Citations de Molly Night (71)
Je mourrais mille morts et subirai mille tourments, je réduirai l'univers entier en esclavage pour toi. Je t'aime tellement, Evelyn. Tu es mienne et je suis tien, ma Reine, mon âme soeur, ma boussole... Tu es tout pour moi.
Atticus, c'est vous qui avez toutes les cartes en main ; Vous qui contrôlez tous les éléments de cette quête pour gagner son coeur ! Ce n'est pas à elle de changer pour vous. C'est à vous de changer pour elle.
- Parce que je pense qu'il vaut mieux qu'un seul de vous deux souffre. Vivre sans toi le brisera. Mais il est déjà anéanti de te voir souffrir à cause de son incapacité à te laisser prendre ton envol.
"En regardant la mort en face, elle comprit quelque chose. Elle ne voulait pas mourir. Parce que si on ne vit plus, on ne saura jamais si les choses auraient pu s'arranger."P.192
- L'amour nous fait faire des choses stupides.
"Les gens changent, mademoiselle Blackburn. Vous ne m'intéressez plus comme avant."
Elle ne savait plus ce qu'elle faisait.
Elle ne savait plus ce qu'elle voulait.
Hésitante, elle tourna légèrement la tête pour le regarder dans les yeux et lui murmurer :
- Je te promet d'essayer. Si tu me respectes, j'essaierai et te respecterai à mon tour.
Elle se pencha vers lui et l'embrassa. Atticus se retint de la retourner brusquement pour la forcer à céder à ses désirs lubriques.
Il l’observa marcher, un pas après l’autre. Le teint pâle. Les yeux d’un bleu vif. Les cheveux d’une couleur plus sombre que son âme à lui. Le soleil détrempait le ciel en l’imprégnant d’un rouge profond alors qu’il se couchait à l’horizon. La lune, déjà levée, caressait la terre de ses pâles rayons, mais ce n’était rien en comparaison de la lumière dégagée par la jeune femme. À l’instant où elle entra dans son champ de vision, le monde d’Atticus s’illumina. À ses yeux, elle luisait plus encore que le soleil, la lune et toutes les étoiles réunies. Pendant une semaine entière, il avait vécu sans sa lumière, avançant d’un pas mal assuré dans les Ténèbres, aveuglé après avoir baigné dans cet univers brillant soudain disparu. Sa robe, d’un rouge sang provocant, tombait sur ses chevilles. Soulevée par le vent, elle dansait dans la brise. Rien de luxueux ou de trop moulant, une robe simple. Elle ne révélait pas autant de chair qu’il aurait aimé en voir, pourtant il n’avait jamais rien vu de plus beau. Cette semaine loin de lui, loin du palais royal, avait fait du bien à Evelyn. Atticus remarqua ses pommettes rosies et son teint frais remarquablement plus lumineux. Il sentit ses canines s’allonger lorsqu’il la vit atteindre le fond du vallon de la colline qu’il surplombait. Son délicieux parfum se diffusait dans l’air, et pour lui, c’était l’odeur la plus sublime et la plus hypnotisante qui soit. Il s’en trouvait capturé, comme une abeille par le miel. Il lui appartenait, pieds et poings liés.
L'amour n'a pas à être défini, il est, c'est tout. C'est une sensation de bonheur et il est impossible de la contrôler alors qu'elle est capable de faire basculer nos vie. L'amour peut être emblématique, éternel et simplement beau, et quand on aime quelqu'un, il est impossible de revenir en arrière. C'est un instinct primitif qui nous accompagne depuis la nuit des temps.
La mort est tellement plus paisible que la vie. La vie n'est que souffrance, tourments et misère, la mort est calme et éternelle.
- Je t'aime. Ce n'était pas censé se passer comme ça. Je voulais qu'on soit heureux. Je voulais qu'on soit l'un de ces couples insupportablement comblés de bonheur, complètement dingues et abominablement amoureux. Je voulais te donner ce conte de fées que tu mérites.
Il était tombé amoureux. Un amour sombre et dangereux. Si puissant, si fatal qu'il en était tombé dans les abîmes de l'obsession.
- Elle apprendra. J'ai toute l'éternité pour lui apprendre à me respecter. Par la violence ou par amour, c'est à elle de voir.
Non, Evelyn, tu dois avoir foi en lui...
Avoir foi en Atticus, c'est un peu comme accorder sa confiance à un requin quand on est enduit de sang des pieds à la tête en lui demandant de ne pas nous croquer.
Je ne te perdrai pas. Je ne te partagerai pas. Avec personne. Tu es à moi. Tout m'appartient, ton corps, ton âme, ton amour et toutes tes émotions.
- Ce n'était pas entièrement ta faut. Comme je te l'ai déjà dit, nous sommes tous les deux très fiers : toi et moi, quand nous entrons en collision, c'est le feu et la glace, répondit-elle.
Atticus se repaissait de l'image d'Evelyn les yeux fermés, tout abandonnée au plaisir qu'il lui procurait. Rien ne l'excita jamais plus que cette image. Ses gémissements, ses soupirs et son air ravi lui serviraient à retenir la lumière en lui pour le restant de ses jours. Il l'aimait plus que les mots ne pourraient le décrire. Il attendit alors jusqu'à ce qu'il sente ses chairs se contracter autour de lui et que ses gémissements de plaisir se transforment en cris d'extase pour lui-même finir par se laisser emporter par la sienne.
Il a vécu des milliers d'années, et il a dû supporter des tonnes de souffrances. Des cœurs brisés, des luttes... toutes les émotions humaines, il a dû les vivre et même peut-être plus encore. Mais, quoi qu'il en soit, ses expériences passées ne peuvent pas compenser ce qu'il t'a fait subir à toi et à tous ceux que tu aimes.
Les erreurs, tout le monde en fait. Elles rendent les humains imparfaits, et pourtant, elles sont aussi en partie responsables de ce qu’il y a de plus beau dans leur vie. Certaines erreurs sont cruciales. Sans faire d’erreur, on ne grandit jamais. Mais d’autres ont des répercussions bien plus graves.