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3.61/5 (sur 445 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Melody Grace vit à Los Angeles. Unbroken (2013) est son premier roman.

son blog:
http://melodygracebooks.blogspot.fr/

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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Après tout, faire semblant est ce que ma famille fait le mieux. Papa fait comme s’il n’était pas un universitaire raté, auteur d’un unique livre passé complètement inaperçu, et avec un penchant pour la vodka martini dès le milieu de l’après-midi. Ma sœur fait comme si elle avait d’autres ambitions que celle de mettre le grappin sur un riche avocat, membre d’un country-club et avec du fric à revendre. Ma mère fait comme si elle ne regrettait pas d’avoir foutu sa vie en l’air en épousant un écrivain British coureur de jupons, comme si elle ne remarquait pas ses absences jusque tard dans la nuit pour « conseiller » ses étudiants à son bureau, comme si elle n’entendait pas ce dédain dans sa voix quand, par hasard, il retrouvait le chemin de la maison.
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« Il existe deux sortes d’amour en ce monde : la brise légère et l’ouragan. La brise est douce, patiente. Elle gonfle les voiles des bateaux, dans le port, et caresse les vêtements étendus sur la corde à linge. Elle te rafraîchit, les chaudes journées d’été, et revient chaque automne soulever les feuilles mortes, avec la régularité d’une horloge. On peut toujours compter sur la brise, son souffle est constant, sûr et loyal.
Il n’y a rien de constant, en revanche, dans l’ouragan. Il dévaste les vies telle une furie, recrachant l’écume de l’océan sur le rivage, abattant les arbres et les lignes électriques en renversant quiconque assez naïf ou assez fou pour se trouver sur son chemin. C’est sûr, il te donne le frisson comme jamais : ton cœur bat à cent à l’heure, ton corps le désire, tu es comme possédée. Il est sauvage, brutal, et dévore tout sur son passage. »
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Le revoir est plus fort que je ne l’aurais jamais imaginé. Sa présence remplit mon univers, submerge tout, comme s’il n’y avait rien d’autre dans la salle. Comme si la salle n’existait même pas. Il n’y a que lui et moi, et une tempête d’émotions qui me secoue, et que je pensais ne plus jamais ressentir.
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Pourtant je dois garder espoir. Espoir que quelque chose de bien m'arrivera, et que je perdrai pas. Qu'un jour, quelqu'un restera.
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Tu es parfaite.
L'écho de ses paroles résonne dans mon oreille, longtemps après son départ, plus troublant que n'importe quels mots de drague ou cochonneries. Personne ne m'a jamais dit une chose pareille. Pas même un truc approchant. C'est sûr, Emerson m'aime, je le sais, il ferait n'importe quoi pour moi, mais ce n'est pas pareil. Personne ne m'a jamais regardée comme Hunter vient de le faire, comme si j'étais belle et brillante. Comme si j'avais de la valeur.
En fait, on dirait qu'il voit en moi ce que parfois je ne sais même pas voir moi-même. Ce garçon, qui pourrait tout avoir et tout le monde, me veut moi. pour une raison qui m'échappe, il me veut moi, et n'a pas l'air décidé à lâcher.
Et pour la première fois, je réalise. Peut-être n'ai-je pas envie qu'il lâche.
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Je passe une autre nuit sans dormir, à ranger avec frénésie le contenu d’une chambre d’amis dans des cartons, mais rien ne peut effacer le souvenir des baisers fulgurants d’Emerson. C’est comme s’il était encore là, à l’affût dans les ombres du salon, ou sous le porche, dans la cour. Impossible de chasser son image de mon esprit : sa façon de me regarder quand il m’a prise entre ses mains puissantes, avec cette voix chaude et sexy grondant à mon oreille.

Tu es à moi.

