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Critiques de Michael Lark (45)
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Daredevil, tome 3 : Cruel et inhabituel

Le dernier arc remonte d’un cran. Il commence par un épisode magnifiquement dessiné par David Aja consacré au Caïd. Brubaker insuffle une tension permanente avec une guerre entre plusieurs factions. Le récit est prenant. Michael Lark se donne à fond aux dessins lors de tout l’album. Il instille une ambiance polar bien poisseuse, propose des combats dynamiques et violents.
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Scène de crime

Club N°56 : Comics non sélectionné mais acheté sur le budget classique

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Roman noir moderne tout en respectant les codes.



Excellents textes, haletant avec des rebondissements de moins en moins convenus, une vraie réussite...



Vincent

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Bon petit polar comme ces auteurs savent le faire.



JH

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Lazarus, tome 5 : Génocide programmé

Ce 5ème tome est excellent ! L'action principale se concentre sur Forever , mutilée puis reconstruite qui parallèlement accède à de nouvelles vérités la concernant avec l'aide de Johanna .Mais n'est-ce pas une manoeuvre tordue de cette dernière dans sa stratégie de prise de pouvoir? L'autre axe , la guerre entre les familles , se focalise sur les combats entre Lazares avec duels spectaculaires , trahisons, et nouvel acteur plutôt "gore" . A noter que l'image de la Russie rappelle celle utilisée pendant la guerre froide .
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Scène de crime

Scène de crime



Ed Brubaker

Michael Lark

Sean Phillips

Delcourt

................................

"Scène de crime", c'est là où vit Jack Herriman, détective privé. Une sorte de musée tenu par son oncle Knut, photographe, et sa copine Molly. Quand le sergent Paul Raymonds, ancien partenaire de son père dans la police, lui envoie du boulot, Jack voit resurgir un passé qu'il aimerait oublier. Il s'agit de retrouver une jeune femme qui semble s'être perdue dans une secte...



Delcourt réédite ici le premier récit (que je ne connaissais pas) du célèbre Ed Brubaker : 4 épisodes d'une histoire complète (et un récit bonus) où l'auteur plaçait déjà tous les codes du polar avec une aisance et un modernisme impressionnant. On sent bien tous les éléments qui annoncent Criminal, Fatale, Reckless...



C'est la première collaboration avec Sean Phillips à l'encrage sur des crayonnés remarquables de Michael Lark (voir cahier graphique final) et des couleurs de James Sinclair. Délicieusement noir, évidemment, fouillé, très axé sur une galerie de personnages réussie, cet album qui date de 1999 n'a pas pris une ride.



Très écrit, aux récitatifs un peu bavards mais immersifs, avec des personnages épais, Scène de crime annonçait la couleur de la carrière qui va suivre. Loin d'être un brouillon, cet album mérite de prendre place dans ta bibliothèque, dans le coin Brubaker-Phillips, déjà bien garni !

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Daredevil, tome 2 : Sans peur

"Daredevil par Brubaker tome 2" est un très bon album. Même si le scénario a un côté déjà-lu, l’écriture de Brubaker rend la lecture passionnante. Et les dessins sont un régal pour les yeux.
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Gotham Central, Tome 3

Est-ce qu'avec ma lecture de Gotham Central je suis en train de lire ma meilleure lecture des Big Two ? C'est possible.

Gotham Central c'est The Wire, c'est du David Simon dans la construction, c'est du Rucka dans le texte et c'est du Brubaker dans l'ambiance.

C'est tout simplement parfait pour moi et je suis à la fois impatient de lire la fin comme triste de ne pas en avoir plus.
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Gotham Central, Tome 3

Gotham Central, Tome 3

Comics

Ed Brubaker, Greg Rucka, Michael Lark, Judd Winick, Cliff Chiang



J'avais aimé le premier tome qui posait les bases de la série et nous présentait différents personnages, j'avais adoré le deuxième tome que je trouvais juste excellent au niveau des enquêtes et du traitement des différents enquêteurs du GCPD, qu'en est-il de ce troisième volume ?

