Des contes d'ici et d'ailleurs avec Praline Gay-Para et le musicien Jean-François Piette.
Une production du Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis
-J’en ai assez du ciel ! Je veux vivre avec les gens.
-Mais ici, tu peux jouer avec les nuages, tu peux danser avec mes rayons, chanter avec le vent. Les humains sont d’étranges créatures, un rien les offense, ils sont si susceptibles.
[Comment la joie est venue au monde]
Alexandre le Grand demande alors au vieillard :
- Je ne comprends pas : ces deux yeux sont plus lourds que des kilos d'or !
- Il n'y a rien à comprendre ! Ces deux yeux sont tes yeux et tu es si avide de richesses et de conquêtes que tout l'or du monde ne suffira pas à les combler.
Un jour , la vue de toutes ces femmes avec leurs enfants lui devient insupportable . elle quitte le village et prend la direction du puits . Sur le bord du chemin , une chamelle lèche son chamelon , tendrement . c'en est trop pour elle ; elle verse toutes les larmes de son corps , son chagrin est infini .
Le chameau fiancé .
Le mur et le juge
Une femme se présente un jour chez un juge et lui dit :
- Un chien a pissé sur l'un de mes murs !
Le juge dit :
-Ce mur doit être démoli et reconstruit sept fois pour être purifié .
La femme dit :
-C'est le mur mitoyen , entre ta maison et la mienne .
Le juge répond :
Alors juste un peu d'eau suffira .
....Quelle justice !!
Conte : La chair de la langue (conte swahili)
- Quand mon mari rentre le soir, dit la femme du jardinier, il est de bonne humeur. Qu'il ait de quoi acheter à manger ou pas, il me raconte sa journée ; les fleurs qui ont éclos, les arbustes qui ont poussé, les fruits qui se sont épanouis, la pleine lune dans la nuit. Quand il a fini, il joue de la musique et il chante puis il me raconte des histoires, me récite de la poésie et les soirées avec lui prennent la saveur d'un paradis.
Celui qui connait un conte ne doit pas le garder
- Qu'est-ce qui te prend de pleurer comme ça de bon matin ? demande la fenêtre.
- Tu ne sais donc pas ? Le pou est tombé sur la cuisinière, il s'est brûlé le derrière. Alors moi je pleure : Bou, bou, bou ! Bou, bou, bou !
- Puisque c'est comme ça, moi je vais claquer : Clac, clac, clac ! Clac, clac, clac !
Aicha , petite voisine ,
Qu'as- tu vu dans ma maison hier matin ?
-Chez toi ,
Il y avait des roses et du jasmin ,
de la sauge et du thym ,
ta maison exhalait de délicieux parfums .
-Elle est trop gentille , cette petite fille .
Je ne vais pas la manger aujourd'hui
Je la mangerai demain !
Ah non ! J'ai échappé au p'tit garçon glouton
et tu crois que je vais me laisser
manger par un chaton ?
Pendant que son père fait à manger, Jo Junior sent la colère monter. Il va bouder sur les marches de l'escalier.
Il en a assez !
Il est furieux !
Il veut disparaître !
Il voit une cacahuète par terre, juste devant ses pieds. Il pense très fort : "Je veux disparaître dans cette cacahuète !" et Jo Junior disparaît aussitôt.
Maintenant Jo Junior est dans la cacahuète.