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Critiques de Maxe L`Hermenier (722)
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Le faucon déniché (BD)

Résumé : Martin, 12 ans, a recueilli un oisillon faucon tombé du nid, et a décidé de le garder et de l’élever. Il a beau savoir qu’il appartient au seigneur, il ne peut se résoudre à perdre son ami le faucon. Mais le fauconnier du château va l’apprendre…



Mon avis : J’ai eu la chance de faire partie des heureux élus qui ont été choisis par les éditions Jungle pour tester 2 titres de la leur collection d’adaptation de romans classiques en BD. Je les ai en remercie vivement, ainsi que Babelio !



J’avais lu il y a longtemps, lors de mes années collège, le roman dont cette BD est l’adaptation, mais j’en avais encore souvenir, car il m’avait marqué. Et cette BD est très fidèle au roman, reprenant les différentes étapes de cette histoire d’amitié tragique. J’ai bien apprécié le dessin, qui est très réaliste, et emporte tout de suite à l’époque des seigneurs et des châteaux forts, et j’ai trouvé superbe les dessins du faucon, très détaillés et majestueux.



Martin est un jeune paysan qui va sauver un jeune oisillon faucon d’une mort certaine, car il est tombé du nid. Il devrait logiquement l’apporter au fauconnier du seigneur, car ces oiseaux appartiennent et reviennent au seigneur, mais il ne peut s’y résoudre. Il décide alors de cacher l’oiseau et de l’élever discrètement, car il ne veut pas en faire une machine à tuer, et il développe avec le faucon une belle amitié. Mais le destin est cruel, et le fauconnier va découvrir ce que cache Martin. Celui-ci sera alors doublement puni : il sera enfermé dans une haute tour du château, et il verra tous les jours le fauconnier entraîner son faucon à être le plus cruel de tous. Mais l’histoire ne finit pas là… Martin va faire preuve de courage et en sera récompensé, mais le destin se jouera encore de lui.



Je me souviens que la scène finale avec le grelot du faucon m’avait marquée, et les auteurs de cette BD ont bien insisté dessus, semblant montrer que le destin se moque des humains et de leurs aspirations, dans un monde cruel où chacun essaie de survivre comme il peut.



La BD se termine avec un dossier qui présente l’auteur du roman, l’époque, propose des questionnaires pour voir si le contexte et l’histoire ont bien été compris, ainsi que des jeux.



C’est une belle collection de BD à proposer aux élèves, fidèle au texte original, et le mettant en valeur. D’autres titres existent et ont l’air tout aussi intéressants.
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L'enfant Océan (BD)

J’entretiens une grande histoire d’amour avec ce livre (comme avec plein d’autres de Jean-Claude Mourlevat, et même avec l’auteur mais chut… c’est un secret), je l’ai fait lire à des… centaines d’enfants. Je leur ai lu aussi. Je le connais presque par cœur.



Alors lorsque j’ai vu cette adaptation BD, je n’ai pas pu, pas su résister. Et même si les trognes des enfants ne ressemblaient pas forcément à celles qui fleurissaient dans ma tête depuis des années (surtout celle de Yann), je voulais voir de quelle manière ce roman fabuleux avait été mis en images. Et de quelle manière l’aspect « témoignages » avait été respecté. Bref ! J’étais curieuse (et en même temps un peu sceptique, il faut bien le dire).



Alors ?



C’est une réussite. Vraiment ! Et puis, finalement, les trognes des enfants sont parfaites !



A la fois fidèle et inventive, cette adaptation a su garder la magie du livre, sa poésie. A travers les récits croisés des personnages, le lecteur suit le road trip des personnages, des sept frères, en s’attachant de plus en plus à eux au fur et à mesure des kilomètres parcourus.



Le graphisme est excellent, les visages des personnages sont expressifs, les moments forts du livre sont croqués avec talent, on rit, on sourit, on s’offusque, on s’exclame, on applaudit et on s’émeut… Comme dans le roman.



