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Critiques de Myriam Caillonneau (50)
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Les larmes des Aëlwynns, tome 1 : Le prince déchu

Fut un temps, j'ai lu beaucoup de Fantasy. Beaucoup, beaucoup de Fantasy. Tellement que j'en ai fait une overdose, et que je ne pouvais plus en lire sans me dire "ah non, encore des mages et des apprentis, des gens qui doivent renverser le trône, au secours". Depuis, je m'y suis remise, mais à dose homéopathique : je choisis mes lectures avec beaucoup de précaution. Et si j'ai l'impression que cela va trop être un scénario et des personnages déjà lus 100 fois, je repose immédiatement l'ouvrage.



Je vous rassure tout de suite : ce n'est pas le cas avec Les Larmes des Aëlwynns (un mot tellement facile à dire et à écrire, n'est-ce pas ?). Alors, oui, on a bien un jeune mage qui n'a pas achevé sa formation (mais qui est quand même loin d'être débutant) et un guerrier plus fort que fort. Avec un méchant vraiment très méchant (pour le moment, je ne lui ai pas encore trouvé d'excuse... mais je continue à chercher). Mais on a surtout aussi Elyne, qui se retrouve piégée dans cette aventure parce qu'elle veut juste protéger son fils. Et avoir une mère de famille comme héroïne d'un roman de Fantasy, déjà, ça me plaît !



Les trois personnages sont d'abord séparés, ils suivent chacun leur voie. Il arrivera bien sûr un moment où ils seront regroupés (on n'attend que ça... en sachant pertinemment que ce ne sera toujours que le début des ennuis pour eux). Mais cette première partie laisse le temps à chacun d'entre eux d'exprimer sa personnalité, et à nous d'apprendre à les connaître, ce qui est plutôt agréable. J'ai mes préférés dans les personnages (je me demande lequel sera le vôtre), mais j'ai apprécié de cheminer avec chacun d'eux, en me demandant comment ils allaient se sortir du sac d'embrouilles dans lequel ils étaient.

Ajoutez-y des pouvoirs un peu extraterrestres, des portails dimensionnels (oui, j'ai pensé à Stargate, j'avoue), des rebondissements que vous ne verrez pas tous venir (certains épisodes de la fin m'ont fait hurler) et vous avez là une belle aventure à découvrir.



En plus, la suite vient tout juste de sortir !
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Les larmes des Aëlwynns, tome 1 : Le prince déchu

Un vrai plaisir d'avoir découvert ce roman, un très bon livre de fantasy, et une belle découverte de cette auteure.

J'ai été terriblement frustrée à la fin du roman de le terminer et de ne pas avoir la suite sous la main

C'est l'un des meilleurs livres de ce genre que j'ai pu lire cette année.

L'auteure écrit avec simplicté, ce qui rend son livre accessible à tous

Les personnages ont du caractère, ils n'en demeurent pas moins attachants et parviennent à nous transmettre de l'émotion

L'histoire est captivante, bien rythmée j'ai hâte de lire la suite!
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Yggdrasil, tome 1 : La prophétie

Je pense Qu en fait, je ne suis pas le public cible.

Si j'ai bien apprécié le premier tiers malgré certaines lourdeur (oui oui on a bien compris la vraie identité de Dem....), j'ai trouvé le second tiers un peu en dessous, le nombre de chapitres commençant par le résumé du chapitre précédent (un peu comme si l'auteur avait fait une pause entre les deux chapitres et nous faisait profiter du résumé qu'elle s'était fait) y étant pour beaucoup.

Quand au dernier tiers, j'ai vraiment eu beaucoup de mal à arriver au bout des 100 derniers pages, affligé par le côté "twilightien" des deux protagonist.
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Yggdrasil, tome 1 : La prophétie

Pour un 1er roman, je l'ai trouvé très entraînant, très facile à lire.

On vit l'aventure de l'interieur. Je ne suis pas science fiction pourtant mais j'ai adoré
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Yggdrasil, tome 1 : La prophétie

Le premier très bon point de La Prophétie est peut-être celui qui de base peut le plus effrayer. C'est paradoxal à dire, je suis bien d'accord, mais en lisant le résumé du roman on sait d'emblée que nous allons avoir affaire à un univers unique et très marqué. Et personnellement c'est toujours quelque chose qui m'effraie car, à lui seul, un univers peut tout faire basculer. Il peut être aussi minutieusement travaillé que possible, si je n'arrive pas à rapidement trouver mes marques il y a 99% de chances que cela me mette en l'air ma lecture. Je suis donc toujours un peu intimidée par les romans aux univers forts, qu'il s'agisse de fantasy ou de science-fiction, et quand Myriam m'a proposé son roman j'ai longuement hésité à cause de cela. Le résumé m'intriguait fortement, j'ai tout de suite été séduite par l'idée d'une armée de fanatiques faisant régner leurs préceptes au travers d'une galaxie, mais je me posais beaucoup de questions sur ma capacité à entrer dans un univers inédit et complexe. Clairement je ne m'attendais pas à ce que ce soit cet univers si complexe qui soit mon élément favori de ma lecture d'Yggdrasil ! (D'ailleurs je pensais lire le roman en plus d'une semaine et finalement en deux jours j'avais plié ça en me jetant telle la misère sur le monde sur mon exemplaire dès que j'avais un instant à moi)



Bien sûr la plume de Myriam est grandement responsable du fait que j'ai tant accroché à l'univers. Son style est fluide et très entraînant, au point que même les paragraphes les plus denses et descriptifs sont passés comme une lettre à la poste lorsque je lisais. L'univers a beau être complexe, principalement car l'auteure s'est réellement donnée la peine de le travailler et de le mettre en place dans ce premier tome, on a aucun mal à y trouver nos marques. Qu'il s'agisse de descriptions, d'explications, ou de phases d'actions, elles nous sont présentées sans une once de difficultés. Jamais je n'ai eu l'impression que des passages étaient laborieux ou rébarbatifs ce qui est assez admirable dans un roman de plus de 500 pages !



