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Critiques de Morten Brask (23)
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Terezin plage

Le narrateur, Daniel Faigel, médecin danois se retrouve avec beaucoup d'autres juifs comme lui dans un convoi de marchandise qui traverse l'Allemagne en direction de Teresienstadt ( aujourd'hui en République Tchèque).

Il exerce dans l'hôpital du ghetto où il rencontre Ludmilla dont il tombe amoureux et fait tout pour la maintenir en vie malgré la tuberculose qui progresse rapidement.

Durant son séjour dans Térezin, il se rappelle des moments vécus au Danemark au bord de la mer entre un père avocat et une mère "malade".



A travers ce roman, inspirés par les souvenirs de l'écrivain Ralph Oppenheim, Morten Brask, raconte ce village juif, en fait un camp de concentration et de transit vers Auschwitz ou d'autres camps. Il y décrit les conditions de vie extrêmement difficiles, les hôpitaux bondés, sales, pas possibilité de les nettoyer, où les malades ne peuvent recevoir de médicaments: il n'y en a pas. Il abordera la visite du ghetto par la Croix-Rouge sur la demande du gouvernement Danois et cette mise en scène des autorités allemandes pour faire croire à un village modèle.



Un livre qui raconte l'amour de deux êtres dans l'enfer de Térézin.
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Terezin plage

Très bon livre, on s'attache à Daniel, jeune médecin qui se retrouve a terrain, l'auteur a su doser entre la description du camp, la misère des déportés , les questions que pose le héros. Il tombe amoureux, il analyse son passé . Très belle écriture, fluide et agréable
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Terezin plage

Un texte sensible et beau dans un contexte terrible.



Terezin est une ville fortifiée de Tchecoslovaquie que les allemands nomment Teresienstadt. Elle fut pendant la période nazie transformée en camp de concentration et des centaines de milliers de juifs de toute l'Europe y vécurent.



Avec l'arrivée des déportés du Danemark, l'histoire du ghetto prend un tournant. Les nazis, sollicités par les autorités danoises, décident d'en faire un camp modèle. Pour la visite de la Croix Rouge le camp est transformé en sorte de cité juive idéale, un film de propagande sera tourné à cette occasion.



Le roman de Morten Brask, se situe à ce moment de l'histoire de Terezin. Daniel Faigel, un jeune médecin danois est déporté. Affecté à l'hôpital, il rencontre toute la misère de cet univers concentrationnaire (maladies, contagions, indigence des soins, froid, faim, déportations ...). Le médecin fait face.Il se raccroche aux souvenirs de sa vie au Danemark, dans la maison près de la plage. Peu à peu le passé de son histoire familiale se dévoile.



Il rencontre Ludmilla et sa vie change. Peu à peu l'amour s'installe dans ce contexte de désolation malgré le projet d'embellissement de la ville décidé par les nazis. Mais Ludmilla est gravement malade et sa survie est compromise.



La visite de la Croix Rouge marque un tournant dans la vie du couple. Mais n'est-ce qu'une illusion ? Le destin fatal l'emportera t-il ?



Morten Brask signe là un premier roman admirable qui dépeint avec justesse la vie du ghetto modèle. Mais la double histoire de Daniel nous emporte bien au-delà du contexte historique.



Un texte sensible et beau.
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Terezin plage

Chez les Faidel, on est juristes de père en fils depuis six générations. Daniel, lui, a choisi de devenir médecin, en hommage à sa défunte mère, mais au grand désespoir de son père. Ce choix lui a probablement sauvé la vie lors de sa déportation à Theresienstadt, camp nazi où ce jeune interne danois est affecté à l'hôpital, donc un peu moins mal traité que les autres prisonniers.

J'ai pris connaissance pour la première fois de l'existence de ce camp de travail de Tchécoslovaquie dans 'La saga Mendelson' (F. Colin), où il est présenté comme une "vitrine" pour les visiteurs officiels - petite ville dont les résidents étaient censés vivre normalement (école, loisirs, vrais métiers...). De fait, si beaucoup y mourraient de malnutrition, de maladie, les Juifs n'y étaient pas exécutés, mais la plupart des captifs, devenus trop faibles pour travailler, étaient envoyés vers des camps d'extermination.

