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Critiques de Michael Lark (45)
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Daredevil, tome 4 : Le retour du roi

Ce tome contient les épisodes 116 à 119 et le numéro 500 (qui est également le numéro 120).



Le premier épisode est essentiellement consacré à Wilson Fisk, également connu sous le pseudonyme de Kingpin. Qu'a-t'il fait depuis la dernière fois où il a tenté de nuire à Matt Murdock ? Où était-il ? Avec qui s'était-il lié d'amitié ? Et pourquoi revient-il (comme c'est indiqué dans le titre) ?



Dans les épisodes suivants, l'équilibre précaire des différents pouvoirs en place dans Hell's Kitchen, est à nouveau remis en cause, ainsi que l'équilibre précaire de la santé mentale de Matt Murdock.



Ce tome correspond aux derniers épisodes écrits par Ed Brubaker. Il doit donc boucler en peu de pages l'intrigue qu'il a débutée dans le tome précédent et installer une nouvelle situation pour son successeur (Andy Diggle). Or la liste de questions est longue, très longue. Pourquoi les ninjas de The Hand sont revenus à New York pour pourrir la vie de Matt Murdock ? Qui est vraiment ce nouveau maître des arts martiaux Izo et quel lien le rattache à Stick ? Que veut vraiment Wilson Fisk et pourra t'il se débarrasser du fantôme de sa défunte épouse ? Foggy est-il fâché pour de bon ? Les photos compromettantes ruineront-elles la carrière de Dakota North ? Leland Owlsley profitera t'il de sa deuxième chance ? Black Tarentula et White Tiger se sortiront ils de l'emprise de The Hand ?



Une fois de plus le constat est le suivant : Ed Brubaker semble mal à l'aise avec ces personnages. Le premier épisode consacré au Kingpin est risible de mièvrerie. Wilson Fisk cherche à bâtir une nouvelle vie, mais on ne sait pas de quoi il vit, on se demande bien ce que lui trouver sa famille d'accueil et les quelques incursions dans son flot de pensées le font passer pour un gentil nounours un peu naïf, en complète incohérence avec ce tacticien brutal et sans pitié. La suite n'élève pas le débat car Brubaker dispose de trop peu de pages pour approfondir quelques personnages que ce soit. Du coup Izo fait figure de resucée insipide de Stick (même si son origine partielle laisse entrevoir un grand potentiel, et encore le mysticisme de pacotille attaché au ninja aveugle est trop superficiel). Lady Bullseye fait de la figuration basique, alors que son origine laissait espérer beaucoup plus. Mister Fear passe en coup de vent dans une case, juste pour bien montrer que Brubaker dit au revoir à chacun des personnages.



L'épisode 116 est dessiné par David Aja. Il effectue un travail avec une mise en page assez sage, des dessins à mi-chemin entre le photoréalisme et un encrage simplificateur pour un résultat qui ne retient que l'essentiel pour transmettre toutes les émotions. Il faut le voir pour croire que Wilson Fisk dans un environnement familial peut rester crédible. Les autres épisodes sont dessinés par le tandem habituel de Michael Lark encré par Stefano Gaudiano (avec 2 pages dessinées par Klaus Janson dans l'épisode 500, rien de remarquable). Ils sont remarquables de précision dans les décors à base de photos retouchées. Ils ont un peu perdu de leur originalité dans les évolutions aériennes de Daredevil. Un peu comme le scénario de Brubaker, leurs illustrations sont agréables, mais pas inoubliables.



Donc au final, ce tome m'a laissé une impression très partagée. D'un coté, Brubaker bâcle son histoire au détriment de tous les personnages ou presque, faute de suffisamment de pages. De l'autre, il nous convie à une course contre la montre assez prenante qui amène Daredevil dans une situation inédite. Et je me surprends à me dire en fermant ce comics que la suite a plus de potentiel de divertissement que ce que je viens de lire. La destinée de Matt Murdock est ensuite confiée au scénariste Andy Diggle.
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Lazarus, tome 5 : Génocide programmé

Ça se passe dans un futur dystopique, poussé à l’extrême dans sa noirceur, sa violence et son pessimisme. Quelques familles rivales et omnipotentes se partagent le gâteau. Il existe une hiérarchie, les membres de ces familles, et en-dessous, les serfs et les déchets. L’être Humain n’est rien d’autre qu’un terrain d’expérimentations sur les manipulations génétiques. Pour se défendre, on utilise son armée, mais surtout, son Lazarus, sorte de guerrier unique hyper puissant, quasi invincible, dopé à mort. La loi, c’est l’argent, mais quelle différence avec notre société actuelle ? Si, quand même, la loi, ce sont ces sortes de grands parrains qui la font la loi, sans pitié, chacun sur son territoire. Tout est prétexte aux conflits, avec l’arsenal habituel de trahisons, de fourberies, d’empoisonnement, etc. Ce comics, c’est un peu le règne du crime organisé. L’héroïne s’appelle Forever, Lazarus formée depuis la plus tendre enfance à tuer, mais surtout, à obéir au patriarche, homme de poigne, totalement machiavélique.