Mais, vous le savez bien, la plume d'un(e) auteur(e) et un univers ne suffisent pas à faire d'un roman un total succès, il faut aussi compter sur les personnages. Là encore, c'est un aspect de La Prophétie tout à fait réussi puisque l'ensemble des personnages du roman sont forts intéressants. C'est même assez rare de croiser des héros tels que Nayla et Dem, son mentor. En effet les facettes de leurs personnalités sont déjà fort bien montrées dans ce premier tome et ils arrivent à nous captiver totalement sans pour autant tirer sur notre corde sensible. Ainsi s'il y a des moments où on se sent mois attachés à eux qu'à d'autres, notre intérêt pour leurs péripéties ne faibli jamais et permet donc d'explorer leurs personnalités avec beaucoup plus de détail que si un seul sentiment d'attachement nous retenait.



Par contre si j'avais un seul micro défaut à trouver à La Prophétie (parce qu'il faut bien en trouver un) c'est qu'en dehors de nos héros on peut vite se perdre face à la multitudes de personnages que l'on croise. Personnellement si je n'ai jamais été confondue par l'univers complexe, j'ai eu quelques moments de doute à propos de certains personnages secondaires que j'ai pu confondre avec d'autres. Bien sur, sachant que nous avons ici à faire à un tome 1, il est un peu normal que le flot d'informations finisse par avoir raison de nous sur certains éléments et s'il s'agit juste de confondre quelques personnages c'est un moindre mal.



Bref vous l'aurez compris j'ai totalement accroché à Yggdrasil. Si l'univers complexe m'intimidait à la base, j'ai très vite réussi à y trouver mes marques et ai adoré voir nos héros y évoluer. La plume de Myriam Caillonneau, qui arrive à nous balader au fil des péripéties de ses personnages avec une facilité déconcertante, est un autre bon point qui m'a totalement séduite. D'ailleurs si elle nous balade au travers de son histoire, elle balade aussi nos certitudes avec lesquelles elle joue admirablement bien. Déjà que l'univers m'avait charmée, autant vous dire qu'avoir mes convictions manipulée de la sorte a terminé de me rendre accro. Vivement le tome 2 !
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Yggdrasil, tome 1 : La prophétie

Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Je n'ai pas aimé.

Je trouve l'écriture très mécanique, presque scolaire. Sujet, verbe, complément, avec deux ou trois adjectifs "compliqués" pour apporter un peu de teneur au récit. Certains passages sont écrits même assez maladroitement, avec des expressions étranges. Je pense à ce "silence à peine perceptible", ou à cette "nausée au bord des lèvres" par exemple. Enfin, je ne sais pas si j'étais en train de lire un roman pour adolescents (ou jeunes adultes), ou un livre de romance. On passe parfois de nombreuses pages à lire les états d'âme amoureux (voire lubriques) des personnages, avec un point de vue omniscient, au cas où nous serions trop bêtes, en tant que lecteur pour comprendre les sentiments et intentions des protagonistes (wink wink le regard ténébreux de Dem, avec son sourire ironique que l'on nous rappelle tous les 3 paragraphes). Et Nayla, bon...on a compris, elle a la vengeance dans la peau, elle arrive à cacher ses sentiments à l'inquisition, mais il n'empêche qu'elle tombe littéralement amoureuse d'un supérieur de l'empire ennemi du mal très méchant qui a ravagé son monde d'origine et assassiné sa famille, tout ça en même pas 24h. Supérieur dont on devine sans mal le secret en 2 chapitres.

Honnêtement, je suis désolé pour l'auteure, si elle venait à lire ce message, cette critique viendrait probablement la piquer, et je m'en excuse. Je pense juste ne pas être le public cible, et je pense, peut-être que plus jeune, j'aurais pu aimer cette lecture.

Et je dois dire que malgré une narration un peu bancale, une écriture parfois maladroite, l'univers est assez intéressant (et c'est d'ailleurs la raison qui m'a poussé vers cette lecture). A la vue des critiques ici, j'attendais quand même plus que ça. J'ai l'impression d'avoir été un peu trompé :) Mais c'est le jeu et on ne peut pas toujours tout aimer.
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Les larmes des Aëlwynns, tome 2 : Le dernier ..

A la fin du premier tome « Le prince déchu », nous laissions les héros de l’histoire dans une bien mauvaise posture (donc si vous n’avez pas lu le T1 attention au divulgachage). Cependant, nous ne doutions pas que, quoique grandement affaibli, Kenan allait s’en sortir.

Néanmoins, Garrus possède à présent un atout maître en la personne d’Elyne qu’il compte bien transformer en réceptacle absolu « l’Azaï’Vorkan » apte à ouvrir le passage entre le lieu d’exil des Vorkans et les royaumes d’Althalas. Heureusement la jeune femme est rusée et la préparation de celle-ci va demander des semaines. Ce laps de temps pourrait être suffisant à Kenan et Adriel pour venir à son secours… mais rien n’est moins sûr avec Myriam Caillonneau qui sait ne pas épargner ses héros.



