Mirjam Pressler

Nous imaginions la vie autrement, l'histoire de la famille d'Anne Frank de Mirjam Pressler est très intéressant.

Ce livre retrace la vie de la famille d'Anne Frank à travers la correspondance de la famille, retrouvée dans le grenier familial. On suit d'abord la grand-mère Alice réfugiée en Suisse pendant la seconde guerre mondiale. Puis principalement deux de ses enfants, Hélène dite Leni et Otto le père d'Anne.

Ce sont les parties que j'ai trouvé les plus intéressantes avec le retour d'Otto des camps de concentration, la recherche de ses filles avant d'apprendre qu'elles n'ont pas survécues aux camps. Puis sa reconstruction , le besoin de transmettre le journal d'Anne à travers le livre mais aussi le théâtre et le cinéma.

On suit également la famille de Leni.

Ces lettres sont très émouvantes par moment et même si les perturbations postales pendant la guerre ont ralenti les échanges, ces lettres sont poignantes et très réalistes.

Il est très intéressant également de connaitre le devoir de mémoire que cette famille continue de transmettre à travers des fondations.

Merci Calmann Lévy pour leur confiance.

très beau livre, en deux temps, un peu moderne selon l'époque mais on s'attache aux personnages et il se lit avec grand plaisir

Nous savons tous qui est Anne Frank, mais nous connaissons moins ses proches. Ses grands-parents, ses parents, ses oncles, tantes et cousins ont eu une vie avant et après elle, ont connu l’amour, les épreuves, le succès et les drames. Ainsi se dessine, génération après génération, le portrait d’une famille juive ancrée dans une époque faste et éclairée, jusqu’au moment où tout a basculé.

Dans ce document poignant, à partir d’archives privées (lettres, photos, poèmes), l’écrivaine Mirjam Pressler nous raconte la destinée de la famille Frank qui, malgré la séparation, a su rester unie dans les pires moments de son histoire et de l’histoire du monde.

Une superbe découverte !!

Bien sûr on a tous et toutes en tête le témoignage d'Anne Frank et de l'horreur de son histoire. J'ai lu le livre, lu sa BD, mais il est vrai que je ne m'étais jamais intéressée à son entourage.

C'est chose faite grâce à ce magnifique livre.

On suit les proches d'Anne au travers de l'histoire et de l'Histoire, le tout accompagné de photos, extraits de courriers échangés.

Ce roman dépeint au travers de années le portrait de cette famille juive bien ancrée dans une époque faste jusqu'à l'arrivée de l'horrible.

On apprend tout de la destine tragique de cette famille malgré l'éloignement géographique et me contexte politique de l'époque



Ce livre est une ode au souvenir, afin de ne jamais oublier les horreurs de la Shoah, des violences subies par un peuple et de la folie de certaines personnes .

Un livre magnifique dont l'écriture est précise, fine, poignante mais pas pathos....

A découvrir....

✒ Ce roman est a glisser entre toutes les mains, TOUTES! Il traite de la différence. de la tolérance. Il exalte des valeurs essentielles que le jeune lecteur doit retenir. Ici, le physique est au centre du roman car victime de moqueries, le personnage principal va être amener à vaincre ses complexes. Ce bouquin est bien construit car d'abord bien écrit, il happe le lecteur d'un bout à l'autre du récit. le but du roman est noble ce qui en fait une pépite de la littérature jeunesse. Bonne lecture!

Merci aux éditions Calmann Levy pour ce service presse.



Après " Elle s'appelait Anne Frank" , j'ai voulu continuer dans ce contexte émouvant, difficile...



En général, les autobiographies, témoignages etc ne sont pas mon genre de prédilection, mais quand j'ai vu ce rapport à



Anne Frank, je n'ai pas pu résister à nouveau...



À travers des lettres, des poèmes appartenant à la famille Frank, nous avons pu découvrir la vie des proches d Anne Frank,



ses cousins, ses oncles etc...



Le roman est composé de photos qui nous font découvrir cette famille dont je ne connaissais que le visage d Anne.



J'ai eu l'impression d'être encore plus proche d'eux... Ce qu'ils font est vraiment formidable...