La narration de Daniel entremêle les souvenirs de son enfance douloureuse auprès de sa mère malade, son histoire d'amour à Theresienstadt, et sa vie de médecin de camp dans des conditions extrêment précaires.

Un livre instructif et émouvant qui m'a beaucoup rappelé 'Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre' (déportations staliniennes de familles vers la Sibérie de bourgeois et d'intellectuels Baltes).



* * * Info Wikipedia : Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Gestapo transforma Terezín en camp de travail, vers lequel environ 144 000 Juifs furent déportés. 6 000 d'entre eux y périrent, principalement à cause d'atroces conditions de vie (faim, angoisse, maladies, épidémie de typhus à la fin de la guerre) et 88 000 furent déportés à Auschwitz et dans d'autres camps de concentration. À la fin de la guerre, il y avait seulement 19 000 survivants. Robert Desnos, poète français, y est mort du typhus le 8 juin 1945.
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Terezin plage

Voilà un livre beau et émouvant évoquant un sujet difficile.

Lors de la commémoration du 50e anniversaire de la déportation, le jeune Morten Brask rencontre l'écrivain Ralph Oppenheimer, rescapé du camp de Terezin au nord de Prague. Cette rencontre l'ayant fortement marqué, Brask décide de faire de cette histoire vraie un roman.

Dans ce lieu historique mais terrible, Morten Brask nous raconte l’histoire d’amour de Daniel Faigel un jeune médecin Danois avec Ludmilla une jeune femme tchèque. Tous deux sont juifs, ils ont été déportés dans un camp de concentration un peu particulier : Theresienstadt ou Terezin.

[...]

Un livre qui se lit facilement, et qui est très documenté sur le camp de Terezin. Tout y est décrit avec précision la vie du camp en particulier les différentes odeurs toutes plus repoussantes les unes les autres…

Un premier roman réussi !
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Terezin plage

Est-il vraiment possible d'écrire un roman beau et poétique à partir d'une histoire aussi horrible que celle de la vie et la mort dans le camp de concentration de Theresienstadt ? C'est le pari réussi de Morten Brask, qui, malgré la noirceur du sujet, parvient à raconter une histoire d'amour au milieu de l'enfer nazi, celle de Daniel Faigel, un jeune médecin danois, et de Ludmilla Zippora, une détenue tchèque.



Inspiré de l'expérience du rescapé des camps Ralf Oppenheim, ce premier roman marque le lecteur pour longtemps.
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Terezin plage

Un texte sensible et beau. Terezin est une ville fortifiée fortifiée en Tchécoslovaquie que les allemands nomment Teresienstadt. L'auteur apporte beaucoup de crédibilité dans son récit. Malgré la noirceur du sujet, Morten Brask parvient à raconter une histoire d'amour au milieu de l'enfer du ghetto. Leur amour leur permet de tenir bon alors qu'ils vivent dans des conditions extrêmement difficiles.
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Terezin plage

Dès les premières pages, le roman alpague le lecteur. Il s'ouvre sur un rêve, celui qui berce un jeune médecin danois Daniel Faigel dans un train à destination de Terezin. Sur le sable de cette plage auquel il rêve, se sont gravés les meilleurs souvenirs de son enfance. Rien ne pouvait le préparer à l'enfer auquel il va être confronté dans ce train, où la promiscuité, la puanteur, la peur et la faim fragilisent les êtres qui y sont entassés, au point que certains ne survivront pas à ce voyage de plusieurs jours.

Arrivé à Terezin, Daniel est immédiatement affecté à l'hôpital Hohen.Olben Il ne lui faudra pas longtemps pour saisir les privilèges que son poste va lui apporter. Mieux nourri, il sait qu'il pourra plus facilement résister aux conditions de vie du camp. Comment soigner dans de telles conditions des malades souffrant de dysenterie, de tuberculose ou simplement de multiples plaies quand tout manque : absence de nourriture digne de ce nom, absence d'hygiène et absence de médicaments. Il lui faudra bien souvent choisir parmi ses malades entre ceux dont il estime qu'ils ont une chance de s'en sortir et ceux qui sont condamnés d'avance et qui seront sélectionnes pour le prochain convoi en partance pour une destination dont chacun devine l'issue.