Eh bien tout comme le tome 2, j'ai tout simplement adoré. J'ai passé un excellent moment de lecture du début à la fin du tome.

Une fois de plus, les enquêtes sont intéressantes à suivre et pour ce tome encore plus que le précédent, le travail sur les personnages, notamment sur les personnages féminins est excellent.

Que ce soit sur René Montoya qui était déjà bien mise en avant dans les précédent tomes, mais aussi cette fois pour Josie Mac qui aura droit à un très bon arc.

Le fin du tome nous laissant sur un moment important, nul doute que je ne laisserais pas trop de temps passer avant de me jeter sur le quatrième et dernier volume.
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Gotham Central, tome 1

C'est simple, Gotham Central est le comics le plus proche de The Wire (Sur Ecoute dans sa version française) et de Homicide, oeuvres de David Simon qui reviennent sur la police de Baltimore et plus particulièrement sur la brigade criminelle.

Le parallèle avec cette série qui traite des policiers de la ville de Gotham est frappant. On ressent toute l'inspiration de Rucka et Brubaker dans la construction du récit et on a ici une oeuvre qui est tout simplement magistrale pour moi.
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Gotham Central, tome 1

Du Batman sans Batman, c'est souvent ce que l'on entend quand on parle de Gotham Central.

En effet, vu le nom, vous l'aurez compris, l'action se déroule dans la ville du chevalier noir. Mais ici, pas question de suivre les aventures de ce dernier, on se concentre sur le GCPD, la police de Gotham !



Et je dois dire que c'est intéressant. Si on est habitué à cette ville malfamée, c'est avant tout par le personnage de Batman qu'on l'a connait. Et nous la présenter sous un autre angle est un pari intéressant.

Nous allons donc suivre la vie d'un commissariat dans une ville étant connue comme une des pires villes où il est possible de vivre, une ville où le taux de criminalité explose les records.

Mais comment font les policiers dans une ville où les super vilains sont omniprésent ?

Certes, ils doivent gérer la population lambda avec les crimes et délits lambdas, mais doivent aussi composer avec le Joker, Freeze ou encore Double Face...

Et s'ils pourront bien entendu compter sur l'aide de Batman pour certains cas difficile, ce dernier ne sera pas toujours la et il faudra se débrouiller dans des situations parfois bien complexes.



Ed Brubaker et Greg Rucka, des noms bien connu du comics et du polar, nous livre ici un récit DC aux allures de récit indés. Accompagnés d'un Michael Lark en forme, malgré un début de série un peu timide, cela fonctionne très bien et le niveau monte progressivement.
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Gotham Central, tome 1

Un Batman sans Batman, pari audacieux ou concept claqué au sol comme celui de la bronzette en string dans le Finistère ? En ce moment je suis d'humeur bretonne pardonnez-moi, le soleil m'a probablement trop tapé dessus durant les vacances. En espérant me faire pardonner, bisous à tou(te)s les breton(ne)s. Bref, revenons à nos moutons. Quand on sait que l'immense Ed Brubaker est - en grande partie - à la barre, nul doute possible : aussi bizarre puisse-t-elle paraître, cette initiative scénaristique est d'ores-et-déjà vouée au succès.



Sa plume n'est plus à présenter dans l'univers du comics : Ed le conteur c'est LA garantie d'une histoire solide et il le prouve à nouveau avec ce premier tome du run Gotham Central sur lequel Greg Rucka l'a épaulé par moments. L'auteur s'intéresse à une autre facette du sinistrement célèbre berceau de l'asile d'Arkham, en mettant en avant la criminalité à travers le prisme de la police de Gotham. Embarquez aux côtés de héros du quotidien sans cape noire ni moule burnes en cuir, au coeur d'enquêtes policières aussi passionnantes que lugubres.



