Meritxell Marti

Le célèbre restaurant « L’asperge pourrie » accueille le grand festin annuel des pires affreux du monde. Vampire, ogre, momie, fantôme, il y en aura pour tous les goûts, même les pires !



« Le festin des affreux » est un superbe album. Les enfants prennent beaucoup de plaisir à découvrir chacun des invités à ce dîner. Évidemment, le chef cuisinier a préparé ses meilleurs plats pour chacun. Il suffit de soulever les flaps qui agrémentent chaque double page pour les découvrir. Le résultat est très drôle et à la hauteur des attentes et des craintes avec des plats tous plus horribles les uns que les autres !



Un album délicieux !
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Gros coup de cœur pour cet album !



Meritxell Marti, l’auteure nous invite à découvrir le restaurant, « l’Asperge pourrie ». À sa tête le chef, Louis Pacuit qui est heureux de travailler dans ce lieu qui possède trois étoiles noires.

Les affreux ont faim et on va vite le découvrir, le restaurateur s’est surpassé. Au fil des pages, le lecteur va voir défiler les plats des hôtes avec à chaque fois la crainte de découvrir des horreurs.

Loup, momie, fantôme … et sorcière vont se régaler même si cette dernière a tellement faim qu’elle va manger les araignées présentes dans ses cheveux ( baaaaaaah). Elle a faim que voulez-vous...



Au menu, des plats peu ragoûtants, dégageant des odeurs repoussantes pour le commun des mortels. Mais ce n’est pas tout, une surprise attend le lecteur, car un plat n’a pas encore été servi.



Pour qui est-il ? Surprise ?



Un album à lire et relire, sans oublier d’observer les illustrations incroyablement écœurantes. Lire cette histoire à haute voix en présence d’enfants est juste parfait. Ils s’amusent à deviner les plats, savoir lequel sera le meilleur et n’hésitent pas à faire entendre leurs dégoûts.

A noter qu’il y a également de nombreuses références aux célèbres textes de la littérature jeunesse.

Cet album de 2021 est caractérisé par de grandes images douces et peu remplies avec très peu de texte, ce qui donne un rendu visuel épuré très reposant.



Marc à l'air bien là, avec sa bouée rouge, à se laissé bercer par les vagues, quand un autre petit garçon vient à lui pour lui demander s'il sait nager. Un petit moment de gêne quand Marc répond que non et le garçon repart. Marc se laisse alors engloutir par l'eau et devient un poisson aussi rouge que sa bouée. Sous cette forme, il explore une épave. Entre-temps, la mère de Marc, qui lézardait sur la plage, se rend compte qu'elle n'avait plus l'oeil sur son fils et quand elle voit la bouée au loin, elle nage à sa rencontre. Après un bref moment de panique ( Marc n'est plus dans sa bouée) voilà notre "poisson" qui remonte et tenant un collier en or. Sa maman le ramène sur la plage et c,est là que notre garçon blond constate que la mère tient son fils dans ses bras. Elle le ramène sur sa serviette de plage à deux pas de sa chaise roulante. On peut alors voire de peindre sur le visage du garçon une prise de conscience et ce dernier va à nouveau à la rencontre de Marc.



Bon, un si long résumé pour un album qui contient à peine quelques mots, ça peut sembler ironique. Il s'agit de ce genre d'album qui invite à l'interprétation, même si l'histoire est simple.



Marc semblait peut-être "enfantin" aux yeux du garçons blond avec sa bouée, mais ce dernier n'aurait sans doute pas imaginer avoir affaire à un garçon qui ne peut pas se servir de ses jambes. Ça interroge sur les préjugés et les a priori. Marc devient un poisson une fois dans l'eau. Allégorie de liberté parce que dans l'eau il peut manœuvrer sans ses jambes ou illustration de l'imaginaire de Marc, qui souhaiterait pouvoir aller partout? Un peu des deux? Là encore, interpréter comme vous le sentez.



Un récit doux sur le potentiel rêveur qui habite tous les enfants.