Ce Petit Poucet moderne est touchant.



Je pense que je le mettrai entre les mains de mes élèves dès que je leur aurai lu la version de Mourlevat, c’est-à-dire dans très très peu de temps…



Et pour les adultes qui n’ont pas lu le roman, et bien il serait temps de vous y mettre (sans vouloir vous commander…) !
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La rivière à l'envers, tome 2 : Hannah (BD)

Un second tome à la hauteur du premier. Cette histoire a été très bien adaptée en bande dessinée avec un dessin fluide et dynamique, un découpage original et une histoire pleine de poésie et d'onirisme. On en redemande !
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La Rivière à l'envers, tome 1 : Tomek (BD)

Je ne connais pas le roman dont est tiré cette BD, mais j'ai beaucoup aimé l'album. Le graphisme est plutôt bon, quoique la t^te du grand père soit un peu étrange et la mise en couleur excellente. L'intrigue tient bien la route avec une bonne dose d'onirisme et de poésie dans un monde très "typé". L'épicerie, toute en hauteur, la forêt de l'oubli, le village des parfumeurs... que de belles trouvailles pour susciter l'imagination. On suit l'odyssée de Tomek avec beaucoup de plaisir.
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Le renard de Morlange

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du Renard de Morlange d'Alain Surget, ou un récit que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam avant que les éditions Nathan ne me l'envoie inopinément. Je les en remercie par ailleurs chaleureusement car j'ai passé un joli petit moment de lecture avec ce très court roman qui s'apparente plus à un long conte à dire vrai.



La réédition de ce livre jeunesse m'a permis de découvrir une collection de chez Nathan, j'ai nommé Dyscool, dont je salue grandement l'initiative, à savoir faciliter la lecture aux jeunes et moins jeunes dyslexiques ainsi qu'aux malvoyants à l'aide d'une grande taille de police agréable à lire, avec une forme des caractère ronde et claire qui ne fatigue résolument pas les yeux, et d'une pagination extrêmement aérée qui simplifie la tâche à notre vue parfois vacillante. Personnellement, pour moi qui doit porter des lunettes depuis que je suis enfant et qui adore lire, ça m'a fait énormément plaisir de pouvoir reposer mes mirettes constamment ou à tout le moins la plupart du temps plissées afin de se concentrer et avancer dans des lectures généralement conséquentes avec un ravissant petit ouvrage qui a tout pour donner envie, et ce même aux récalcitrants qui ont l'impression que la lecture n'est pas une activité faite pour eux, que ce soient pour des raisons de santé ou d'origine sociale. Vous l'aurez compris, cela fait déjà un bon point pour cette nouvelle (ou plutôt devrais-je dire "dernière" au vu de la date de parution) édition du Renard de Morlange.



L'autre caractéristique de cette histoire d'antan qui m'intéressait immensément, c'est son cadre : la folle quête initiatique vers un retour, pour ne pas dire une découverte et appréhension totale, à l'humanité de Renaud de Morlange se déroule en Lorraine, ma région adorée. Ça peut sembler n'être pas grand chose dit comme ça mais pour moi, le simple fait que le récit se passe dans mon petit coin de Grand Est (enfin, je ne suis pas mosellane, encore moins messine, mais vosgienne - quelle importance, on fait tous partie de la même famille après tout !), cela compte énormément et change pour ainsi dire carrément tout ! J'exagère sans doute un tantinet mais, histoire de parler un peu plus sérieusement, j'adore en apprendre plus sur les anciens ducs et seigneurs de Lorraine, sur le mode de vie et la hiérarchie sociale d'autrefois, sur le passé entre autres glorieux de ma contrée au fil de mes lectures, surtout lorsque cela se produit de manière aussi impromptue ! La surprise n'en est que plus agréable et délectable à mon sens. Et puis, quand on connaît déjà le territoire qu'une intrigue nous fait explorer, on se repère immédiatement, on parvient de suite à se représenter mentalement le paysage visuel - quoique, le jour où j'ai dévoré telle une louve affamée ce récit, j'ai fait une splendide balade en forêt déodatienne donc autant vous dire que j'avais un sacré bon équivalent de la forêt de Renaud-renard juste sous mes yeux ébahis et qui ne lassent jamais de cette superbe vue... Bref, c'est comme si l'on était à la maison ! Ce qui était doublement mon cas à ce moment-là, comme j'aime encore une fois à m'en vanter (promis, j'arrête dès à présent de radoter comme une vieille grand-mère). En ce qui concerne la légende du Renard de Morlange, même si celle-ci a été inventée de A à Z par l'auteur et ne se base donc probablement pas sur des faits réels, ou fort s'en peut, je remercie infiniment cette dernière d'avoir rendu un si belle hommage à notre terre sacrée des mirabelles (cette appellation provient à 100% de mon imagination farfelue, merci de ne pas en tenir compte) avec ce que je considère être digne d'une authentique fable venue tout droit des temps anciens pour nous enchanter et nous emporter dans une bulle temporelle absolument magique.