L’intrigue de ce deuxième opus (sur 3) est posée dès le début et c’est à une course contre la montre semée d’embûches que nous convie avec fougue et brio l’auteure.



Aventures et dangers sont au rendez-vous, mais aussi la découverte de nouveaux peuples à commencer par les tribus du Nord. Fiers, ces hommes et ces femmes parcourent steppes et forêts. Leur ville s’abrite derrière de hautes palissades pour se protéger de créatures redoutables. S’ils ne sont pas forcément très enclins à apprécier les gens du Sud, Kenan et Adriel pourraient y trouver des alliées, dont la guerrière Älfsigr, farouche et valeureuse. Tout comme cette société égalitaire entre hommes et femmes, Älfsigr se devine tout de suite comme un personnage peu banal et plus nuancé qu’elle n’aurait plus l’être. Un plaisir de croiser sa route.

Autre peuple qu’ils seront amenés à rencontrer, ceux d’en dessous qui ont rejeté depuis fort longtemps ceux du dessus et qui détiennent plus d’un secret sur les Aëlwynns, cette race quasi divine ayant existé avant les hommes, ayant créé la magie et auxquelles les « larmes » sont liées.



Cette magie, « l’Energia » ancestrale, pouvant être canalisée – par exemple - par les éclats de Larmes est également au rendez-vous. En effet, avec un tel titre « le dernier mage », on pouvait se douter qu’elle allait jouer son rôle et qu’Adriel seul survivant apparent des mages-gardiens (alors qu’il n’y aurait plus de mage-guide) allait lui aussi prendre de l’importance. De fait, dans ce deuxième tome, le jeune homme va vivre plus d’une nouvelle expérience qui vont le faire mûrir bien brutalement.



N’oublions pas Elyne, courageuse femme qui doit faire face directement au mal et à une certaine forme de torture. Nous allons souffrir et espérer avec elle, trembler dans ses tentatives d’évasion et croiser les doigts pour que ses alliés arrivent à temps ou qu’elle s’en sorte seul.



Même si, sur une partie de cet opus, nous sommes un peu plus dans l’héroic-fantasy conventionnel, une fois encore, Myriam Caillonneau réussit à nous entraîner dans son récit. Une écriture et un découpage maîtrisés qui nous réservent suspens, découvertes, affrontements et même une pointe de romance.

Alors que je me plonge dans le troisième tome, je ne peux que vous recommander ce deuxième tome.


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Yggdrasil, tome 2 : La rébellion

Attention, si vous n’avez pas lu le premier tome, zapper cette chronique.



J’avais été dithyrambique sur le premier tome d’Yggdrasil et je n’en serais pas moins sur ce deuxième opus.



L’auteure, Myriam Caillonneau nous avait laissé sur un suspens insoutenable à la fin du tome 1, un face à face entre Nayla dite l’Espoir et Dem, son ami et bras droit dont elle avait compris la véritable identité, un homme qu’elle haït au plus haut point.



Quand je me saisis enfin du tome 2, c’est avec une réelle envie de savoir la conclusion de cet affrontement et là, l’auteure joue parfaitement bien le coup en ne résolvant pas de suite le conflit, mais en nous replongeant habilement dans le passé de Dem, son enfance et sa formation sanguinaire. Longue et passionnante dans ce passé des armées divines et en particulier des Archanges et de la particularité de Dem.



Un passé dans lequel Nayla est emporté de force qui chamboulera les deux protagonistes principaux de cette trilogie. Des conséquences inattendues, en particulier la décision que prendra Dem et qui, une fois encore, prend le lecteur de cours, sans compter que Myriam Caillonneau sait souffler le chaud et le froid et nous faire douter, donc gérer le suspens.



Nonobstant, l’armée de l’Espoir se construit et d’anciens visages réapparaissent. Là encore la rigueur de l’auteure dans cette organisation et son expérience militaire apportent du réalisme à ce space opera.



Les nouveaux visages comme Tywan ou la Coalition Tellus (dont on ne sait pas assez à mon goût), mais aussi ceux dont l’importance se met en place tels le redoutable commandant Janar ou l’immonde premier inquisiteur Ubanit apporte leurs lots de soutien ou d’opposition.



Pas à pas l’auteure nous dévoile Yggdrasil, entité cosmique complexe que l’on apprend à « comprendre ». Un être plus divin que le Dieu proclamé de ce monde, adversaire final programmé de la trilogie.



Dans ce tome, la fin monte en puissance et en suspens et nous laisse une fois de plus sur de l’insoutenable… Vivement que je lise la suite… Très bientôt car le tome 3 (et dernier) est dispo.



Encore bravo à Myriam Caillonneau pour cette trilogie, ses personnages, son histoire, son univers et son écriture.



À lire absolument.
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Yggdrasil, tome 1 : La prophétie

C’est avec ce superbe roman de Science Fiction que je dé­couvre la belle plume de Myriam Caillonneau. Et j’ai tout de suite apprécié son imaginaire. Ce récit dégage une telle ambiance parfois glauque, parfois pleine d’espérance qu’on ne peut que tourner les pages et dévorer les chapitres.Et si j’ai préféré la relation ambiguë qu’entretiennent Dem et Nayla, j’ai également beaucoup apprécié l’univers à la star wars avec poursuites dans l’espace et combats au tir-laser.