Quels sont les plats préférés de la sorcière, du loup, de la momie, du vampire ou du monstre sous le lit et de quelques autres invités ?

Pour eux, maître Pacuit se surpasse et propose d'horribles petits plats.

Mais que voilà de bien vilains convives, que l'on prend un grand plaisir à découvrir.

Un livre à déguster sans modération, à savourer avec délice, un régal pour les yeux tant les détails fourmillent et font sens (le moyen de locomotion, le dessin des cloches différent selon les convives).

C'est drôle, cela se mange sans faim et se raconte sans fin.

Miam, j'en redemande encore !

Un album original qui invite le lecteur à se glisser, l'air de rien, dans les coulisses du processus de création littéraire.
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Première scène : une rue, un arbre avec une affiche : « cherche une nounou pour son petit ». Oui mais son petit quoi …? La mère reçoit divers candidats (des animaux) les uns après les autres dans son salon.

Mais les caractéristiques de chacun ne conviennent pas : une vieille tortue asthmatique, un hérisson laissant des piquants partout, un rottweiler aux yeux sanguins et bavant partout… Jusqu’à ce qu’un poisson se présente (un saumon ?). Bingo ! Le lendemain une nouvelle affiche est placardée…



Cet album adopte le ton de l’humour grinçant, de l’humour noir, ce qui en général n’est pas pour me déplaire. Mais là, j’ai trouvé l’ensemble un peu étrange, lugubre et sa lecture m’a procuré un sentiment de malaise que je ne saurai expliquer : le traitement mêlant animaux et humaine ? Le style d’humour ? Les dessins ?

Bref je n’ai pas du tout apprécié cet album. Mais peut-être les enfants prendront-ils plaisir à le lire ?

Album très amusant où il faut retrouver des sosies. A chaque page, il y a trois niveaux de difficulté (parfois, les sosies à retrouver sont vraiment nombreux). On voyage au Pôle Nord, dans la jungle, en forêt et même dans le ventre d'une baleine ! Quand tous les sosies de la page sont trouvés, on soulève un rabat qui donne un indice en plus pour continuer l'aventure. Les enfants adorent (les parents aussi d'ailleurs...). A conseiller dès 5 ans.

j’ai été ravie de le lire avec ma fille!

Une petite fille rend visite chaque fin de semaine à son papi. Une maison assez spéciale qui a vue sur la mer.

Ce jour là, elle ne trouve pas son grand père mais un message laissé à son attention pour le retrouver. Nous sommes donc parties à la recherche de ce papi.

Chaque page est une explosion de détails dans ces illustrations que l’on a pris plaisir à contempler. Ces dernières nous donnent une ambiance de pirate loufoque avec un soupçon de mystère.

Ma fille s’est régalée à lever les petits flaps pour y découvrir des surprises.

Les textes sur chaque page sont assez courts, gardant toute son attention sur l’histoire en elle même (elle a 4 ans).

Cet album a été lu plusieurs fois depuis et ma minimoy s’attarde sur des détails différents à chaque lecture, ce qu’il fait qu’elle ne s’en lasse pas!

Cet album est donc une réussite pour nous et restera longtemps dans la bibliothèque c’est sur

Dans cet album jeunesse nous suivons une jeune narratrice qui passe tous ses week-ends chez son papi. Mais ce papi n'est pas ordinaire et sa maison encore moins... Nous plongeons dans un repaire de pirate qui cache moults surprises effrayantes ou magiques derrière de nombreux flaps (qu'il ne faut bien sûr pas ouvrir sinon attention !). Petit à petit nous découvrons des lieux secrets et la transformation de cette maison. Une seule phrase pour conclure ce résumé : À l'abordage !



J'ai été conquise par cet album que je lirai à mon fils un peu plus tard car trop jeune encore je pense pour l'apprécier. Je ne suis habituellement pas très fan de l'univers des pirates mais là j'ai adoré découvrir cette maison, ses secrets. Avec les flaps la lecture est très ludique. Attention toutefois aux petites mains, tout est en papier donc plutôt fragile.

