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Critiques de Michel Lederer (261)
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Dans la colère du fleuve

L’histoire se déroule aux Etats-Unis pendant la prohibition et suit deux personnages Dixie Clay et Ingersoll.



Dixie Clay s’est marié à Jesse il y a quelques années sans savoir qu’il était un bootlegger. Depuis leur relation s’est détériorée, ils ont perdu un bébé et Dixie Clay qui avait 16 ans à son mariage, a perdu ses illusions sur son « mari parfait ». Elle a alors proposé de s’occuper de la distillerie pendant que Jesse s’occuperait de vendre et distribuer l’alcool. D’un autre côté il y a Ingersoll et son équipier Ham Johnson, agents du fisc et venus enquêter sur la disparition de deux collègues. Ils se connaissent depuis de nombreuses années et ont fait la première guerre mondiale ensemble.



Le contexte de l’histoire entre la prohibition, les inondations et l’inquiétude sur les digues qui bordent le Mississippi est extrêmement intéressant et donne beaucoup de charme à l’histoire. J’ai également apprécié les personnages, leurs caractère, leurs pensées ainsi que la rencontre entre Dixie Clay et Ingersoll.



Après si la tension monte au fil des pages et que le début et la fin sont assez captivants, le rythme est très lent, accentué par des flash-backs sur le passé des personnages qui ne sont pas inintéressants mais qui ralentissent encore l’histoire. J’ai eu un peu de mal avec ces longueurs et je pense que le roman aurait pu être plus court. Mais malgré cela, cela reste une lecture plutôt intéressante.


Lien : http://raconte-moi.net/2015/..
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Dans le grand cercle du monde

Joseph BOYDEN, lui-même descendant des Nations Premières trouve les mots justes pour écrire les sentiments humains et la redoutable froideur guerrière dans un seul chant où se mêlent chant de vie et chant de mort.
Lien : https://www.actualitte.com/c..
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Origine suspecte

Alors que sa sœur vient de périr dans l'incendie de sa maison, Greta voit un faisceau de présomptions s'accumuler contre Alec son beau-frère. Zoé sa nièce ne croit pas à la culpabilité de son père et pousse Greta dans une enquête dangereuse où les apparences sont trompeuses. Dès lors voisins et villageois vont se dévoiler, laissant paraître leur animosité les uns envers les autres. L'auteur signe là un roman intéressant et bien écrit.
Lien : http://les-pennes-mirabeau.c..
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Dans le grand cercle du monde

Dans les espaces sauvages du Canada du XVII siècle, trois êtres humains mêlent leurs voix.

Un jeune jésuite français est venu convertir les « sauvages ». Un chef de guerre huron dont toute la famille a été massacrée par une tribu iroquoise a tué en représailles celle d’une jeune Iroquoise dont il veut faire sa fille adoptive.

C’est un roman épique, empreint de beauté et de violence, où l’on découvre la culture des Indiens d’Amérique du Nord.

Un roman plein de poésie et de réalisme, de violence, qui nous décrit la fin d’un monde et l’absurdité de tout conflit. Un livre qui ne peut être lu que doucement et qui marque.



Un coup de cœur !

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Dans le grand cercle du monde

Ce roman est une fresque de l'époque comme je n'en avais jamais lue. J'ai beaucoup appris sur les coutumes indiennes, certaines m'ont fascinée au point que j'en ai parlé avec mes proches. Ce fut le cas du Festin des morts, qui avait lieu environ tous les douze ans, quand les indiens devaient changer de village après l'épuisement des ressources environnantes. Les Hurons déterraient alors leurs morts et nettoyaient avec soin les os, les mettaient dans des petits sacs afin de pouvoir les enterrer près de leur nouveau village. Le jésuite, lui, s'étonne que les indiens ne lèvent jamais la main sur leurs enfants et décident que ce sera une pratique à changer dès qu'ils seront convertis. La rencontre entre les blancs et les indiens correspond bien sûr au moment où les indiens découvrent les armes, Oiseau lui-même va posséder sa toute première arme, mais aussi au moment où ils succombent aux épidémies apportées par les blancs. Joseph Boyden nous montre que même si les blancs étaient repartis chez eux, cela n'aurait sans doute pas suffi ; les iroquois et les Hurons étant à l'époque engagés dans une guerre qui aurait décimé l'une des deux tribus. L'absence d'angélisme et de manichéisme est l'un des grandes qualités de ce roman. L'auteur utilise un peu d'humour, notamment quand les indiens découvrent l'écriture qu'ils prennent pour un tour de magie, et heureusement car évidemment, on ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup d'espoir.