Mais que les fans hardcore du Batou se rassurent (un peu), notre chauve-souris favorite fait quelques caméos dans deux ou trois bulles tout au plus. Sinon, il faudra vous contenter de son spectre en filigrane à travers les échanges verbaux des protagonistes et prendre votre syncope en patience. A l'inverse, ceux qui ignoreraient tout ou presque des aventures du chevalier noir, et qui ne seraient pas spécialement attirés par les héros costumés de prime abord, pourraient bien y trouver leur compte, à condition d'apprécier le genre du bon vieux polar des familles.



En prime, les dessins façon old school sont franchement des plus sympatoches et ne sont pas sans rappeler ceux de Tim Sale. Petit clin d'oeil nostalgique bienvenu donc, vous en conviendrez (en vrai je ne vous demande pas votre avis, formule purement rhétorique ndlr). Donc si nous résumons : l'histoire est fraiche et originale, les graphismes vintage et puis je vous dis que c'est cool en tant que fan de comics. Cela fait donc trois bonnes raisons de se lancer dans Gotham Central, la troisième étant bien entendu un argument de poids étant donné que je suis un expert auto-proclamé en BD ricaines.



A ce propos, petit aparté, je vise le top 50 des experts du fameux badge rouge « BAM ! » d'ici à la fin de l'année donc si vous aimez mes billets second degré, ou bien si vous m'aimez tout court d'ailleurs, je vous remercierais chaleureusement de bien vouloir m'aider dans ce challenge personnel. Mais attention, je ne veux pas de votre pitié. Je suis un dur à cuir je vous rappelle #smiley biceps#.
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Scène de crime

Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre. Il regroupe les 4 épisodes de la minisérie, initialement parus en 1999, écrits par Ed Brubaker, dessinés par Michael Lark, encrés par Lark (épisode 1), et Sean Phillips (épisodes 2 à 4), avec une mise en couleurs réalisée par James Sinclair.



Jack Herriman est un jeune détective privé, peut-être même pas trente ans. Une fin de nuit, il rentre chez lui à pied sous la pluie. Une voiture s'arrête à côté de lui : le sergent en civil Paul Raymonds le salue et lui indique que le lendemain il va recevoir la visite d'une jeune femme qui souhaite lui confier une affaire. Il lui demande de bien la recevoir. Herriman rentre chez lui, enfin à la boutique Scène de Crime, mi-librairie, mi-galerie, tenue par Knut Herriman, son oncle, et sa compagne Molly qui l'ont élevé depuis qu'il a douze ans. Il monte dans sa chambre qui se situe à l'étage. Effectivement, le lendemain, le téléphone sonne vers 10h00 et une jeune femme indique qu'elle vient le voir d'ici une heure. Il est prêt en avance, son bureau se trouvant à deux pièces de sa chambre. Alexandra Jordan lui explique qu'il a été recommandé par Paul Raymonds. Elle continue : elle est venue le trouver parce qu'elle et sa mère s'inquiètent de la disparition de sa jeune sœur Maggie. Voilà presque un mois qu'elle n'a pas donné signe de vie. Elle n'est pas passée chez elle, même pas pour prendre d'autres affaires. Elles ne l'ont pas signalé à la police parce que Maggie a eu un passé agité. En réponse à une question de Jack, elle lui remet une enveloppe avec tous les renseignements nécessaires sur sa sœur. Elle lui tend une photographie et explique qu'elle a retrouvé des prospectus sur une communauté appelée Lunarhouse. Jack lui répond qu'il ne reste plus qu'à signer un contrat et il peut se mettre au travail. S'il n'a rien trouvé de concret, il viendra visiter l'appartement de Maggie dès le lendemain.