Morten Brask ne dépeint pas seulement la vie des juifs à l'intérieur de la ville fortifiée de Terezin, il intercale une autre narration, celle qui ramène Daniel Faigel au Danemark, pays de son enfance entre la figure austère d'un père, juge de son métier qui aurait souhaité que son fils embrasse la même carrière de juriste, et une mère dont on nous laisse présager que la fragilité psychologique ait pu être à l'origine de sa vocation. La force d'un délire c'est qu'il entraine celui qui le vit sans que bien souvent l'entourage puisse le retenir.

Les souvenirs s'immiscent dans le récit de façon inégale et donnent parfois l'impression que Daniel interroge son passé et que cela lui permet de vivre autrement le présent comme si.la précarité de la vie la rendait forcément plus intense. ..
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Terezin plage

Une histoire d'amour sur fond de camp de concentration, comme une goutte de miel dans un breuvage amer, une flamme vacillante au creux de l'obscurité.

Bien construit, honnêtement écrit mais pour ma part, la magie n'a pas opéré.
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Terezin plage

Terezin Plage est juste et admirable dans le tableau qu’il fait de la vie dans le ghetto. Il traite d’un fait historique (les camps de concentration) repris mainte fois dans la littérature et pourtant, on y découvre ici un nouvel aspect : lieu transitoire en attente de déportation vers Auschwitz, Theresienstadt, présenté comme une ville modèle juive, était avant tout un lieu de propagande des S.S. L’auteur apporte beaucoup de crédibilité à son récit et incite ainsi le lecteur à s’intéresser et à en connaitre plus sur cette intrigante bien qu’effroyable forteresse. On s’aperçoit d’ailleurs bien vite à quel point il s’est documenté.



Les scènes sont très réalistes, souvent choquantes et parfois insoutenables. Partageant avec les détenus leurs peurs et leurs douleurs, on est toutefois bercé par le sentiment d’espoir que le protagoniste semble ne pas vouloir quitter et par l’envie d’arriver au bout du livre le cœur plus léger. Aussi vraisemblable et riche qu’un document, Terezin Plage reste tout de même une fiction, dans laquelle Morten Brask apporte une touche poétique avec les souvenirs d’enfance du personnage. En effet, Terezin Plage ne se limite pas à un descriptif des atrocités des camps, c’est également l’histoire d’une rencontre et l’histoire d’un homme avec son passé. Au fil des jours, Daniel se remémore sa jeunesse entre son père trop sévère, juge à la cour suprême, et sa mère fragile, dépressive. Ces flash-back donnent des précisions biographiques sur le narrateur et permettent d’en apprendre plus sur l’homme qu’il est aujourd’hui.

Morten Brask a habilement mélangé les faits et les souvenirs : on passe régulièrement du présent (dans le ghetto de Theresienstadt) au passé (dans la maison de Daniel au bord de l’eau), permettant de s’échapper de l’horreur. Même si la transition entre les deux reste parfois brutale, on retrouve au final deux histoires en une. C’est une des raisons qui m’ont fait aimer ce livre, le trouvant à la fois cruel et poétique.



Terezin plage reste une lecture tragique sur les camps de concentration de la seconde guerre mondiale. Ce qui change tout de même des autres romans portant sur ce même thème, c’est le parti pris de l’auteur de mettre en avant les sentiments d’amour qui unie les deux personnages principaux, Daniel et Ludmilla. Ce sentiment, pourtant improbable au début du récit, nait et se construit tout au long de l’histoire, portant en lui l’espoir d’une vie meilleure loin de la guerre.