Voilà pour l’ambiance, maintenant ce que j’en pense : côté scénario, j’ai trouvé ça excellent, même si ce n’est pas d’une originalité folle. Des histoires sur la manipulation, qu’elle soit physique ou psychologique, on en a déjà lu. Pourtant, c’est palpitant, je n’ai pas décroché sur les cinq premiers tomes. Il y a beaucoup de rebondissements, très peu de temps morts, pas de longueurs, et j’ai trouvé les personnages attachants, avec chacun une personnalité intéressante, surtout sur Forever et ses doutes quant à l’amour que pourrait lui porter sa famille, mais surtout le paternel. L’écriture de Greg Rucka est fluide, et j’ajouterai qu’aux niveau graphismes, rien à redire sinon qu’ils sont très beaux. Je recommande donc, à fond.
Lien : https://artpunkrock.wordpres..
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Lazarus, tome 5 : Génocide programmé

Ce tome fait suite à Lazarus, tome 4 : Poison (épisodes 16 à 21) qu'il faut avoir lu avant. Pour comprendre les enjeux du récit, il faut avoir commencé par le premier tome. Il comprend les épisodes 22 à 26, initialement parus en 2016/2017, écrits par Greg Rucka, dessinés et encrés par Michael Lark, avec l'aide de Tyler Cross. La mise en couleurs a été réalisée par Santi Arcas. Ce tome comprend également une courte page de présentation de la situation, et deux pages de trombinoscope, présentant succinctement 23 personnages.



Un commando de soldats dépêchés par la famille Carlyle approche en avion de camouflage du canton de de Graubünden, en Suisse, à l'Ouest de Davos. Ils sautent de l'avion avec des jetpacks sur le dos et se dirigent vers le siège de la famille Rausling. Pendant ce temps, Forever Carlyle est en train d'être opérée par une équipe de la famille Carlyle, malgré l'absence d'efficacité des sédatifs et un instinct combatif irrépressible. Johanna Carlyle reste toujours responsable des affaires de la famille pendant que Malcolm Carlyle reste alité parfois inconscient. Elle se renseigne auprès du docteur Bethany Carlyle (sa propre sœur) pour savoir dans combien de temps Forever Carlyle sera opérationnelle au maximum de ses capacités. Le délai a du mal à passer : 2 mois.



Puis Johanna Carlyle va prendre connaissance des progrès d'Ève (numéro 8 de la lignée des Lazarus), auprès de Marisol Occampo. Elle se présente à Ève, pour la serer dans ses bras. Ensuite, elle prend connaissance des avancées des autres familles sur leur territoire, auprès du général Valeri. Enfin, elle se rend au chevet de son père, et prend de ses nouvelles par le médecin Michael Barrett. L'intrusion dans la demeure des Rausling a progressé. La petite troupe se retrouver face à Cristof Mueller, le Lazarus de la famille Rusling. Sonja Bittner (Lazarus de la famille Bittner) se charge de l'affronter en tête à tête.



Depuis le premier tome, Greg Rucka a placé à la barre très haut pour les intentions de son récit. Il développe un futur proche qu'il doit nourrir pour que le lecteur puisse y croire, dans lequel évolue des individus aux capacités physiques extraordinaires ce qui en fait des combattants exceptionnels, avec en plus une situation géopolitique évoluant vers un conflit armé. Le lecteur ne sait donc pas trop ce qu'il va trouver dans chaque tome, le scénariste pouvant choisir de développer plus un axe qu'un autre. Il apprécie de disposer d'un trombinoscope en ouverture du tome ce qui lui permet de se rappeler des personnages, si cela fait déjà quelques semaines ou mois qu'il a lu le tome précédent. À l'évidence, Rucka sait très bien de quels épisodes sera composé chaque tome, et il a décidé d'ouvrir celui-ci par une séquence d'action se lisant rapidement, pour agripper de suite le lecteur. Cette première scène comporte peu de mots, et Michael Lark effectue un travail impressionnant avec des aplats de noir attestant d'une scène nocturne, mais aussi de la volonté de passer inaperçus du commando, avec des tenues avant tout fonctionnelles. Le lecteur éprouve la sensation d'assister à leur infiltration, en étant un journaliste embarqué avec eux, dans un reportage sans fioriture. L'artiste met ensuite en scène un premier affrontement de 10 pages entre 2 Lazarus, puis un deuxième en fin de tome, à nouveau d'une dizaine de pages, entre plusieurs Lazarus dont Zmey, celui de la famille Vassalovka.