Je suis persuadée de retrouver très bientôt des extraits de ce roman dans les manuels d'anglais et dans les textes de bac. Les personnages sont attachants, quelque soit le camp choisi, à l'exception des iroquois, toujours représentés comme de vrais sauvages (j'attend d'ailleurs avec impatience un roman qui se place du point de vue iroquois). J'aurais juste aimer un tout petit peu d'émotion.
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Personnes disparues

Il y a les bons livres, les livres qui auraient du être géniaux et qui déçoivent, les mauvais livres, et les libres "bof" ni bons ni mauvais sans raison particulière... "Personnes disparues" appartient à cette dernière catégorie... L'intrigue est bien tenue, l'écriture est bonne, mais ça n'en est pas plus captivant pour autant... Beaucoup de pistes sont explorées pour rien car le fil de l'histoire devient très vite évident, et à la fin on se demande qu'est-ce que ce livre a apporté... Pas grand chose...
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Personnes disparues

Un super thriller à la sauce Mc Do (je plaisante). A déguster sans moda=ération!
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Origine suspecte

Origine suspecte de Patricia MacDonald, présentation

Kevin Carmichael est avocat. Il se réveille en sursaut. Il fait des rêves d’anxiété. Il est marié à Caroline, qui dort paisiblement. Elle ne peut pas avoir d’enfant, son voeu le plus cher. Ils ont fait appel à Vicky et ils adopteront son bébé.



Il y a un incendie chez leurs voisins.



Avis Origine suspecte de Patricia MacDonald

Britt est appelée car sa soeur est décédée dans l’incendie de sa maison. Elle n’a pas revu sa soeur depuis de nombreuses années. Elles entretenaient des relations très distantes, suite à une dispute. Britt était la cadette et elle culpabilise énormément car elle n’a pas su reprendre contact avec Greta. Pourtant, elle tentait de conserver des liens, en envoyant des cartes, de l’argent à sa nièce Zoe. Dès que Zoe voit Britt, elle se précipite dans ses bras.



Pour Britt, le coupable est très vite trouvé. C’est son beau-frère. Son comportement laisse à penser qu’il a tué sa femme. Britt va faire en sorte, en menant l’enquête de son côté, qu’Alec paie son crime. Surtout que Britt est victime, elle aussi, d’un incendie. Britt est une jeune femme qui a réussi professionnellement. Elle est productrice d’une émission à succès. Côté sentimental, elle a entretenu une relation avec le présentateur vedette, marié, mais il n’a jamais pris soin d’elle, elle était son faire-valoir. Britt s’interroge beaucoup concernant cet homme. Lorsqu’elle apprend la mort de sa soeur, elle culpabilise énormément, mais elle veut tout faire pour sa nièce, pour rester près d’elle et pallier à l’absence d’Alec, qu’elle juge coupable car tout est contre lui. Britt croit qu’elle impose ses idées aux autres pour faire condamner Alec. Mais malgré tout, elle n’est pas fermée et dès qu’elle trouve des éléments qui la feront changer d’avis, elle mettra tout en oeuvre pour faire pencher la balance de l’autre côté. Britt change très vite d’avis, malgré les circonstances. Son but est tout de même Zoe et que cette dernière ne souffre pas malgré les circonstances.



Alec est, bien entendu, le coupable tout trouvé. Il semble que son couple avec Greta n’était pas forcément uni, malgré la belle maison, l’argent… Mais Alec, voulant protéger sa femme et surtout sa fille, ne dit pas tout et surtout des recherches entreprises par Greta pour retrouver sa mère, qui a disparu alors qu’elle était adolescente et Britt encore une enfant. Mais, comme Britt, il changera très vite d’opinion quant à ses relations avec sa belle-soeur, surtout lorsque cela tournera en sa faveur.



