Mário de Carvalho

Ce recueil de 17 nouvelles est un vrai régal. Souvent dans les recueils, les nouvelles sont assez inégales mais la elles sont toutes excellentes. Elles sont toutes différentes en style, genres mais leur points communs est la langue portugaise. Ne parlant pas cette langue, je les ai lues en français dans le but de découvrir de nouveaux auteurs et de partir, le temps d'une lecture, vers de nouveaux horizons.



J'ai bien sur quelques petits préférences : La dégringolade de la Lune de Mário De Carvalho m'a fait rire tout comme L'homme nu de Fernando Sabino. L'enfant et le cageot de Mário H. Leira est également a mentionner car la chute de la nouvelle est renversante.



J'ai passé un excellent moment de lecture et je regrette qu'une chose c'est que la plupart des auteurs de ce recueil ne soient pas davantage traduits en français car toutes ses nouvelles débardent de talents.
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C’est plaisant, c’eût pu être, en un autre siècle, la trame d’un petit Balzac portugais mais au final cela ne casse pas trois pattes à une tortue !



Manuel de Carvalho a beaucoup d’humour et une certaine légèreté iconoclaste qui m’a un peu rappelé Boris Vian. Ses personnages sont dessinés avec tendresse mais ils ne marqueront pas ma mémoire. Pas d’avantage que son « style » tant vanté ou son imagination débridée.

L’ensemble est incroyablement bavard au point que l’on recherche souvent un large interligne pour souffler un peu. Le livre permet cependant différents niveaux de lecture dont le plus intéressant reste la découverte de Lisbonne et la critique amicale des moeurs et habitudes portugaises.

L'histoire est prétexte à une promenade dans Lisbonne, pour ce couple au bord du divorce, qui n'a pas grand chose d'important à se partager mais dont un élément de leur vie est cependant source de conflit, de réflexion et de problème : la tortue.

Un récit court mais nourri de morceaux d'histoire, de mésaventures plus ou moins burlesques, de satire de la société portugaise, de références littéraires...

Un livre divertissant au rythme soutenu beaucoup plus drôle que ne laisse présager son titre car finalement... qui meurt au loin ?

Arnaldo et Barbara, trentenaires, sont un couple de jeunes mariés vivant à Lisbonne. Ils connaissent leur première grande crise et se croient au bord de la rupture. Après avoir équitablement partagé leurs biens, il reste la tortue, sans nom. À cause ou grâce à elle, ce jeune couple se séparera-t-il vraiment ?

Un court roman drôle et loufoque sur la vie de couple, ces turbulences et tous ces accotés qui la perturbent ou l'embellissent... L'auteur a un style bien a lui, des phrases parfois un peu trop longues et des écarts dans le récit qui tombent a point nommé... Un bon moment !!

Trois belles nouvelles des guerres coloniales du Portugal de Salazar.



Désormais sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/05/24/note-de-lecture-les-sous-lieutenants-mario-de-carvalho/

Arnaldo et Barbara, couple lisboètes sont en pleine crise, instance de divorce. Du coup, ils vivent avec les disputes, les rancœurs, inventaire de leurs biens, leurs souvenirs... Mais un dilemme se pose, qui va prendre la tortue avec lui?

En effet, ils ont acheté ensemble une tortue sans nom, et personne ne veut se l'approprier.

Un court roman qui tourne autour de cette tortue et sur les douleurs et le mal être d'une séparation. J'ai vraiment aimé et passé un agréable moment de lecture.

C'est un recueil de 3 nouvelles que nous offre le portugais Mario De Carvalho.



La 1ère est un petit bijou, une vraie réussite !

Lors de la guerre en Angola, un soldat portugais marche sur une mine. Il doit rester immobile pour ne pas qu'elle se déclenche. Comment vont-ils s'en sortir ?

La deuxième nouvelle se passe également en Angola, alors que la 3ème se déroule au Timor Oriental.



Ce recueil se lit très facilement, très vite mais rien ne tombe à plat. Les trois récits sont sobres et efficaces et démontrent l'absurdité qui règne parfois lors d'un conflit.

Quel souffle! Ce livre donne l'illusion d'avoir été écrit d'un jet tant les mots et les idées se bousculent.
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