Le lecteur apprécie les compétences de Michael Lark en tant que metteur en scène. Ces affrontements se situent à l'opposé d'une suite de cases dans lesquelles les combattants seraient en train de poser. Il prend soin de concevoir un plan de prise de vues qui permette de suivre les personnages, de montrer comment ils évoluent en fonction de la configuration des lieux (dans un bâtiment pour le premier, sur une place publique pour le second). Le premier affrontement est décomposé en 2 phases, chacune dans un épisode différent, avec un découpage sur la base de cases de la largeur de la page. Cela permet d'observer les mouvements des 2 combattants, l'un par rapport à l'autre. Lors de ce combat, le dessinateur joue habilement sur le degré de précision de ses représentations, étant concret sur les armes et les mouvements, un peu plus dans le sous-entendu sur l'étendue des blessures pour que l'imagination du lecteur fasse le nécessaire. En fonction de la phase d'affrontement, il précise plus ou moins sa représentation des décors, montrant la progression des personnages, ou se focalisant exclusivement sur leurs mouvements, pour conserver à chaque moment un rythme de lecture rapide, en phase avec l'action.



Au cours du deuxième affrontement, Lark n'utilise pas de manière systématique les cases de la largeur de la page, afin de pouvoir montrer aussi la simultanéité des actions de personnages qui sont plus nombreux que dans le premier combat. La mise en couleurs augmente la sauvagerie des coups, en ajoutant des tâches de sang, des marques sur la peau. L'artiste continue de jouer sur le degré de précision de la représentation, en particulier pour faire passer la quasi invulnérabilité de Zmey, capable de résister à un tir de bazooka. Le lecteur assiste à l'impact, et la silhouette en ombre chinoise évite de s'appesantir sur la démesure du coup porté. En utilisant des traits de contour un peu anguleux, en apposant de petites griffures par le biais de traits secs, Lark décrit un monde dur, usant les personnages, à l'opposé des rondeurs de l'enfance. Il montre des individus qui s'affrontent de manière plausible, pour des combats à chaque fois particuliers, à l'opposé d'échanges de coup génériques. Il est tout aussi impressionnant avec la mise en scène de l'attaque d'un cortège de voitures.



Ainsi Michael Lark et Greg Rucka réalisent d'impressionnantes séquences d'action, découlant naturellement des personnages et de leurs capacités, remplissant le quota d'action de manière naturelle et organique par rapport au récit. Il s'avère que le volet géopolitique progresse également de manière significative, sans prendre le pas sur les scènes d'action. Dans les tomes précédents, le scénariste avait établi la fragilité de l'équilibre entre les grandes familles, les alliances de façade pouvant donner lieu à des trahisons dès que l'intérêt financier et territorial est avéré. Ce cinquième tome met à profit cette instabilité et emmène le lecteur en direction de 2 nouvelles familles : celle des Rausling, et celle des Vassalovka. La force de la construction narrative est de lier ces intérêts géopolitiques quelque peu abstraits, aux Lazarus qui sont les représentants des familles, leur fer de lance également. Du coup, lorsqu'ils s'affrontent physiquement, le lecteur sait qu'il assiste également à l'affrontement des familles, à la dissolution d'alliance, à des coups de poignards dans le dos qui ont des répercussions sur les peuples des familles concernées. L'évolution de la situation politique et des alliances s'incarne dans ces personnages. Finalement cette dimension du récit ne souffre pas du fait qu'il n'apparaît presqu'aucun individu qui n'appartienne pas aux familles dans ce tome.



Le lecteur suit avec délectation les manœuvres des uns et des autres pour conserver leur position dominante, soit sur l'échiquier politique, soit pendant les affrontements. Il découvre les actions des autres familles en même temps que Johanna Carlyle et la voit les gérer en temps réel, ou de manière différée. Greg Rucka se montre tout aussi habile pour faire exister ses personnages que pour les affrontements physiques et l'évolution de la situation politique. Au fil des tomes, le lecteur a pris conscience que Lazarus constitue le pivot du récit et qu'elle apparaît régulièrement, comme le personnage liant les différents points de vue de la série. Il sait aussi que les autres personnages sont susceptibles d'occuper le devant de la scène, et d'être mis à l'écart par les événements. Ici il apprécie de voir comment Johanna Carlyle gère son nouveau positionnement. Elle a accédé à la responsabilité exécutive de la famille Carlyle, avec des conseils ponctuels de son père. Mais il lui revient de prendre les décisions, à la fois à l'échelle de la stratégie de la famille Carlyle, à la fois à l'échelle des individus les plus précieux dans cette stratégie. Elle a également conscience que chaque décision peut entraîner une perte de pouvoir catastrophique pour sa famille, aussi bien que des drames individuels. Le lecteur la voit manipuler les uns et les autres, évaluer les différentes possibilités et calculer les conséquences de ses choix. Lark la représente comme une femme d'une trentaine d'années, au visage dur, à la posture droite, au tailleur noir strict, accentuant le contraste avec son chemisier blanc. Il n'en fait pas un objet du désir, juste une femme volontaire focalisée sur sa mission. Une expression du visage fugace permet de souligner le risque inhérent à une décision, à une action. Rucka se montre très sadique vis-à-vis d'elle puisque Malcolm Carlyle est toujours vivant, en train de l'évaluer, comme dans une phase de mise à l'épreuve. Pourtant elle doit prendre des décisions qui vont à l'encontre de ce qu'aurait fait son père, créant ainsi une tension dramatique palpable.