Le couple qui habite à côté de chez Alec, avec le mari ancien avocat à Boston, attend avec impatience l’arrivée de leur bébé. Pour cela, ils ont fait appel à une jeune femme et ils adopteront son bébé. Mais Caroline mène la vie dure à la jeune fille enceinte. D’ailleurs, au fur et à mesure, le lecteur apprendra tout ce qu’il faut savoir sur le passé de ce couple, de cette femme, au coeur des évènements qui ont lieu dans la région.



Ce n’est pas le premier roman de Patricia MacDonald que je lis. D’ailleurs, celui-ci a été lu il y a une quinzaine d’années et je ne retrouve pas ma critique, donc je ne peux pas dire mon ressenti à ce moment-là. Quoi qu’il en soit, je n’ai pas franchement adhéré à ce roman, au personnage de Britt, à certains éléments d’écriture et surtout à la fin. Concernant les éléments d’écriture, j’ai trouvé que certains éléments étaient franchement pas très crédibles. En effet, comment peut-on garder un chat, dans ses bras, pendant plusieurs minutes, alors que l’on essaie de trouver des éléments suspects. On aurait dit que Britt ne l’avait pas pendant tout ce temps, mais dès son retour à la maison, elle le libère. En ce qui concerne l’enquête, tout dépend des découvertes de Britt et de ses expériences. Je n’ai pas vu venir le coupable, ni la fin de ce roman.
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Dans le grand cercle du monde

Ce qu'on appelle Canada était alors une mosaïque de territoires où vivaient, la plupart du temps en violente compagnie, des peuplades de guerriers et de chasseurs. Et puis les bateaux français sont arrivés, avec à leur bord des soldats, des prêtres, des commerçants, et depuis lors, pour les uns comme pour les autres, la vie a changé. Certains se sont enrichis, beaucoup de sang a coulé, la maladie a frappé. L'action se passe chez les Wendat, que les Français ont baptisé Hurons, en guerre contre les Iroquois, une peuplade pour qui l'extrême violence est coutumière. On suit la vie quotidienne des prmiers, agriculteurs, chasseurs, qui commercent volontiers avec l'envahisseur, et vivent sur la défensive des agressions Iroquoises . Un prêtre jésuite halluciné, tout d'abord enlevé par les indigènes, devient malgré tout, un membre à part entière de la communauté, un membre haï, mais respecté.
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Dans le grand cercle du monde

Très beau roman se déroulant au Canada au 17ème siècle. Trois voix nous racontent à tour de rôle le récit de cette histoire : un jeune jésuite français venu convertir les indiens au christianisme, un chef de guerre huron et une jeune captive iroquoise (les Hurons et Iroquois étant des peuples indiens ennemis). Chacun prend la parole pour nous montrer son point de vue, ses différences, ses opinions. Ce procédé permet de mieux comprendre et appréhender les visions différentes entre européens et indiens et entre les peuples indiens ennemis. La culture indienne et ses traditions sont très bien décrites et nous font partager un monde plein d'esprits, de magie et aussi de cruauté.
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Dans le grand cercle du monde

Deux civilisations se rencontrent dans le Canada encore habité par les indiens. Au travers des yeux d'un prêtre et d'un grand chef indien, le monde est différent et l'avenir multiple.

Un livre pour découvrir une autre vision du monde et son altération par d'autres croyances. Un beau voyage du côté des grands lacs et de ses habitants Hurons.
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Dans la colère du fleuve

Le Mississippi menace. Nous sommes en avril 1927 et bientôt le fleuve sortira de son lit et inondera sept millions d’hectares. Mais pour l’heure les habitants de Hobnob l’ignorent et continuent leurs activités. C’est le cas de Dixie Clay et de son mari, de sacrés bootleggers, comprenez des contrebandiers d’alcool en pleine période de la Prohibition.



La femme confectionne l’alcool tandis que le mari le vend aux plus offrants. Redoutable escroc, il mène son entreprise d’une main de maître alors que son épouse reste seule à la distillerie. Ce n’était pourtant pas cette vie qu’elle s’était imaginée. Elle rêvait plutôt de vivre une histoire d’amour romantique et passionnelle, elle pensait connaitre son mari mais celui-ci a vite changé de visage une fois installés. Quand son bébé meurt, Dixie Clay n’est plus que l’ombre d’elle-même, elle si flamboyante, s’éteint petit à petit.



