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3.93/5 (sur 239 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nicosia, Chypre , le 25/07/1980
Biographie :

Diam's, de son vrai nom Mélanie Georgiades, est une rappeuse française née à Nicosie (Chypre) le 25 juillet 1980.

Le 30 septembre 2012, elle annonce mettre un terme à sa carrière pour l'Islam.


En 2012, elle publie "Autobiographie" et en 2015, "Mélanie, française et musulmane"

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Diam's - Dans ma bulle


Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
J'étais décidée. J'ai achevé de lire les quelques lignes qui me restaient, et ma décision était ferme : j'allais me convertir à l'islam.
Je connaissais la façon dont cela devait se passer. Il me faudrait réciter le témoignage de foi que j'avais déjà appris par cœur et ce, devant témoin, puis me laver entièrement le corps, comme une purification.
Ce n'était pas plus compliqué, puisqu'on entre en islam avec son coeur. Sauf que je n'avais pas de témoin !
Je me disais alors que Dieu me suffirait ..
Alors, comme une évidence, je me souviens m'être mise au milieu de la plage, j'ai levé la tête vers le ciel et pris Dieu à témoin : "O, mon Dieu, sois témoin que je veux me convertir à l'islam. J'ai lu Ton livre et je suis prête à tout suivre et tout pratiquer, pardonne-moi pour mon passé car je ne savais pas. Sois témoin que je dis du plus profond de mon cœur :
"Achhadou an La illaha illa LLAH, Wa achhadou ana Mouhammad Rassoul Allah."
Et, comme j'avais pu lire la traduction dans le petit livre sur la prière, j'ai récité aussi en français :
"Je témoigne que rien n'est digne d'être adoré à part Allah et je témoigne que Mouhammed est le Messager d'Allah" J'ai alors vécu un moment de ferveur et de sincérité qui m'a transportée au-delà des mots.

Après cela, je me sentais musulmane, j'étais musulmane ..
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Parfois, toucher le fond donne beaucoup d'ardeur à vivre, à aimer, à donner, à méditer et surtout à choisir de plus être un consommateur de la vie mais un cultivateur du bonheur.
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dès l'enfance la société nous prépare à cela, je crois que je n'aurais pas pu le refuser.Refuser quoi, du reste? De me changer pour plaire à la masse? La plupart d'entre nous n'existent que par l'image qu'ils renvoient. Je ne veut pas tomber dans la caricature et les idées toutes faites, mais qui peut nier que, dans une société d'image et d'autoroutes vestimentaire, de pensée, d'opinion, si tu as le malheur d'être un peu different, tu prend le risque d'être écarté du groupe? Tu peut etre heureux dans ta bulle, mais tu y seras seul.
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La gloire ? Elle m’éblouissait. L’argent ? Je n’arrivais pas à le transformer en sérénité. Un mari ? Je ne le trouvais pas. Un enfant ? J’en étais moi-même encore un. Des bijoux ? Ils m’étranglaient. On m’avait dit pourtant que je serai heureuse, et qu’une star, c’est une étoile, et qu’une étoile, elle brille toujours… Seulement, quand tu gravis la montagne que tout le monde vise et que tu atteints le sommet, quand ton rêve est à portée de main, et bien tu t’aperçois que c’est un leurre, un piège. On nous fait croire que le bonheur est forcément ailleurs, toujours plus haut, toujours plus bling, toujours plus loin, mais quand tu suis le parcours tracé sur la carte, et que tu arrives au bout de la course, là tu t’interroges : « Eh, au fait, qui a dessiné ce plan ? Qui dessine nos rêves ?
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Quiconque n'a pas vécu la dépression ne peut comprendre la dépression
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Quelle sensation étrange. Le front et le nez collés au sol, les mains posées à plat sur le parquet de la chambre de Charlotte, ce soir de décembre, je me suis prosternée. Prosternée, oui, c’est bien le terme. Jamais de ma vie je ne m’étais retrouvée dans cette position et, pour la première fois, j’ai eu la
sensation réelle de m’adresser à Dieu. Ce moment a été de trop courte durée à mon goût, mais le peu de mots que j’ai pu formuler venaient de mon coeur et prenaient tout leur sens. Ce n’était plus des SOS jetés dans la nature, à qui voudrait bien les entendre et y répondre, mais un appel d’aide que j’étais sûre de Lui adresser. À Lui, le Seul et l’Unique, le Plein d’amour.
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Les larmes me montaient aux yeux, je me sentais particulièrement émue. Plus que ça, j’étais abasourdie et en même temps je n’arrivais plus à cacher ma tristesse. Je remerciais les gens d’un geste de la main, je les observais, reconnaissante, et essayais de me retenir de craquer totalement. J’étais à bout, à cran, je voulais hurler dans le micro : « Arrêtez !! », mais je ne le pouvais pas. C’était bien le dernier moment de ma vie où je souhaitais que l’on m’acclame.
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"...j’achetais toujours des sucettes histoire de faire plaisir aux enfants. Je pensais surtout aux tout petits mais, à ma grande surprise, lors de ma première distribution, tout le monde sans distinction est venu se servir ! Petits et grands avaient tous un bonbon dans la bouche. C’est pourquoi, au final, la sucette est devenue en quelque sorte l’emblème du [Big Up Project]. Où que j’aille et quels que soient les âges, nous en distribuions à tour de bras ! Et tout le monde avait le sourire aux lèvres. Sourire à cause d’un bonbon... Nous autres Occidentaux sommes parfois tellement comblés matériellement qu’on en devient blasés, le cœur indifférent à toutes ces grâces dans lesquelles nous baignons : nous avons la paix, un toit, de la nourriture à foison, des médicaments, des vêtements. Comment se fait-il que certains d’entre nous soient totalement inconscients de leur chance, se montrent ingrats, toujours en manque de quelque chose ? Toujours plus, toujours plus... La plainte dans le cœur a pris la place du contentement. Et là, devant moi, des enfants et des grands souriaient à cause d’un bonbon. Le contraste était si déstabilisant."
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Qu'il s'agisse de cet ancien voyou, reconverti dans l'humanitaire ou de cette danseuse de boîte de nuit aujourd'hui mère de famille et femme exemplaire : tout le monde peut changer. Chacun a compris que, si hier nous n'étions pas des modèles, demain nous pourrions nous rattraper et faire table rase du passé parfois très lourd, d'un défaut à corriger ou d'une âme à ramener de ses excès.
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Comme si je m'interdisais d’être heureuse, de rire, de m'amuser..
Je pense surtout que j'avais conscience que le malheur me faisait écrire de belles chansons tandis que le bonheur ne dépassait jamais la légèreté, et, à choisir, je préférais la profondeur ..
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