Néanmoins, ce à quoi je ne m'attendais véritablement pas et qui m'a tout bonnement conquise, envoutée, exaltée, fait vibrer (bref, vous visualisez le tableau) et que je ne peux que vigoureusement approuver, c'est la dimension profondément humaine de cette histoire de châtiment divin et de cheminement vers une bien meilleure version de soi-même, respectueuse d'autrui et de ses droits. S'ajoute à cela un rapprochement très intelligent qu'Alain Surget réalise entre nous, pauvres fous et mortels, êtres à quatre pattes, et les merveilleuses créatures que sont les animaux et qui permet à icelui de véhiculer par le biais de son œuvre un fabuleux et nécessaire message, une ingénieuse et somptueuse morale axée sur la déférence, l'ouverture d'esprit et la bonté dont nous devons faire preuve les uns envers les autres, que ce soient envers nos semblables hommes et ou femmes ou vis-à-vis des êtres vivants, tous autant qu'ils sont. Avec Le Renard de Morlange, le romancier nous inculque en effet une leçon mémorable de savoir-vivre et de décence. Il nous rappelle qu'il faut être apte un jour à se mettre à la place du plus petit et du plus humble et que nous sommes tous, SANS EXCEPTION, dignes de l'estime d'autrui, que tout un chacun a sa place sur cette Terre et qu'il faut savoir l'apprécier à sa juste valeur, qui qu'il soit. Cela peut paraître évident mais, pour une multitude de personnes, essentiellement des hommes soit dit en passant (je n'ai pas peur de clasher, moi, madame !), ce n'est pas encore le cas - et pour ce qui est de certains spécimens particulièrement affolants (je ne cite personne tant cela me semble gros comme une maison - et encore, ces figures de proue de la stupidité crasse et de l'ignominie sont loin d'être les seules, il y en a une pléthore de phénomènes comme ceux-là éparpillés sur la nature), cela ne leur rentrera sans aucun doute jamais dans le crâne. C'est fort malheureux, n'est-ce pas ? Et encore, le mot est faible... Pour en revenir à mon propos, je confirme qu'une petite piqûre de rappel de ce genre en ce qui concerne notre nature intrinsèquement humaine, cela fait toujours le plus grand bien !



