents caractères. Seul bémol, la BD insiste moins sur le caractère bête et suiveur des moutons et leurs répétitions incessantes du slogan « Quatre pattes oui ! Deux pattes, non ! ».



C’est donc une belle découverte pour rencontrer le monde d’Orwell, et lire cette satire du stalinisme. A la fin, des explications et des jeux permettent de s’approprier l’histoire.
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N.É.O., tome 1 : La chute du soleil de fer (..

J'ai eu l'opportunité de découvrir cette bande dessinée dans le cadre d'une opération Masse critique spéciale et je dois avouer que je ne me serai pas spontanément dirigée vers celle-ci en premier, la thématique n'étant pas mon domaine de prédilection.

Et pourtant, ma lecture a été très plaisante, ce fut une belle découverte.



Nous sommes en plein de cœur de Paris, après une apocalypse qui a réduit l'être humain à néant. Seuls quelques adultes ont survécu pendant quelques années. Parmi eux, des femmes enceintes, dont les fœtus n'ont pas été atteints.

Paris est aujourd'hui peuplée de ces enfants, maintenant âgés d'une douzaine d'années, qui sont nés dans une Paris où la nature a regagné ses droits. Ces pré-adolescents vivent en clan, dont deux principaux : le Tipi qui a élu domicile dans la Tour Eiffel et le Château, qui loge au Louvre.

Les résidents du Louvre sont protégés par le soleil de fer, qui leur permet d'être autonome en électricité et eau chaude notamment. Ils sont très instruits et sont très structurés. Ils ont été choisis parmi les adultes survivants pour créer cette communauté d'enfants. Ils ne sortent jamais du château et vivent en autosuffisance grâce au potager qu'ils ont mis en place.

En revanche, ceux du Tipi sont plutôt mes enfants de la débrouille et arpentent les rues et les forêts pour s'alimenter.

Entre les deux clans, les interrogations fusent sur leur mode de vie totalement différents et ils pensent être une menace l'un pour l'autre.

Un phénomène étrange, observé par les deux clans, perturbe leur quotidien : les animaux meurent sans raison apparente, les deux clans se soupçonnent mutuellement et s'accusent d'avoir empoisonné la nature.

Quoiqu'il en soit, il est impératif de trouver l'origine de ce phénomène et de l'éradiquer. Des équipes des deux clans sont envoyées en repérage pour apporter des réponses à leurs interrogations.



Une histoire riche en rebondissements, avec des intrigues sur ce nouveau monde et son fonctionnement, superbement illustrée, avec des couleurs vives qui s'accordent parfaitement avec le dynamisme de l'histoire.



Hâte de découvrir la suite des pérégrinations de ces jeunes dans une Paris différente mais où la culture subsiste toujours, ce qui donne à voir les monuments ou œuvres classiques sous un regard différent.
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L'Enfant Océan

Ouvrir un roman écrit par Jean-Claude Mourlevat est toujours une jolie surprise. Que ce soit un roman destiné aux adultes ou un récit écrit pour les enfants, c’est toujours un plaisir de le lire. L’enfant océan ne déroge pas à la règle. Cette réécriture du conte du Petit Poucet à la sauce contemporaine se lit avec grand plaisir.



Un matin, très tôt, Yann, le petit dernier d’une fratrie composée de trois paires de jumeaux, réveille ses aînés, persuadé que leurs parents, pauvres comme Job, ont le projet de les tuer. Les sept gamins quittent donc le domicile familial à l’aube et sous la pluie. Cap sur l’ouest : Yann veut les emmener à l’océan.



Bien évidemment, le voyage ne sera pas de tout repos, les rencontres ne seront pas toutes motivées par de bonnes intentions et les garçons avanceront grâce à un sens de la ruse bien aiguisé !



La narration en relais permet au lecteur d’aborder l’histoire avec fantaisie ; j’ai adoré cette ronde de personnages !