« L’amour et la fidélité qu’on nous témoigne ici sont la preuve éclatante que nous sommes en vie. »



Nous savons tous qui est Anne Frank, mais nous connaissons moins ses proches. Ses grands-parents, ses parents, ses



oncles, tantes et cousins ont eu une vie avant et après elle, ont connu l’amour, les épreuves, le succès et les drames. Ainsi



se dessine, génération après génération, le portrait d’une famille juive ancrée dans une époque faste et éclairée, jusqu’au



moment où tout a basculé. Dans ce document poignant, à partir d’archives privées (lettres, photos, poèmes), l’écrivaine



Mirjam Pressler nous raconte la destinée de la famille Frank qui, malgré la séparation, a su rester unie dans les pires



moments de son histoire et de l’histoire du monde.



Une famille exemplaire malgré les difficultés qu'ils traversent, comme beaucoup de famille, vous me direz, mais ces



derniers sont restés soudés jusqu'au bout, et c'est magnifique, poignant...



Que perdurent toujours ces fondations, ces récits, ces témoignages etc qui se rapporte à la Shoa, les horreurs vécues etc



pour que jamais la mort D Anne Frank ne soit vaine.



Ce livre est un devoir de mémoire.





Pour la continuité, je relirai certainement le journal d'Anne Frank.
Lien : http://leschroniquesdestia.e..

Ce livre est un véritable trésor.

Des lettres retrouvées, des souvenirs partagés, une simple vie de famille nous offrent un ouvrage d'une authenticité et d'une émotion inestimables.



On peut tous remettre la main sur d'anciennes correspondances au fond d'un grenier, dénicher des cartes postales d'un autre temps relatant une agréable journée à la plage au fond d'un tiroir, mais pas pour autant offrir un livre mémorable. Ce qui fait l'unicité et la grandeur de ce livre, c'est l'union et l'amour au sein de la famille Franck. Le soutien et l'estime que chaque membre de la famille se porte est d'une telle tendresse... Ce qui ne rend la lecture de ses pages que plus terrible.



Suivre leurs réactions respectives face aux nouvelles immondes qui leur parviennent des camps de concentration ; leurs mots, leurs regards échangés lorsqu'ils apprennent l'ignominie innommable des chambres à gaz... Le choc, la peine incommensurables ressentis face aux humiliations quotidiennes, à la maltraitance physique et psychologique ; la faim, la maladie, les squelettes survivants...



On vit ces années d'horreur à travers les différents membres de la famille proche et élargie d'Anne Franck, et c'est une véritable épreuve que d'accompagner cette famille si tendre et honnête au fil de leurs mots échangés. Apprendre les difficultés des siens est déjà complexe à gérer émotionnellement par le biais d'une correspondance. Ne pouvoir réconforter les siens souffrants, qu'à distance, alors que l'envie de les serrer fort contre soi devient une urgence, c'est déjà une épreuve. Mais apprendre la mort des siens par correspondance, de plus, dans des conditions aussi atroces... Comment l'imaginer ?



J'ai tant pleuré en lisant leurs lettres, si jolies, si émouvantes, et parfois si maladroites lorsqu'elles sont écrites par les petits enfants...



C'est un véritable trésor de pouvoir lire ce courrier. C'est un honneur et un privilège. Beaucoup des membres de cette famille sont des exemples d'honnêteté, d'humilité et de courage.

C'est un déchirement de suivre leurs parcours durant cette guerre à jamais inoubliable.



Malgré mes larmes, je suis extrêmement heureuse d'avoir pu lire toutes ces pages que je considère si précieuses, si cruciales pour l'Histoire de notre Humanité.



Cette famille aujourd'hui disparue est un témoignage parfait de l'espoir. Avant, pendant et après la guerre, ce grand foyer familial aura toujours fait preuve de générosité, d'abnégation, de tolérance et d'une profonde et chaleureuse humilité. Un véritable exemple.



Le titre du livre est effroyablement bien choisi. On aurait voulu une vie si douce et si paisible pour cette admirable famille...

"Nous imaginions la vie autrement" est un livre incontournable, d'autant plus de nos jours, en ces temps troublés et d'une violence terrifiante.

Ce livre est une ode à l'Espoir.

C'est un livre vraiment passionnant qui parle de la séparation d'une mère et de sa fille durant la seconde guerre mondiale.

Dans cet écrit les chapitres ne sont pas numérotés comme dans la majorité des livres mais divisés en mois ; ce qui faisait que cela ressemblait à un journal sans en être un.

