AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Maxime Rovere (208)


Toute parole se juge à l’aune du silence. Si l’on retenait le silence comme étalon pour ce que l’on entend, les propos qui frappent nos oreilles s’évanouiraient presque aussitôt. Semblables aux aboiements des chiens que les promeneurs laissent se perdre dans le lointain, ils nous retiendraient à peine. Libres d’aller parmi des créatures humaines que notre propre silence ferait roucouler comme par enchantement, nous traverserions la vie dans une tranquillité digne des premières heures de l’aube. Notre attention se tournerait alors vers d’autres sons, vers d’autres voix. Nous passerions le temps à nous émerveiller des harmoniques de ce monde.

(INCIPIT)
Commenter  J’apprécie          170
Et toi, écervelé ! Qui t'as ensorcelé au point de te faire croire que tu avales, puis tu chies le Suprême Eternel ?

Cette phrase ironise violemment sur l'une des conséquences du dogme catholique ; si le corps de Jésus, homme et Dieu, est présent réellement (et non symboliquement) dans le pain et le vin de la communion, ceux qui le mangent finissent par l'avoir dans les intestins.

Le très sérieux problème de la digestion de l'hostie a conduit les théologiens catholiques à échafauder de subtiles distinctions tout au long des siècles; mais depuis la réforme, ce Dieu qui vous sort par le cul est un incontournable des fins de soirées parmi les calvinistes, les luthériens, les juifs, les libertins et les libres penseurs.
Commenter  J’apprécie          00
A la question de savoir "comment pouvons-nous être entièrement responsables de nos mauvaises actions, sans que Dieu les aient se laissées se produire ?", Spinoza, comme l'avait observé Maïmonide, affirme que le Bien et le mal ne font pas partie des vérité divines, car ces notions se rapportent à des choses changeantes. En particulier, insiste Spinoza, la notion que nous avons du Mal n'est que l'ombre projetée d'un Mieux imaginaire.
Les difficultés soulevées par cette question reviennent à confondre les objets de pensée avec les choses du monde.
A rebours des théologiens et des prédicateurs, Spinoza ne se destine pas à orienter ses semblables dans la vie. Il travaille, c'est différent, à modifier les manières de penser.
L'un des principes les plus fondamentaux de la philosophie est celui de L'ABSTRACTION.
Même "pratique", la Raison ne peut pas, ne doit pas embraser les problèmes de l'existence tels qu'ils nous arrivent parce que l'inextricable épaisseur de l'expérience humaine en rend les paramètres trop, imprécis.
On peut résumer cette difficulté par ces mots : "Prétendre pouvoir tirer de l'observation de la suite des choses l'ordre des causes qu'il est nécessaire de concevoir est une entreprise désespérée"
La philosophie ne peut pas être sans cesse hantée par les soucis qui se posent dans la vie. Le témoignage de la conscience emporte avec lui trop de convictions d'origine incertaine, non dites, inexpliquées. Pour que la philosophie traverse et modifie nos conceptions, il faut accepter de rompre avec l'apparent concret du vécu, se rendre capable de penser à rebours de tout ce qu'on a jamais pensé. Penser contre sa propre expérience, contre ses propres convictions, c'est d'ailleurs l'une des choses que l'abstraction rend plus faciles. C'est en cette mise à l'épreuve que la philosophie s'articule bel et bien à la vie- mais par contradiction. Malgré ses longues années d'études, le philosophe n'est pas un savant. il ne découvre la vérité qu'à chaque fois qu'il trébuche. Ce sont les points de blocage qui font avancer la philosophie, car le propre du philosophe, n'est pas d'avoir raison; c'est qu'il guette le moment d'avoir tort.
Commenter  J’apprécie          00
Un présage, ce pourrait être une manière d'halluciner ce qui va advenir à partir des causes. On pourrait admettre une sorte de pressentiment vrai, une sorte d'indifférence réalisée par l'imagination....
Spinoza admet que l'imagination puisse être déterminée seulement par la disposition de l'âme et qu'à sa manière elle enchaîne ses images et ses mots et les rattache les uns aux autres selon un ordre, comme fait l'intellect de ses démonstrations.
La différence entre l'intellect et l'imagination cesse donc d'être une opposition entre ordre et désordre, et l'image s'affirme comme une sorte de double corporel de l'idée, si bien que nous ne pouvons à peu près rien comprendre dont l'imagination ne forme, à partir d'une trace, une certaine image.
Commenter  J’apprécie          00
En mettant en oeuvre un livre de philosophie géométrique, Spinoza ne fait plus l'exposé d'une théorie déjà constituée (comme il le croyait au départ), il aménage avec ses amis un terrain d'expérimentations philosophiques.