Le début est assez difficile tant les descriptions sont précises, mais l’auteur, avec beaucoup de sensibilité, réussit à faire ressortir une certaine beauté et légèreté. Peu à peu l’horreur fait place à des sentiments plus doux où une pointe de sensualité arrive même à se dégager. Ce sentiment d’Amour apporte au final une certaine beauté au récit. Malgré le désespoir et la cruauté, Daniel tient le coup grâce à l’amour qu’il a pour Ludmilla. Cet amour les aide à dépasser leur quotidien et à deux ils réussissent à se créer des moments de bonheur. On s’attache d’ailleurs très rapidement à ces deux êtres fragiles, chacun trainant son passé douloureux, et on s’inquiète surtout quant à leur sort, d’autant que l’on apprend rapidement que Ludmilla est malade et que diagnostic de la tuberculose ne fait pas de doute.



Le style de Morten Brask est limpide, les pages défilent très vite (l’utilisation du présent n’y est pas pour rien) et on est vraiment projeté dans les lieux, ressentant toutes les émotions des personnages : peur, joie, dégoût, tristesse, bonté, soulagement… Terezin plage est un roman poignant, qui touche tous les sentiments et on en ressort fortement ému et touché par la cruauté du contexte historique, par l’amour qui lie Ludmilla et Daniel et par l’enfance de ce dernier. C’est un roman nuancé où l’horreur est adouci par une belle écriture et une triste histoire d’amour. « Elle m’embrasse. Elle suçote ma bouche avec la douceur d’un nuage de sucre glace, un essaim de papillons vole dans mon estomac, je ferme les yeux et plus rien n’existe que les lèvres de Ludmilla contre les miennes » (page 213).

C’est tout simplement un roman bouleversant !


Lien : http://stef93330plaisirdelir..
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Terezin plage

Terezin ou Therezienstadt fut une ville en Tchecoslovaquie transformée en ghetto et comme camp de transit pour des milliers de juifs.



Avant de vous livrer mon avis, j'ai pensé qu'il était intéressant de parler du camp de Terezienstadt, j'ai donc sélectionné une partie d'un article du site slate .fr.



Plus de 140.000 juifs furent internés par les nazis entre 1941 et 1945 dans l'enceinte de la forteresse baroque de la petite ville de Terezin, située sur le territoire actuel de la République Tchèque, à une heure de route au nord de Prague.Plus d'un quart d'entre eux moururent sur place, tant les conditions de détention y étaient redoutables: le travail forcé, la faim, le froid, la saleté et la promiscuité attendaient ceux qui passaient l'épais portail de ce camp de concentration déguisé en paradis résidentiel par la propagande nazie.







Plus d'un quart d'entre eux moururent sur place, tant les conditions de détention y étaient redoutables: le travail forcé, la faim, le froid, la saleté et la promiscuité attendaient ceux qui passaient l'épais portail de ce camp de concentration déguisé en paradis résidentiel par la propagande nazie, comme l'explique Der Spiegel:



«Dans leur mépris sans bornes des êtres humains, les nazis enjolivaient le camp de concentration de Theresienstadt, le présentant comme une sorte de lieu de cure destiné aux privilégiés: ils présentaient au monde le ghetto au choix comme un camp modèle, un lieu de retraite ou bien encore comme un «lieu de résidence juif» - comme le titre d'un film de propagande tourné en 1944 à Theresienstadt, insupportable par son cynisme, dans lequel les internés devaient jouer au football, faire de la musique et se doucher face à la caméra.»



La plupart des prisonniers de Theresienstadt vivaient en outre dans la peur d'être déportés dans les camps d'extermination situés plus à l'Est. Plus de 60% d'entre eux connurent ce destin tragique.



Source : Anabelle Georgen dans un article de Slate.fr







Dans ce roman, Daniel Faigel , médecin, vient d'arriver à Térezin après un éprouvant voyage dans un wagon de marchandise. Il est affecté à l'hôpital pour y travailler. Le soir, il rejoint son baraquement et y mange sa maigre et miteuse pitance.Ses journées sont rythmées par la même routine : Les malades , l'hopitâl surchargé, la maladie, la misère, la faim.... Daniel fait son maximum pour sauver ceux qui peuvent l'être et rencontre , un jour, dans un baraquement qu'il visite pour y prodiguer des soins, une jeune femme nommée Ludmilla. C'est un coup de foudre , Daniel fait tout pour la revoir et l'amour s'installe .