Les auteurs réussissent à faire en sorte que chaque personnage diffuse un minimum de personnalité. Du fait de sa situation et de ce qu'elle apprend, Forever Carlyle est dans l'obligation de réévaluer sa famille, à commencer par son père. Elle reste une combattante émérite et exceptionnelle, mais elle pense également par elle-même. Le lecteur la voit avec un visage dur et peu amène, écouter les révélations de Johanna Carlyle, tout en s'interrogeant quant à ce qu'elle peut croire, et en se demandant comment son interlocutrice cherche à l'instrumentaliser. Par la suite, elle se retrouve face à un ennemi qui la surclasse de manière évidente, ce qui l'amène à envisager une stratégie de repli en essayant de sauvegarder ce qu'elle peut. Ses choix constituent également l'expression d'une facette de sa personnalité. Ayant vu Malcolm Carlyle au sommet de ses capacités dans les tomes précédents, le lecteur regarde ce vieil homme bien conservé qui continue de planifier le futur, tout en se retrouvant obligé de lâcher prise et d'apporter son soutien à sa fille. Là encore, ce personnage se retrouve contraint par les circonstances d'agir contre sa volonté.



De la même manière, le lecteur apprécie de revoir le docteur Michael Barrett, car il se souvient encore de son accession au statut de serf de la famille Carlyle. Là aussi, il voit comment cet individu se retrouve ballotté par les circonstances, obligé de conserver une indifférence de façade bien rendue dans les dessins, même s'il se rend compte des enjeux pour lui et sa famille, et du fait que son sort dépend entièrement de la capacité de Johanna Carlyle à bien mener sa barque. Il découvre Seré Cooper (journaliste TV) et Luis (son caméraman), la première ambitieuse, le second conscient que l'amélioration de son quotidien dépend également de la capacité de sa chef à décrocher un scoop et à rester en vie. Non seulement, Michael Lark réussit à les animer et à les rendre vivants, mais le scénariste sait leur donner des motivations particulières et une personnalité. En prenant un peu de recul, le lecteur se rend compte également que fidèle à son habitude, Greg Rucka a fait la part belle aux personnages féminins, et pas seulement Forever Carlyle et Johanna Carlyle.



Ce cinquième tome confirme l'excellence de cette série d'anticipation dans un futur dystopique. Greg Rucka réussit à tenir toutes ses promesses : des personnages attachants, un futur avec une résonance sociale, une intrigue complexe et facile à suivre. Michael Lark (aidé par Tyler Boss et Santi Arcas) donne à voir des personnages réalistes, luttant pour tenir leur place, et essayant de résister aux contraintes du système.
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Lazarus, tome 5 : Génocide programmé

Une excellente série indépendante, très conseillée !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Daredevil, tome 17 : Sans peur

Ce tome contient les épisodes 100 à 105.



Le lecteur avait laissé Daredevil dans une fâcheuse posture : il était entre les mains des Enforcers prêt à recevoir une bonne dose de gaz anxiogène de la part de Mister Fear et sa femme a poussé une personne sous le métro dans un acte criminel caractérisé. Ce tome commence par l'épisode anniversaire n° 100 qui est un peu particulier : Daredevil est sous l'emprise du gaz et chaque séquence est illustrée par un dessinateur différent. Puis l'histoire reprend son cours : Daredevil essaye par tous les moyens de retrouver Larry Cranston pour qu'il lui remette l'antidote du gaz. Pendant ce temps, Milla Donovan est inculpée de meurtre et Foggy Nelson se charge de la défendre. Dakota North se sert de ses relations dans la police pour faciliter le travail de Daredevil.



Mais Mister Fear a tellement bien manigancé sa vengeance contre Daredevil en générant une guerre des gangs autour d'une nouvelle drogue qu'il a attiré l'attention du chef de la pègre de New York (en 2009, il s'agit de Parker Robbins, aussi connu sous le nom de The Hood, criminel récurrent dans les New Avengers). Une seule certitude : ce criminel supplémentaire dans Hell's Kitchen constitue une nouvelle source de tracas pour Murdock.



À nouveau, Ed Brubaker tisse une intrigue pleine de suspense qui prend aux tripes et englue les héros dans une toile qui les pousse dans leurs derniers retranchements. À nouveau, son scénario est entaché de moments balourds ou carrément incohérents. L'épisode 100 présente de bons cotés (les illustrations), mais en terme d'histoire il n'est qu'une excuse artificielle pour inviter plein de dessinateurs. Et je n'ai pas compris pourquoi Matt se débarrasse des effets du gaz (relativement rapidement), alors que Milla en est incapable.