Au fond, les seuls petits "bémols" que j'ai relevés avec ce livre, les "regrets" que j'éprouve personnellement de mon côté, concernent dans un premier temps la cruelle atténuation (je préfère utiliser ce mot-ci plutôt que celui de "manque" qui serait totalement injuste dans le cas présent) de l'identité et de la personnalité des protagonistes de cette histoire. Ou plutôt, ce qui m'a en réalité extrêmement frustrée car je ne tiens certainement pas à être mauvaise langue, c'est le fait que l'auteur n'ait fait le travail qu'à moitié au niveau de l'élaboration de leur caractère à chacun. Je m'explique : si, d'un côté, leur comportement est digne des parfaites figures stéréotypes des histoires moyenâgeuses (le seigneur sans pitié, la damoiselle en détresse, le fringuant amant et rival, le monarque magnanime mais souvent bourru), de l'autre, leur façon de penser et de se percevoir soi-même et les uns les autres est à proprement parler visionnaire, bien en avance sur leur époque. J'ai immensément goûté cette facette-là de nos personnages-types mais je regrette amèrement qu'Alain Surget ne soit pas allé plus loin, notamment en étoffant le passif de chacun et en leur donnant ainsi une réelle consistance et singularité. Très honnêtement, je trouve cela tout ce qu'il y a de plus dommage parce que Le Renard de Morlange avait in fine le potentiel pour devenir un roman-fleuve historique unique en son genre avec une histoire bien plus approfondie, épique et bouleversante. Le fait que ce véritable petit trésor en soit réduit in the end à une simple comptine pour enfants me navre sincèrement. Peut-être que je vois trop grand pour un mignon petit récit qui recèle déjà bien des qualités et qui fait parfaitement le job auprès de sa cible éditoriale principale mais au vu des connaissances de l'auteur en ce qui concerne la géographie, l'Histoire de sa région mais aussi le langage que l'on tenait en ce temps-là, il y avait moyen de faire beaucoup fort et marquant. Ce n'est là que mon humble opinion, je ne cesserai jamais de vous le rappeler. D'autre part, je déplore la quasi (je me montre extrêmement gentille en employant ce mot-là car en réalité, pour parler franchement, il n'y a qu'une maigre illustration en fin d'ouvrage pour contenter nos pupilles) absence d'illustrations pour agrémenter le récit qui auraient justement permis d'égayer ce dernier et de le rendre d'autant plus vivace, dynamique, prenant et attrayant que le trait de crayon de Philippe Mignon est absolument charmant. Il suffit de voir l'adorable, exquise couverture de cet ouvrage pour le comprendre. En clair, cette inexistence flagrante d'ambition dans le cas du Renard de Morlange m'a sans conteste déçue, je ne vous le cache pas. L'ancien Renaud de Morlange n'aurait sûrement pas approuvé cela et, pour une fois, j'aurais été bien d'accord avec lui...



Pour conclure, je dirais que Renard de Morlange est une très jolie petite histoire que je suis bien heureuse d'avoir découverte, même si, en tant que lectrice adulte, mes exigences sont clairement insatisfaites. Mais afin de tempérer mon propos car je n'apprécie pas du tout le ton précieux que je suis en train de prendre à l'heure où j'écris ces lignes, je suis persuadée que la petite fille que j'étais aurait adoré vivre une aventure aussi palpitante et périlleuse qu'est celle d'un goupil au fin fond des bois. Et ce qui est encore plus certain, c'est que j'aurais largement préféré étudier Le Renard de Morlange en cinquième plutôt que l'abrutissant et tout ce qu'il y a de plus ennuyeux Yvain ou le chevalier au lion de Chrétien de Troyes, ou l'un des titres que je peux me targuer d'avoir tout bonnement détesté en matière de lecture scolaire ! J'achèverais donc cette chronique en assertant sans trop pouvoir me tromper que la plume d'Alain Surget constitue une excellente porte d'entrée vers l'univers indéniablement extraordinaire de la lecture et ce peu importe notre âge et les horizons desquels nous provenons !
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Isaline, tome 1 : Sorcellerie culinaire (ma..

Un premier tome très sympathique, j'aime bien les personnages. J'attends la suite avec impatience.
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Isaline, tome 2 : Sorcellerie givrée (manga)

Et c'est reparti pour de nouvelles aventures de notre gentille petite sorcière avec toute sa bande.
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Comment les mouches tiennent-elles au plafo..