Seules les personnes aguerries en latin, en géométrie et en métaphysique peuvent pénétrer le détail des arguments. Mais le style géométrique laisse la porte à tous ceux qui voudraient dénoncer ou interdire le libre exercice de la Raison.
Le texte réserve aux initiés ses effets les plus saisissants.

Primo, il a l'effet de table rase : le format mathématique donne à la philosophie l'aspect d'un ensemble d'abstractions parfaitement autonomes, qui ne présupposent rien. Cela convient très bien au refus des cartésiens de se référer aux traditions qui les encombrent.
Le dispositif hypothético-déductif donne l'illusion que la raison est sans passé, comme si rien dans le monde n'avait jamais été écrit. Cette fiction permet de réfléchir beaucoup plus vite.

Secundo, le fait de définir les termes qu'on emploie permet de réduire de manière drastique les ambiguïtés du langage courant : chaque définition détermine pour chaque mot un usage précis, non extensible, qui délimite une fois pour toutes es conditions de validité. Ce style instrumental, vise à limiter les imperfections du langage courant.

Tertio, l'un des enjeux de la forme démonstrative est de permettre des enchaînements d'idées rigoureux mais simples, sans s'embarrasser des subtilités de la logique.

Quatro, cette séquence de nécessité pure espère se communiquer à ses lecteurs avec une certitude absolue, que Spinoza nomme....la certitude mathématique : ainsi, au-delà de son exigence de pureté, l'ordre géométrique engage l'espoir d'un partage à l'identique d'une seule et même vérité, qui ne devrait théoriquement laisser place ni aux erreurs, ni aux interprétations.