Qu’on soit fan ou pas de science fiction, ce livre peut plaire à tous les lecteurs. En tout cas, moi, je suis sous le charme de ce livre… À moins que ce soit sous celui de Dem !
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Abri 19

J'ai donné 2 étoiles et demi pour prendre en compte que le roman ciblait les adolescents. Autrement j'aurais été beaucoup plus méchant.



Ça débutait pourtant bien. Une bonne fin du monde bien originale, très atmosphérique, bien décrite et bien amenée. On y croyait. Puis, après une cinquantaine de pages on commence a y voir tous les clichés du genre. Pire : tous les clichés hollywoodiens du genre. Ce qui faisait la beauté de l'idée originale ne tient plus, n'est plus pris en compte.



Le roman tient d'une novélisation d'une mini-série télé soudainement écourtée de moitié puis annulée à la dernière minute, les scénaristes décidant quand même de tout refermer dans un dernier épisode.
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Abri 19

Malgré un synopsis attrayant et mystérieux, mon avis sur ce livre est plutôt mitigé.

En cause? La maladresse dont fait preuve l'auteur dans son écriture ainsi que dans la construction de son intrigue.

En effet, je me suis retrouvée par moment à penser que Myriam Caillonneau voulant se mettre au niveau de son public cible (adolescent), finissait par oublier qu'un roman ne doit pas forcément être simpliste dans son texte pour être compréhensible et addictif dans sa forme.

Ainsi, je trouve que le déroulement de l'histoire débute bien grâce au suivi de la vie des personnages dans l'abri et les explications sur le pourquoi des choses. Seulement, après 100 pages l'intérêt retombe totalement puisque les événements ne se déroulent pas de manière fluide ni chronologiquement pertinents.

Tout va trop vite et parfois il s'écoule 2 mois d'une page à l'autre sans que l'on s'en aperçoive. l'auteur voulant faire vivre trop de choses à ses personnages perd finalement l'utilité des situations qu'ils vivent. Du coup, des longueurs apparaissent et personnellement je trouve que tout n'avait ni queue ni tête.

Quant au twist révélateur, il arrive top tôt et est tellement saugrenu que ça le rend inintéressant.

En ce qui concerne les personnages, le bilan reste tout aussi partagé entre des personnalités intéressantes sans forcément être exceptionnelles non plus. La faute sans doute au peu d’approfondissement apporté au récit.

Bref, il n'y a pas que du négatif à tirer de ce livre mais il mérite d'être retravaillé pour que les idées profitables au récit ressortent et rende cette lecture plus agréable.
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Yggdrasil, tome 1 : La prophétie

Waouh ! ce roman a été une véritable et une très bonne surprise tant il est bon.



Un peu court pour une chronique me direz-vous ! Alors je vais développer pour tenter de vous donner envi de découvrir cette trilogie (au moins le premier tome, je n’ai pas encore lu les autres).







Tout commence par une rencontre fortuite de l’auteur lors d’un salon auquel je participais et où nous n’étions pas débordés. Attiré par le titre « nordique » je demande à en savoir un peu plus sur ce roman. Souriante Myriam Caillonneau m’expose les grandes lignes de son histoire de science-fiction et nous discutons un peu. Intéressé par l’histoire – sans forcément être totalement conquis – je repars avec le tome 1.



Mais de quoi parle ce tome et plus généralement cette trilogie ?







Un empire dictatorial règne sur l’ensemble des systèmes connus et face à sa puissance, toute voix qui s’élève contre lui et rapidement écrasé. Jusqu’au jour où l’espoir se présente en la personne d’une jeune femme, Nayla Kaertan. Celle-ci possède des capacités singulières qui pourraient lui permettre de confédérer autour d’elle une résistance face à l’oppresseur.



Voilà un refrain que vous avez déjà entendu, ou vu (par exemple en 1977), c’est effectivement une trame classique que ce soit en fiction ou en fantasy. Mais tout l’art de l’autrice (ou de l’auteur) est de se l’approprier, de la personnaliser et en faire un récit unique et c’est ce qu’a fait magistralement Myriam Caillonneau.







Tout d’abord, l’empire est un Impérium certes militaire, mais surtout fondé sur la religion. Et en toute logique, il est donc commandé par Dieu, rien de moins. Certes Dieu n’est pas DIEU, mais il est considéré par tous comme tel tant son pouvoir est grand. Le peuple se doit de croire et d’obéir aux multiples crédos. Un adversaire que l’on déteste d’emblée, puissant, intolérant, mais qui a cependant quelques faiblesses (au moins une).



Il est secondé par de redoutables Inquisteurs capables de lire dans les esprits qui n’ont pas plus de pitiés que les Archanges. Ces derniers sont des militaires haut-gradés qui ont quelques particularités, dont l’un des représentants et l’infâme Devor Milar, qui fut Colonel à bord d’un des énormes vaisseaux « Vengeurs » et qui, à la tête de ses légionnaires écarlates a annihilé la population de toute une planète. Une panoplie de militaires et de dévots intéressants et qui vous accrochent tout de suite.



Cette organisation militaro-religieuse est parfaitement mise en place par l’autrice qui a suivi une carrière militaire. Rigueur, dévotion aveugle et hiérarchie strict s’impose dans le roman, apportant une réalité et une tangibilité idéale à l’Impérium.



