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Critiques de Maxime Le Forestier (8)
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maxime le forestier album n°1

A tous ceux qui, comme moi, ont eu la chance d’assister à la « naissance » du poète-musicien Maxime Le Forestier et qui se sont escrimés, guitaristes débutants à l’époque, à reproduire sur leur « râteau » la musique du monsieur, je recommande ce bouquin de partitions (pour moitié transcrit pour piano… c’est pratique pour les guitaristes !), ne serais-ce que pour la nostalgie…



Restent des textes somptueux (à part peut-être « parachutiste », du genre chanson tract…) portés par des mélodies et des arrangements qui ne le sont pas moins…

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maxime le forestier album n°2

De même que pour le volume n°1, à tous ceux qui, comme moi, ont eu la chance d’assister à la « naissance », puis ici, à la magistrale récidive de l’auteur de « Comme un arbre » et qui se sont escrimés, guitaristes débutants à l’époque, à reproduire sur leur « râteau » la musique du monsieur, je recommande ce deuxième bouquin de partitions (pour moitié transcrit pour piano… c’est pratique pour les guitaristes !), ne serais-ce que pour la nostalgie…



Un petit détail : Marcel Dadi étant passé par là, nous avons, nous les guitaristes, une rubrique « pour les quart de fanas du folk » qui explique brièvement le principe de notation en tablature… c’est peu de chose, mais ça aura ouvert bien des perspectives à de nombreux guitaristes en herbe de l’époque.



Restent, comme pour le n° 1, des textes somptueux portés par des mélodies et des arrangements qui ne le sont pas moins…

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Brassens et moi

M. Le Forestier a réalisé il y a quelques années un exploit : à travers 500 concerts, il a joué l'intégrale des chansons de Brassens. Non pas, tout le répertoire chaque soir, mais chaque fois enregistré. chaque concert était unique : chaque titre avait un numéro et c'est le public qui choisissait au hasard. Je me disais, déjà à l'époque, quel travail énorme de musicien, et qu'il devait être sacrément fan. Et puis, est sorti ce livre, qui raconte avec une grande pudeur, leur relation à eux, pour faire simple le maître et l'élève (c'est bizarre de donner ce qualificatif d'élève à Le Forestier !), et pourquoi, justement, c'est ce dernier qui a reçu en héritage la "Bible" de Brassens.
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Brassens et moi

Avec « Brassens et moi » , Maxime Le Forestier raconte leur rencontre, le partage d’une scène puis le premier dîner et les reprises à deux guitares, puis cette amitié très paternelle de Brassens pour son protégé.

En racontant combien les partitions de Brassens ont accompagné son adolescence pour la découverte de la guitare, Maxime le Forestier détaille la filiation toute amicale qui existent entre ces deux compositeurs. C’est l’anticléricalisme de Brassens qui ouvrira en premier un univers de pensés à explorer pour le jeune Maxime.

Fils spirituel d’un père qui ne voulait pas d’enfant, Maxime Le Forestier présente l’homme, son engagement notamment en amitié, sa passion des mots et sa fidélité amoureuse.

Brassens, selon Maxime le Forestier, continuait à travailler ses chansons, même sur scène. Alors que lors d’un récital, les rares sourires qui précédaient une vanne venaient perturber un agencement qui semblait être réglé au millimètre. Pour un anniversaire, Brassens réclame un « trou du souffleur ». Car avec toutes les versions qu’il invente, il ne s’en souvient plus. Alors, antisèches et souffleur, il fallait prévoir !

Considéré comme un maître qui laisse aller son élève lorsqu’il est prêt, Brassens est décrit ici tout en humanité et exigence.

Maxime Le Forestier a hérité de la « bible ». Il y avait dedans tout ce que Brassens souhaitait voir lui survivre. Chaque chanson y est notée avec la partition précise puis le texte choisi. Le jeune chanteur les connait jusqu’à la page 443. Le livre en comporte 632 !