Ce fameux épisode 100 est illustré par Michael Lark et Stefano Gaudiano avec 5 pages de Marko Djurdjevic (sympa, mais pas indispensable), 2 pages de John Romita senior (splendide de simplicité, même s'il y a un soupçon d'autoparodie), 3 pages de Gene Colan (superbes, quel plaisir de le voir revenir sur ce personnage qu'il a aidé à évoluer entre les toits de New York), 2 pages de Bill Sienkiewicz (indispensables tellement elles sont sublimes, d'autant qu'il met en scène Elektra), 3 pages d'Alex Maleev (nostalgique, mais pas indispensable) et 3 pages de Lee Bermejo (intéressant, avec une interprétation originale et frappante du costume de Daredevil).



Pour le reste des épisodes, Michael Lark travaille avec Paul Azaceta dans le style réaliste et très granuleux qui se situe dans la droite lignée de ce faisait Maleev. Les déplacements de Daredevil de toit à toit sont toujours aussi légers et gracieux. Les combats ont gagné en puissance, en particulier contre le Wrecker. Et enfin les scènes de dialogue sont visuellement intéressantes grâce à des changements de cadrage et de des décors personnalisés.



Il faudrait peu de choses pour que ce volume passe dans la catégorie indispensable. Mais Ed Brubaker n'arrive pas à parachever ses scénarios pour éviter les moments creux ou les incohérences. Je le regrette d'autant plus que Larry Cranston est vraiment réussi comme opposant à Matt Murdock. Le tome suivant est Daredevil: Cruel et inhabituel.
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Gotham Central, tome 1

On le sait, les adversaires de Batman sont à son image : des reflets déformés de l'être humain, et bénéficiant souvent d'aptitudes ou de technologies peu communes.

Comment réagit-on alors quand on enquête sur les crimes de tels malfrats particuliers alors qu'on est soit-même qu'un simple flic équipé des moyens du bords ?

C'est ce que vous propose de découvrir Gotham Central.



Deux scénaristes (et pas des moindres), chacun aux commandes d'une équipe de la brigade criminelle de Gotham, dont on suivra les enquêtes successivement.

Et si on pouvait craindre la redite, chacun choisira une approche différente pour aborder la série.

Ed Brubaker fera dans le classique mais redoutablement efficace, avec une vraie série policière à plusieurs voix, nous faisant découvrir l'équipe dans son entièreté par petites touches, chacun se révélant dans l'action au cœur de l'enquête. Chaque dialogue est crédible, chacun à sa voix, son caractère, tout sonne juste.

Greg Rucka, lui, préfère s'attarder sur l'un des membres de son équipe : Renee Montoya. Comme à son habitude, l'auteur parvient à écrire des personnages féminins forts avec leurs failles et faiblesses, tout en restant crédible et juste. Il aborde également des thèmes qui lui sont chers et que l'on peut retrouver dans d'autres de ses écrits. Moins choral que l'enquête précédente, plus intime, on suit Montoya aussi bien dans son affaire que dans sa vie privée, les deux se retrouvant étroitement liées pour l'occasion.

Michael Lark officie aux dessins pour les deux équipes, mais accompagné d'un coloriste différent. Son trait parvient parfaitement à entraîner le lecteur dans cette ambiance polar presque noir et réaliste.

Le tout se lit avec une fluidité redoutable, on est happé dans des histoires impossibles à lâcher, ça se lit comme une bonne série télé.



Aux amateurs de l'univers de Batman qui veulent le découvrir sous une nouvelle facette. Aux amateurs de polar qui veulent s'essayer doucement au genre super-héroïque. Ou tout simplement aux amateurs de bonnes histoires et de très bons personnages.



On attend la lecture des prochains tomes comme on attend le prochain épisode ou la prochaine saison de sa série policière préférée. Avec impatience, donc.
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Daredevil, tome 14 : Le diable dans le bloc D

Daredevil a repris son combat contre le crime dans Hell's Kitchen, alors que Matt Murdock contemple les murs de sa cellule à Ryker's Island. Dans cette prison, s'est installée une hiérarchie parmi les détenus : les caïds restent des caïds et les nouveaux doivent faire preuve de leur force s'ils veulent survivre, ou alors se soumettre. Murdock ne se soumettra pas mais il doit également réussir à faire croire qu'il est un simple aveugle miraculeusement épargné par la violence qui règne dans ces murs. Sa tâche se complique lorsqu'il prend conscience qu'il connaît plusieurs prisonniers : Wilson Fisk, Leyland Owlsley, Hammerhead, Carlos LaMuerto (Black Tarantula). Et après une visite à Murdock, Foggy Nelson est froidement tabassé et poignardé par un détenu, sous les yeux de Dakota North (qui sert de remplaçante à Jessica Jones). Murdock va alors agiter le petit monde de Ryker's Island pour trouver le coupable.