Les mots sont choisis avec soin, accessibles aux plus jeunes sans forcément jouer dans la simplicité.



C’est au final une fable sociale touchante : « Pour moi, la seule vérité est que ce "gosse", comme ils disent, était un gosse justement. Un simple petit gosse. Qui demandait seulement qu'on le tienne au chaud et qu'on lui dise des gentillesses de temps en temps. Comme tous les autres gosses. »



A lire en famille !

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La Rivière à l'envers, tome 1 : Tomek (BD)

Un coup de cœur !



J'avoue que je ne connaissais pas le texte original de Jean-Claude Mourlevat. Je n'ai désormais qu'une envie : le lire vite ! Et pas seulement ce tome 1 de La rivière à l'envers - Tomek mais l'intégrale. Car c'est un enchantement, ni plus ni moins.



Cette BD est absolument superbe. Les illustrations sont magnifiques, très détaillées, les couleurs sont contrastées, les teintes chaudes donnent quelque chose de très "enveloppant". On est dans une bulle durant cette lecture et on ne veut pas en sortir trop vite. J'ai passé de longues minutes sur chaque case, observant ce foisonnement de détails. Et que dire des expressions des visages, des attitudes des personnages ? Un régal !



L'histoire surtout est une merveille.

Tomek est un jeune épicier. Un jour une jeune fille entre dans le magasin pour acheter un sucre d'orge. Cette demoiselle intrigue Tomek. Elle dit se rendre à la rivière à l'envers, une rivière dont le courant va à contre-sens et dont l'eau, au sommet de la montagne, aurait le pouvoir de rendre immortel.

Tomek finira par essayer de la rattraper et vivra une grande aventure non dénuée de dangers à travers la Forêt de l'Oubli, le village des parfumeurs et l'Ile inexistante.

De la magie, du mystère, de belles valeurs, cette BD est un enchantement du début à la fin.

Elle plaira aux enfants dès 9 ans mais aussi à leurs parents.



Cette collection Jungle Pépites est une vraie réussite. L'adaptation des grands textes en BD est parfaitement exécuté et le carnet "Pour aller plus loin", qui permet ici de découvrir Jean-Claude Mourlevat, le cycle de l'eau et comporte un petit questionnaire sur les explorateurs est un excellent moyen d'emmener les jeunes lecteurs vers d'autres contrées et ouvre quelques pistes pistes pédagogiques.



La rivière à l'envers est un vrai coup de cœur que je ne peux que conseiller.
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Les Malheurs de Sophie (BD)

L’adaptation du recueil de saynètes Les malheurs de Sophie tient une place à part dans cette collection proposée par les éditions Glénat et le journal Le Monde car elle s’adresse directement aux enfants, alors que la plupart des autres albums visent un public plus adulte.



De fait, l’album se décompose en sept tableaux qui reviennent sur certaines des saynètes qui composent l’œuvre originale et qui nous présentent Sophie, comme une enfant capricieuse, cruelle, qui n’obéit guère à l’autorité. La morale est ici bien présente bien qu’elle tienne une place moindre que les actes répréhensibles. Même si toutes les séquences se ressemblent, elles restent diversifiées de manière à ne pas ennuyer le lecteur.



Le découpage des saynètes n’est pas uniforme. Certaines d’entre-elles tiennent une place plus importante que d’autres, notamment la dernière (Le départ), plutôt émouvante lorsque l’on connaît la suite. Si toutes restent sympathiques, certaines (le pain et la crème, le thé, les sourcils) plus que d’autres (la poupée, la chaux, la joue écorchée).



Les textes tiennent ici une place moins grande que les dessins. Ceux-ci ont clairement été composés pour des enfants : la manière de dessiner ressemble beaucoup à celle des mangas. Les couleurs sont chaleureuses, enfantines. Bref, tout ici est fait pour charmer l’œil. Le résultat final est plutôt sympathique, car il ne lasse ni n’ennuie.



