Citations de Morgane Bicail (127)
Un livre peut par exemple avoir la plus belle couverture qui soit, si le contenu est merdique, il reste merdique. C'est la même chose avec cette maison et la famille qui y vit. Si la famille est merdique, la maison perd tout intérêt.
Ce livre et génial je l'adoreeeee ♥
- Tu te trompes, Alyssa. Je sens qu'il y a un truc entre nous.
- La seule chose qu'il y a entre nous, c'est de l'air. Et c'est tout ce qu'il y aura jamais.
on peut penser que cette personne et celui qu'on imagine être avec nous en message mais vaut mieux toujours être surpris de ce que l'on découvre car c'est encore mieux
Il contracte fermement sa mâchoire de temps à autre comme pour extérioriser sa rage.
- Jérémy ?!
- Je ne voulais pas t'en parler maintenant, bordel. C'est trop tôt. Tu vas partir en courant !
- Comment ça ?
- Je ne peux pas te le dire, Alex. Tu n'es pas prête. On rentre.
- Je ne rentrerais pas tant que tu ne m'auras pas expliqué, Jérémy.
Je suis catégorique, et je crois qu'il comprend le message. Il me lâche et pince l'arrête de son nez entre son pouce et son majeur. Je m'appuie contre la voiture, croise mes bras sous ma poitrine en attendant une réponse.
Jérémy vient se poster devant moi et entoure mes poignets de ses longs doigts.
- Je veux que tu sois ma coéquipière, Alexie.
Je t’aime.
« Aimer » est devenu le verbe le plus banal au monde. Tout le monde l’utilise, pour n’importe quoi, pour n’importe qui, dans n’importe quelle circonstance. Je trouve que ça fait pitié d’avoir réduit le terme le plus précieux de notre langue au mot à tout dire. Pourtant, je pense que tout le monde sera d’accord pour dire que « je t’aime » sont les mots les plus forts qu’un homme puisse dire. « Aimer » est le verbe le plus beau, le plus puissant de notre langue. Et pourtant, il a été réduit à néant.
Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime.
Un livre peut par exemple avoir la plus belle couverture qui soit, si le contenu est merdique, il reste merdique.
1ère phrase: Tandis que le soleil hivernal décline lentement, les volutes nuageuses filent dans les cieux sombres d une manière étonnamment fascinante.
Dernière phrase: Parce que ça risque d'être long...
Tu te trompes, Alyssa. Je sens qu'il y a un truc entre nous.
-La seule chose qu'il y a entre nous, c'est de l'air. Et c'est tout ce qu'il y aura jamais.
Mais si je ne veux vraiment pas que l'on me dise "Je t'aime", c'est parce que je ne veux pas que ce "Je t'aime" se transforme en "Je t'aimais".
Lui : Marche un peu, tu auras moins froid.
Alyssa : Pas moyen, j'ai la flemme de me lever.
Lui : Si tu as la flemme de te lever, comment tu vas faire pour prendre le bus ?
Alyssa : Ok, c'est bon je me lève.
Innconnu : Bonsoir, Alyssa.
Et tu peux me faire confiance, "je t'aime" n'est pas le mot "à tout dire" pour moi. Je ne le dis pas à n'importe qui, n'importe quand...Je ne fonctionne pas comme ça. Alors crois-moi, ce "je t'aime", je le pense plus que tout.
Qui de nous deux est la personne la moins nette d'esprit ? (...) La personne qui propose le jeu ou celle qui accepte d'y jouer ?
Je leur fais croire qu'elles sont le centre de mon univers, alors que je me contrefous d'elles. Mais pas d'Alyssa. Je n'arrive pas à m'en contrefoutre, je n'arrive pas à me dire qu'elle n'est que de passage. Qu'elle ne sera qu'un jour ensoleillé en hiver, qu'une brise fraîche en été, qu'un doux parfum dans une ville aux odeurs nauséabondes. Je ne veux pas qu'elle soit l'une de ces choses que l'on aime aussi violemment qu'elles sont éphémères.
Je suppose que c'est comme ça dans beaucoup de familles. Que le travail est prioritaire, primordial, et que conjoints et enfants passent après. Nous sommes tous les trois comme de simples colocataires. Nous partageons une maison, nous échangeons deux trois phrases lorsque nous nous croisons, mais ça ne va pas plus loin. Oui, c'est ça. Nous sommes comme de simples colocataires.
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- T'as du feu ?
Une voix rauque sensuelle, à côté de moi, m'extrait de mes pensées. Je tourne la tête vers son propriétaire et le dévisage. Son visage est éclairé par la lumière pâle de la lune, il a une sacrée tignasse, et ses yeux sont grands, entourés de longs cils bruns. Je serais, par contre, incapable de définir la couleur de ses iris brillants, captivants. [...]
- Du feu, t'en as ? reprend l'étoile humaine.
- Hum... Ouais.
- Tu peux m'en passais, s'te plaît ?
Je sors machinalement mon briquet de ma veste et le lui tends. Il le considère un instant avant de l'attraper. Il extrait une cigarette de son paquet - des Marlboro, comme les miennes - et le coince entre ses dents. Le feu en embrasse l'extrémité. Le gars me rend mon briquet, et nos mains s'effleurent. La sienne est froide, presque glacée, alors que la mienne est brûlante. Il me regarde encore un bref instant et me sourit gentiment.
- Je suis Matt, se présente-t-il.
- Alyssa. Mais tout le monde m'appelle " Aly ".
- Eh bien...merci, Aly.
- Je... Je t'en prie, réussis-je à articuler.
Il m'adresse un dernier sourire avant de s'en aller. La braise rouge se déplace rapidement avec lui, telle une étoile filante de cachant de tout...
Deux semaines que ce jeu entre l'Inconnu et moi a débuté. Deux semaines qu'il monopolise mes pensées. Deux semaines que je passe le plus clair de mon temps à regarder l'écran de mon téléphone, espérant y découvrir un nouveau message venant de lui. Oui, je pense sans cesse à ce mystérieux garçon. Sans cesse à nos discussions. Sans cesse à qui il pourrait être.
Je ne peux m'empêcher de penser que moi aussi je trouve la vie bien fade, lassante et sans grand intérêt. Et savoir que je parle à une personne qui me ressemble, même si je ne la connais pas, me donne étrangement confiance en elle. Mais, malgré ça, je ne peux m'empêcher de rester sur mes gardes.