Cet ouvrage est assez difficile à comprendre à cause du langage compliqué parfois utilisé et des changements brusques de point de vue cependant c'est un livre assez bouleversant. Lorsque on lit ce livre on est vraiment dans l'histoire grâce au nombreux détails que donne l'auteur sur l'environnement et les émotions des personnages ; même lorsque ce que ressentent les personnages n'est pas écrit noir sur blanc, l'auteur arrive à nous faire ressentir leurs émotions à travers le texte qui est très bien écrit.

Les personnages sont attachants, particulièrement les deux principaux et ceux qui les aident même si parfois certains peuvent être détestable lorsqu'il trahissent nos deux "héros" en étant faibles et cruels.

C'est un livre que j'ai trouvé captivant et émouvant et que je conseillerais aux personnes qui aiment lire.

Héloïse.

Le docteur Hanna Mai vit seule en Pologne avec ses deux filles pendant la Seconde Guerre Mondiale. Les temps sont durs pour les Juifs et lorsque les Allemands intensifient leurs "actions", Hanna décide de fuir en Hongrie avec les enfants. Lors du voyage, éprouvant, Hanna doit se séparer de la plus jeune, Malka, blessée et malade. Elle pense pouvoir la rejoindre plus tard mais les choses ne se passent pas comme prévu : Malka, obligée de fuir à nouveau, est ramenée en Pologne où elle trouve refuge dans le ghetto juif de la ville voisine...



Malka Mai a réellement existé, mais elle n'a pas vécu tous les évènements relatés dans ce livre. C'est un roman touchant, qui a fait écho à ma très récente lecture des "Disparus" de Daniel Mendelsohn puisqu'il se passe également en Pologne. Les aventures de la fillette paraissent assez incroyables mais c'est surtout une peinture que je pense assez fidèle de l'époque et de l'antisémitisme rampant. La dernière partie consacrée au ghetto est poignante, je me demande encore par quel miracle des gens sont sortis vivants de cet enfer...

Hanna et ses deux filles, Minna et Malka, se voient obligées de fuir quand les allemands s’apprêtent à embarquer les juifs de leur ville. Dans leur hâte elles n’ont pas de plan et se retrouvent à se débrouiller seules. Au cours de leur fuite, Hanna se voit obligée de laisser sa plus jeune fille malade chez une famille qu’elle connaît, alors qu’elle atteint la Hongrie avec Minna.

Mais tout ne va pas se passer comme prévu, pour Malka, ou pour Hanna et Minna.

Malka est un personnage fort et qu’on a envie de protéger, tout comme tous les enfants qui ont dû subir la guerre.

Cette séparation, et la guerre en elle-même, va laisser des marques indélébiles sur cette famille.

Une fin surprenante mais qui est très appropriée compte tenu de ce qu’il s’est passé au cours du récit, même s’il reste des parties sans réponse.

Bien évidemment tout le monde connait Anne Frank, cette jeune fille qui nous relate dans son journal intime avec beaucoup d’émotion, sa vie et son quotidien dans « l’annexe » lors de la seconde guerre mondiale ! Cet ouvrage que je tiens entre mes mains aujourd’hui nous permet d’en savoir un peu plus sur sa famille et ce sur plusieurs générations !



Nous apprenons au début de ce livre que les lettres, photos et autres documents contenus dans ce bouquin ont été découverts dans un ancien coffre se trouvant dans le grenier de la maison de Buddy Elias, le cousin d’Anne Frank. Certains de ces documents publiés ici sont donc en partie totalement inédits.



Les doubles premières pages du livre contiennent un arbre généalogique très complet de la famille Frank. Chose que j’ai trouvée très judicieuse car grâce à lui, on sait à quelle époque situer les membres de la famille cités lors de cette lecture. Le premier chapitre est consacré en grande partie à Alice Frank, la grand-mère paternelle d’Anne.



Tout au long de cette lecture on y apprend un peu plus sur l’enfance d’Alice, quels rapports elle entretenait avec ses parents, de quelle manière ils vivaient et surtout comment elle à rencontré Michael Frank. Plus loin, elle nous explique comment ont vécu leurs enfants (surtout Otto, le papa d’Anne) dans leur jeunesse ! ...