Les explications en fin d’ouvrage apportent une réelle plus-value. Elles sont appréciées à leur juste valeur et sont un complément utile à la compréhension de l’ensemble. Ils permettent également de revenir ce qui a ici été passé sous silence (notamment les sévisses contre les animaux qui seraient moins bien acceptés aujourd’hui que dans le contexte d’écriture de l’œuvre originale).



C’est donc avec grand plaisir que sera attendu le prochain volume de la collection consacré à une autre œuvre connue : Les petites filles modèles.
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L'homme qui a séduit le Soleil : 1661 quand M..

Ce roman au style simple permet de découvrir le Paris du XVIIe siècle à travers les aventures de Gabriel, enfant des rues. Il présente également de nombreuses personnalités de l'époque (Molière, Fouquet, Colbert, La Fontaine, Louis XIV,...) et peut donner envie aux jeunes lecteurs (12/13 ans) d'en savoir un peu plus.
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La Belle et la Bête, tome 1 (BD)

Une Bande dessinée aux graphismes multiples.



Accrochée par la couverture, j'ai été tentée de commencer ce premier tome de la Belle et de la Bête. Si vous regardez bien, on a des images magnifiques, des plans aussi larges qu'étroits et un soucis du détail que l'on rencontre dans les bandes dessinées actuelles. Cette couverture me faisant penser à Long John Silver mais en moins sombre tout de même alors que l'histoire ici s'y prête bien.



Et pourtant, au détour d'une petite vignette, le sourire est venu. Car au milieu de superbes de décors et de personnages très bien réalisés, vous avez un petite petite image drôle tout simplement. Dessinée avec amour et humour. Et cela allège énormément l'atmosphère sombre de ce récit





Une version de la Belle et la Bête beaucoup plus sombre.



Je me suis dit au début que c'était encore un conte revisité. Et c'est vraiment la mode en ce moment. Sauf que la mode allie régulièrement beaucoup de romances dans le lot. Ici, nous avons une version plus "Fantasy" de ce conte. Une malédiction frappant la Bête et son aimée, un vaisseau fantôme qui nous fait penser aux fameux Pirates des Caraïbes et Belle qui est une version beaucoup plus Punchy que celle connue dans les Disney.



Cette alliance entre Fantasy et humour a bien fonctionné pour moi et le lirai avec plaisir le second tome lorsqu'il sortira. L'histoire a réussi à m'embarquer et j'ai repris avec plaisir la lecture de Bande dessinée le week end.


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L'Île du crâne, tome 1 : Groosham Grange (BD)

Quand j’étais enfant et que je voulais frissonner ou m’évader, la collection Vertiges d’Hachette avec ses couvertures argentées pour la SF et rouge pour le fantastique/horreur était ma première source. J’ai donc lu il y a longtemps cette Île du crâne ici adaptée en BD, mais je ne me rappelais pas à quel point elle faisait Dark Academy, un style dans l’air du temps que j’adore et ai adoré retrouvé sous le pinceau de Clément Lefèvre.



Je n’ai que peu de souvenirs de ma lecture d’autrefois, ce fut donc une quasi totale découverte ici et quelle surprise de découvrir qu’en 1993, soit 4 ans avant, il avait déjà posé une grande partie des bases du futur succès mondial : Harry Potter. Alors l’autrice s’en est-elle inspirée ? L’a-t-elle plagié ? Il y a de quoi se poser des questions… Mais pour le lecteur actuel, fan de ce genre d’univers, c’est un vrai bonheur d’en faire la lecture et encore plus dans ce si joli objet. Les éditions Jungle ont en effet mis les petits plats dans les grands avec une belle reliure texturée, un signet et des couvertures intérieures inspirées des vieux livres. Les dessins de Clément Lefèvre, eux, m’ont enchantée et fait rêver. J’ai adoré cette version illustrée !