Quinto et ultimo, ce n'est pas parce que cette philosophie se conçoit comme un triangle qu'elle ne contient point de pointes. Au contraire; loin d'avoir renoncé aux provocations qui l'ont rendu célèbre, Spinoza a trouvé dans cette forme d'écriture le moyen de jeter des phrases à la tête des lecteurs sans les avoir préparés.
Commenter  J’apprécie          00
Voilà comment le collège est institué, explique Simon de Vries à Spinoza : quelqu'un (nous alternons entre nous) fait la lecture, l'explique selon sa conception, puis en donne la démonstration complète, en suivant la séquence et l'ordre de tes propositions. Les amis de Spinoza ne lisent pas simplement le texte, ils font eux-mêmes des démonstrations. L'ordre géométrique correspond donc à une pratique de réflexion et d'écriture collective dans laquelle Spinoza élabore un premier jet.
Commenter  J’apprécie          00
Nous désirons trouver une vérité commune. Mais cette quête n'autorise personne à juger de l'avancement ou de la correction des pensées d'un autre. Dès lors qu'aucune interprétation humaine n'est infaillible, personne ne peut prétendre évaluer les convictions d'un autre.
Pourquoi désespérez-vous de vous-même ? Dieu vous attend à l'intérieur , et non à l'extérieur de vos pensées.
Commenter  J’apprécie          00
Pour Lodewijk Meyer, l'un des concepteurs d'un nouveau programme collectif, "philosopha nova" qui ambitionne de réorganiser l'ensemble des savoirs, le mouvement est consubstantiel à la définition de l'espace ou, pour employer le terme exact, de l'étendue. Il faut s'imaginer l'Univers comme une sorte de fluide infini, &éternellement agité, où les corps faits de matière-mouvement échangent continuellement entre eux sans modifier l'équilibre du tout.
Commenter  J’apprécie          00
Admettons un moment qu'un athée nie l'existence de Dieu. La seule explication que Spinoza y voit, c'est que cette personne en connaît pas le sens technique, le sens philosophique du mot Dieu. Car en métaphysique, ce terme désigne une évidence qui sans lui n'aurait pas de nom : c'est le principe absolu de l'existence. On peut discuter des confusions entre ce qui existe ou pas, mais l'essence même de l'existence s'impose à tous ceux qui ne sont pas complètement fous. Inutile d'aller plus loin, car si on étudie bien cette chose-là, on s'aperçoit qu'elle possède toutes les propriétés nécessaires à ce qu'on appelle "Dieu" : l'Existence est absolument infinie, elle ne peut ni apparaître ni disparaître, et la chaîne infinie des causes est tout simplement inconcevable sans elle.
Ainsi, au lieu de chercher comment attribuer l'existence à un Être infini, parfait, omnipotent, etc.; Spinoza préfère montrer en quoi l'existence considérée par sa nature seule correspond à la définition de Dieu. Si l'existence est Dieu, vous conviendrez que la proposition [Dieu n'existe pas] n'a aucun sens, puisque, selon cette définition, Dieu est l'existence.
La question de savoir si dieu existe ou pas se trouve donc vidée de signification, puisqu'on ne peut pas séparer le verbe et le nom : [Dieu] et [exister] sont deux termes qui signifient la même chose, même s'ils n'ont pas la même syntaxe.
Il en est de même pour la question de savoir si l'on y croit ou pas car nul n'a jamais eu le besoin d'y croire car il suffit d'exister. Ainsi, Dieu n'est pas un objet de foi mais un concept métaphysique très simple, et ceux qui le pensent indémontrable ne savent tout simplement pas ce que c'est.