Le peuple ne peut que s’écraser face à une telle puissance même si de rares individus ont des pensées révolutionnaires et qu’il existe aussi quelques Démons. Ces derniers, très rares, sont des citoyens lambdas qui possèdent des dons particuliers, généralement des prémonitions plus ou moins clairs.







Nayla est un démon qui a la particularité d’avoir toujours pu dissimuler ses pensées hérétiques faces aux Confesseurs, version light mais plus répandus des Inquisiteurs. Même durant sa période de conscription qu’elle est entrain d’effectuer (5 ans pour tous, sans contact avec leur famille), elle a su garder ses opinions pour elle, jouant parfaitement des dogmes et obligations religieuses.



A la fin de ses classes, elle se retrouve envoyé en poste sur une planète de mineurs très peu hospitalière. En tant que scientifique, elle sera mise en service auprès du Lieutenant Dane Mardon dit Dem dont le physique et le regard bleu acier attirent toutes les demoiselles sans pour autant craquer pour l’une d’elle. Nayla montre tout de suite de quoi elle est capable. Et si elle nie son intérêt pour le rude lieutenant, une attirance est évidente dès leur rencontre. Un lien pourrait donc se créer d’autant que Dem est lui aussi un hérétique…







L’Espoir pourrait commencer là, sur cette base perdu au milieu des tempêtes.







Comme je l’ai dit plus haut, Myriam Caillonneau maîtrise parfaitement l’organisation militaire que ce soit au repos ou en action sur le terrain. Cette maîtrise s’étend à la mise en place de son histoire. Les cents premières pages de « la prophétie » prennent le temps de mettre en place les différents éléments de son monde ainsi que les protagonistes principaux de ce début de récit : Nayla, Dem et Dieu.



Les acteurs ne sont ni plats, ni monochromes. Si je trouve que Nayla à la larme un peu trop facile pour une personne qui a su garder secret pendant des années son statut de démon et d’hérétique, je dois reconnaître que son mélange de fragilité et de force la rend intéressante, bien plus qu’une Katniss Everdeen qui n’arrive que peu à assumer son rôle. La dualité de Dem est toute aussi passionnante. C’est un homme froid et distant mais touché par Nayla. Mieux, riches de secrets, on meurt d’envie de le comprendre. Les deux personnages se font face dans un jeu de miroirs, le yin et le yang d’une tragédie qui pourrait les briser tous deux, tant les enjeux sont immenses, tant leurs chances de réussite sont faibles et surtout tant la découverte de la vérité pourrait tout bouleverser.



D’autres personnages se greffent autour de deux protagonistes principaux et ne sont pas moins intéressants, du Docteur Plaunec en passant par la contrebandière Jani Qorkvin, ou encore le soldat Valo.







La mise en place faite, l’action et la tension commence et explose vers la page 200. Fort de l’attachement que nous avons déjà des personnages et de la conclusion que l’on espère déjà, nous plongeons dans le récit. Peu de relâchement, de vrais rebondissements, des doutes, des morts, des réussites et des échecs. Nous tremblons pour eux, nous énervons des non-dits et dans certains cas nous nous réjouissons, même si rien n’est jamais joué dans cette univers où l’Impérium règne. Nous visitons Dieu, ses sbires et quelques autres dans des intermèdes intitulés « Ailleurs » entre chaque chapitre, faisant avancer et découvrir les antagonistes pour les lecteurs.







Quant aux dernières pages… Difficile de devoir attendre pour lire la suite (les deux autres tomes sont déjà parus) tant elle est… Mon Dieu !!







Quant à l’écriture… Pour moi, elle est parfaitement adapté au récit. Précise, rythmé quand il le faut, l’autrice sait parfaitement apporté des points de descriptions là où c’est nécessaire, sans alourdir ou ralentir le texte. Le vocabulaire est dense tout en restant accessible, le phrasé est fluide.







Rien n’a jeté dans ce premier tome ? Et bien non. Un peu trop de larmes de Nayla ? Mais ça construit le personnage. Un peu trop de romance ? Pas de quoi fouetter un chat. Un début un peu long ? Mais sans cette approche, la suite nous emporterait moins. Beaucoup d’insistance sur les sentiments et souvenirs de Nayla ? Justement mis en place pour les faire évoluer. Un space opéra inspiré de Star Wars ? Alors juste inspiré.



Je confirme donc : rien à jeter. Même s’il ne fait pas référence à la mythologie nordique, Yggdrasil fait parti de ces romans magnifiques pour lesquels on ne comprend pas qu’aucune grande maison d’éditions ne se le soit approprié pour le diffuser largement. Pour le lecteur que je suis, il est génial. Pour l’auteur que je suis, il est éducatif et motivant… Faire aussi bien dans le récit et dans le style.



Bref il mériterait un 6 sur 5. Je suis Fan de l'écriture de Myriam et j'espère que cela se confirmera avec le reste de la trilogie ou avec son prochain livre à la magie innovante d'après son blog.




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Yggdrasil, tome 2 : La rébellion

J'avais un peu peur de cette suite tout en souhaitant la lire. J'ai eu raison de continuer: ce que je redoutais n'a pas eu lieu. Bien sûr, il y a des combats, mais le roman n'en est pas rempli, et ils s'insèrent naturellement dans l'intrigue.



Dans le premier cinquième du roman, on assiste (avec Nayla qui voit cela tel un film) à l'enfance de Dem. Au début, j'ai pensé que cela n'apporterait rien, qu'il était même possible que je m'ennuie puisqu'avec ce qu'on sait déjà de Dem, on n'a pas besoin de savoir comment il a été conditionné.

