La balade d'un chat affamé qui dévore tout sur son passage avant de tomber sur plus fort que lui.
D'origine scandinave, ce conte énumératif est vraiment réjouissant. L'enfant reprendra en cœur le menu de ce chat ventru répété et enrichi à chaque page.
Les illustrations d'Hélène Micou sont très rigolotes.
De la même collection (Didier Jeunesse - A petits petons), nous avions déjà adoré La mare aux aveux. Le chat ventru donne vraiment envie de continuer notre découverte de cette collection.
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Je cherchais pour mes élèves une histoire qui changeait du stéréotype du lapin tout mignon, très courant en littérature jeunesse. Avec "Les deniers de compère Lapin", j'ai été servie !
Les discussions sur les attendus associés aux personnages (ver de terre, poule, renard, loup, chasseur) ont été vraiment intéressantes. Et observer les réactions suite à cette fin totalement amorale aussi. C'est bon de bousculer un peu les habitudes des petits loups !
Très intéressant aussi le travail sur le vocabulaire proposé par Narramus. Encore un bon point pour cette méthode, qui permet aux enfants de s'approprier une histoire et de la raconter avec leurs mots.
Et si l'on tient absolument à ce que la morale soit sauve, cuisiner puis dévorer un carot cake en forme de lapin est tout indiqué !
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Compère Lapin est un sacré malin... Il n'a plus un sou en poche et décide d'attendrir son entourage pour que chacun lui laisse quelques pièces, en promettant que tout serait remboursé après les moissons. Comme il est très doué, il amasse une belle somme et part s'amuser en ville tout l'été. Voici venue la fin des moissons et Compère Lapin a évidemment tout dépensé. Il lui faut trouver une nouvelle ruse pour faire face à ses créanciers...
Je salue l'intelligence de Compère Lapin et j'aime vraiment bien les illustrations de cet album (en particulier la douceur des couleurs), mais je trouve certains mots un peu compliqués pour des jeunes enfants ("deniers", par exemple) et, surtout, la morale de ce conte afro-américain n'est pas géniale. Eh oui, c'est l'arnaqueur qui gagne la bataille !
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Compère Lapin a besoin d'argent pour aller faire la bringue... Il emprunte donc, à toutes les créatures qu'il croise, des somes de plus en plus importantes, en promettant de rendre l'argent après les moissons...
Et donc, après les moissons, revoici Compère Lapin sans le sou, mais avec des idées plein la tête pour se débarrasser de ses créanciers.
Le schéma répétitif (à chaque fois qu'il emprunte et qu'il rembourse) est à la fois un point positif et un point négatif... Positif car cette répétition est accrocheuse, et l'enfant aime cela. Négatif... car cela allonge considérablement le conte, pour pas grand-chose.
Notons une fin tout à fait amorale... qui pourra en choquer plus d'un.
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un conte énumératif sympa, même si le dessin est particulier. Les gamins adorent
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Compère lapin a tous les tours quand il s'agit d'emprunter de l'argent à ses voisins pour mener grand train. Mais quand il s'agit de rembourser, il est moins pressé. Que faire pour éponger ses dettes? Notre lapin a son idée: il va un par un les éliminer. Ce livre qui avait été offert aux enfants a été lu une fois ... et n'est plus jamais ressorti de la bibliothèque. Ils n'ont vraiment pas apprécié la fin.
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Encore un conte énumératif cruel mais qui se termine bien. Encore de bien belles illustrations, et de petits refrains à reprendre au fil du texte...
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L'histoire d'u petit lapin très très malin , il n'a pas d'argent , en emprunte et puis , eh bien , il doit le rendre bien sûr ! Mais ......
Venez partager les aventures de ce lapin trop malin .
Un livre qui ravira les enfants et leurs parents .
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Ici, nous suivons l'histoire d'un lapin qui n'a pas un sou dans sa poche. Il décide donc de demander à ses camarades en augmentant la mise à chaque nouvelle demande. Grâce à ça, il passe la grande vie pendant tout l'été. Mais comment va-t-il rembourser ses dettes ? Je vous laisse le découvrir.
C'est un conte randonné vraiment rigolo qui est basé sur la ruse et la roublardise. Je dois dire que ce ne sont pas les meilleures qualités à apprendre à un enfant, mais en même temps ça lui montre qu'il peut toujours s'en sortir quelle que soit la situation. Il fonctionne très bien avec un groupe grâce à la répétition.
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Nous les appelions les Lapons habitants de la Laponie, maintenant nous les nommons Sames ou Saamis, habitants de Sapmi situé au Nord de la Scandinavie. Les premières descriptions de ce peuple remonte à 890, à cette époque ils étaient nomades ce qui n’est plus d’actualité depuis le Moyen Âge où devenus éleveurs de rennes, ils pratiquent le semi-nomadisme. Leur religion traditionnelle était animiste et chamanique, le christianisme leur fut imposé au XVIIè siècle, ainsi les légendes sames amalgament croyances anciennes et notions chrétiennes.
L’univers spirituel same est peuplé de sorciers, de créatures magiques, de femmes et d’hommes avec des pouvoirs surnaturels, d’animaux, de la Lune et du Soleil, d’esprits porteurs des maladies…
Le recueil est constitué de deux parties : « A l’origine du monde » et « Ruses et merveilles ». La première est très influencée par la foi chrétienne, Dieu, le déluge, la notion de bien et de mal y sont très présents et semblent avoir été adaptés de manière consciente afin de manifester un semblant de bonne volonté à l’intégration religieuse. Il parait quand même surprenant de voir Jésus apparaitre au bord d’un torrent et chevaucher un renne. L’attribution de certaines caractéristiques animalières sont contées comme venant d’une punition ou récompense donnée par Dieu.
L’accent plus traditionnel est mis sur la seconde partie. Nous faisons ainsi la connaissance du Stalo, sorte d’ogre mangeur d’hommes, un peu bête et possédant des pouvoirs magiques. La ruse et la malignité des sames viendront à bout d’eux. Nous appréhendons une culture riche en symbolisme et en magie, plus proche de ce que nous nous imaginons.
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Finalement pas grand chose sur le conte populaire français proprement dit, à part son goût spécifique pour les loups et sa distance à l'égard des elfes.
L'ouvrage est néanmoins intéressant et fournit des éclairages accessibles sur Propp et ses disciples ; on y trouve aussi un bon résumé de la psychanalyse des contes de fées, depuis Freud.
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Les ingrédients de cette fable de bonne facture et sa trame narrative (un héros bien rusé qui finit par gagner) parleront vraiment aux enfants lecteurs. Les illustrations qui accompagnent le récit -conte d’origine afro-américaine- lui apportent un cachet graphique résolument moderne : les petits personnages aux mines très expressives, naïfs et amusants, toujours en mouvement, confèrent à l’ensemble la vivacité d’un dessin animé !
On aime la typographie large, variée et aérée.
Une histoire humoristique, au didactisme léger, menée par des dialogues enlevés.
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Tout commence par une panne de courant… Pour passer le temps, une bande de copains décide donc de se raconter des histoires effrayantes. Martin se lance alors dans le récit d’une histoire incroyable.
Une Mandragore, un fantôme de pendu sur le Montgibet, un voyage temporel et nous voici plongé dans le Danemark du 18ème siècle…Comment Martin a-t-il atterri là ? Que va-t-il lui arriver et surtout comment va-t-il retourner à son époque ?
Un très bon roman d’aventure court et efficace ! L’intrigue est bien menée, l’écriture fluide et construite de phrases ciselées qui contribuent à tenir le lecteur en haleine. Un concentré de péripéties et de mystère !
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