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J'avoue que mon attente étant déçue ( et oui, je sais, je ne devais plus me faire d'idée préconçues... :p ), j'ai été un peu perplexe au début du récit. Mais bien vite, j'ai été emportée par l'histoire hors du commun de cette famille unie par des liens très forts et par une grande affection. Cette unité va malheureusement se heurter à l'horreur de la guerre de 1939. Ce qui est troublant, c'est qu'on comprend que pendant que les uns souffre " seulement " d'une pauvreté engendré par la situation économique, les autres vivent l'horreur réelle. La partie de la famille qui réussi à éviter le pire, sans le savoir, n'a plus de contact avec l'autre partie qui, elle vit l'enfer enfermée dans des camps de concentration. L'histoire de cette famille en devient donc très touchante, marquée au fer rouge par le récit d'Anne que son père à voulu sauvegarder à tout prix en mémoire et en hommage à sa fille.

Alors oui, j'ai aimé ce récit qui nous rappel que la vie est courte et qu'il faut profiter des êtres qui nous sont chers tant qu'ils sont auprès de nous...


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Adolescente, j'avais été époustouflée par la maturité d'Anne Frank en lisant son Journal. Quelques années plus tard, c'est très émue que j'ai visité la maison de Prinsengracht, à Amsterdam, dans laquelle la famille d'Otto Frank s'est cachée pendant la guerre.

Le livre de Mirjma Pressler, qui est l'une des traductrices allemandes du Journal d'Anne Frank, a écrit ce livre en s'aidant d'une partie de la correspondance trouvée dans le grenier de la maison familiale des Frank à Bâle. Elle retrace ainsi l'histoire de plusieurs générations de la famille, de son arrière-grand-père, qui a vécu dans le ghetto de Francfort, à Buddy, le cousin d'Anne, qui a vécu la guerre quasiment dans l'insouciance, en Suisse. Grâce aux lettres, on voit les préoccupations des uns et des autres au cours des événements. La famille, malgré l'éloignement forcé par la guerre (les uns décident de se réfugier en Suisse, d'autres aux Pays-Bas, en Angleterre ou en France), reste très proche et s'écrit fréquemment, même quand les services postaux fonctionneront au ralenti.

La deuxième moitié du livre est émouvante, bouleversante même. On peut y lire la dernière lettre d'Otto avant d'entrer dans la clandestinité, puis son télégramme après la libération des camps, et on imagine l'espoir de la famille, qui n'arrive pas à avoir de nouvelles plus précises...

Enfin, on voit comment Otto s'est reconstruit suite à sa déportation, l'espoir qu'il a de retrouver ses filles vivantes, puis la façon dont il se bat pour continuer à vivre malgré ses deuils, et enfin pour transmettre le message d'Anne à tous, à travers la publication de son Journal, mais aussi sa transposition au théâtre et au cinéma.

Une lecture poignante, profondément émouvante...

Lecture jeune, n°120 - Nous sommes en 1943, en Pologne. Hannah Mai, médecin, se voit contrainte de quitter son pays avec ses deux filles, Malka et Minna, 7 et 15 ans. Elle s’est longtemps crue protégée par sa profession, mais les rafles s’intensifient et n’épargnent plus personne. La mère et ses deux enfants traversent les montagnes à pied afin de rejoindre la frontière hongroise. Le périple est trop difficile pour Malka, la plus jeune, qui se trouve séparée de sa mère. Ce récit à deux voix (celles des deux soeurs) raconte leur épopée jusqu’en Hongrie, et le retour forcé de la fillette en Pologne, où elle s’installe dans le ghetto. Cette fiction, inspirée de la véritable histoire de Malka Mai, raconte la guerre aux plus jeunes en leur rappelant qu’elle n’a pas eu lieu qu’en France et en Allemagne. Le lecteur découvre les conditions de vie désastreuses, la faim, l’instinct de survie mais aussi la solidarité des habitants – juifs ou non – les uns envers les autres. Un glossaire en fin d’ouvrage précise les termes les plus spécifiques. Réseau de lecture : Sur le même thème, on recommandera aux lecteurs le magnifique roman d’Esther Hautzig, La steppe infinie, ( L’école des loisirs 1986), et pour les plus jeunes Une île, rue des oiseaux, de Uri Orlev (Hachette Jeunesse, 1991) dont l’action se situe dans le ghetto de Varsovie. Ndlr Maryon Wable-Ramos