Après le départ d'Alexandra Jordan, il étudie les documents qu'elle lui a laissés. Il se doute qu'elle doit être l'amante de Paul Raymonds et que c'est pour cette raison qu'il n'a pas souhaité que la police s'en occupe et qu'il l'a dirigée vers lui. Puis il descend pour sortir. Il indique à Knut et Molly qu'il va faire quelques visites concernant l'affaire dont il s'occupe et leur demande de prendre des notes si Whitey appelle avec des renseignements sur une plaque minéralogique. Jack Herriman commence par le plus évident : il se rend à Lunarhouse, l'adresse étant indiquée sur le prospectus. Il s'agit d'une maison à trois étages, fréquentée par des jeunes qui entrent et qui sortent. Il décide d'y aller au culot, comme s'il était normal qu'il soit là. Ça passe tout seul, et il monte à l'étage en passant son nez dans les pièces dont les portes sont ouvertes. Il finit par y avoir quelqu'un qui lui demande ce qu'il cherche : il répond qu'il cherche une copine appelée Maggie. Ça ne convainc pas son interlocuteur qui siffle et Justin Pullwater, un grand balaise, arrive pour s'occuper de son cas. Avant que Jack ne soit vraiment en difficulté, Mitchell Luna en personne vient s'enquérir de ce qui se passe.



Paru en 1999, cela fait maintenant 20 ans que cette histoire est régulièrement rééditée par divers éditeurs. Elle constitue deux étapes significatives dans le monde des comics. Pour commencer, c'est le retour en grâce du genre polar. Deuxièmement, c'est la première collaboration entre Brubaker & Phillips, un duo ayant produit par la suite des séries comme Sleeper, Criminal, Incognito, Fatale, Killed or be killed, The Fade Out, Reckless, autant de polars d'une rare qualité. Le lecteur retrouve les conventions du polar d'entrée de jeu. Pour commencer une enquête : le détective privé doit retrouver une personne disparue, puis il doit enquêter sur un crime lié directement à la disparition. Comme dans tous les bons polars, l'intrigue s'inscrit dans une réalité sociale et culturelle. L'histoire se déroule à San Francisco, et il reste des traces de l'utopie hippie, de la vie en communauté, de l'amour libre, de l'usage de produits qui ouvrent les portes de la perception (de la drogue). Au fil des séquences, le lecteur découvre d'autres artefacts culturels comme la possession d'armes à feu aux États-Unis, un métier au positionnement moral délicat (photographe de scènes de crime), les manquements des parents dont les conséquences se reportent sur les enfants, qu'il s'agisse de l'incidence des risques de leur profession (policier), d'un délaissement de leur progéniture, d'un mode de vie atypique. Tout ceci fonctionne sur la base de plusieurs mystères qui accrochent le lecteur et l'incitent à essayer de rétablir les liens logiques par lui-même, à anticiper certaines révélations.



Cette qualité Polar fonctionne d'autant mieux que la narration visuelle donne de la consistance à aux différents lieux. Du début jusqu'à la fin, Michael Lark s'investit dans la représentation des environnements, sans succomber à la tentation d'alléger ses fonds de case pour avancer plus vite dans ses planches. Le lecteur peut donc voir la galerie-librairie de Knut & Molly, quelques rues de San Francisco, la pièce qui sert de bureau à Jack, la maison de ville qui sert de lieu d'habitation à la communauté Lunarhouse, le motel où s'est réfugiée Maggie Jordan, et le diner où elle va manger avec Jack, quelques pièces du commissariat où travaille Paul Raymonds comme son bureau et le stand de tir, le bar que fréquente Jack, une chambre d'hôpital, une grande ferme à la campagne. À chaque fois, il décrit ces lieux en montrant leurs dispositions, leurs volumes et des éléments d'aménagement spécifiques qui les rendent uniques, le lecteur éprouvant la sensation qu'il peut s'y projeter, qu'il pourrait tourner la tête et voir ce qu'il y a au-delà de la bordure de la case. Comme indiqué dans la postface de Brubaker, l'encrage de Sean Phillips apporte un aspect moins lissé, et un poids avec des aplats de noir à la surface irrégulière, comme si chaque élément portait à la fois la trace d'usure occasionnée par l'activité humaine, et le fait que le protagoniste ne peut pas enregistrer tous les détails avec exactitude et précision, tout à fait comme agit la perception de chacun.