Voici une BD très stimulante qui donne envie de savoir. Les réponses arrivent sous forme de petites scènes du quotidien imagées de telle sorte qu’elles illustrent simplement et efficacement les explications transmises par les personnages. Parlant, efficace, brillant et ludique, Comment les mouches tiennent-elles au plafond ? et autres questions super méga importantes !, premier tome (d’une longue série, j’espère) des Incollables, répond à 60 questions (en 80 pages) de telle sorte qu’on en veut toujours plus.........................
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L'Enfant Océan

Lu d'une seule traite, ce qui est plutôt normal pour un roman jeunesse de cette taille, en poche. Mon premier Mourlevat et assurément pas le dernier.



J'ai été touché par cette histoire en forme de conte. Le principe narratif de faire raconter les aventures du point de vue de divers personnages n'est pas quelque chose d'original mais il est très bien géré par l'auteur. La retranscription du langage populaire ou de celui enfants avec des fautes ou des maladresses sur le plan de la langue est très bien faite.



Le lien avec le Petit Poucet est évident dès le début mais cette réécriture moderne du conte est très réussie. La fin ne m'a absolument pas dérangé, n'a pas été déceptive. Yann est de toute manière un enfant très mystérieux.



Ces enfants débrouillards sont attachants. C'est un livre qui fait appel aux émotions du lecteur, plein de tendresse.



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L'Enfant Océan

Ils étaient sept, sept frères qui prirent la route par une nuit pluvieuse afin de rejoindre le grand océan. C'est le plus jeune d'entre eux : Yann qui les avait entraîné et semblait les guider grâce à un mystérieux instinct. Ils fuyaient leurs parents et rien ne paraissait pouvoir les arrêter. A la différence du Petit Poucet, nul besoin de petits cailloux car le retour n'était pas envisagé. Seul le chant de l'océan les attirait ...



L'originalité de l'histoire tient dans ce qu'elle est polyphonique. En effet ce sont les frères qui sont tour à tour narrateurs de l'histoire ainsi que les personnages croisés. Cette multiplication des points de vue et des éclairages offre une richesse que l'on ne trouve pas dans tous les ouvrages de jeunesse.



Les multiples références au conte de Charles Perrault pourrait nous faire croire en une transposition de ce conte dans le monde moderne mais il n'en est rien. Inutile de chercher la morale de cette histoire, cela ne ferait que la réduire. Jean Claude Mourlevat a totalement détourné le conte originel pour recréer une histoire réaliste et sombre mais également dotée de belles valeurs telle la solidarité de ces personnes croisées par le groupe d'enfants ainsi la boulangère, ...



Cependant, c'est la personnalité de Yann qui m'a le plus interpellé. Il ne fuit pas pour survivre mais parce que le contexte familiale est trop lourd. Il fuit pour être libre et ce meneur nous apparaît sous un jour bien plus sombre à la fin du livre en dévoilant des motifs bien égoïstes alors que le Petit Poucet avait à coeur le bien et l'amour de sa famille.



Une histoire riche, émouvante et surprenante à bien des égards
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Wahkan (BD)

Alors. Difficile de faire cette critique car malheureusement, je n'ai pas trouvé beaucoup de positif dans cette BD.



Si : la maquette de la couverture est jolie et bien finie en termes d'effets.



Voilà.

En revanche, le reste ne fonctionne pas pour moi.

Déjà, je sais qu'il s'agit d'un récit steampunk ou du moins fantastique, la version de Paris en 1889 est donc un peu différente de celle qui a vraiment existé. Toutefois, je n'ai pas du tout cru aux deux personnages principaux, ni dans leurs looks (elle passe encore, lui j'ai rien compris. Coupe mi-manga mi-dreadlocks ?) ni dans leurs identités (je ne spoilerai rien). Et puis l'ambiance globale, le langage utilisé, les énormes armes à feu... Tout fait moderne et ne colle pas avec l'habillage souhaité.