Quand deux agents fédéraux disparaissent alors qu’ils étaient sur le point d’arrêter des trafiquants d’alcool, deux autres agents viennent enquêter et la vie de Dixie Clay et de son mari prend un autre tournant. Pendant ce temps-là, les digues menacent de se rompre et le fleuve gronde de colère.

Le livre commence par une « simple » enquête et puis glisse tout doucement vers un roman plus personnel et intime où l’enquête est relayée au second plan pour se concentrer sur la psychologie des personnages et leur relation. Si j’ai eu peur de ce côté « policier », je me suis plu à suivre les aventures de Dixie Clay, de son passé, de ses attentes et de ses espoirs mais aussi des autres protagonistes. Je ne vous livre pas tous les événements qui vont arriver à cette femme courageuse, je vous laisse ainsi une part de mystère.



J’ai trouvé beaucoup d’humanité à travers ces pages mais surtout un humour particulier. Ce n’est cependant pas tout rose. La violence est présente et les dégâts occasionnés par la rupture de la digue sont décrits de manière assez véridique.



« Dans la colère du fleuve » est un roman américain qui tient ses promesses. Le petit plus ici est qu’il a été écrit à quatre mains, mari et femme se sont unis pour écrire sur une des plus grandes catastrophes naturelles des Etats-Unis.

Beth Ann Fennelly est une poétesse et cela se ressent dans le roman qui gagne en beauté.



Après trois ans à trainer dans ma PAL, ce livre a trouvé la sortie pour mon plus grand plaisir.
Lien : https://pagesversicolores.wo..
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Dans le grand cercle du monde

Somptueux !

Plongée au cœur d'un monde et de trois âmes.

La vie des Indiens des grands lacs (Hurons, Iroquois), l'âpreté de la vie, la violence comme un hommage à la vie, la violence pour apprendre à endurer la souffrance.

Le personnage de Oiseau continue à vivre avec moi : il est contemplation, sagesse et soif de l'action. La mort est sa compagne quotidienne.

Le livre me fait penser à l'œuvre de Jorn Riel pour la re-création d'un monde aboli. On est dans la boîte crânienne des trois personnages : le corbeau et sa foi en granit, Chute-de-neige et sa rebellion et Oiseau, intérieur et puissant.
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Dans le grand cercle du monde

Sur la liste Babelio sur Les indiens d'Amérique ce livre devrait y figurer tant cette guerre entre les Hurons et les Iroquois nous est montrée dans tout ses détails en particulier l'influence des Jésuites , sans parler des descriptions des tortures et du mode de vie de ces tribus dont les guerres incessantes font partie de leur mode de vie ce moment de leur histoire .Je cite Wikipédia:

Les années 1640 et 1650 ont été une période extrêmement sombre pour les Hurons. En effet, ce qu’on appelle la guerre des fourrures bat son plein lors de cette période historique. Mieux armées que quiconque, les Iroquois disposaient d’armes à feu qu’ils échangeaient à leurs alliés hollandais afin de conquérir le territoire des Hurons. En 1648, ils prennent d’assaut le village huron de Teanaustayaé, qui se situe sur la rive sud du lac Michigan et prennent en otage 700 prisonniers qui sont composés majoritairement de femmes et d’enfants. En 1649, les Iroquois prennent emprise sur un autre village important des Hurons, Taenhatentaron situé sur la rive nord du détroit de Mackinac. Ils massacrent les vieux, les malades et les enfants sans aucune pitié. « Où des enfants grillaient à côté de leurs mères, ou un mari voyait sa femme rôtir auprès de soi, où la cruauté même eut eu de la compassion dans un spectacle qui n’avait rien d’humain, sinon l’innocence de ceux qui étaient au supplice, dont la plupart étaient chrétiens ».(Le pays renversé p. 156)



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Dans le grand cercle du monde

Joseph Boyden nous entraîne au Canada juste avant (au tout début?) de la colonisation par les Européens. Le lecteur suit ainsi les tribulations d'un chef indigène, d'une jeune indienne, ainsi que d'un missionnaire jésuite.