Le dessinateur et l'encreur traitent les personnages de la même manière que les décors : il n'y a pas d'exagération physique ou romantique. Ils mettent en œuvre une direction d'acteur de type naturaliste : les gestes sont mesurés, ceux d'adultes, et les expressions de visage permettent de se faire une bonne idée de l'état d'esprit de chacun, sans que les émotions ne soient à fleur de peau, ou ne soient exacerbées. Le lecteur peut ressentir la perplexité de Jack Herriman quand les faits ne s'emboîtent pas de manière logique, son inquiétude quand il sent que la situation lui échappe avec des risques pour sa personne, une forme de résignation sous-jacente quant à ses limites personnelles et aux actes abjects que son enquête met à jour. Le lecteur perçoit également le caractère des personnages secondaires, que ce soit la manipulation incontrôlable de Maggie, la rancœur de Suzanne Jordan, les automatismes professionnels de Knut, etc. Cette proximité avec les personnages est accentuée par le flux de pensée de Jack Herriman, très fourni. Il est visible qu'il s'agit d'une œuvre de jeunesse du scénariste et qu'il met tout ce qu'il peut sur chaque page pour apporter plus de consistance que ce soit à la psychologie de son personnage principal, où aux éléments socioculturels.



Accro aux œuvres de Brubaker & Phillips, le lecteur éprouve la curiosité de découvrir comment leur association à commencer. Il plonge dans un polar de bonne qualité, que ce soit pour la narration visuelle, ou l'intrigue, avec une dimension sociale et culturelle bien intégrée, peut-être un peu bavard, avec une forme de révélations encore un peu artificielle.
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Lazarus, tome 5 : Génocide programmé

Poursuite des péripéties dans le mode des Lazares, ces êtres qui selon les cas, sont issus de manipulations génétiques, des demi-machines augmentées pouvant quand même "buguer" ou justes des êtres gonflés aux substances chimiques.

Le tome 4 nous avait fait entrevoir une vérité qui est confirmée dans cet opus au sujet du Lazare héroïne de cette série : forever.

C'est presque le seul personnage sympa de la galerie proposée. Sa "famille" pouvant représenter l'occident dans cette société dystopique est... à gerber? Dommage car c'est ceux pour qui nous sommes amenés à nous solidariser par effet d'identification.

Les autres sociétés, non décrites de l'intérieur ont l'air tout aussi horribles.

Là, par contre, il est facile de comprendre que ce sont les méchants : on dirait des soldats du troisième Reich et ils ont des noms germaniques : Rausling, ou bien ils sont barbares à moitié nus car ils n'ont pas froid : les Russes : Vassalovka...

Toute la représentation de l'ennemi selon les canons habituels. Avec l'héroïsation des soldats de Carlyle (famille de forever) dont on se demande ce qui peut les arrêter tellement ils sont supérieurs en armes et en organisation et en lazares et en alliés et en... Métaphore des U.S.A?

J'avoue avoir trouvé cette suite assez inintéressante.

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Gotham Central, tome 1

Gotham Central fait partie bien entendu de l'univers de Batman mais c'est une déclinaison un peu spéciale. On se concentre en effet sur une équipe de policiers chargés de faire le ménage dans cette ville qui ressemble étrangement à New-York.



Batman n'apparaît qu'en renfort pour les aider lorsqu'ils sont dans l'impasse la plus totale. Les rapports entre la chauve-souris et la police sont parfois ambigus. L'idée de laisser le super-héros de côté paraît louable.



Cette série semble être ancrée dans une réalité du banditisme que l'on connaît mieux. Pour autant, le déroulement des enquêtes paraît intéressant. Cependant, le dénouement est un peu brutal dans la plupart des cas. Je n'ai pas aimé non plus le dessin alors que le graphisme semble beaucoup plus travaillé sur d'autres séries dérivées de Batman. C'est un peu dommage car le scénario tient le haut du pavé avec plus ou moins d'efficacité selon les différents tomes.
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Gotham Central : Extinction