J'ai trouvé que tout était déjà vu, cliché et surtout, déjà fait en bien mieux. Ça se veut moderne et punchy mais pour moi, ça tombait à côté. Les interactions entre les personnages sont convenues, clichées comme je l'ai dit juste avant, l'intrigue n'arrive jamais réellement à décoller et la fin...

Certes, ils ont réussi à me surprendre avec la fin, qui est résolue comme une lettre à la poste. Pim pam poum, emballé c'est pesé et hop ! *FIN*



C'est dommage parce qu'on sent que cette BD aurait pu avoir du potentiel, et on a presque l'impression qu'il y a eu des coupes dans la narration (peut-être était-elle prévue en plusieurs tomes à la base ?), ce qui expliquerait cette résolution capillotractée et expédiée.



C'est ma première lecture "ratée" de 2024. On passe à autre chose !
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Un chant de Noël de Charles Dickens

Le très célèbre conte de Charles Dickens adapté en BD très joliment illustré.

Scrooge, un vieil homme grincheux qui déteste Noël est visité par des fantômes pour lui faire retrouver la magie de Noël.

Le conte est complété à la fin par une petite biographie de Charles Dickens, des quizz et des jeux.
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Fils de sorcières, tome 1

Une superbe bande dessinée qui est parfaite pour la période d'Halloween 🎃🎃🎃👻👻👻



On suit Jean et sa petite soeur Lisa qui ont une petite particularité, toutes les femmes sont des sorcières.



Dans ce tome 1, un buveur de magie vole la magie à leur maman et à leur tante.



Jean et Lisa n'ont pas d'autres choix que de se débrouiller seul.



Une belle découverte 😊

Les illustrations sont superbes et l'ambiance parfaite pour la saison.



Go le tome 2 🎃👻😉
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N.É.O., tome 4 : Au plus profond de la terre..

L'ambiance de vient de plus en plus sombre dans la série NEO. Entre les jeunes, les discriminations s'instaurent de plus en plus sous l'impulsion d'Agenor qui n'hésite jamais à sacrifier les autres.



Au moment où l'équipe des jeunes héros semble trouver la solution contre ce dernier ou tout au moins 'en approcher, un coup de tonnerre éclate et mène au pouvoir absolu un autre personnage ...



La série ne manque en tout cas pas d'attrait. Le scénario est dense et le dessin excellent.
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L'enfant Océan (BD)

J’ai fait la connaissance de Jean-Claude Mourlevat, auteur jeunesse, via le roman épistolaire à quatre mains qu’il a écrit avec Anne-Laure Bondoux (Et je danse aussi). Lors d’une rencontre avec l’autrice, il a d’ailleurs été son invité surprise, un invité bien sympathique. Mais je n’avais encore rien lu d’autre de lui, en raison principalement de la tranche d’âge de ses romans. Les adaptations BD permettent donc ce genre de découvertes aussi. Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous mais je suis en effet plus à l’aise dans la lecture d’un album jeunesse que dans celle d’un roman… L’histoire ? Alors qu’une assistante sociale commence à s’intéresser au petit Yann, dernier né d’une fratrie de sept garçons, l’enfant réussit à convaincre ses frères de fuir. Caché dans l’escalier, il a en effet entendu son père menacer de les tuer « tous les sept » la veille au soir. Les trois paires de jumeaux, et le petit Yann, prennent donc la route, direction l’Ouest et l’Océan. Ils vont vivre une épopée courageuse et dangereuse, faite de belles rencontres, et de moins bonnes, mais au bout du chemin les attend la mer… Cette histoire commence dans une atmosphère misérable et le lecteur tremble pour ces enfants malmenés et délaissés qui semblent sans avenir. Puis, l’espièglerie de Jean-Claude Mourlevat apparaît, dans des comiques de situation, dans les réparties des enfants, dans leur manière de prendre soin les uns des autres et dans le message final aussi, plein d’espoir et d’audace. Une jolie rencontre !
Lien : https://leslecturesdantigone..
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La rivière à l'envers, tome 2 : Hannah (BD)