L’histoire, elle, de nos jours est un classique. On découvre David, un jeune garçon un peu rebelle qui vient de se faire renvoyer de son école. Ses parents reçoivent une lettre à point nommé leur proposant l’établissement sévère qu’ils souhaitent et l’y envoient. Mais tout ce qu’il va alors croiser va sortir de l’ordinaire et lui sembler bien étrange.



Les auteurs de la BD semblent reprendre et synthétiser à merveille les éléments clés de l’intrigue du roman pour nous offrir une belle aventure frissonnante aux racines même du fantastique où l’on suit un ado en train de basculer malgré lui dans un univers étrange. C’est très mignon en soit de voir David douter autant de tout ce qui l’entoure, de ces figures un peu horrifique, ces professeurs qui sont de drôles de créatures, de ce lieu loin de tout et d’entrée de cette lettre étrange venant l’inviter qui diffère de celle de ses camarades. Tout est là pour l’intriguer. Forcément, il n’a pas envie de rester et c’est le récit de cet esprit qui se rebelle face à ce qui se produit devant lui, qui cherche à percer le mystère mais y plonge malgré lui, qu’on suit.



C’est graphiquement un vrai enchantement. J’avais déjà aimé Clément Lefèvre dans ses autres oeuvres jeunesses, les albums du jeune cowboy Billy et la BD merveilleuse du Roi ensommeillé, c’est à nouveau le cas ici. Il a un style très actuel, rond et rassurant, presque duveteux et onirique, comme un nuage. Je suis fan de son utilisation des couleurs et de leur rendu. Ici les atmosphère sont quasi brumeuse et que ce soit les éclairages tamisés de cette étrange école ou les bleus de la nuit, ils m’émerveillent. Il a en plus une narration graphique qui s’approche de celle du manga dans son rythme et son tempo, profitant amplement des 70 pages de l’album pour ne pas donner le sentiment que ça va trop vite. Chapeau, c’est rare en BD à mes yeux !



J’ai donc passé un très bon moment à découvrir l’univers de la mystérieuse Île au crâne où je me suis amusée à traquer les ressemblances avec Harry Potter et elles sont nombreuses ! Ayant précédé ce roman à succès, je suis encore plus surprise qu’Horowitz n’ait pas eu le même succès en dehors du « prix européen du roman pour enfants » qu’il a reçu pour lui en 1993, car tout y est. On retrouve une famille détestable, un voyage en train où il rencontre deux amis fille-garçon, un personnage différent qui accueille et joue les majordomes, un étrange directeur, des professeurs singuliers, un lieu reculé loin des familles, un miroir magique et j’en passe. C’est fou ! Après l’aventure est différente, les biais et leviers aussi. Harry savait un peu où il allait, ce n’est pas le cas de David ici, et ce premier tome est l’occasion pour lui de percer les mystères de ce lieu, non de combattre une force maléfique. C’est donc différent au final et j’ai apprécié cette différence. L’auteur est arrivé avant J.K. Rowling et a d’autres inspirations comme cette histoire de 7e fils de 7e fils qui vient d’Orson Scott Card ou encore Terry Pratchett mais surtout d’anciennes légendes évoquées ici. Une figure qu’on aime bien en fantasy !



Très belle aventure jeunesse qui embarque le lecteur dans les racines du genre fantastique aux côtés d’un jeune héros curieux de percer les mystères qui l’entourent. Cette adaptation BD est très réussie : bel objet, superbes dessins, histoire bien contée, atmosphère mystérieuse à souhait. Elle plaira assurément aux fans de Dark Academy à condition que la ressemblance frappante avec Harry Potter (qui lui succède) ne les gêne pas trop. Moi, j’ai adoré retrouver ce type d’histoire dans un si bel écrin
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L'Île du crâne, tome 1 : Groosham Grange (BD)

Imagine

Allez...