Le style est magnifique, l'histoire haletante, les personnages extrêmement bien travaillés. On ne peut qu'être scotché au livre, on y pense au travail, en mangeant, on est pressé de retrouver les personnages et surtout on est terriblement déçu de refermer le livre une fois la lecture finie. Et finalement c'est assez rare les romans qu'on est triste de quitter...



Le fonds historique, le thème du roman sont aussi assez originaux. Finalement les romans mettant en scène les "natives americans", comme disent les anglo-saxons, sont assez rares. L'histoire est située au moment exact du basculement qui entraînera la colonisation européenne. Et nous qui savons ce que l'histoire entraînera, qui savons les ravages humains et écologiques des victoires européennes, nous passons notre roman à nous dire "et si ?? et si les différentes tribus indiennes avaient su s'unir? et si ces peuples avaient perçu le danger pour eux de l'arrivée des européens? et si tout s'était passé différemment... où en serions-nous aujourd'hui?"



Le roman évite cependant les écueils de la représentation idyllique des indiens ou de l'affrontement manichéen entre indiens et européens. La violence et la cruauté des indiens sont parfaitement montrées. Par ailleurs le courage du missionnaire jésuite, absolument seul dans un pays hostile, obéissant à des règles sociales inconnues, ne parlant pas la langue locale, nous épate. Là encore nous nous demandons qui serait capable aujourd'hui de faire un tel saut dans l'inconnu, sans aucun filet de sécurité? Finalement, face à un tel courage, une telle foi en Dieu et une telle conviction de la suprématie européenne, que pouvaient faire les nations indiennes ?
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Et la vie nous emportera

Quand il s'agit de David Treuer*, je ne lis pas trop la quatrième de couverture, je pars dans cette contrée où résident la plupart des Ojibwés. En 1942, dans la résidence d'été des Washburn, un allemand s'est échappé du camp de prisonniers voisin; Félix l'Indien taiseux et tranquille s'occupe de la propriété sans trop se soucier des lubies de sa patronne; Frankie le fils Washburn se réjouit de retrouver Billy, et un drame survient, avec l'arrivée de Prudence et sa soeur, jeunes Indiennes venant du nord. (nota : l'histoire se passe en 1942 et 1952, l'auteur se coule parfaitement dans les têtes des personnages, aux pensées, opinions et vocabulaire de l'époque, donc je garde le mot Indien comme lui).



L'on possède un bon aperçu de la vie du coin, le côtoiement des diverses communautés, mais j'ai trouvé quelques longueurs, en particulier sur les bombardiers, la guerre en Europe, les chants la soirée de Noël, etc. C'est seulement au moment d'écrire le billet que j'ai réalisé que le titre original était Prudence, le nom de la jeune fille à la vie triste et terrible, et, franchement, le roman prend un autre éclairage quand on y repense, avec ce titre là... Comme quoi... Il y aurait donc à dire et réfléchir sur l'influence du titre sur le lecteur en cours de lecture. Je me suis hélas trop focalisée sur d'autres personnages.
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Dans le grand cercle du monde

Dans les grands espaces canadiens du XVIIè siècle, le quotidien du peuple Huron - culture des trois sœurs (courge, maïs et haricots), échanges commerciaux à Québec et incessants affrontements avec les Iroquois - à travers les voix de trois personnages : Oiseau, un chef Huron, Chutes de neige, une jeune iroquoise dont la famille a été massacrée par Oiseau et adoptée par lui et un jeune jésuite français venu parmi les Hurons pour les évangéliser...

Méfiance, répulsion et incompréhension... curiosité, attirance et compassion... un récit souvent violent, parfois cruel mais toujours empreint de poésie...
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Personnes disparues

Un roman bof....

Une bonne intrigue mais tout tombe sous le sens rapidement !

Un roman bien pour la détente...mais il faut pas s'attendre à plus
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Dans le grand cercle du monde

Grand, grand livre. Grand livre par la qualité de l'écriture de Joseph Boyden, grand livre par le souffle qui l'anime, grand livre par sa description du crépuscule d'un monde, celui des Hurons-wendats, qu'à aucun moment il n'idéalise, grand livra aussi parce que Boyden sait donner consistance et richesse psychologique à ses personnages. Bref, un vrai bonheur de lecture.
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Dans le grand cercle du monde

C'est violent, lyrique, très beau, admirablement servi par le grand traducteur qu'est Michel Lederer.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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