L'histoire peut paraître simple au premier abord mais la magie de l'univers, les surprises et la fin de l'histoire la rendent très originale. Il n'y a pas assez de texte à mon goût (c'est le principal bémol pour moi) mais la richesse des dessins et les flaps laissent une grande place à l'imagination ce qui permet d'étoffer un peu la lecture.

Le gros point fort, en plus de l'histoire en elle-même, ce sont les dessins qui sont riches, bourrés de petits détails à chercher et très attrayants. À chaque lecture on découvre de nouvelles choses et ça je trouve que c'est un point très positif pour un livre à partager avec un enfant.

J'ai reçu ce livre grâce à la masse critique jeunesse.

Aussitôt reçu, aussitôt lu.

J'ai beaucoup aimé ce livre.

Je l'ai un peu laissé traîner pour que les miss le lise (9ans et 7ans et demi), ça n'a pas pris long qu'elles se sont jetée dessus. Elles ont beaucoup aimé.

"On a pas trop écouté ce qui était écrit sur la couverture, a savoir la pastille qui dit de ne pas ouvrir les flaps, il y a des choses cachées dessous, des fois ces rigolos ou joli d'autres fois ça fait un peu peur."

Les flaps sont très bien intégré au livre, tellement que je devais passer la main pour être certaine de ne pas en rater une.

Si vous aimez les histoires d'aventures et qui font un peu peur, ce livre est fait pour vous.

Sinon, malheureusement, la poste n'a pas bien pris soin du livre :( il est arrivé bien abimé mais je sais que ce n'est pas de la faute de la Maison d'Edition.

Coup de cœur pour cet album jeunesse !



La maison de papi s'érige sur une surprenante colline au bord de la mer. Une petite fille par un jour pluvieux et venteux vient rendre visite à son grand-père. A son arrivée elle ne trouve qu'une lettre laissée par celui-ci, commence pour la petite fille, une chasse au trésor dans cette maison qui cache bien des secrets, des trésors mais aussi des passages secrets.



Nous avons adoré lire cet album Nina et moi !

L'histoire est très chouette mais ce sont surtout les flaps nombreux dans l'histoire (il y en a au moins 2/3 par pages) que l'enfant prend plaisir à soulever.

Les dessins regorgent de petits détails , de petits monstres mystérieux cachés.

Le final de l'album est juste superbe, une jolie surprise qui émerveille les enfants.

C'est un joli album qui a juste la dose parfaite de frissons pour le jeune lecteur qui déambule dans cette surprenante maison. Un album parfait pour halloween mais pas que, car c'est un livre que l'on a envie de lire et relire.



Il existe un livre des mêmes auteurs " L'effroyable et fantastique maison de Mamie' que j'ai bien envie de rajouter à notre bibliothèque.

L’an dernier, j’ai tellement vu passer sur les réseaux sociaux « L’effroyable et fantastique MAISON de MAMIE » du même duo, que j’ai eu très envie de découvrir leur univers. J’avais un peu peur que cette histoire soit trop terrifiante pour mes enfants de 4 et 9 ans mais non, elle a juste la bonne dose de suspense et est finalement absolument géniale !



On suit une petite fille qui rend visite à son papi, comme chaque WE. Même s’il est absent, il lui a laissé un petit mot lui indiquant de le rejoindre, à l’aide d’une carte et d’une boussole. Une grande chasse aux trésors débute !



Évidemment quand il est écrit sur la couverture qu’il ne faut pas ouvrir les flaps, les enfants se jettent dessus et les très nombreux volets à soulever font leur effet en apportant leur lot de mystère !



Les indices sur la chute sont pourtant présents dès le début mais à la maison, on n’a rien vu venir ! Gros coup de cœur familial pour ce magnifique album qui fourmille de détails et ne demande qu’à être relu !