Tu rates touttouttout à l'école et donc pfuiiiit tu es renvoyé. Tu es la honte de tes parents et là bim, une lettre arrive pour te proposer un super pensionnat qui poutre.

Bon il est perdu sur une île et tout le monde semble être suprazarbisurnaturel. Paraîtrait même que si tu es là c'est parce que tu es le septième rejeton d'un septième rejeton. Et comme tes parents ont hâte que tu dégages de la demeure familiale, hop, en deux jours te v'la dans un train pour l'école avec deux nouveaux compagnons.



J'ai été charmée par le ruban signet (oh la bonne idée) et les cases qui semblaient bien chouettes et particulières. A la lecture j'avoue ne pas savoir sur quel pied danser. Le ton du récit est entre l'ubuesque, l'humour et l'étrange et... C'était assez bizarre comme mélange. A voir ce que donne quand l'histoire sera bien commencée, après tout, les introductions ne sont que des mises en bouche, et là tout était assez "classique" dans la présentation du monde. Mais p'tet que comme je ne suis pas la septième fille d'une septième enfant je ne peux pas comprendre-han !



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Un chant de Noël de Charles Dickens

Ce conte intemporel et intergénérationnelle de Dickens connu de tous a été pour moi un réel plaisir à redécouvrir sous ce format. J’ai beaucoup aimé cette adaptation de Scrooge et ses fantômes de Noel passé, présent et futur.

Ce qui m’a attiré en premier lieu et la sublime couverture. J’ai été agréablement surprise par la colorisation plutôt chaude qui a été utilisé et qui apporte une certaine douceur au fur et à mesure des pages.

Le graphisme tout simplement magnifique est un vrai plaisir pour les yeux.

Une très bonne lecture.

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Fils de sorcières, tome 2 : Le Voleur de songes

Un dessin dynamique et foisonnant, une mise en couleur lumineuse, des personnages attachants, du rythme, de l’action, beaucoup de bonnes idées, avec cette famille de sorcier, le père qui n’en est pas un, la petite sœur qui ne maîtrise pas tout, l’intégration des rêves dans le récit, il y a tout pour rendre cette lecture passionnante, et pourtant, je n'accroche que modérément à cette série, sans dout que la magie pour tout résoudre, avec une bagarre avec le monstre qui dure la moitié de l’album me frustre, malgré toute sa richesse de son univers, la trame de l’histoire reste assez primaire, j'en attends un peu plus de la part de Pierre Bottero, c’est dommage.
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L'enfant Océan (BD)

Jean-Claude Mourlevat vient de recevoir le prix Alma. C'était l'occasion de découvrir l'adaptation BD de l'un de ses classiques.

L'histoire de "L'Enfant Océan" est librement inspirée de celle du "Petit Poucet" : une famille pauvre, sept frères, une menace qui les pousse à fuir.

La misère de la famille est tangible, la menace aussi, tout comme la bienveillance qui unit cette étonnante fraterie. Yann, le cadet, rêve de liberté et d'océan, et il est prêt à tout pour y parvenir.

Les dessins sont très expressifs, ils fourmillent de détails et de vie.

Nous avons aimé les personnages attachants, les péripéties et la fin pleine d'espoir.
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Le faucon déniché (BD)

Martin, la douzaine, devrait le savoir : dénicher un faucon est un privilège qui est réservé au seigneur. Enfreindre ce droit est passible de peines très sévères même pour un enfant de serf surtout à cette époque moyenâgeuse assez trouble.



Il va se lier d'amitié avec cet oiseau majestueux et ne va pas en faire un tueur comme les faucons du seigneur local destinés à la chasse. C'est la rencontre entre un garçon et un animal domestiqué un peu comme « Belle et Sébastien ». Ceci est la version volatile de cette amitié. Pour autant, le fauconnier du château viendra récupérer ce faucon en le séparant de son jeune maître. La partie la plus intéressante de l'histoire commencera alors.