Brian Michael Bendis a été le scénariste attitré de Daredevil pendant 5 ans avec un grand succès auprès des critiques, des fans et des lecteurs de comics en général. Il a dit au revoir au personnage dans The Murdock Papers. Il a pris soin auparavant de s'entretenir avec Ed Brubaker son successeur pour définir la situation dans laquelle il laisse Matt Murdock : en prison sous le coup d'une nouvelle inculpation découlant directement du fait que son identité secrète est de notoriété publique. Ce tome constitue le premier de la nouvelle équipe Ed Brubaker et Michael Lark ; il regroupe les épisodes 82 à 87 de la série mensuelle.



La comparaison entre les 2 équipes Bendis/Maleev et Brubaker/Lark est inéluctable. Celui qui s'en tire le mieux, c'est Michael Lark. Son style évoque celui de Maleev sans être du plagiat. À part quelques rares pages sans décors, chaque scène se déroule dans un endroit bien caractérisé que ce soient les cellules, les couloirs de la prison, le bureau de Ben Ulrich, les rues de New York. Il semble avoir recours à quelques références photographiques mais de manière plus discrète que Maleev et travaillées différemment. Ses scènes d'action promènent l'oeil du lecteur de mouvements fluides en chocs violents avec un réalisme adapté à l'histoire. Chaque visage est défini par quelques traits, et pourtant il est impossible de confondre un personnage avec un autre. Et ces illustrations sont formidablement magnifiées par la mise en couleur de Frank D'Armata qui maîtrise parfaitement sa palette et qui joue sur les nuances plutôt que d'essayer d'épater par des millions de teintes différentes.



Pour ce qui est du scénario, je suis plus mitigé. Les actions de Matt Murdock sont motivées par le meurtre d'un des personnages principaux de la série. Or son décès est absolument impossible à croire pour un lecteur habitué des comics. Du coup, le reste de l'histoire prend un peu de plomb dans l'aile. Ce récit comporte plusieurs scènes de dialogues soutenus dans lesquels les personnages échangent des propos sans bouger de leur chaise. Or Bendis est le maître de ce type d'échanges. Brubaker n'est pas à son niveau, sans pour autant être ridicule. Et il retombe dans la difficulté à laquelle il avait été confronté dans A Criminal 1: Coward : les cases composées uniquement de têtes qui parlent. Ce genre d'illustrations passe mal dans une bande dessinée qui est censée être un mode de communication visuel. Et la réutilisation de personnages tels que Kingpin, the Owl et même Bullseye apparaît comme des redites des histoires de Bendis.



Passé, ces 2 défauts, le scénario de Brubaker comporte beaucoup d'autres éléments qui montrent que la direction qu'il donne à son histoire va aller plus loin. La machination ourdie contre Murdock prend de l'épaisseur au fur et à mesure des pages. Les agents doubles abondent et le mystère s'épaissit. Et puis il ramène un personnage pour lequel j'ai une grande affection depuis sa création par Martha Thomases et Tony Salmons : Dakota North. Enfin il trouve un moyen efficace d'opposer les caractéristiques de Daredevil et celles du Punisher.
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Gotham Central, tome 1

Par Ed Brubacker, Greg Rucke, Michael Lark

Aux éditions Urban Comics

Sorti en 2014

255 pages annexes comprises



Être flic à Gotham, c’est avoir à faire aux pires méchants qui soient, des cinglés dont la folie n’a d’égale que l’ego de la Chauve-Souris. C’est probablement le pire endroit qui soit pour un flic.

Et pourtant, ces policiers font du bon boulot depuis que Gordon et l’IGS ont nettoyé leur rangs des ripoux. Maintenant que le célèbre commissaire est à la retraite, le boulot continue d’arriver. Alors que Driver et son équipier traque un kidnappeur, Montoya va elle se retrouver prise dans l’engrenage d’un violeur complètement cinglé. Et tout ça si possible, sans l’aide du chevalier noir.



Un comics vraiment sympa

Bon, pour être franches, nous avons eu beaucoup de mal avec le dessin? Ça n’est pas trop le style que nous aimons. Très crayonné, anguleux, cassant.

Par contre, l’histoire est absolument géniale. Nous l’avons dévorée. On suit deux enquêtes qui vont mettre les flics à fleur de peau, car à chaque fois l’un des leurs est touché. Le rythme est bon, on ne s’ennuie pas, on peut même chercher à deviner la suite (à condition de bien connaître l’univers, ce qui n’est pas vraiment notre cas).

Les personnages sont bien cousus, complexes, très humains. Dans l’univers Batman, personne n’est tout noir ou tout blanc, et on le voit très bien ici, que ce soit avec les « gentils » comme avec les « méchants »



Le comics est quant à lui magnifique, comme toujours avec les éditions Urban Comics. En plus du récit, nous avons droit à une post-face de l’auteur pour mieux comprendre son histoire, et comme toujours, à des recherches graphiques.



Bref, si vous aimez l’univers de Gotham, ce comics est à découvrir !
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Gotham Central, Tome 3

Une série toujours aussi hautement recommandable.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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Gotham Central, Tome 3

Une excellence qui confère à ce troisième volume, en attendant le quatrième et dernier de la série, son statut d’incontournable.
Lien : http://www.actuabd.com/Gotha..
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Gotham Central, Tome 3

Un polar de qualité toujours aussi captivant.
Lien : http://www.bdencre.com/2015/..
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Gotham Central, Tome 3

Ce tome contient les épisodes 23 à 31, parus en 2004/2005, ainsi que la première partie d'une histoire consacrée à Josie Mac sérialisée dans "Detective Comics" 763 à 769.