En somme, Dieu n'est ni une puissance en dehors de l'univers, ni une essence mystérieuse qui se tient en surplomb, ni un maître des signes antérieurs à nos codes, rien en un mot que l'on puisse considérer comme transcendant, c'est-à-dire comme extérieur à la nature.
Disons, pour résumer, que le mot Dieu permet de désigner l'infini désordonné de la Nature comme la puissance d'un seul et même Être. En réalité, la Nature entendue comme la somme des choses existantes n'est pas totalisable. Le concept de Dieu, essence indivisible, résout cette difficulté en désignant ce qui existe comme l'expression d'une puissance unique.
Certes, cette divine unicité que nous reconnaissons dans le chaos de l'existence n'est que le reflet de nous-mêmes; mais n'oublions pas que nous-mêmes, nous n'existons pas avant de nous y reconnaître. On ne devient soi-même qu'à mesure que s'éclaire en soi...l'idée de Dieu.
Commenter  J’apprécie          00
Dans le traité de l'amendement de l'intellect, le jeune philosophe commence par observer que l'esprit humain se trouve couramment déchiré entre plusieurs désirs, dont l'affrontement rend la vie impossible. Ce conflit intérieur a quelque chose à voir avec le désordre qui règne entre les perceptions. Alors, pour trouver le moyen de guérir ces divisions, il entreprend d'organiser les perceptions de l'esprit. Empruntée aux Principes de Descartes, cette liste est assez simple. On peut ne pas douter d'une chose pour plusieurs raisons, soit parce qu'on l'a vue, soit parce qu'on l'a lue, soit parce qu'on l'a calculée ou encore parce qu'elle est un rapport tellement élémentaire qu'on l'a voit immédiatement.
Cependant, ce classement permet de rendre compte de la force et de la variété des certitudes mais ne doit pas occulter son propos principal : il cherche à rendre compte de positions qui se conçoivent comme opposées, et qui en réalité sont seulement hétérogènes. L'enjeu de sa liste consiste donc à savoir quelles certitudes sont vraies, mais aussi et surtout à restaurer entre elles une forme de compatibilité.
Pour éclairer cette affaire, ma méthode qu'il met en oeuvre est encore plus importante que la liste des perceptions elle-même. Selon cette théorie de la "définition générique" d'Euclide, le meilleur moyen de définir une figure géométrique est d'expliquer comment la construire. Cela signifie qu'on ne décrira plus des choses fixes mais des actions. Lorsqu'elle s'applique aux choses de la nature, cette méthode revient à remplacer la question de l'essence des choses (qu'est-ce que c'est ?) par celle de leur cause (d'où ça vient ?). Il y a là une mutation très importante, que Spinoza lui-même ne conçoit pas encore très bien.
Commenter  J’apprécie          00
Dieu a-t-il un corps ?
Si Dieu est grand, ainsi que parle le Roi-Prophète, il est impossible de comprendre une grandeur sans étendue, et qui, par conséquent, ne soit pas un Corps.
Cette réponse compliquée de Spinoza mélange un psaume biblique et une théorie physique pour fabriquer le raisonnement suivant : Dieu est grand. or, toute grandeur est étendue. Et l'étendue est le propre des corps. Donc, Dieu est corps.
Evidemment, on manque l'essentiel de la réponse si l'on n'aperçoit pas que ce paralogisme n'a rien de sérieux. Spinoza tourne le problème en dérision.

