Nadine Monfils

2ème édition de l’opération 13 à table, lancée l’année dernière au profit des Restos du Coeur. J’avais déjà acheté le livre l’année dernière (bien que j’avoue avoir complètement oublié de le lire..) et c’est donc naturellement que j’ai acheté celui de cette année. Sauf que cette fois-ci, je l’ai lu immédiatement.



Nous retrouvons donc le même principe que l’an passé avec 13 nouvelles, de 13 auteurs différents, réunis autour d’une même thématique : les liens entre frères et soeurs.



Pour la plupart des auteurs, je n’avais rien lu d’eux, et cela m’a permis de découvrir un peu leur style, même si une nouvelle c’est un peu court, cela permet malgré tout de se faire une idée.



Sans surprise, les auteurs que j’aime ont constitué les meilleures nouvelles. Douglas Kennedy, Maxime Chattam, Bernard Werber et Karine Giebel sont vraiment au top.



J’ai également découvert Françoise Bourdin dont la nouvelle est vraiment sympathique. Michel Bussi est pas mal aussi, même si je trouve la fin un peu particulière.



Les autres auteurs ne m’ont pas trop marqués, car même s’ils se laissaient lire sans soucis, leurs nouvelles ne m’ont pas laissées un souvenir impérissable. Par contre, je n’ai pas trop apprécié Romain Puértolas et sa nouvelle sur un Rom. J’ai trouvé ça trop facile, trop porté sur la critique, trop moralisateur. Et bien évidemment j’ai détesté la nouvelle de Stéphane de Groodt, qui est la plus courte du livre, et qui est bardée de jeux de mots d’une banalité hallucinante. Ce n’est ni drôle, ni intéressant, c’est juste gênant. Je n’apprécie pas le personnage lorsque je le vois à la tv, dans les journaux ou l’entends à la radio mais je n’avais rien lu de lui et je comprends pourquoi.



Le livre est donc très inégal et cible plusieurs publics. Mais dans l’ensemble il est agréable à lire et il sert la bonne cause. À acheter si la cause vous touche.

J'adore cette opération: lire des nouvelles (ce que je fais rarement) et pour la bonne cause! Dès que je l'ai vu chez mon libraire je me suis jetée dessus.

Je dois dire que j'ai été un peu déçue par rapport à celui de l'an dernier ( peut-être dû au fait qu'il y avait moins d'auteurs que j'appréciais) mais je l'ai quand même vite dévoré.

Deux auteurs m'ont marqué comme pour la session de l'an dernier, Chattam, Werber. Je pense sérieusement lire un de leurs livres, ce que je n'ai pas encore eu le temps de faire.

Voici mon avis sur chacune des nouvelles (je ne parlerai pas de celle de De Groodt, j'y ai été hermétique).

F. Bourdin et ces 2 frères diamétralement opposés notamment parleur réussite professionnelle et ces mystérieux 100 balles que demande régulièrement Florian à Charles.

M. Bussi et sa seconde morte, j'ai adoré cette histoire et n'y ai vu que du feu.

M.Chattam et son étrange food truck... Je dirai presque un regal😉.

F. d'Epenoux et les retrouvailles entre frères et sœurs avec l'éloignement qui se crée plus ou moins naturellement dans certaines familles.

K.Giebel ma préférée, j'ai été beaucoup émue par cette tragédie d'Alyena, malheureusement criante de vérité.

D.Kennedy et sa tante qu'on aimerait tous avoir quoique...

A.Lapierre et le fils qui se croyait unique et dont le dénouement surprend.

A.Ledig qui montre la frontière entre l'amour homme/femme et l'amour frère/sœur.

N.Monfils et la vie si particulière de Rose tenancière d'un bistrot dans un quartier très pauvre. Par certains côtés, j'ai pensé au film vilaine.

R.Puertolas et son rom sur la lune, histoire, qui par toutes ses métaphores fait beaucoup réfléchir.

B.Werber et ses jumeaux ou ses clones!! Bluffant!

Un livre qui m'a été offert à Noël, 13 auteurs représentatifs de la littérature contemporaine française nous offrent des nouvelles sur le thème de la fraternité. A noter que chaque livre vendu permet aux Restos du Cœur de distribuer 4 repas aux bénéficiaires.

13 auteurs évoluant dans des univers bien différents.

J'avoue ne pas avoir adhéré à toutes les nouvelles, mais j'en ai adoré certaines pour différentes raisons.

Karine Giebel nous offre un récit poignant qui nous retourne les tripes avec Aleyna. Cette nouvelle m'a complètement chamboulée, horrifiée, et ne peut laisser personne indifférent.

