Citations de Michel Canési (143)
«Les retraités occidentaux sont plus riches au Maroc, alors ils s'expatrient. Nos pays délocalisent tout, même les vieux» (p. 216)
«Les souvenirs lestent, ils n'aident jamais» (p. 38)
«L'éphémère n'est là que pour contraindre les créateurs à l'immortalité . Les cinéastes, les peintres ou les romanciers sont des archivistes. Ils s'emparent du temps qui passe et le fixent sur la pellicule, la toile ou le papier, ils lui donnent un brin d'immortalité» (p 274).
«C'est drôle, les vieux, ils ont l'impression d'être toujours ce qu'ils étaient, le cerveau et les souvenirs vieillissent moins vite que leur corps»
La voix de la femme s'élève, célébrant l'amour, la nuit, la chaleur, le désir, le manque et je sens la peau (....) qui colle à la mienne. Le tempo s'accélère et mon coeur suit son rythme. Brûlante sensation que cette voix qui s'étend comme un voile, que cette peau d'homme qui, contrainte par l'espace, me touche et qui, par la magie du chant, s'aimante à la mienne.
A Paris, j'aime aller au concert, m'immerger dans la solitude désincarnée d'une salle, fermer les yeux et m'abstraire de la foule, simple atome en résonance avec la mélodie. Ici, la sensation est différente, je fais corps avec l'air, la lumière et les arbres. Je suis un fragment de l'immense fresque du monde.
Quiconque pénètre dans ses jardins est pris au piège. A l'instar du paradis ou de l'enfer, toute intrusion est définitive, la lourde porte berbère ne laisse échapper personne.
Nous avons tellement aimé cet homme, disait-elle, que nos larmes ont pris son parfum.
Il faudra composer avec nos ombres, c'est ma seule conviction.
Devrais-je abandonner ma citadelle imprenable pour un château bâti sur des sables mouvants?
Mes angoisses enfantines sont de retour: la douleur de l'abandon, la peur de la solitude. La Villa Taylor et Salim ont conjugué leurs efforts pour m'abattre.
Devrais-je abandonner ma citadelle imprenable pour un château bâti sur des sables mouvants?
Il faudra composer avec nos ombres, c'est ma seule conviction.
Nous avons tellement aimé cet homme, disait-elle, que nos larmes ont pris son parfum.
Quiconque pénètre dans ses jardins est pris au piège. A l'instar du paradis ou de l'enfer, toute intrusion est définitive, la lourde porte berbère ne laisse échapper personne.
Mes angoisses enfantines sont de retour: la douleur de l'abandon, la peur de la solitude. La Villa Taylor et Salim ont conjugué leurs efforts pour m'abattre.
Une odeur de vieux meubles, de vieux tissus imprègne l'air. Ce lieu a le charme d'un passé qui s'éteint.
mais patience est taduction approximative du mot arab sabar qui signifie tout à la fois patience et résignation
oui, j'etais folle, folle de croire que tout pouvait durer toujours. j'avais oublié l'imparfait.
finalement, il n'y a rien de plus beau que ma vie ratée...