Et les anges ?
Les anges et tout autre espèce d'Esprits ne sont invisibles qu'en raison de leur matière très subtile et diaphane. Cette fois-ci, Spinoza s'inspire d'une théorie physique selon laquelle ce qui est invisible aux yeux ne doit pas être conçu différemment de ce que l'on voit, puisque la matière est partout la même.

Et l'âme ?
Pour ce qui est de l'âme, termine le philosophe, partout ou l'Ecriture en parle, ce mot désigne simplement la Vie. Donc, si vous voulez prouver l'immortalité, il faudra vous appuyer sur autre chose. parce que tout ce qui est vivant, que je sache, finit par mourir un jour.
Commenter  J’apprécie          00
Tout le mode s'appuie sur des références, mais toutes les références ne se valent pas ! Il y a d'un côté les philosophes, de l'autre les textes sacrés, de l'autre les mathématiques, de l'autre l'expérience.
Si on mettait à plat les manières de penser, si on les éparait les unes des autres, on obtiendrait plusieurs critères...Ensuite...On déterminerait une hiérarchie...
Voilà tous les modes de percevoir que j'ai considérés jusqu'à présent comme des manières d'affirmer ou de nier indubitablement quelque chose : la perception par ouïe dire ou par quelque signe, par expérience vague, lorsque nous concluons l'essence d'une chose, et enfin lorsqu'une chose est perçue par sa seule essence ou par la connaissance de sa cause prochaine.
Je peux tenir quelque chose pour indubitable parce qu'on me l'a dit ou que je l'ai lu : c'est le premier mode. Ou bien parce que je l'ai vu de mes yeux, que j'étais là, bref, parce que j'en ai fait une expérience directe mais pas scientifique. ou bien parce que je l'ai déduit par un raisonnement. Ou bien parce que j'en vois immédiatement l'essence ou la cause.
Aucune perception n'inclut le doute par elle-même. L'esprit affirme ou nie, un point c'est tout, sans savoir d'où lui vient l'idée. Toutes nos idées, même les plus bêtes sont en elles-mêmes indubitables. Alors si on veut les garder, il faut savoir d'où elles nous viennent.
Naturellement, rajoute Spinoza, la perception d'une cause n'est pas la connaissance de deux choses, la cause d'un côté, l'effet de l'autre. c'est la connaissance du rapport entre elles, d'un seul rapport, immédiat. Un rapport absolu.
Commenter  J’apprécie          00
Pour étayer la nouvelle philosophie, Descartes a aussi mis au point un nouveau critère de vérité : le clair et distinct.
Comment être sûr que ce qui est clair et distinct pour l'esprit est bel et bien la Vérité ? Descartes répond à cette question de manière étonnante. En refusant d'admettre les choses les plus élémentaires, il démontre que celui qui vet douter de tout continue à soutenir une affirmation si certaine qu'elle est impossible à évacuer. Car plus on doute, plus on pense; et plus on pense, plus on affirme une existence (celle d'une chose qui pense). Tel est le sens du cogito ergo sum. Je pense donc je suis. Cette découverte signifie que notre certitude la plus profonde s'articule à notre existence, autrement dit que le lien de notre pensée et la réalité (ou l'être) est garanti.
Commenter  J’apprécie          00
La Raison repose sur des démonstrations, enfin des arguments, oui, des articulations logiques, tandis que les Ecriture, non, elles procèdent par paraboles au contraire, et figures rhétoriques.
Plus il y pense, plus Spinoza est tenté de suggérer que la philosophie naturelle est le fruit de l'intellect, tandis que la révélation s'adresse à l'imagination, dont l'usage n'éclaire rien d'autre que la vie quotidienne.
Commenter  J’apprécie          00
Le christianisme part en miettes sous nos yeux... Et pourquoi ? parce que les gens ont peur de la mort et de la damnation; il veulent se sauver.
L'Ecriture peut ignorer ou contredire la vérité, puisque la Révélation n'a aucune visée théorique. Elle indique plutôt une voie générale destinée au plus grand nombre. L'Ecriture comme Parole de Dieu, eh bien, qu'on s'en tienne là. L'Ecriture, seulement l'Ecriture. c'est le seul guide assez sûr pour savoir comment vivre.
Commenter  J’apprécie          00
J'aime assez l'idée d'une foi purement pratique. L'idée que la religion n'est pas une affaire de conviction, mais de comportement...Au regard de Dieu, il n'y a que l'action qui compte.
Commenter  J’apprécie          00
Si, vivre c'est gagner de l'argent, comme le laissent à penser la conception du travail qu'incarnent si joliment les gestes du polisseur, vivre, pour les philosophes, c'est bien plus. Voilà pourquoi comme Hudde, comme Botrel, comme Huygens, comme Hooke, Spinoza fabrique des lentilles. Il n'est pas plus artisan que les grands artisans de son temps. Il le fait pour comprendre, rien que pour comprendre.
Commenter  J’apprécie          10
À la différence d'un théoricien de la connaissance où se situe Spinoza, l'opposition entre croire et comprendre chez Koerbagh prend un sens très politique. Koerbagh considère que la croyance est d'abord une adhésion imposée aux individus par des forces extérieures. Elle n'est rien d'autre que l'effet d'autorités intimant à chacun, sous la menace, des convictions obligatoires.
Commenter  J’apprécie          00
Spinoza écrit que la Bible n'est utile qu'à ceux qui sont incapables d'avoir [de Dieu] une connaissance certaine, et qui ne peuvent l'embrasser que par la simple foi ; et que de toute façon, la foi et les récits historiques, quel que soit son degré de certitude, ne peut nous faire connaître Dieu, ni par conséquent nous donner l'amour de Dieu ; car la connaissance de Dieu doit se tirer de notions communes certaines de soi et connues par soi. D'ailleurs, que les cérémonies ne sont d'aucune aide pour la béatitude mais regardent seulement le bonheur temporel de l'État. En un mot, tout ce qu'on appelle communément religion, autrement dit le fait d'avoir des croyances, de les appuyer sur des livres saints, le fait de s'employer à étudier ces livres et de participer à des cérémonies, tout cela, pour Spinoza, n'est pas...ne peut...
Commenter  J’apprécie          00
Bien que la Raison soit une, des objets différents requièrent des méthodes différentes. Qui peut parler de Raison mathématique quand il s'agit d'histoire ? Il y a un monde au-delà des limites de la rationalité, et ce n'est pas parce que nous ne savons pas penser ce monde qu'il n'est pas réel.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Maxime Rovere (397)Voir plus


{* *}