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Yggdrasil, tome 1 : La prophétie

Cette chronique n'est pas très facile à écrire. En effet, j'ai le sentiment d'être pleine de contradictions concernant ce roman. Par exemple, il m'a plu, et j'ai hâte de lire la suite. Cependant, j'ai peur que les personnages passent leur temps à se battre et à jouer au chat et à la souris... Autre exemple: je n'aime pas du tout les livres où le héros (ou l'héroïne) se rend compte qu'il est une sorte d'élu qui doit accomplir ceci ou cela, et pourtant, j'ai suivi les aventures de Nayla avec grand intérêt.

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Abri 19

Le livre nous plonge dans un univers post-apocalyptique comme je les aime. La civilisation que nous connaissons s'est effondrée et les gens essaient de vivre comme ils le peuvent, en se trouvant de nouvelles règles. Et, comme souvent, toutes ces règles ne sont pas géniales...

Nous suivons Liam, exclu de chez lui à cause de ces fameuses règles. Il découvre comment le monde a évolué hors de son abri. Et ce n'est pas joli joli.

Oh, des cannibales, oh des meurtriers, oh des esclavagistes... Pourquoi la société doit-elle toujours aller vers plus de violence après un grand drame ? Je sais que c'est dans la nature humaine, mais cela est tellement triste. Dans tout cela, Liam a aussi conservé une part d'innocence. Il a envie de croire que les gens peuvent être bons, avoir gardé leurs valeurs. C'est ce qui le rend attachant. Même quand il se trompe, on a envie qu'il ait raison.

Dans ce roman, il y a donc la découverte de ce monde perverti, de différentes factions pas toujours très sympathiques, d'humains qui cherchent leur place et qui font parfois les bons choix. Mais aussi de l'action, de la tension, plein de mystère. Ce n'est pas parce qu'un monde semble fini qu'il faut forcément s'arrêter à cette vision, n'est-ce pas ? Et si... Et si une seule personne pouvait changer les choses ?

Bref, on a là une belle histoire d'humanité, un post-apocalyptique avec sa part d'espoir, et, surtout, un vrai page-turner. À découvrir si ce n'est pas déjà fait.
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Abri 19



Je remercie l'auteure pour l'envoi de ce service presse dédicacé pour mon blog.







Le résumé m'avait l'air prometteur et m'a attiré, bien que je n'ai pas lu de dystopie depuis longtemps. Et je n'ai pas été déçue, bien au contraire.







On fait la connaissance de Liam, un jeune garçon loyal et honnête et c'est grâce à ça et à sa grande force de caractère qu'il va nous emmener loin dans l'aventure.







Ce que j'ai aimais particulièrement c'est le coté "réaliste", si un problème se présente, les grands et les riches seront sauvés en premier. Sauf qu'ici, l'auteure innove car il n'y a pas que ceux là mais aussi des ingénieurs et des gens "normaux (du moment qu'ils servent mais bon c'est un détail).







Il y a les gentils quoi qu'il advienne et le pire de l'humanité aussi malheureusement mais cela fait ressortir les bons cotés de gens que l'on rencontre. Et puis de toute façon, sur une pièce il y a toujours deux cotés. Certains ne sont pas toujours ce qu'ils prétendent être et dans ce livre difficile de se cacher même dans le brouillard.







Le livre n'a pas pris la tournure à laquelle j'ai pensé quand j'ai lu le résumé (origine du brouillard) mais c'était quand même géniallissime et bien pensé.







Le livre va à cent à l'heure même si on a l'impression d'avancer lentement à cause du brouillard, au début il y a les présentations et une fois Liam banni, on ne peut plus s'arrêter de tourner les pages.







Je ne veux pas trop en dire pour ne pas spoiler mais franchement je l'ai adoré. La fin m'a par contre laissé sur ma faim. c'est fini mais c'est une fin ouverte. Y aura t'il un tome 2? Si oui, je resigne de suite et j’espère que vous aussi.
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Abri 19

J'entends parler de Myriam Caillonneau depuis un sacré moment ; sur la blogosphère, sur twitter ou même sur bookstagram, l'autrice a notamment fait des vagues avec sa précédente saga Yggdrasil. Depuis ces "on dit" unanimes quant à la valeur de l'autrice, ma curiosité était déjà bien soufflée. Alors quand j'ai vu débarquer sur SimPlement ce nouveau bébé fraichement paru et joliment nommé Abris 19, mon sang n'a fait qu'un tour. Vous aurez probablement déjà compris que mon cœur de fana achevée a de surcroit réagi au simple mot "abris" (j'avais déjà armé le PipBoy, prête à endosser une belle armure). Ni une, ni deux, je me plonge dans un univers post apocalyptique où le brouillard menace l'existence humaine. Première plongée en terrain SF depuis un sacré moment, Abris 19 est une bonne mise en jambe pour un retour en douceur dans un univers du genre. Pourtant, j'ai du reposer le livre à la première lecture. La rencontre n'a tout simplement pas trouvé son moment à la première lecture. J'ai donc pris mes distances, ai trouvé le courage de reposer le livre et de m'y attaquer lors d'une insomnie. Et cette fois j'ai compris pourquoi l'autrice faisait tant parler d'elle.

