Mémona Hintermann

Momine n'a jamais compris le désamour de sa mère Amélie de Kerveguen envers elle et ses autres enfants. Pour enfin savoir, elle doit revenir sur son île de La Réunion et interroger la mémoire des anciens. Seul moyen de savoir et d'arrêter les cauchemars peuplés de ces serpents qui la terrorisent.



Oskar son époux découvre un lourd secret au décès de sa propre mère. Il doit découvrir qui est cette mystérieuse sœur dont Sybille lui parle dans une lettre posthume. Il part à la recherche des souvenirs dans cette Silésie qui a subit de plein fouet les horreurs de la débâcle allemande.



Si la vie de couple pèse autant à Momine, si Oskar ne sait pas comment lui dire à quel point elle compte pour lui, ce retour vers leur passé saura-t-il les aider à se retrouver et à enfin connaître une véritable sérénité.



Deux mondes, deux familles, deux temporalités pour panser les plaies du présent.

Deux univers, pour faire entendre la douleur des femmes premières victimes de la guerre ou de la pauvreté à travers leur seul bien inaliénable, leur corps. Par le viol, les tortures, les violences de toutes sortes, elles ont été et reste les premières à souffrir de ceux que leur infligent les hommes. Des souffrances parfois bien trop intimes, cachées, qu'il faut savoir débusquer pour mieux comprendre l'histoire de celles qui ont également fait l'Histoire.

Largement inspiré de la vie de l'autrice et de son mari, ce roman qui parle des femmes de leur enfance se lit d'une traite tant il y a de force dans ses personnages.

Un roman très dense, parfois trop peut-être, mais qui nous assène des vérités qu' il faut entendre et enregistrer en se disant que la lutte est sans fin pour l'égalité et la liberté des femmes et des petits filles.



chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/11/21/les-vulnerables-memona-hintermann/
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Je ne connaissais ni Mémona Hintermann ni Lutz Krusche quand j’ai démarré la lecture de ce récit. C’est le thème du suicide qui m’a donné envie de le lire. Dans la première partie, elle partage avec nous son vécu personnel, quelques facettes de son métier de reporter, son couple, ses relations avec ses enfants, l’angoisse de la disparition de son mari, puis le dénuement heureux. Comme il est pudique en sentiments, c’est à travers des lettres qu’il lui explique son geste. La seconde partie est plus journalistique. Elle traite de la dépression, des tentatives de suicide, des moyens de les prévenir et de la psychiatrie, parent pauvre de la médecine en France.

Si le thème est sombre, je n’ai pas trouvé que ma lecture soit lugubre. C’est peut-être dû au fait que son mari n’a pas réussi à mettre fin à ses jours d’une part et au style d’autre part. J’ai apprécié le double point de vue, le sien et celui de son mari. Merci à Mémona Hintermann d’avoir partagé son intimité. Puisse son récit soulager certaines personnes en souffrance et faire avancer la psychiatrie en France.

Très bons récits de plusieurs cas désespérés et expériences négatives qui provoquent des réactions et des remises en cause pour déboucher sur de nouvelles vies.

Très bon livre. Bonne "co-écriture fusionnelle"

Un ouvrage que je recommande sans hésiter

quatre étoiles pour une visite dans le passé proche de l'île de la Réunion. bien que l'auteure passe un peu vite sur certains points, mais il est vrai que l'objectif est autobiographique.

toutefois, il est nécessaire, pour les "métro" que nous sommes, de connaître la misère qui sévissait dans ce qui était pourtant déjà un département. la famine, et si en métropole ce n'était pas le luxe pour tous, la situation était bien pire dans les Hauts de l'île par exemple.

il y avait en plus l'héritage de l'esclavage, des "grandes familles", de la colonisation, même si vécue différemment qu'aux Antilles.

j'ai lu dans un critique de babelio que l'auteure était prétentieuse, je ne connais pas Mme Hinterman suffisamment pour en juger; mais si tous ces souvenirs sont bien exacts, pas "reconstitués", elle peut être fière du chemin parcouru.

pour autant j'ai moins été intéressée par ses avis sur le monde audio-visuel et sur la société actuelle, QUOIQUE... c'est toujours une base de réflexion intéressante.

de ce roman je retiens aussi l'histoire "extraordinaire?" de Marie-Claire Séry, mère de Mémona. il fallait qu'elle ait une sacrée force intérieure!!!

ma "critique" est loin d'être complète, mais je vous invite à lire cet ouvrage qui vous apprendra au passage quelques éléments du créole. à ce propos, j'ai regretté que le classement ne soit pas alphabétique, ça aurait été plus simple de retrouver les mots déjà employés, d'autant plus qu'il y a quelques oublis.

et la traduction des proverbes en tête de chapitre est un petit délice. ^-^

Mme Hinterman est dynamique et bienveillante et, à chaque fois qu'elle vient à la Réunion, elle nous parle d'éducation et de formation... mais surtout d'elle !



Son discours volontariste est complétement déconnecté des réalités quotidiennes actuelles et ne reste finalement qu'un solide égocentrisme, hélas...

Elle a eu une vie intéressante , elle la raconte bien.