Le roman alterne la vie au camp et le passé douloureux de Daniel. En effet, Daniel a vécu entre une mère dépressive et suicidaire et un père espérant le voir devenir Juge comme le furent tous les Faigle de père en fils. Seulement, Daniel choisit la voie médicale.... ces souvenirs alternent donc avec la vie au ghetto, le lecteur en apprend donc plus et comprend également ce qui a poussé Daniel à devenir médecin.



la rencontre amoureuse est déterminante pour Daniel.Ces moments passés à deux confèrent à leur quotidien difficile du bonheur, une pause et une bouffée d'oxygène . La narration se faisant à la première personne du singulier , l'implication du lecteur dans l'intimité de Daniel est alors importante. Le narrateur exprime sa douleur avec une très grande pudeur, il arrive à nous inviter dans ce grand chaos sans être dans le pathos. La faim, le froid, les punaises montant le long des jambes la nuit dans le lit, la peur d'être déporté dans d'autres camps ( ce qui signifierait la mort certaine) font partie des préoccupations des prisonniers.Ludmilla a la tuberculose , maladie courante dans les ghettos, Daniel fera tout pour retarder la progression de la maladie en prenant des risques pour lui-même. Ce n'est pas le premier livre traitant des camps de concentration et de l'horreur perpétuée au nom d'une idéologie mais ce roman - au-delà de la fiction- m'a appris l'existence de ce ghetto et de la fourberie avec laquelle se comportèrent les nazis face aux autorités sanitaires et aux yeux du monde. ON ne peut être qu'atterée par l'utilisation de ce lieu de l'horreur comme outil de propagande vantant une résidence pour privilégiés.



Encore un pan de la 2nd guerre mondiale que je méconnaissais. Ce roman est saisissant ,l'auteur en choisissant la première personne donne une dimension affective intense.
Lien : http://helene14.canalblog.co..
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Terezin plage

En bref, ce roman est une très belle histoire malgré le sujet difficile. L'auteur a su instiller dans son récit de l'émotion mais également une belle pointe d'optimisme. L'originalité concernant le choix du personnage principal donne un nouveau souffle aux romans historiques sur cette époque.
Lien : http://rizdeuxzzz.canalblog...
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Terezin plage

un roman d'amour dans un camp de concentration, entre un médecin danois et une jeune femme tchèque... pas désagréable à lire, émouvant, j'ai bien aimé, mais... on n'y croit pas une seconde.





Comment imaginer une minute que Daniel et Ludmilla ont pu trouvé un petit coin bien a eux, caché, pour se rejoindre et y passer du temps sans se faire prendre ? Comme s'ils étaient seuls au monde, sans gardiens, sans codétenus ?





Bref, ils sont amoureux, dans les pires conditions possible, ils ont connus les wagons, ils connaissent ensemble la famine, le manque d'hygiène, la maladie et la peur de se retrouver sur les "listes", qui pourraient les séparer. Si Daniel est à l'abri grâce à sa nationalité danoise ce n'est pas le cas de Ludmilla, qui de plus, souffre de tuberculose.





Pour la soutenir Daniel ira jusqu'à voler "le pain des morts" de l'hôpital ainsi que les médicament du directeur du camps. Il est prêt à toutes les compromissions pour la sauver.





Parallèlement Daniel se penche sur son passé... et nous raconte sa famille, son père juge, premier magistrat au Danemark et sa mère, folle... et probablement morte assassinée par son époux.





Malgré une petite déception, pas de coup de coeur, j'ai trouvé ce roman très bien documenté et agréable à lire. Une bonne idée cadeau...
Lien : http://mazel-annie.blogspot...
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Terezin plage

C’est un roman émouvant et délicat que « Terezin plage ». Ecrit non pas pour dire et redire encore les camps, mais pour y décrire le quotidien de Daniel, jeune médecin Danois déporté dans cet endroit « pas comme les autres » parce qu’il est juif.



Terezin servait avant tout de camp de transit mais également à emprisonner des juifs de valeur : musiciens, artistes, etc., qui pourraient éventuellement servir un jour de monnaie d’échange. De ces présences s’est révélée une simili vie culturelle dans le ghetto.