Cette année, on célèbre le centenaire de sa naissance (21 octobre 1921) et les quarante ans de sa disparition (29 octobre 1981). Le récit de Maxime Le Forestier permet de s’immerger dans la vie de ce compositeur exigeant et de redécouvrir son œuvre. Alors, ne nous privons pas de ce plaisir !

https://vagabondageautourdesoi.com/2021/04/09/maxime-le-forestier-brassens-et-moi/
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Brassens et moi

Un bel hommage de l'élève à son maître touchant, émouvant et pudique. Pour ceux qui, comme moi, ont tenté de gravir ces montagnes, la découverte ne tient pas dans la qualité de ces ciseleurs de phrases ni dans celle de leurs compositions musicales (je dirai même leur complexité contrairement à une idée reçue) mais entre les rapports entre deux hommes qui ne sont pas non plus des amis intimes et l'admiration que porte le cadet à son aîné. J'ai eu le privilège d'assister à un des concerts de la première tournée que Maxime le Forestier a consacrée à Georges Brassens et je vous garantis que s'était vraiment magique des deux côtés, le public faisant la playlist et Maxime jouant les titres demandés avec un vrai bonheur jusqu'au bout de ses forces. On retrouve un peu de cette magie dans ce livre. Bravo Messieurs.
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Brassens et moi

Un très joli texte, un portrait croisé du maître, Georges Brassens et de celui qui l'aura tant chanté, tant étudié pour porter l'œuvre qui aura changé sa vie. C'est sensible, pudique et émouvant. A lire pour toute personne souhaitant savoir qui sont es grands créateurs.
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Né quelque part

Comment éviter la rouille



Ouvrage étonnant !

Maxime Le Forestier nous dévoile un autre personnage que celui qu'au fond, nous aimons en croyant le connaître. En effet, MLF expose l'espèce de malentendu qui le poursuit. Symbole du chanteur baba, il ne l'est pas vraiment et n'a pas été très concerné en son temps, par mai 68. Hippie malgré lui, donc. Il regrette même n'avoir pas pu manger en bonne conscience, un Mc Do dans la Maison Bleue... Exemple frappant : quand il pratique l'équitation, sa passion, il préfère le manège et sa discipline, aux randonnées sauvages. Un Maxime finalement assez inattendu, avec un indéniable fond bourgeois, sans que cela soit péjoratif.

Sa volonté de ne pas être figé dans un cadre déterminé, l'a conduit aussi, à se débarasser de son image. Au physique d'abord quand il a rasé sa barbe, mais aussi au niveau musical. Ainsi, alors que tout le monde lui dit qu'il n'est jamais meilleur qu'avec juste des guitares et une contrebasse, il souhaite enrichir son "son" avec des ordinateurs, guitares et batterie (tout en admettant que quand on ajoute ce type d'instruments, le son se périme plus vite).

MLF libertaire ? Il aurait souhaité lutter contre le téléchargement illégal par la propagation des virus vengeurs...



Autre sujet d'étonnement, moins agréable celui là : la forme. Alors que le livre est rédigé avec l'aide d'une journaliste, il est incroyablement mal foutu, avec une chronologie hasardeuse, des digressions qui nous font passer brusquement d'un voyage en corbillard aux restos du coeur, des paragraphes incomplets...Un exemple : "Pour être équilibré, j'en citerais deux : Lang et Sarkozy....".et il ne parle que du second ! Certains développements dégagent une certaine langueur et génèrent même un peu d'ennui. N'espérez pas non plus avoir trop de détails intimes, mais après tout, pour cet homme qui place Brassens au dessus de tout, c'est un peu normal, non ? ("pour lui, montrer en plein soleil, son coeur, ou son cul, c'est pareil").



Sinon, pour qui s'intéresse à l'artiste et l'homme, ce livre recèle quand des informations intéressantes (je ne savais pas, par exemple, que MLF avait fait son service militaire dans les commandos parachutistes -d'où la chanson), parfois tristes (le départ de son père, le handicap de son fils) ou franchement passionnantes (l'évolution du milieu des compagnies de disques avec l'apparition du marketing prédominant, ses difficultés à composer sur des rythmes différents qui l'obligeront à abandonner ses alexandrins)... et mérite de ce fait, la lecture. De plus, des entretiens avec sa famille, ses musiciens et les personnes "du métier" complètent l'ouvrage et apportent un éclairage toujours plaisant, parfois décapant. L'interview de Jacques Weber est formidable et on se dit qu'il a parfaitement résumé le bonhomme.

Bilan mitigé donc, si on veut rester objectif. Mais quand on aime MLF et que l'on accepte de passer sur les petites imperfections, comme on a courbé le dos durant les années d'errance artistique, il est permis d'envisager une étoile supplémentaire...
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Né quelque part

Ce livre, qui est la remise en forme de plusieurs interviews de l'artiste faite par Sophie Delassein, est bien écrit. Il est assez dense, ce qui fait que l'on apprend beaucoup de choses sur Maxime Le Forestier. J'ai découvert l'homme qui est intelligent, cultivé, équilibré, réfléchi, modeste. Il nous livre des pensées, des faits et des anecdotes sur sa vie et sa carrière : c'est vraiment intéressant et complémentaire de l'écoute de ses chansons.
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