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- Épisodes 23 & 24 (scénario de Greg Rucka, illustrations de Michael Lark & Stefano Gaudiano) - Renee Montoya et Crispus Allen ont repéré un gang entrant dans un bâtiment. Ils y pénètrent également. Des coups de feu sont échangés, il y a plusieurs morts. Un criminel costumé (Black Spider, Johnny Lamonica de son vrai nom) a été abattu, ainsi qu'un témoin. Manuel Esperanza (officier de l'inspection générale de la police nationale) n'arrive pas à prouver l'innocence d'Allen car une balle a disparu de la scène du crime.



Une nouvelle enquête pour le duo fétiche de Rucka. L'histoire commence très fort en pleine rue où Montoya et Allen repèrent le gang et la confrontation dans l'appartement est remarquable grâce à une mise en scène tendue qui ne banalise pas la violence, ni ne transforme les policiers en surhommes. Rucka continue de s'aventurer dans de nouveaux territoires avec le travail des releveurs d'indices sur les lieux, et avec une étrange collection. Les illustrations ont perdu un peu de style car Gaudiano n'a pas le talent de Lark, mais l'ambiance noir et poisseuse est respectée. En fait Rucka fait même trop bien son travail de naturaliste en montrant que l'enquête souffre de temps de pause qui font retomber la tension. Du coup le lecteur a plus l'impression de se promener dans une enquête à l'issue assurée, plutôt que dans un polar sans pitié pour les personnages, quel que soit leur bord. 4 étoiles.



Épisode 25 (scénario de Greg Rucka, illustrations de Michael Lark & Stefano Gaudiano) - Le préfet de Police Michael Akins a décidé de faire démonter le batsignal.



Greg Rucka décrit un jour pas comme les autres pour les policiers du commissariat central de Gotham car le lien qui les unit à Batman est remis en cause. À nouveau, Rucka se bat contre lui-même en prenant de nouveaux risques, à commencer par l'absence d'enquête. Le récit souffre d'un manque d'enjeu véritable car la décision du préfet génère un débat bien peu animé qui peine à intéresser le lecteur. Les illustrations restent pragmatiques, avec des choix de couleurs par toujours très heureux. 3 étoiles, car le lecteur ne peut que se raccrocher aux personnages toujours sympathiques, mais un peu amorphes.



Épisodes 26 & 27 (scénario d'Ed Brubaker, illustrations de Jason Alexander) - Un télévangéliste a été assassiné chez lui. Il porte au visage des marques de griffures et l'analyse des lieux du crime laisse à penser qu'il s'agit d'un cambriolage perpétré par Catwoman, qui a mal tourné. L'enquête est menée par Josephine McDonald et Marcus Driver.



Ed Brubaker met en scène la relation entre Josephine McDonald et Catwoman dont il a écrit la série pendant un temps (à commencer par The Dark End of the Street). Là encore, le résultat est poussif. Brubaker reprend l'idée de chantage sur un policier déjà utilisée par Rucka dans le premier tome. Le mobile du meurtre est vite découvert, et il semble bien quelconque. L'enquête avance toute seule avec une résolution en forme de deux ex machina artificiel à souhait. La chute tombe platement avec une morale téléphonée. Les dessins d'Alexander ne sont ni jolis, ni vraiment efficaces. Il utilise un style assez adulte pour des cases assez vides (Où sont passés les décors ?) et des ambiances stéréotypées. 2 étoiles.



Épisodes 28 à 31 (scénario de Greg Rucka, dessins de Stefano Gaudiano, encrage par lui-même, Kano et Gary Amaro) - Un policier intervient dans un sous-sol pour sauver un adolescent poursuivi par un autre avec un couteau. Il tombe dans un laboratoire clandestin désaffecté et est aspergé de produits chimiques inconnus. Pour le sauver, Renee Montoya et Crispus Allen doivent négocier avec un ennemi du Flash (l'un des Rogues) en prison à Iron Heights, dans la banlieue de Keystone City.



Greg Rucka propose à nouveau un autre type de récit dans lequel les officiers de police sont tentés de pactiser avec un criminel retors. Alors que le lecteur s'attend à une variation personnalisée du duel entre Hannibal Lecter et Clarice Starling (Le silence des agneaux), le face à face est moins savoureux, et l'histoire finit par virer à l'action plutôt qu'à l'enquête. Ce changement de rythme reste agréable, et les dessins font leur boulot de plonger le lecteur dans une ambiance urbaine oppressante. Le tout est rehaussé par l'intérêt que Rucka porte à Montoya qui bénéficie de plusieurs scènes développant son personnage. 4 étoiles.