Je pense que chacun adhèrera à ces récits en fonction de l'auteur, mais aussi du thème exploité, la fraternité ouvrant finalement de multiples horizons. En ce qui me concerne, j'ai peut-être moins aimé celle de Stéphane De GROODT ou Romain PUERTOLASD, mais je pense que c'es uniquement parce que ça ne relève pas de mon univers s de lecture de prédilection.

Quoi qu'il en soit, cette mise en commun reste une initiative tout à fait louable et rien que pour çà, il faut acheter le livre.

13 à table est un recueil de 12 ou 13 nouvelles inédites d’écrivains français de renom. Les recettes sont reversées intégralement à l’association Les Restos du Coeur. La vente d’un exemplaire de ce livre permet la distribution de 4 repas. C’est la deuxième année qu’a lieu cette initiative de recueil de nouvelles au profit des restos du coeur. En 2015, le thème était le repas, en 2016, c’est celui des frères et sœurs qui a été choisi comme fil conducteur. Les relations fraternelles sont retranscrites sous le signe de la complicité, des rires mais aussi des tensions, des disputes, de la jalousie et même du meurtre.

Des registres et des styles très différents autour d’un même thème. Outre le fait que c’est pour la bonne cause, il y a de belles surprises. Mention spéciale pour La seconde morte de Michel Bussi, Aleyna de Karine Giebel et Le premier Rom sur la lune de Romain Puertolas.

Dans ces nouvelles, il y en a pour tous les goûts mais pour moi, il y en a vraiment 4 qui sortent du lot !



Celle de Michel Bussi d’abord, La seconde morte, qui nous plonge dans une histoire intéressante autour de deux sœurs, dont l’une vit dans l’ombre de la deuxième. Je n’ai jamais lu l’auteur (et c’est certainement un tort) mais j’ai adoré l’ambiance décrite ainsi que la psychologie des personnages, le tout écrit avec une très belle plume. Ensuite Ceci est mon corps, ceci est mon péché de Maxime Chattam. Tout comme dans le recueil de l’année dernière, il réussi à 100%. Chattam a l’esprit tordu (aha) et sait le transmettre à chaque fois. Je crois que je ne survivrai pas à un roman de l’auteur, mais chacune de ses nouvelles est excellente ! Frémissante…mais excellente !



Aleyna de Karine Giebel est certainement celle qui m’a le plus touchée. Elle traite des crimes d’honneur et du rôle des frères et sœurs dans une famille où l’honneur et la religion sont plus importants que les liens du sang. Je l’ai lu deux fois pour la partager avec mon chéri, et on n’en a été chamboulé tous les deux… Et enfin Karen et moi d’Agnès Ledig. Tout le monde me vante les mérites ce cette auteure, et en effet, j’ai été conquise par cette nouvelle. Un court récit rempli d’optimisme. Il me faudra maintenant découvrir ses romans.



Voilà pour cette année. On verra pour le prochain, mais je vous le conseille. Faîtes une bonne action, et achetez le ! :)

J'ai découvert ce recueil par hasard sur l'étal d'une librairie au cours du mois de décembre. "13 à table!" : titre accrocheur... Des nouvelles à déguster en cette période de fêtes : tentant... En faveur des Restos du Coeur : quelle bonne initiative ! Et cerise sur le gâteau : tous les récits sont sur le thème de la fraternité... Bref, j'achète !

Quel ne fut pas alors mon dépit de lire ce que les mots "fratrie" et "fraternité" inspirent à nos brillants auteurs contemporains ! Là tout n'est que noirceur des sentiments, bassesse humaine et pessimisme. Grosse déception ! Il a fallut m'obliger à le finir comme si l'on m'avait promis un bon petit repas entre amis et qu'à la place il me fallait avaler de l'huile de foie de morue !

J'ai été vraiment contrariée de voir si peu de bons sentiments, de beaux souvenirs, d'humanité et de...fraternité dans un livre censé être au service d'une action humanitaire comme celle des Restos du coeur.

Et si certains de ces récits ne sont pas dénués d'intérêt malgré leur noirceur (Aleyna de Karine Giebel, La main sur le coeur de François d'Epenoux, le premier rom sur la lune de Romain Puertolas) , on atteint le dégoût et l'ecoeurement profond en lisant Chattam !!!

Le seul récit un peu positif est celui d'Agnès Ledig, Karen et moi, malheureusement il ne s'agit justement pas de frères et soeurs !!!