Il y a une grande forme de naïveté chez Martin qu'on pardonnera en raison de son jeune âge. On voit bien que la lecture est destinée à la jeunesse. Le passage du saut presque dans le vide pour retomber sur ses pieds est assez improbable mais comme dit, c'est pour mettre en avant la bravoure de Martin au caractère presque indomptable. Il est également assez malin pour voir qu'un complot se prépare devant l'inaction des gardes.



Par ailleurs, on aura droit à une approche de la condition bien difficile des serfs entre la destruction du village par des seigneurs rivaux ou bien la famine lors des destruction de récoltes. Le contexte historique est bien rendu ainsi que la vie quotidienne au Moyen-Age.

Un moine nous apprendra par exemple que nul n'est tenu de s'expliquer à cette époque quand on demande asile. Les temps ont bien changé.



J'ai beaucoup aimé ce graphisme qui a su restituer à merveille les décors médiévaux à commencer par le château fort. Et puis, le style d'écriture est tout à fait agréable et compréhensible. Bref, c'est accessible à tout le monde.



Cette adaptation de l'auteur Jean-Côme Noguès (qui était enseignant) est plutôt bien réussie et donne envie de découvrir les autres œuvres tel que « l'homme qui a séduit le soleil ». Je regrette juste personnellement une conclusion un peu déprimante et abrupt alors que les choses commençaient à s'arranger grâce à la bienveillance du seigneur local. Du coup, ce n'est peut-être pas aussi naïf que cela.



Par ailleurs, c'est une bonne idée d'avoir glissé à la fin de l'ouvrage des pages de jeux afin de savoir si on a bien assimilé le monde de Martin. C'est en tout cas une manière assez ludique pour les enfants de découvrir la vie au Moyen-Age.



Je tiens à remercier une fois de plus à Babelio, ainsi qu'à l'éditeur Jungle de m'avoir offert l'occasion de découvrir cette œuvre tirée d'un roman. C'est une histoire captivante pour un jeune public. Il faut aimer les rapaces bien entendu.
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La Rivière à l'envers, tome 1 : Tomek (BD)

Un conte envoûtant qui nous livre l'odyssée de Tomek à la recherche de la précieuse rivière à l'envers, dont l'eau apporterait l'immortalité. Le héros, jeune garçon courageux, affronte des épreuves originales et trouve des alliés sympathiques au fil de sa quête. Les dessins sont juste magnifiques et participent à l'émerveillement. Une lecture douce et divertissante.
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L'Enfant Océan

Encore un roman de Jean-Claude Mourlevat et un nouveau coup de cœur. Décidemment avec lui ça va devenir une habitude.

Ici, on suit une histoire dramatique, sorte de réécriture du petit Poucet où l'on va suivre 7 frères, 3 paires de jumeaux et un tout petit bonhomme prénommé Yann. Issu d'une famille paysanne, avec des parents durs et peu enclins aux cajoleries, ils ne sont pas à la noce. Mais ils sont soudés. Un soir, Yann entend ses parents se disputer et énoncer une grave menace. Pour secourir ses frères, il les entraîne dans un drôle de périple vers l'ouest et l'océan qui l'a toujours fasciné. La narration est très originale puisqu'on suit leur histoire de façon chronologique mais à travers un prisme de points de vue extérieurs à la fratrie et par les yeux chacun des frères de Yann (que l'on entendra lui qu'à la toute fin du roman).

J'ai adoré cette façon de raconter. Le style de Mourlevat m'a encore une fois complètement embarquée dans cette aventure terrible et dramatique. Le lien qui unit les frères Doutreleau est fort, tissé d'une confiance indéfectible en ce petit bonhomme à la sagacité surprenante. J'ai aimé croisé les destins de tous ceux qui les ont aidé ou pas dans leur quête de liberté. Et la révélation finale laisse comme toujours chez cet auteur une petite pointe d'amertume.

Un superbe roman à mettre entre toutes les mains.
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La rivière à l'envers

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