Dans ce second tome, qui peut être lu indépendamment du premier, Hannah s'adresse à Tomek pour lui raconter les "aventures incroyables" qu'elle a vécues "avant de pousser la porte de ta petite épicerie" (et après). L'album est une succession de magnifiques paysages et de belles rencontres (dans le désert, dans la forêt de l'oubli, chez les parfumeurs, sur le voilier, etc.). Cependant j'ai regretté qu'il n'y ait pas de liens entre les épisodes, un peu comme dans une quête. Hannah raconte simplement les différentes étapes jusqu'à la rivière puis le chemin du retour sur lequel elle recroise avec grand plaisir quelques-uns de ses compagnons de route. C'est dommage cependant cela reste un bel album au graphisme lumineux.
Lien : https://www.takalirsa.fr/la-..
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Fils de sorcières, tome 2 : Le Voleur de songes

Masse Critique Babelio m'a fait parvenir cette Bd, bien qu'il me semblait ne pas en avoir fait la demande. Engagée pour la critique je l'ai donc lue, sans gaieté de cœur. Cette Bd raconte l'histoire d'un adolescent dont la petite sœur fait de nombreux cauchemars. Lors d'une réunion de famille, Jean, le jeune héros, s'aventure dans le grenier de la grand mère où sont stockés quelques trésors dont un grimoire. Ce dernier explique comment fonctionne un attrape rêve. Jean va s'en servir mais par la même occasion bouleverser l'ordre familial un petit temps.

Je n'ai pas adhéré du tout à l'histoire ni au graphisme, trop criards et bruyants. Je le dis encore une fois, pour relativiser le propos, soit Babelio s'est trompé dans l'envoi soit par inadvertance j'ai coché l'ouvrage dans la liste du masse critique graphique... dans tous les cas il s' agit d'une erreur. Cela aurait pu être néanmoins une découverte heureuse, mais non!
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N.É.O., tome 1 : La chute du soleil de fer (..

Je n’ai pas lu la version roman de la série N.E.O de Michel Bussi ( le nom ne vous sera pas inconnu puisqu’il a écrit de nombreux best-sellers en littérature générale) aussi je me suis laissée tenter par cette adaptation BD de Maxe L’Hermenier et Djet. J’ai été conquise ! J’ai bien aimé l’univers de ce Paris post-apocalyptique développé dans N.E.O. Par certains aspects cela fait penser à une autre célèbre série de BD, Seuls, puisqu’on retrouve aussi le principe des enfants livrés à eux-mêmes dans un monde dévasté et deux clans qui s’affrontent, mais cela reste toute de même très différents.



N.E.O est une bande-dessinée efficace et qui a tout pour plaire aux jeunes ados puisqu’on va suivre dans un esprit survivaliste des ados qui vont essayer de s’allier tandis que le monde qu’ils ont jusqu’ici connu est à nouveau en train de s’effondrer. Bien sûr, les travers de l’humanité ne sont jamais loin, à commencer par cette envie prégnante de certains de faire la guerre plutôt que de chercher à former une alliance…Il sera beaucoup questions d’entente, de règles de vie en communauté à trouver, de confiance des uns envers les autres…



J’ai été pris par le scénario que j’ai trouvé à la fois intéressant, dense et riche, sans que l’on soit non plus perdu. Le travail d’adaptation de Maxe L’Hermenier y est sûrement pour beaucoup ( je ne peux pas juger n’ayant pas lu les romans) mais on s’approprie très facilement les différents éléments de ce monde, le fonctionnement des deux clans ainsi que les personnages, pourtant nombreux et offrant des personnalités variées et riches.