Un univers bien ficelé sans être hors de portée, original tout en maintenant un lien perceptible avec d'autres ouvrages du genre, une écriture à la fois fluide et légère, terrible d'efficacité ; je ne demandais pas mieux. L'ambiance est de celle que l'on peu attendre dans ce genre d'histoire, l'oppression d'un abris clos ne saurait prendre le pas sur celle d'un dilemme intérieur qui se joue à la faveur de la volonté seule ; Liam est maitre non seulement de son destin mais également maitre de celui de sa sœur et c'est là tout l'enjeu de l'intrigue. J'y ai retrouvé cette relation particulière d'une Katniss bravant les règles d'un district 13 à seule fin de sauver sa sœur et son chat. Toutefois, la sentence d'un dehors et autrement plus opaque, plus dangereuse, plus terrifiante. J'y ai également retrouvé une influence Lovecraftienne qui semble me poursuivre ces derniers temps. Et bien entendu, j'ai trouvé une influence à la Bethesda mais celle-ci est surtout dûe à une âme volontairement corrompue. Le rythme, bien géré, ce début in medias res qui force l'introduction à l'univers... Tout est savament dosé et ça marche.

Tout marche en effet, à une petite exception près. A mon sens, les personnages auraient gagné à acquérir une certaine maturité. Certains comportements, certaines réactions m'ont semblé trop naïve, presque dommageables. Cette naïveté participe forcément à l'attachement au personnage ; Liam était un compagnon de lecture des plus agréables. Pour autant, cette mentalité a failli m'agacer sur le long terme sans que je réussisse à réellement le doigt sur le moment qui a inversé la tendance. Le roman est estampillé jeune adulte et non seulement orienté jeunesse. Je trouve donc dommage certaine réflexions peut‑être trop crédules, pas assez posées. Peut-être aurais‑je été définitivement conquise par un approfondissement des personnages qui auraient fatalement impacté l'organisation même de la trame. Toujours est‑il que l'Abris 19 a été un bon refuge, une parfaite option pour tromper mon ennui. Bien qu'il n'a pas été un havre de paix, j'en ressors sereine et mine de rien satisfaite.
Lien : http://www.bookpearl.fr/2018..
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Yggdrasil, tome 2 : La rébellion

Commençons par ce qui a fait que j'ai mis plus longtemps à me plonger dans ce roman que dans le tome 1. Il faut dire que le début de La Rébellion est un peu laborieux et qu'on est donc moins facilement embarqué dans le récit. Il y a beaucoup de flash-backs, qui en eux-même sont forts intéressants puisqu'ils nous offrent un regard éclairé sur le personnage énigmatique de Dem, et cela se ressent donc forcément sur le rythme du récit. J'ai alors eu un peu de difficulté à naviguer la première partie de ma lecture, non pas car ce n'était pas intéressant mais simplement parce que j'avais l'impression de ronger un peu mon frein. Néanmoins une fois cette partie passée, autant vous dire qu'on repart comme en quarante et que l'auteure ne nous laisse pas un moment pour reprendre notre souffle !



Une fois encore l'écriture de Myriam Caillonneau contribue grandement à la réussite de son récit. Elle a vraiment une très grande qualité pour une auteure de SF, elle sait nous simplifier la lecture sans que ce soit au détriment de la profondeur et complexité de son univers ou de ses personnages. Encore une fois je n'ai pas eu de mal à trouver mes marques dans le récit, alors que pourtant ma lecture du premier tome remontait à un certain temps, et j'ai lu la plupart du roman avec beaucoup de rapidité tant j'étais prise dans le flot de l'histoire.



De plus le développement des personnages principaux est tout aussi admirable dans cette suite que dans le premier tome. On peut parfois se sentir très proche d'eux et à d'autres moments être beaucoup plus circonspects, reste qu'en fin de compte on est jamais indifférent et c'est bien là le principal. D'ailleurs si dans le premier tome je m'étais parfois perdue face au nombre de personnages mentionnés, j'ai eu beaucoup moins de mal et j'ai apprécié voir les différents liens se créer ou se briser au fil des pages. L'auteure trouve un très bon équilibre entre les développements de son univers et de ses personnages et le risque de nous perdre par un trop gros flot d'informations d'un côté ou d'un autre est vite écarté.



Ainsi La Rébellion est un second tome qui a une nouvelle fois su me séduire. Si la première partie plus contemplative m'a moins embarquée, j'ai énormément apprécié la suite et me suis très vite reprise au jeu. Les enjeux vécus par les personnages nous captivent et on est jamais au bout de nos peines face aux multiples retournements de situation. Encore une fois on est pris par ce récit et nos certitudes sont baladées par l'auteure pour notre plus grand plaisir (et moi j'ai beau avoir voulu me convaincre que je ne me laisserais plus avoir cette fois, je suis tombée dans tous les pièges et mon petit cœur a bien souffert). Décidément cette trilogie est un vrai diamant brut qui vaut assurément le détour !
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Les larmes des Aëlwynns, tome 3 : La déesse som..

Chapitre final de la trilogie « les larmes des Aëlwynns », la déesse sombre tient ses promesses et bien plus.



Attention, si vous n’avez pas lu les 2 tomes précédents, la lecture de ce billet risque de vous dévoiler quelques infos sur ceux-ci (forcément).

Lien vers mon billet pour le Tome 2... pour le Tome 1.



C’est avec impatience et plaisir que je me suis plongé de nouveau dans les mots de Myriam Caillonneau et dans les maux du monde d’Althalas.