Dernière bonne nouvelle, le tome de Mamie sera réédité en 2024 !
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Dès la page de couverture tournée, nous savons que le thème de cet album sera la pollution. Sunan et Kay, deux petites filles, tentent de survivre sur leur île de plastique. Kay plonge chaque jour à la recherche d'objets à vendre. Sunan surveille et rame sur le radeau. Mais un jour le tsunami, la grande vague, va tout balayer sur son passage. Les îles de plastique vont être rejetées sur la terre. Sunan n'y survivra pas, mais Kay oui. Dorénavant elle vogue sur une mer bleue non polluée et pense encore à sa soeur emportée par la mer.

En cette journée mondiale de l’environnement, je vous partage un album au message écologique fort et percutant qui rappelle ô combien il est urgent de préserver notre belle planète !



Sunan et Kay, deux sœurs vivent au milieu d’un océan de plastique, sur un monticule de déchets appelée Sunakay. Chaque jour, elles voguent à travers les débris, pour pêcher. Tandis que Sunan navigue, Kay plonge.



Mais dans cet océan, tout n’est que déchets, plus aucune faune, ni flore, n’y vit ! Kay cherche de petits objets en métal ou assez insolites, à échanger avec des marchands, contre de la nourriture. Mais un jour, Kay échange une montre en or contre le dernier poisson de la mer.



Un événement tragique se produit alors. Un monde meilleur verra-t-il le jour ?



C’est le 1er album dystopique que je lis à mon fils ! Il est percutant, poétique, tragique, bouleversant et nous pousse à la réflexion, sur un avenir plus ou moins proche. Le côté fantastique ne m’a pas surprise puisque nous avions déjà lu le magnifique « Sous les vagues » du même duo. La fin est ouverte et pousse à la réflexion et l’échange autour de la préservation urgente de notre environnement et notamment sur la pollution des océans !



3 années ont été nécessaires à la production de cette merveille. Le travail autour des illustrations est impressionnant, le détail et le soin apporté, ressortent pleinement grâce aux sublimes grandes et double-pages.
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"Sunakay" est le genre d'ouvrage où, soit je cherche trop le sens, soit je ne saisi pas. Je me dis que c'est une histoire qui peut manquer de clarté ou qui au contraire n'a pas chercher à en avoir. Dur à dire.



Sunakay est le nom d'une île entièrement constituée de matières plastiques flottants sur la mer, l'amas le plus gros et celui qui bouge le moins, dans une mer congestionnée d'ordures. C'est sur cette mer plastifiée et dénuée de toute forme de vie que vivent Sunan et Kay, deux soeurs, qui vivent de la revente d'objets trouvés entre les déchets. Kay fait la plongée et Sunan la suit avec leur embarcation. Un jour, alors que Sunan négocie avec les revendeurs, Kay remarque un poisson jaune dans un bocal. L'un des revendeurs troqua le poisson contre la montre dorée que venait de trouver Kay sous l'eau, ce qui fâcha Sunan, pour qui la montre leur aurait assurer une pitance pour des semaines. Reste que Kay est ravie de la présence du poisson, vestige d'un monde qu'elle n'a pas connu. Le lendemain, après avoir recommandé à Sunan de changer l'eau du bocal de son poisson, Kay repart fouiller les eaux plastifiées, mais un soudain mauvais pressentiment la pousse à regagner le logis au plus vite. Le malheur se confirme quand entre ses mains, Sunan lui présente un petit sac dans lequel flotte un petit poisson jaune. Accaparée par le ménage du logis, elle n'a pas songé à changer l'eau du bocal. Plongée dans une détresse émotive vive, la jeune fille attrape le sac et pars en courant entre les monticules de plastique flottant. Pour elle, sa maison sans ce poisson n'était plus sa maison. Alors qu'elle s'apprête, le coeur en berne, à remettre le petit défunt écaillé à l'eau, quelque chose de surréaliste se produit.



Attention, à partir d'ici, il y aura des divulgâches.