Les forces de l’ordre n’ont pas la vie facile à Gotham City. Des relations de plus en plus tendues avec le Dark Knight poussent même le successeur du commissaire James Gordon à enlever le Bat-signal, stoppant ainsi net toute collaboration officielle entre la police et l’homme chauve-souris. Entre les meurtres et les affaires de corruption, le moral des agents n’est pas non plus au beau fixe. La carrière de Crispus Allen est menacée par la disparition d’une preuve importante pouvant le disculper d’éventuelles fautes commises lors d’une intervention musclée. Renée Montoya fait tout pour l’aider, tout en essayant de gérer une vie privée de plus en plus tourmentée. Afin de sauver un collègue victime d’une étrange mutation, les deux détectives se rendent à la prison de Keystone City pour interroger le mystérieux Docteur Alchimie. En ville, le corps d’un jeune homme habillé comme Robin est retrouvé dans une ruelle. Le G.C.P.D. (Gotham City Police Department), les journalistes et Batman sautent sur l’affaire …. Le lecteur aussi !



Le solide ancrage de cette saga dans la ville de Batman, ne l’aura pas empêchée de voyager au sein de différentes collections. Après un passage chez Semic Books et deux autres tomes au sein de la collection DC Heroes de Panini Comics, l’éditeur propose maintenant la fin de cette série en format Big Book. Une politique de changement qui ne manquera probablement pas de ravir le nouveau président des Etats Unis, mais qui a surtout tendance à perdre et frustrer les lecteurs. Intitulé Extinction, cet album imposant offre cependant non moins de quinze épisodes US (Gotham Central #23-25, #28-31 et #33-40).



D’entrée, cet ouvrage, qui débute et se termine par l’affaire de corruption impliquant Jim Corrigan, plonge le lecteur dans une ambiance de séries policières télévisées telles que NYPD Blue ou The Shield. L’histoire a beau se dérouler dans le fief de Batman et de ses ennemis les plus célèbres, les auteurs poussent délibérément le bat-justicier et ses adversaires en arrière-plan, afin de se concentrer sur le quotidien de la Brigade Criminelle. En gardant un univers de super-héros en toile de fond et en sortant les vrais policiers de l’ombre de Batman, ils parviennent à installer une relation complexe et très intéressante entre les citoyens ‘normaux’ de Gotham City et ses individus mondialement connus. Ce cadre original permet ainsi de croiser des héros tels que Batman, Robin ou les Teen Titans, tout en livrant un travail remarquable sur le développement psychologique de gens ordinaires. Des sentiments de Stacy suite au démantèlement du bat-signal, aux déboires familiaux et professionnels d’une Rée Montoya de plus en plus violente, la série n’hésite pas à empiéter sur la vie privée des détectives et à aborder des sujets sensibles comme l’homosexualité. Au fil des pages, les auteurs emmènent lentement leurs personnages au bord du gouffre, pour conclure cette aventure de manière aussi brillante que sombre.



Les rapports humains, les relations ambigües entre les vrais flics et la chauve-souris, l’action et le suspense sont ainsi savamment dosés au sein d’un récit policier de grande qualité, malgré une construction fort classique. Usant de dialogues très « vrais », les auteurs livrent un récit d’un grand réalisme, rythmé par les tensions et les problèmes personnels des membres de la Crime. Le fait d’entrecouper l’histoire d’extraits de rapports de police, accroît encore le sentiment d’authenticité, tout en résumant parfaitement les éléments clés de l’histoire. Si Brubaker et Rucka lient également certains passages aux événements d’Infinite Crisis, les cinéphiles apprécieront certainement l’interrogatoire du Docteur Alchimie, directement inspiré de la cultissime rencontre entre l’agent Clarice Starling (Jodie Foster) et Hannibal Lecter (Anthony Hopkins) dans Le Silence des agneaux.



Au niveau graphisme, Michael Lark et ses suppléants (Jason Alexander, Stefano Gaudiano, Steve Lieber et Kano) contribuent à installer l’ambiance réaliste requise par ce récit très humain à mille lieux des histoires de super-héros classiques, tout en faisant ressortir le décor sombre et pesant de cette ville où sévissent les meilleurs clients de l’asile d’Arkham. Malgré le carrousel de dessinateurs, le style graphique de l’ensemble reste très homogène. Le départ des deux autres créateurs de Gotham Central (Michael Lark et Ed Brubaker), est néanmoins un facteur qui a probablement incité Greg Rucka à mettre un terme à cette excellente saga.