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- Josie Mac (Scénario de Judd Winick, dessins et encrage de Cliff Chiang) – Josie Mac (Josephine MacDonald) est l'une des inspectrices de Gotham Central. À l'insu de ses collègues, elle dispose d'un don qui l'aide bien dans ses enquêtes. Elle fait équipe avec Oscar Castro, un vieil inspecteur blasé, gras du bide, attendant la retraite. Leur supérieur hiérarchique leur confie une nouvelle enquête : l'enlèvement d'Anthony Anonelli, petit-fils de Vincent Anotelli (un parrain de la pègre).



Afin d'offrir une pagination conséquente, Urban Comics a décidé d'ajouter un feuilleton annexe, consacré à une autre membre du commissariat. Au départ le lecteur se demande si ce choix était vraiment judicieux dans la mesure où Josie Mac dispose d'un discret superpouvoir (qui n'est pas de type pouvoir physique). Très rapidement, il se rend compte que le scnariste se coule dans le moule de la série "Gotham Central", en racontant une enquête policière, en bonne et due forme, et en développant la personnalité de Josie Mac de manière délicate et adulte.



Cliff Chiang réalise des dessins minutieux et réalistes, avec un bon niveau de détails, et une apparence un peu adouci par rapport à celle des planches des dessinateurs de la série "Gotham Central".



Finalement il ne se produit de hiatus entre la vie des autres membres de Gotha Central, et celle de Josie Mac. Il y a une brève apparition de Batman, en cohérence avec Gotham Central. Winick et Chiang décrive une femme impliquée dans son travail, sans en devenir obsédée, à la fois déterminée à faire aboutir son enquête, mais également dépendante d'événements qu'elle ne maîtrise pas. 5 étoiles.
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Gotham Central, Tome 2 : Affaire non classée

Ed Brubacker et Greg Rucka nous entraînent toujours dans des histoires sombres et pleines de suspenses, où de simples flics combattent les pires criminels. De leur côté, les dessinateurs, Michael Lark et Greg Scott participent parfaitement à la mise en place de cette atmosphère à la fois haletante et noire grâce à un trait sobre mais efficace qui se concentre sur l’expression, la gestuelle et les interactions entre personnages.
Lien : http://www.bdencre.com/2014/..
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Gotham Central, Tome 2 : Affaire non classée

Une série de qualité avec de très bons scénarios servis par des dessins de haute volée, qui confirme tout le bien qu'on en pensait déjà après le précédent tome !


Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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Gotham Central, Tome 2 : Affaire non classée

On est certes dans un schéma très classique qui reprend le même genre d'intrigue que toute bonne série policière américaine, mais la différence ici tient dans la qualité de l'écriture, très sèche, très fluide aussi.


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Gotham Central, tome 1

Comment faire son boulot de flic quand un masque s'est fait le protecteur de la ville?

A Gotham, ce ne sont pas les malfrats qui manquent, et les plus dangereux sont de sacrés psychopates. Pourtant au Central, les bons flics sont nombreux, et aucun ne souhaitent être refoulé aux "chiens écrasés". C'est question d'engagement, d'orgueil aussi.

Gordon, chef emblématique, a peut être pris da retraite, mais dans le service des Crimes Majeurs, les deux équipes d'inspecteurs qui se relaient ne comptent pas laisser Batman régler toute les affaires criminelles à sa manière.

Un nouveau point de vue sur cette Gotham corrompu.

Ed Brubaker, Greg Rucka et Michael Lark mettent en scène les enquêteurs du Central dans différentes affaires. Une ambiance polar qui dénote un peu avec l'univers habituel de Gotham mais qui lui donne plus de profondeur.

Toujours aussi sombre et peuplée de maniacs à vous filer des sueurs froides, la cité n'est pas le terrain du seul Batman, et on nous le rappelle ici de façon originale.
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Gotham Central, Tome 2 : Affaire non classée

Toujours au rendez-vous, les qualités de narration et d’ambiance de cette série en font l’une des lectures de référence en matière de polar dans le comics. À découvrir sans hésitation.
Lien : http://www.actuabd.com/Gotha..
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Gotham Central, Tome 1 : Pris pour cible

Urban Comics ré-édite la série Gotham Central, dont voici le premier des quatre tomes. Une série qui prend le contre-pied des récits habituels consacrés à Batman, en se plaçant du point de vue des policiers, dont elle explore le quotidien.
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Gotham Central, tome 1

L’occasion d’aborder les relations entre bons flics et ripoux, les inspecteurs et Batman, aux brèves mais puissantes apparitions. Le plus intéressant ici : l’ambivalence de leurs rapports, Batman étant l’ombre gênante qui révèle l’incompétence des policiers, tout en étant indispensable à la résolution des crimes.
Lien : http://www.bodoi.info/gotham..
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Gotham Central, Tome 1 : Pris pour cible

Un très bon polar qui vous plongera dans le quotidien de la police de Gotham.
Lien : http://www.bdencre.com/2014/..
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