Sortie des profondeurs pollués, une bulle s'échappe et enrobe toute entière la jeune fille et son petit protégé. Kay est plongée dans l'eau et menée dans un lieu profond, inconnu, caché. Dans une grotte aux tons rougeoyants aux parois parcourues de villosités qui rappelle une gorge, est nichée une anémone. Kay y glisse le corps sans vie du poisson et alors, l'anémone repli ses tentacules sur lui avant de s'enfoncer sous terre, générant une secousse sismique. Haut-dehors, un gigantesque tsunami se forme et emporte tout vers la terre, Sunan et Sunakay inclus. Les tonnes de déchets plastiques sont donc expédiés sur terre, libérant la mer. Malheureusement pour Kay, sa soeur ne semble pas avoir survécu à cet évènement. Quelques temps plus tard, on la voit dans une barque, à pagayer dans les eaux désormais limpides et peuplés de poissons, avec le même imperméable jaune ( Celui de Sunan? Ça me parait improbable). Il semble que s'il n'y avait plus personne lors du tsunami, désormais il y a des gens, sur des barques, qui sillonnent les eaux.





J'avais envie de préciser qu'il s'agit d'un futur post-apocalyptique, mais en fait, rien n'est précisé en ce sens et des endroits pollués à ce point, ça existe actuellement. Peut-être pas au point de créer des îles si denses, mais des rivière congestionnées de vidanges, des immenses étendus de déchets plastiques dérivants et des enfants qui trient des déchets ( et en meurent parfois) soit pour récupérer le plastique, soit pour dénicher des objets de valeur, malheureusement, ça existe aussi. Depuis longtemps. Il n'y a donc rien de véritablement "post-apocalyptique" ou même "dystopique" là-dedans. C'est au contraire une fenêtre sur des enjeux bien actuels.





Alors, si le début me plaisait, même si je retrouve trois autres histoires similaires, notamment avec Wall-E, de Pixar, Rey dans le film "Star Wars - le réveil de la force" ou les Mouches dans l'album de Davide Cali "On nous appelait les mouches", la fin, je ne la saisi pas vraiment. Tout le passage sur l'anémone semble magique, mais qu'ensuite un tsunami règle la question de la pollution plastique dans les océans me semble facile, voir utopique. Je suis peut-être rabat-joie, mais mit à part envoyer le plastique sur terre, je ne suis pas certaine qu'ensuite on puisse raisonnablement penser que la faune réapparaisse ensuite comme par enchantement. Bref, j'ignore si c'est mon esprit d'adulte rationnel qui cherche une logique là où on n'en voulait pas, ou si quelque chose m'échappe. L'apparition des gens aussi me laisse songeuse. On nous dit dès le début qu'il n'y a personne dans le coin hormis les soeurs et après un tel phénomène sismique, j'imagine qu'il y a eu des pertes sur terre et sur mer. Alors je ne saisi pas d'où viennent ces gens. Aussi, je trouve que Kay a un formidable souffle sous l'eau pour tenir si longtemps. Il y a sans doute un peu de magie là aussi.





Je trouve la mort de Sunan formidablement accessoire. C'est triste quand même.





Là où on peut trouver de quoi extrapoler est davantage dans le début, avec ses deux filles qui n'ont rien connu d'autre que la pollution. Elle trouve le moyen de survivre avec les déchets, qui n'en sont peut-être pas tous. Leur rapport au matériel est donc différent, elles savent trouver des trésors parmi les objets délaissés.





L'émerveillement de Kay pour le poisson était mon élément préféré et je n'ai pas de misère à imaginer qu'à travers ses yeux, il y a bien plus de valeur dans ce petit être vivant que dans une montre dorée qui ne marche d'ailleurs plus. Il me semble que la vie devrait effectivement primer sur le matériel, mais c'est là une question de valeur.





Les images sont très jolies, je reconnais là le décor de "Sous les vagues", mais en plus...pollué. Que de patience il aura fallut pour illustrer tout ce plastique! Par contre, il y a un élément qui me chicotte: Comment expliquer les plages propres et le panorama dépourvu des immenses monticules de déchets propulsés par le tsunami, à peine quelques semaines plus tôt?