Si les changements d’éditeur, de format et de qualité de support sont discutables, le contenu devrait cependant mettre tout le monde d’accord : Gotham Central est ce qui se fait de mieux chez DC et est un véritable must pour les amateurs de drames policiers se déroulant dans un univers de super-héros !
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Gotham Central, Tome 2 : Affaire non classée

Ce deuxième tome de "Gotham Central" est également le dernier édité chez Semic, la série étant reprise par Panini Comics à partir du tome suivant.



En se concentrant sur la vie privée de l'inspecteur Montoya, les auteurs vont pousser le récit encore un peu plus dans l’ombre de Batman, qui apparaît encore moins que dans le tome précédent. Les relations entre les différents membres du GCPD (Gotham Central Police Department) sont développées de manière encore plus intense et, en confrontant l'inspecteur Montoya à des révélations embarrassantes, les auteurs vont également aborder un sujet délicat (certainement aux Etats-Unis).



Et du côté des «méchants» de Gotham City, après Mister Freeze dans le premier tome de cette série, c’est maintenant Harvey Dent, alias Double-face, qui va donner du fil à retordre aux inspecteurs de Gotham City.



Bref, ce deuxième tome confirme la qualité du tome précédent et nous livre en supplément une histoire sympathique dédiée à la vision interne du commissariat de la part de cette jeune femme qui allume le bat-signal dans la série.
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Gotham Central, Tome 1 : Pris pour cible

Ce premier tome de "Gotham Central" chez Semic (la série étant reprise par Panini Comics à partir du troisième tome) nous plonge directement dans une ambiance de séries policières télévisées telles que «NYPD Blue» ou «Crime Scene Investigation».



On se retrouve donc dans un récit policier de grande qualité et à la construction classique, mais qui puise son originalité du cadre où se déroulent ces enquêtes passionnantes. Car en situant leurs histoires dans le fief de Batman et de ses ennemis les plus célèbres (Mister Freeze, Joker, Double-face, etc.), Rucka et Brubaker vont réussir à installer une relation complexe et très intéressante entre les citoyens ‘normaux’ de Gotham City et ses personnages mondialement connues.



En poussant le bat-justicier volontairement en arrière-plan de cette série, les auteurs se donnent la place nécessaire pour sortir les policiers du GCPD (Gotham Central Police Department) de l’ombre de Batman, permettant aux détectives qui préfèrent solutionner leurs enquêtes sans allumer le bat-signal de s’exprimer. Ils réussissent ainsi à établir une relation ambiguë entre les vrais flics et la chauve-souris. En développant la psychologie des membres du commissariat de Gotham City de façon subtile, on va s’imprégner de leurs doutes, tout en ressentant constamment la présence de ce justicier masqué, prêt à surgir de l’ombre à tout moment pour leur voler la vedette.



Pour débuter cette série les inspecteurs du GCPD vont devoir contrecarrer le plan machiavélique de Mister Freeze, tout en essayant de retrouver le meurtrier d’une jeune babysitteur. Les rapports humains, le suspense et les apparitions de Batman sont savamment dosées et le style de Michaël Lark colle parfaitement au récit.



Bref, ce premier tome séduisant offre un nouveau regard très consistant sur le monde de Batman, dans l’ombre de son super-héros.

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Daredevil, tome 17 : Sans peur

Ce dix-septième tome de Daredevil dans la collection 100% Marvel regroupe les six épisodes publiés aux Etats-Unis entre octobre 2007 et avril 2008 (Daredevil Vol.2 #100 à 105 – Without Fear #1-6), et est déjà le quatrième album écrit par Ed Brubaker ("Gotham central", "Criminal") et dessiné par Michael Lark ("Gotham central").