La vie n’y est donc pas tout à fait la même que dans d’autres camps mais les risques existent bel et bien : le froid, la faim, la tuberculose, les emprisonnements dont on ne revient pas, le typhus et surtout : les listes…ces listes interminables, cruelles et arbitraires qui annoncent les noms de ceux qui partiront lors du prochain convoi vers Auschwitz, Treblinka…



En plus des privations, cette Peur qui plane au quotidien, palpable dans l’air ambiant, dans chaque être, dans chaque regard, vrille chaque cœur.



Cette ville « offerte aux juifs par Hitler », ce ghetto, n’est autre qu’une vitrine de propagande et servira de démonstration pour la visite de la Croix-Rouge. Elle fera même l’objet du tournage d’un film.



Acteur bien involontaire de cette mascarade mais sans autre choix, Daniel y vit sur fond sur fond de souvenirs d’enfance ; de folie – celle de sa mère – ; de bords de mer - attenante à sa maison natale près de Copenhague- qu’il chérit dans ses rêves et qui l’aident à tenir ; ainsi que de son amour pour Ludmilla, jeune femme tchèque rencontrée sur place.



Daniel essaye à tout prix de maintenir cette vie à un niveau de normalité en soignant – avec presque rien -, en volant la nourriture des morts, en aimant Ludmilla comme s’ils étaient libres, avec l’espoir ancré au plus profond d’eux d’en sortir un jour. Cet amour les pousse à vivre, à survivre chaque jour, osant même éprouver parfois un brin de bonheur…



Ce livre est un roman. Il est toutefois bien documenté.
Lien : http://isabelle-passions.ove..
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Terezin plage

Le roman oscille entre la vie dans le camp et le passé du jeune médecin, par l’intermédiaire de l’album photo ou de criconstances qui lui rappellent des souvenirs, où le lecteur va peu à peu reconstituer son enfance et la folie de sa mère. Pour ce que j’ai pu lire sur le camp de Terezin (voir les liens en fin d’article), je pense que ce roman rend assez bien l’ambiance, entre « camp modèle » géré par les anciens, les kapos tchèques, les SS allemands, et le départ régulier des convois vers les camps d’extermination. L’histoire d’amour avec Ludmilla, la jeune tchèque atteinte de tuberculose, est moins convaincante. Je vous en conseille néanmoins la lecture!
Lien : http://vdujardin.com/blog/br..
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La vie parfaite de William Sidis

La première fois que ce livre s'est retrouvé entre mes mains, j'ai repensé le titre du livre, et je me suis dise une vie parfaite ? comment une vie peut elle être parfaite ? et je me suis persuadé que le terme "parfait" serait contradictoire à l'histoire elle même et que finalement c'était un leurre. Puis, je me suis plongé dans cette histoire parfaite, ici n'est pas contradictoire avec ma pensée, et je n'ai pas décroché ne serait ce qu'a un moment de l'histoire de William Sidis. Reprenant, l'histoire de William Sidis, l'un des plus jeunes surdoués au monde entier et étant le seul à avoir le QI le plus élevé, Morten Brask nous trace dans ce roman fictif la vie de ce jeune héros pris au piège, dans une société brute, impulsive, et avide d'histoire extraordinaire , comme un génie qu'on observerait à la loupe. Il nous conte avec une sensibilité particulière la vie de ce jeune surdoué, innocent et attachant dont la vie s'est moqué, et dont le nom n'a jamais été retenu dans l'histoire à cause de cette mère égoïste et paranoïaque, de ce père focalisé dans ces recherches, des ces journalistes aveuglants, et de cette Amérique violente. Avant ce livre je ne connaissais pas William Sidis, maintenant j'ai l'impression de le connaître, j'aurais tant aimé être son ami et lui dire que moi je l'aurai compris.

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Terezin plage

Daniel, jeune médecin danois, est déporté en 1943 à Theresienstadt.



Il va découvrir cette ville qui est à la fois un guetto, une zone de transit vers les camps d'extermination mais aussi un modèle de ville juive (juste une vitrine créée pour berner les danois).

