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Citations de Molly Prentiss (15)


“You need me.” “Yes, I do need you!” “But it’s not just me. It’s everyone. You need everyone because you have no idea how to need yourself. Or even how to be yourself.”( Tu as besoin de moi". " Oui j'ai besoin de toi !"" Mais non seulement de moi.De tout le monde. Tu as besoin de tout le monde car tu n'as aucune idée du comment tu aurais besoin de toi-même.Et même être toi-même.")
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Au cours des quatre minutes et trente-trois secondes de silence de John Cage, présentées par un professeur enthousiaste à la tignasse einsteinienne, James vit exactement la même lumière mouchetée que lorsqu’il écoutait de la musique classique et il sentit dans sa bouche, assez distinctement, le goût du poivre noir, qui lui causa même des éternuements.
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Le milieu, l'esbroufe, l'envie de gloire, les conversations blasées ou les interminables discussions critiques ne l'avaient pas encore polluée.
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La veille, elle s'était vautrée dans le whisky et le rouge à lèvres : le genre de soirée qu'une fille s'offrait lorsque les hommes sur qui elle comptait pour la sauver lui faisaient faux bond. Elle fêtait ses vingt-trois ans, sans personne pour fêter ça avec elle, et sans raison de faire une fête.
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LE CORPS : un torse compact, animé par un million de groupes musculaires. Des quartiers connectés par le réseau sanguin des taxis. Les épaules épaisses, robustes, de Harlem, les pectoraux puissants de l'Upper East Side et de l'Upper West Side, l'échine de Central Park et les poumans encrassés de Midtown.
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Pour la première fois, lors de ces promenades, James se sentait réellement accepté tel qu'il était. Toute sa vie, il avait attendu ce moment parfait, couleur cadmium, où il pourrait s'affirmer. Incompris depuis sa naissance, voilà qu'il était enfin au premier plan de la vie de quelqu'un.
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Elle se réveilla le lendemain matin devant son portrait encore humide, consciente que l'éternité avait commencé, si l'éternité était bien ce à quoi elle ressemblait : une année à New York lorsqu'on était amoureux.
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Les lieux modelaient avec adresse la rumeur des conversations, de telle sorte qu’elle épousait l’architecture du bâtiment, se glissait dans les manchettes de chemise des hommes, dans les boucles légères de la chevelure des femmes, dans les lustres accrochés au plafond comme autant de pieuvres de cristal qui répandaient sur la salle des flocons de lumière impatiente.
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“ Ils étaient prêts à partir mais restèrent encore quelques instants, à regarder Keith en train de peindre un cœur gigantesque sur une palissade temporaire le long du trottoir d’en face ; à l’intérieur du cœur, il traça en lettres rondes : 1980. En se retournant, il les aperçut et leur adressa un sourire juteux. « Eh le gars vous, vous allez faire un tour au squat, tout à l’heure ou quoi ? » »
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Ici, la crasse était glamour, Engales l’avait compris. La destruction et la décomposition allaient de pair avec l’essor et le succès, la façon qu’avaient les artistes de converger vers les lieux les plus pouilleux et les uns vers les autres – de telle sorte qu’ils se sentaient tous riches. Alors qu’en réalité, la plupart étaient encore inconnus et très pauvres.
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Il avait compris alors, comme il comprenait à présent, que l'art impliquait à la fois de se rendre visible et de disparaître. Visible parce qu'on laissait son empreinte, invisible parce que celle-ci surpassait tellement son auteur qu'elle l'avalait. L'artiste était minuscule et l'art immense. L'art était un grand vide dans lequel on pouvait sauter, pour tenter de le combler, et pour y nager à jamais.
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Voilà une fille de sortie à New York pour la première fois. Une fille portant les vêtements de quelqu’un d’autre. Une fille consciente qu’entre la chemise et le jean de quelqu’un d’autre, un bout de son ventre apparaît. Une fille à qui l’on tend un cocktail à base de gin, au goût de poison et de soleil. Une fille dans une salle pleine d’autres filles comme elle, venues dans cette ville creuser leur part d’ombre et trouver la lumière. Une fille emportée dans une harde de corps ondulant en musique et qui laisse le sien se tortiller au milieu d’eux, laisse le feu du gin échauffer ses entrailles déjà brûlantes, remue peu à peu les orteils et les doigts, et se laisse de bon cœur embarquer dans une danse entre deux beaux garçons, une fille qui rit quand ils roulent des hanches contre sa peau dans les lueurs rouges et violettes des spots qui tournoient autour d’elle et à l’intérieur d’elle, et qui se dit : Ça y est, ça y est, ça y est. J’y suis.
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Parfois, il parvenait à peine à soutenir son regard, par crainte d’y trouver son propre désespoir.
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L’heure de la journée était orange clair, l’air diesel et géranium, et Marge était rouge, toujours rouge, à côté de lui.
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Il avait compris alors, comme il le comprenait à présent, que l’art impliquait à la fois de se rendre visible et de disparaître. Visible parce qu’on laissait son empreinte, invisible parce que celle-ci surpassait tellement son auteur qu’elle l’avalait. L’artiste était minuscule et l’art immense. L’art était un grand vide dans lequel on pouvait sauter, pour tenter de le combler, et pour y nager à jamais.
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