Donc, il me reste un sentiment de perplexité face à tout ça. Des histoires de mondes futurs recouverts de déchets, il y en a déjà plusieurs. le scénario est difficile à extrapoler, mais il est possible que l'autrice n'avait pas en tête d'avoir une historie cohérente. Peut-être est-ce là une façon allégorique de dire que la Nature reprendra ses droits un jour et qu'il y a de l'espoir, mais ça me semble quand même tiré par les cheveux. Je suis curieuse de savoir quelle lecture feront les jeunes Lecteurs et Lectrices de cet album.





Un avis mitigé, donc.





Pour un lectorat à partir du second cycle primaire, 8-9 ans+, en raison de la longueur de l'histoire, surtout.

Rien qu’en observant la couverture, on sait que le sujet sera aussi grave qu’essentiel.

Dans un monde apocalyptique (et peut-être pas si lointain?), Sunan et Kay doivent ramer pour contourner les déchets.

Au fond de l’eau, plus d’être vivant, plus de sardine, juste du plastique, des saletés, …

“Aucune trace de vie, pas une algue, pas un seul pauvre poisson…”

Et si le poisson était un paradis que bientôt, nous ne connaîtrons plus?

“Sunakay” est un ouvrage puissant qui parle de cette mer, de cette Terre, qu’on laisse mourir peu à peu.

Prendre soin de la planète est primordial, il faut le faire comprendre aux enfants, ce que fait très bien “Sunakay”.
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Une histoire de surprise d'anniversaire rendue drôle et originale à cause, ou plutôt grâce à un illustrateur qui n'en fait qu'à sa tête. Le dessin, souvent vu comme un accompagnement de l'écrit, prend ici le pas en décidant de l'histoire. Le décalage entre texte et visuel, l'énervement crescendo de l'écrivain font de cette lecture un moment très amusant.

Sous les vagues est un très bel album, très réussi. Il est rempli de poésie, tant dans les illustrations, nombreuses, que dans le très léger texte qui les accompagne. Je ne m'attendais pas à cette fin et je suis ravie qu'elle ait été amenée avec tant de douceur.Sous les vagues fait incontestablement partie des albums qui peuvent (doivent) se trouver dans la hotte du père machin !

Bravo

Les monstres les plus redoutables se sont donné rendez-vous au célèbre restaurant l'Asperge pourrie" pour le grand festin annuel. Nous découvrons tour à tour ce que le chef Louis Pacuit a concocté de bon pour chacun de ses convives ! Pour le loup se sera un assortiment de pied de cochons avec pour dessert des cornes croustillantes à tremper dans un yaourt au lait de chèvre bio. Pour la sorcière ? Des cuisses de grenouilles aux épices sur lit de queues de lézards grillés et une pomme "blanche-neige à l'arsenic". Ainsi déroulent devant nous des plats tous plus effrayants les uns que les autres. Mais le plus dégoûtant de tous ne serait-il pas celui qui se cache derrière la cloche de l'enfant, invité surprise ?



Cet album remporte un franc succès chaque lecture. On ne se lasse pas de découvrir ce qu'il y a de dégoûtant sous chaque cloque qu'on soulève avec appréhension !  A chaque page l'enfant soulève la cloche et découvre les plats préparés par le chef. A lire et à relire, je vous le recommande chaudement !

Ce soir c’est le grand soir, les affreux vont diner à l’Asperge pourrie, célèbre restaurant où cuisine le chef Louis Pacuit, qui offre aux sorcières, momies, ogres et beaucoup d’autres une cuisine infecte.



Ainsi après une belle présentation du personnage, vous découvrirez sous une cloche les mets adaptés à l’histoire de chacun.Pour vous donner des exemples, le vampire aura un Gaspacho au sang frais, l’ogre une omelette aux oeufs d’or accompagnée de haricots magiques et la momie une pyramide d’yeux de pharaons. Mais… quel sera l’invité surprise qui viendra dégouter tous les autres ?



Un livre très sympa avec des plats bien trouvés, qui font référence aux contes et histoires associés à l’affreux, que nous avons avons adoré !



Le problème c’est que mon fils voudrait manger des scorpions et une terrine d’écoliers.