Daniel a à peine le temps de se remettre des premières images du guetto, qu'il prend ses fonctions à l'hôpital. Là, c'est une entrée de plein pied dans l'enfer. La puanteur, la mort, l'absence de médicaments... rien dans ce lieu ne permet d'exercer un tant soit peu la médecine.

Mais jour après jour, Daniel y retourne faisant de son mieux pour sauver des vies ou pour apporter un peu d'humanité à des patients à l'agonie.



Heureusement la rencontre avec la jeune Ludmila va illuminer son quotidien.

A deux, ils deviennent plus forts et au milieu de l'horreur, ils réussissent à se créer de petits moments de bonheur.



Un jour, toute la vie du camp va être chamboulée car la ville est complètement transformée.

L'hôpital va miraculeusement devenir propre, les armoires se remplir de médicaments, la ville être fleurie... mais tout cela ne durera que 24 heures, juste le temps pour les nazis de créer l'illusion d'une ville parfaite pour la Croix-Rouge et ainsi continuer le travail de propagande.



Mon avis:



Depuis, quelques temps, je lis pas mal de roman qui parle de cette période de l'histoire.

Et je suis assez étonnée à chaque fois d'apprendre de nouvelles choses. Chaque auteur prend un axe différent et ça crée une richesse d'informations et de points de vue.
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
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Terezin plage

Voici mon premier livre de la rentrée littéraire et je remercie le site News Book et les éditions Presses de la cité pour ce partenariat.



Terezin Plage est un roman basé sur des faits réels et sur la vie de Ralph Oppenheim au camp de Terezin. Les nazis ont voulu en faire une sorte de façade pour les organismes humanitaires : activités culturelles, hôpitaux, maisons, bref, une colonie juive qui se veut libre et qui abrite des juifs célèbres (musiciens, écrivains, etc.). La réalité est tout autre bien sûr : baraquements, famine, épidémies. Le camp de Terezin a fait beaucoup de victimes et il a également servi de camp de transit vers les camps d'extermination.

Daniel, jeune médecin danois se retrouve donc dans ce camp. Le récit alterne entre sa vie sur place et des souvenirs de son passé.

Terezin Plage décrit l'horreur des camps de concentration : les baraquements surpeuplés, la faim et le froid, etc. Daniel en tant que médecin travaille dans l'un des hôpitaux du camp : les maladies sont partout, les patients sont tellement nombreux qu'ils dorment dans les couloirs ou les escaliers. Et puis, il y a les convois et la peur de voir son nom ou celui d'un proche inscrit sur la liste.



Mais au delà de cette description, Morten Brask met surtout en avant la rencontre entre Daniel et Ludmilla, et l'histoire d'amour qui, malgré la situation tragique, va leur permettre de supporter plus facilement leur destin.

Au fil de leur histoire, Daniel se rappelle son enfance entre un père, juge à la cour suprême, très autoritaire, et une mère dépressive.



Les sujets du livre sont difficiles mais Morten Brask les adoucit avec cette belle histoire d'amour et une écriture simple et fluide. Un nouveau récit sur la seconde guerre mondiale et notamment sur le sort des juifs danois, presque tous déportés dans ce camp de Terezin. Il s'agit du premier livre de fiction de Morten Brask, une belle réussite.
Lien : http://lebacalivres.blogspot..
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Terezin plage

Attention ce livre est une fiction à partir de vrais souvenirs ......



A partir de faits réels et de souvenirs d'un déportés, Morten Brask nous livre ici une fiction sur l'histoire entre Daniel, médecin juif danois, et Ludmilla.
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La vie parfaite de William Sidis

Pourquoi William Sidis, génie incroyablement précoce, n'est-il pas devenu l'égal d'un Eistein, voire mieux encore ? Pourquoi a-ton oublié ce garçon, plus jeune conférencier de l'histoire de Harvard ? En retraçant une vie étonnante, marquée par une ascension fulgurante et une disparition tout aussi rapide, Mortn Brask pose la question de la pression parentale sur ces enfants prodiges. Une réussite.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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