Cet album livre la suite et fin de l’affrontement entre Daredevil et Mr. Fear, le mystérieux personnage qui était responsable des troubles schizophréniques de plus en plus graves de Melvin Potter, alias le Gladiateur, lors du tome précédent. On retrouve donc le Diable Rouge dans cette cité new-yorkaise dont il fut jadis le roi, sillonnant les rues sombres de Hell’s Kitchen au sein d’un climat post "Civil War" qui n’est pas là pour aider notre héros non-recensé.



Brubaker continue de mettre à mal son personnage, à l’image de ce centième épisode qui a de sérieuses répercussions sur la vie de Matt Murdock et de son alter ego costumé. Un épisode anniversaire qui profite des hallucinations d’un Daredevil intoxiqué pour faire intervenir quelques invités prestigieux (Gene Colan, John Romita Sr, Bill Sienkiewitcz, Alex Maleev, Lee Bermejo) et revenir sur quelques personnages clés, tels que Karen, le père de Matt, la Veuve Noire ou Elektra.



Daredevil doit à nouveau se battre sur deux fronts, au tribunal et sur les toits de Hell's Kitchen. Un combat qui l’affecte physiquement et psychologiquement et l’oblige à utiliser des méthodes plus violentes, qu’il avait toujours réprouvé jusqu’à présent, à l’image de cet interrogatoire musclé. On assiste également à l’apparition d’un nouveau vilain, qui reprend la pègre de Hell’s Kitchen en main. Si le récit est très bon, le scénario proposé par Brubaker n’atteint cependant pas le niveau de l’ère Bendis.



Le graphisme de Paul Azaceta et du duo Michael Lark / Stefano Gaudiano demeure très bon, entièrement dans la lignée du reste de cette excellente série 100% Marvel. Un graphisme sombre et lugubre qui colle parfaitement à l’ambiance de Hell’s Kitchen. Notons également les splendides couvertures de Marko Djurdjevic.
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Lazarus, tome 5 : Génocide programmé

Les docteurs font tout pour réparer Forever, le Lazare de la famille Carlyle qui vient de perdre une jambe. Heureusement les jambes de rechange sont en stock. Jo est devenu chef de famille depuis l'empoisonnement de son père. Mais les familles adverses veulent toujours anéantir les Carlyle.... Nous retrouvons nos héroïnes et des combats entre les Larzares des différentes familles. L'univers est toujours noir, les couleurs violettes ou sépia, le sang sombre. Le dessin reste remarquable, et les combats violents et expressifs. Le scénario d'anticipation respecte sa logique, basée sur un développement incroyable de la science médicale.
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Lazarus, tome 5 : Génocide programmé

L'intervention de Forever dans la guerre a été décisive mais a entraîné son incapacité à être déployée sur d'autres opérations et surtout a provoqué une rupture psychologique suite à l'arrêt des prises des drogues qui la conditionnaient. Alors que Johanna dirige les opérations d'une main de fer, l'équilibre entre les familles est bouleversé par la destruction de certaines et l'utilisation des lazares des alliés de Carlyle dans la guerre.



On sent qu'un cycle s'achève et que la nouvelles situation mise en place au cours de ces cinq volumes permettra de développer la suite avec des personnages plus stables. Ce que je reprochais en début de série est donc partiellement résolu et ce monde en guerre est plus passionnant que jamais avec des interactions inter et intra familiales, le chaos psychologique du personnage principal et cette SF d'anticipation tout à fait géniale. Le parallèle avec Game of Thrones est plus pertinent que jamais, ces séries incarnant notre époque au pessimiste très ancré. La suite mettra-t'elle un peu de légèreté dans l'intrigue? Rien n'est moins sur vue la conclusion barbare de ce tome...
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Daredevil, tome 4 : Le retour du roi

Le suspense est d'excellente facture et tient bien la route. Je me suis fait plaisir à lire ce récit. L'auteur joue avec les sentiments, la rédemption, la colère (Matt Murdock qui se fait virer par Foggy Nelson) etc. Quelques coups de théâtre viennent ponctuer le fil du récit. La fin est très prometteuse.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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