Nous avions laissé nos 3 héros principaux sur une victoire. Un nouveau roi était sur le trône d’Ysaldin, Kenan a une chance de renouer avec Cyrielle, Garrus est mort, l’Azaï’Vorkan n’a pas pu s’incarner en Elyne libérée et son fils Erwan est guéri.



Ouf ! tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ?



Non, pas vraiment, car même sans Garrus, les serviteurs des Vorkans content bien envahir le royaume d’Ysaldin, le peuple Yelite est une menace prégnante, il demeure de nombreux Toh’rel’jan, mages purificateurs unis aux larmes des Volkans, « démons » ancestraux qui n’attendent qu’une chose, qu’une porte s’ouvre pour envahir le monde d’Althalas.



Autant de dangers auxquels doivent faire face le nouveau roi et Kenan qui a accepté d’être son général en chef. Ses nombreuses connaissances dans les bas-fonds, auprès des mercenaires et parmi les autres royaumes dont les peuples du Nord lui seront fort utiles face à la guerre qui va immanquablement surgir.



Et puis, il reste le cas Elyne que l’auteure avait laissé en suspens… Et si sa possession par l’Azaï’Vorkan n’avait pas été un réel échec et si la bête sourdait encore en elle ? Une possibilité que le titre de ce troisième tome ne fait que souligner. Retournée chez elle sous la secrète surveillance de son fils Erwan, Elyne présente rapidement des réactions et un comportement suspects…



Un récit haletant, empli d’actions, de suspens et agrémenté de quelques coups de théâtre. Des alliances bienvenues, des complots éclatant à la vitesse de l’éclair, de l’émotion et des révélations de dernières minutes même si on s’entait bien qu’il pouvait avoir anguille sous roche.



Un troisième tome tonitruant et prenant qui conclut avec brio cette trilogie. Encore une réussite de Myriam Caillonneau. (Son Blog).



Un petit bémol à mon goût, même si celui-ci s’efface face au reste : la trop grande présence du sorcier Häavald ou plutôt de ses prédictions qui, tout comme les interventions plus limitées de Läaal, apportent trop sur un plateau de nombreuses réponses ou chemin à suivre aux personnages.



Un vrai plus, l’épopée d’Ewran, touchante et digne d’un Hobbit.
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Aldarrök: Le chant du chaos

Je suis fan de l’écriture de Myriam Caillonneau, je ne vous apprendrai rien. Et pourtant c’est presque par hasard que je suis tombé sur Aldarrök, le Chant du Chaos, version audio avec une présentation assez sibylline que j’ai lue en diagonale. Suffisamment pour le donner envie, pas assez pour que je tilte que cette nouvelle saga était la suite de la passionnante trilogie Yggdrasil. La surprise en fut d’autant meilleure qu’au fur et à mesure des premières pages, je le découvrais.



Si l’histoire peut se lire sans avoir lu la première trilogie tant le passé est explicité par bribes intelligemment dispersées, si vous ne souhaitez pas avoir quelques divulgations sur Yggdrasil, passez votre chemin.



Nous plongeons dès le départ dans l’enfer de la prison de Sinfin avec un détenu spécial connu sous le nom de Brûlé. Malmené par les gardes, il doit cependant être maintenu en vie. Pourquoi ? C’est un mystère. Solitaire, il décide de s’impliquer lorsqu’un jeune homme débarque dans la prison. Ilaryon a été jeté là après s’être élevé contre ceux qui ont exécuté son père, celui-ci s’était opposé aux lois religieuses de la République. Aidé les autres n’est visiblement pas dans les habitudes du Brûlé alors pourquoi aide-t-il Ilaryon ? Compassion ou intérêt alors même qu’il ne semble plus motivé par grand-chose ?

Cette république née de la chute de L’Imperium n’en a que le nom bien sûr. Dictature religieuse au nom de celle qui a pris la succession de Dieu : Nayla Kaertan. Liée à Yggdrasil, cet espace multidimensionnel, atemporel et pensant avec ses multiples personnalités, elle est rongée par lui, mais ne peut s’en séparer d’autant que des visions promettent un avenir sombre à la Galaxie. En effet celle-ci est menacée d’invasion, mais aussi du retour d’un ordre ancien.



Et Dem dans tout cela ? Il nous revient, bien amer et ayant soif de vengeance.





Sous fond de trahison et d’un amour brisé, Myriam Caillonneau mène le destin de ses anciens personnages, mais aussi de quelques nouveaux au cœur d’une tyrannie religieuse et dogmatique qui reproduit les erreurs de l’Imperium. Derrière le pamphlet contre la foi aveugle et les institutions totalitaires, c’est une aventure épique et humaine qui attend le lecteur. Un mélange savant entre l’individu et la destinée d’une galaxie.



Mais Aldarrök ne répète pas Yggdrasil et apporte de nouvelles intrigues et complots pour le pouvoir. Un mélange digne de Dune de Franck Herbert.



Le style de Myriam reste parfait et apporte sa précision et sa clarté à un récit époustouflant. Chaque chapitre appelle le lecteur à en savoir plus, à avancer, à espérer aussi que les choses pourraient s’arranger contre toute évidence, résignation et obstination. Quant à la fin de ce premier tome… La tension atteint son paroxysme d’autant qu’on ignore jusqu’où est prête à aller l’autrice…



Bref j’ai une fois encore adoré et je vais attendre la suite avec une impatience non feinte.


Lien : http://fredericgobillot.over..
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