Je ne sais plus que penser. C’est lui qui a tout arrêté ! C’est lui qui a brisé mon cœur, il y a quatre interminables étés. Et aujourd’hui, il se comporte comme s’il me voulait de nouveau – juste au moment où je ne suis plus à prendre.
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— Tu es bouché ou quoi ? je l'agresse. Je t'ai dit au moins cent fois de me laisser tranquille...
— Faux, m'interrompt Hunter, et il s'approche. Soudain, il n'est plus qu'à quelques centimètres de moi, si près que je sens la chaleur irradiée par son corps. Si près que l'intensité de son regard ne fait aucun doute.
— Tu ne m'as rien dit. Tu m'as fait du charme, tu as blagué, et tu m'as engueulé. Mais tu ne m'as jamais dit de te laisser.
Je retiens mon souffle. Hunter me fixe, déterminé, les traits acérés de son visage à moitié gagnés par l'ombre dans la faible lumière de la réserve.
— Dis-le, reprend-il. Si tu veux que je parte, dis-le, et je te le jure, je ne t'embêterai plus jamais.
J'ouvre la bouche. J'ai les mots sur le bout de la langue, si simples, mais rien ne sort. Un simple mensonge, c'est tout ce qu'il faudrait pour me débarrasser de lui à jamais. Sauf que ce serait un mensonge. Et ça, je ne peux pas le faire, pas à lui. Pas alors que Hunter est la seule vérité que j'aie jamais connue.
Je laisse échapper un long soupir et garde bouche close, vaincue.
Puis c'est le silence.
Une seconde passe, puis la victoire éclate, triomphante, dans les yeux de Hunter.
— Brit, murmure-t-il. Je retiens mon souffle, attendant qu'il bouge, mais au lieu d'un geste brusque, il me touche avec douceur, effleure mon visage en une lente, tendre caresse.
Je tremble. Du bout des doigts, il suit la ligne de mon visage, comme s'il cherchait à en mémoriser le contour, et en me regardant de si près que je me sens plus nue que tout à l'heure, quand j'étais à moitié dévêtue.
— C'est trop. J'essaye de détourner la tête, mais il me retient gentiment par le bout du menton et maintient mon visage en place, si bien que je n'ai pas d'autre choix que de croiser les siens, et je me perds dans le bleu intense de son regard.
Il voit tout au fond de moi.


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— Hé, chérie, la voix de Hunter me rappelle à l'ordre. Qu'est-ce que j'ai-dit. Ouvre les yeux. Regarde.
Je m'exécute, relève la tête, le cœur battant. Et ce que je vois me coupe le souffle. Hunter, parfaitement maître de lui entre mes cuisses, les yeux brûlant de désir. Je regarde, fascinée, et il se penche et de nouveau se met à me lécher, doucement, scrupuleusement.
Par pitié.
C'est d'un érotisme insoutenable, le mouvement exquis de sa langue sur mon clitoris, ses yeux toujours rivés aux miens. Il s'arrête, reprend son souffle, puis se remet à me lécher, plus fort cette fois.
Des vagues successives de plaisir me submergent, je laisse échapper un gémissement.
— Tu as le goût d'une cerise bien mûre, chuchote-t-il, en me mordillant la cuisse. Sucrée, tellement sucrée.
Je frémis sous lui, déjà je sens mon sang en ébullition dans mes veines, le désir comme une tornade, qui s'élève et s'élève encore. Je me cambre, cherche à me presser contre sa bouche, et lui, il sourit, et d'une main me maintient allongée pendant qu'il me lèche et que sa langue virevolte sur moi, et que le désir me fait perdre la tête.
— Je t'en prie ! je m'entends crier, comme de loin. Je le supplie, mon corps n'en peut plus de le vouloir. De vouloir plus, lui. Maintenant.


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Ma mère disait toujours qu’il existe deux sortes d’amour en ce monde : la brise légère et l’ouragan.La brise est douce et patiente. Elle gonfle les voiles des bateaux, dans le port, et caresse les vêtements étendus sur la corde à linge. Elle te rafraîchit, les chaudes journées d’été, et revient chaque automne soulever les feuilles mortes, avec la régularité d’une horloge. On peut toujours compter sur la brise, son souffle est constant et sûr et loyal.
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Emerson t'aimait, chuchote la petite voix perverse. Il se fichait bien de tout ce bordel et de ces souffrances, et de ton putain de coeur brisé.
Mais ça, c'était avant. Avant la mort de maman, et qu'il ne décide que tout ça, c'était trop, et que ce qui restait de mon coeur soit entièrement détruit. Dieu seul sait à quoi il ressemble, aujourd'hui.
Peut-petre que faire semblant est le mieux que je puisse espérer.
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