Je croyais que c'était une compilation d'exemples de personnes ayant changé de vie. Mais pas seulement. Certes les personnes dont les histoires sont racontées ont changé. De vie. De métier. Mais ce livre est autre chose. Il est noir dans le sens où il présente toutes les conséquences humaines de la crise économique, il est porteur d'espoir aussi (ils s'en sortent, mais tout n'est pas simple). Il est aussi une analyse et une réflexion sur les causes de la crise, sur les soulèvements de par le monde, sur ce qui s'y passe. Certains passages ne sont donc pas simples à lire, mais le fait d'y intercaler le parcours des "témoins" aide à aller au bout. Pour savoir ce qu'ils sont devenus.

C'est son titre qui a fait que j'ai eu envie de lire ce roman. Malheureusement, c'est une déception pour moi. L'auteure (ancienne présentatrice TV) semble raconter sa propre histoire : sa relation avec son mari et ses enfants qui ont grandi. Ils s'aiment (?) mais ne vivent plus ensemble, car tous deux ressentent le besoin de faire la lumière sur des secrets de famille qui les empoisonnent respectivement. Momine, qui rentre de La Réunion, souhaite faire la paix avec sa mère et son passé. Oskar, qui vient de perdre sa mère adorée, reçoit d'elle une lettre lui révélant qu'il a une soeur, et qu'elle voudrait qu'il la rencontre. Cette fiction n'en est pas une, car c'est bien son histoire que la journaliste raconte : son enfance dans une famille pauvre, son mari qui a fait un enfant à la baby-sitter, la tentative de suicide de son mari... Si les sujets abordés sont sensibles et certains passages poignants (voire insoutenables), l'ensemble n'a malheureusement pas réussi à me convaincre dans la mesure où il est parfois difficile de suivre ce récit très inégal. On manque de repères, on s'y perd, au point d'abandonner. C'est dommage.

Aujourd’hui, je vous présente un roman de la rentrée littéraire 2021 avec un retour mitigé malheureusement... En effet, j’ai beaucoup aimé les sujets qui sont traités à travers ce récit. Ils sont difficiles, forts, ancrés dans notre société et il est toujours nécessaire d’en parler ! L’auteure en parle avec justesse et délicatesse à travers deux histoires bien différentes mais qui trouvent de nombreux points communs. Néanmoins, j’ai été déçue par la construction du roman. J’ai souvent perdu le fil de l’histoire, selon moi, il y avait trop de ressemblances, trop peu de points de repères et cela a gêné ma lecture. Les personnages sont pourtant bien distincts et bien décrits, mais je suis restée à distance d’eux et j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à eux. J’ai tout de même apprécié voyager avec eux à travers le temps et à travers les pays, et été touchée à divers moments. L’auteure décrit des scènes très réalistes, j’ai eu la gorge nouée et le cœur serré... J’ai préféré (et dévoré) la seconde moitié du roman car le récit est immersif et très prenant, mais l’ensemble du livre n’a pas suffit à me convaincre totalement et j’en suis vraiment désolée... Je suis tout de même ravie d’avoir pu découvrir cette auteure que je ne connaissais pas du tout. Merci aux éditions Michel Lafon pour cette opportunité !

#chronique pour les Editions Michel Lafon​ : Les vulnérables de Mémona Hintermann



Lorsque ce titre s'est présenté à moi, j'ai eu de suite envie de le découvrir. Je ne connaissais pas l'auteure, je ne savais pas que Mémona Hintermann était journaliste, qu'elle était grand reporter de guerre, présentatrice du journal télévisé de France 3 ainsi que membre au CSA. Je suis passée complètement à côté de cette femme. Je l'ai donc découverte avec Les vulnérables, son dernier roman publié aux Editions Michel Lafon, qui dans un premier temps m'a conquise grâce à son titre.

Je m'attendais à un texte engagé, un roman fort, puissant, qui parle aux femmes, écrit pour les femmes... mais rien à voir.

La suite : http://www.leslecturesdelily.com/2021/10/les-vulnerables-ecrit-par-memona.html#more

Les lectures de Lily​



Vous l'avez lu ? Envie de le lire ?
Lien : http://www.leslecturesdelily..

Memona Hinterman nous raconte son enfance à la Réunion, plus précisément au Tampon. Issue d'une famille très pauvre, elle nous explique comment, grâce à l'école publique, elle réussit à devenir journaliste. Son témoignage est poignant et on découvre avec plaisir l'île de la Réunion des années 60.

Comment ne pas retrouver l'espoir après des tranches de vie comme celles-là. Bravo ! Merci de nous montrer que toute épreuve peut se surmonter. Quelle belle leçon d'optimiste et de combat de la vie ...ou...pour la vie

Vraiment pas terrible. Ni bien écrit. Ni utile. Seulement prétentieux. Ecrire sa propre histoire devrait rester dans le domaine privé.

De l'union cahotique de Marie-Claire la blanche catholique et de Cassim l'indien musulman sont nés 11 enfants dont Memona dite Momine.

Memona Hintermann évoque son enfance pauvre a l'Ile de la Réunion puis comment elle est devenue journaliste d'abord dans son pays puis en France.

Elle livre également ses réflexions sur son travail et sur le racisme.

Bien mais un peu long à mon goût.