Citations de N. H. Kleinbaum (164)
- Messieurs, quels sont les quatre piliers ?
- Travesti, Horreur, Décadence, Excrément ! firent-ils en choeur avant d'éclater de rire.
"Ô capitaine, mon capitaine !"
On écrit et on lit de la poésie parce que les hommes sont des êtres de Passion.
L'homme n'est jamais aussi libre que lorsqu'il rêve.
Si vous avez une certitude, continua Keating tandis que certains regagnaient déjà leur place, alors obligez-vous à considérer le problème sous un angle différent, même si cela paraît idiot ou absurde.
...en poésie comme en toute entreprise, consacrez toute votre ardeur aux choses essentielles de la vie - l'amour, la beauté, la vérité, la justice. (90)
...Certains fanatiques peuvent bien affirmer que tel ou tel sport est par essence supérieure à tel autre. Pour moi, l'essentiel, dans le sport, c'est le dépassement de soi auquel il nous oblige sans cesse.
C'est ainsi que Platon, pourtant si doué naturellement, a pu dire : "C'est la compétition qui a fait de moi un poète et un orateur." (86)
"Cueillez dès maintenant les roses de la vie
Car le temps jamais ne suspend son vol
Et cette fleur qui s'épanouit aujourd'hui
Demain sera flétrie." (35)
On doit savoir défier et savoir se méfier. Le bon marin doit savoir louvoyer.
Nous avons tous besoin d'être accepté, mais soyez persuadé que vos convictions sont uniques, les vôtres, même si on les trouve anormales ou impopulaires, même si le troupeau dit « C'est maaaaaaaaal ».
En dépit de tout ce qu'on peut vous raconter, les mots et les idées peuvent changer le monde.
Nous avons déclaré la guerre, la bataille fait rage ! Et attention, les victimes pourraient en être vos cœurs et vos âmes.
“ I see a sweetness in her smile,
Bright light shines from her eyes
But life is complete-contentment is mine,
Just knowing that she’s alive. ”
“ I went the woods because I wanted to live deliberately… to live deep and suck out all the marrow of life… ”
Je m'en allai dans les bois parce que je voulais vivre sans hâte. Je voulais vivre intensément et sucer toute la moelle de la vie ! Mettre en déroute tout ce qui n'était pas la vie, pour ne pas découvrir, à l'heure de ma mort, que je n'avais pas vécu.
Que le prodigieux spectacle continue et que, peut-être, tu y contribues par ta rime.
Profitez du jour présent. Que vos vies soient extraordinaires.
Oh capitaine, mon capitaine !
Keating se tut. La classe resta silencieuse, intériorisant le poème. Keating répéta alors, d'une voix inspirée :
« Que le prodigieux spectacle continue
Et que, peut-être, tu y contribues par ta rime. »
Tous les regards étaient rivés sur son visage.
– Quelle sera votre rime ? Demanda-t-il alors en les fixant tour à tour. Hein, messieurs, quelle sera votre rime ?
Un silence suivit ; la question planait dans la salle et se répercutait à l'infini dans le cœur des adolescents.
Nous rêvons de lendemain qui ne viennent jamais
Nous rêvons d'une gloire dont nous ne voulons pas
Nous rêvons d'un jour nouveau
Quand ce jour est déjà là
Nous fuyons une bataille
Que nous devrions livrer
(Et pourtant nous dormons)
Nous attendons l'appel
Sans jamais le devancer
Nous fondons nos espoirs sur l'avenir
Quand l'avenir n'est que vains projets
Nous rêvons d'une sagesse
A laquelle nous nous ferons chaque jour
Nous appelons de nos prières un sauveur
Quand le salut est entre nos mains
Et pourtant nous dormons.
Et pourtant nous dormons
Et pourtant nous prions
Et pourtant nous avons peur