J’ai bien aimé aussi les dessins de Djet ainsi que les couleurs lumineuses de N.E.O. En effet, quand bien même on est dans une bd post-apocalyptique, Djet n’a pas eu envie de nous proposer un univers sombre, bien au contraire, c’est très coloré et ce Paris futuriste, envahi par la végétation est magnifique.
Lien : https://www.lirado.fr/neo-bd..
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L'Enfant Océan

Lecture commune avec mon fils de 9 ans



Yann « l’avorton » est le dernier d’une fratrie de 7 enfants. Ses frères sont tous jumeaux, lui est petit, chétif mais de loin le plus malin.

Il pense que son père veut tous les tuer. Alors il réveille en pleine nuit ses aînés afin de prendre la route pour échapper à la mort. Ils vont vivre de belles aventures pour gagner l’océan.



Le livre raconte une belle épopée. La rédaction est sympa en raison des chapitres qui se découpent sous formes de témoignages, d’interrogatoires. Seul bémol pour cette lecture jeunesse et pour les enfants sensibles, il y a des passages assez tristes.
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La ferme des animaux (BD)

Adapté du célèbre roman de George Orwell, cette bande dessinée nous raconte le quotidien d’animaux au sein d’une ferme en Angleterre. Exploités par leur fermier, ils décident de se rebeller et de prendre le contrôle des lieux pour gérer eux-mêmes les stocks de nourriture et la répartition des tâches quotidiennes. Si cette décision semble idéale à l’ensemble du groupe, certaines bêtes se placent rapidement comme leaders, arrangeant les règles à leur avantage et s’octroyant de nombreux privilèges. La vie à la ferme devient encore plus difficile et laborieuse qu’au temps du fermier.



Ayant lu ce classique au collège, je dois avouer que j’en gardais finalement peu de souvenirs, ne comprenant pas à l’époque tout l’intérêt de cette lecture. J’ai donc beaucoup aimé redécouvrir cette histoire d’une manière différente mais pourtant terriblement efficace. L’adaptation est superbement bien réalisée, permettant de retrouver les messages forts du récit original. J’aurais beaucoup aimé avoir cette BD à mon époque, elle permet de rendre plus accessible et plus parlant les propos d’Orwell à un jeune lectorat.



Je l’ai lue d’une seule traite et même si je n’ai pas ressenti autant d’émotions que lors de ma lecture du Faucon déniché, je ne suis pas restée insensible au sort tragique de certains animaux ou aux difficultés qu’ils ont pu rencontrer.



Les illustrations sont très douces tant au niveau des couleurs que des dessins. Elles traduisent en image la personnalité et les émotions des animaux. Avec des expressions très humaines, il est facile de comprendre les intentions des différents personnages. J’ai trouvé qu’il y avait un certain confort visuel et je pense que ce style pourra parler à une majorité de lecteurs.



Néanmoins, ce qui a attiré en premier mon regard lorsque j’ai reçu cet ouvrage a été la beauté de la couverture. Avec ce cadre rouge et ces sublimes dorures, elle en jette ! Elle donne vraiment envie de découvrir les trésors que peut renfermer cette bande-dessinée. En outre, on retrouve une nouvelle fois le petit ruban marque-page qui vient parfaire le rendu final.



De plus, un carnet pédagogique permet d’approfondir la compréhension du texte. Selon moi, cette collection peut aussi bien s’adresser aux professeurs pour rendre les classiques moins effrayants, qu’aux parents qui voudraient faire découvrir cette histoire sans savoir comment travailler le texte et en parler avec leurs enfants. Enfin, même en tant que « simple lecteur », c’est un plaisir de lire un ouvrage aussi beau visuellement et un contenu si bien travaillé.



Cette bande-dessinée est la deuxième que j’ai l’occasion de découvrir dans la collection Jungle Pépites. Je suis vraiment bluffée par la qualité et la beauté de l’ensemble de leurs titres. J’ai très envie de découvrir d’autres bandes dessinées de cette collection comme L’Homme qui a séduit le soleil ou Les Misérables.



Merci à Babelio et aux éditions Jungle pour l’envoi de cet ouvrage !
Lien : https://alexlovebooks.home.b..
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