Un conseil :

Si votre but est de faire une bonne action achetez plutôt le disque des enfoirés,

Si vous cherchez une lecture agréable passez votre chemin !

Pour ma part je regrette presque de l'avoir acheté car je suis convaincue que l'on a tout intérêt à transmettre de plus belles valeurs à notre société et d'autant plus quand on le fait sous les couleurs d'une oeuvre humanitaire.

Suite au succès du premier ouvrage qui avait permis d’offrir de nombreux repas, les éditions Pocket ainsi que 12 auteurs ont réitérés l’expérience d’écriture de nouvelles, toujours au profit des Restos du Cœur. Cette fois, les écrivains ont laissé vagabonder leur imagination sur le thème « frères et sœurs ».



Ayant beaucoup apprécié l’ouvrage précédent, c’est avec plaisir que je me suis lancée dans celui-ci. D’autant plus que le sujet est intéressant et propice à la création d’histoires diversifiées selon la façon dont on aborde cette thématique. En effet, on peut traiter la fratrie en parlant d’amour, de mauvaise entente, sentiment de solitude, incompréhension, entraide et tant d’autres choses encore !



Cette fois-ci, 12 auteurs ont répondu présents. Alors pourquoi 13 à table ? Tout simplement parce que le lecteur est le 13ème convive !

Si dans « 13 à table ! 2015 » je connaissais la moitié des auteurs, il en a été autrement ici avec de nombreux inconnus pour moi. Et donc, toujours plus de découverte pour mon plus grand plaisir !



Ici, ma préférence va à la nouvelle de Karine Giebel qui m’a profondément touchée. Une histoire poignante sur la condition des femmes mariées de force et soumises aux volontés des hommes de la famille. Quelle horreur de se dire que des atrocités de ce genre arrivent à des millions de femmes à travers le monde et peut-être tout proche de chez nous.

J’ai ensuite beaucoup aimé celle d’Agnès Ledig, avec une manière originale de traiter ce thème, je n’y avais pas forcément pensé et j’ai trouvé l’histoire franchement sympathique. Maxime Chattam, quant à lui, m’a glacé d’effroi alors que la chute de la nouvelle de Michel Bussi m’a bien surprise ! Et bien sûr ce cher Werber nous déstabilise encore avec cette histoire de jumeaux dont l’ADN commun les pousserait à avoir des actes similaires sans être en contact.

Les autres nouvelles sont plaisantes mais pas aussi marquantes pour moi.



En résumé, tout comme celui de l’année précédente, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ces 12 nouvelles. Un bon moment de lecture !


Lien : http://dreaming-with-boooks...

Comme l’an dernier, j’ai davantage été charmée par certaines nouvelles plutôt que par d’autres. Cependant, j’ai trouvé l’esprit général nettement moins enthousiaste et positif que l’année passée. Peut-être est-ce dû à l’année éprouvante que nous avons tous passés, et les événements ne portent pas forcément à l’esprit de fête…

J’ai regretté, comme l’an dernier, que le sujet s’éloigne du thème du dîner, ou de l’esprit de Noël. J’aime bien les concentrés thématiques, et sans cela, un recueil manque un peu d’unité, d’âme. Ici, tout se tisse autour du lien fraternel. Quelque chose que je connais mal étant moi-même… fille unique ! Je suis tout de même enchantée de faire une bonne action en lisant !



Ma préférence va à Aleyna de Karine Giebel, une histoire de femme, de moeurs, de société, de mentalités… Une histoire comme il en existe tellement d’autres dans le monde et qui demeure pourtant inconnues. L’histoire d’un mariage forcé que l’on refuse et pour lequel Aleyna devra payé le prix fort. Une histoire bouleversante.



Maxime Chattam m’aura effrayée grâce à Ceci est mon corps, ceci est mon péché. J’ai bien aimé cette histoire psychologique, courte mais… intense !

La Seconde Morte de Michel Bussi m’aura également surprise et glacée, même si je l’ai trouvée un peu incohérente. Encore une fin qu’on n’attendait pas, il est fort ce Bussi !



Je n’ai en revanche pas du tout accroché à Frères Coen de Stéphane de Groodt, certes brillant par ses jeux de mots mais loin d’être passionnant. Comme lu quelque part, cela relève davantage du sketch que de la nouvelle.

Pour les autres… rien de bien marquant, mais divertissant !



En conclusion



Un recueil très hétéroclite, qui ne m’a pas trop emballée mais que je suis tout de même ravie d’avoir acheté pour la bonne cause qu’il soutient. Une excellente initiative qui m’a permis de découvrir de nouveaux auteurs ! Avec un vrai coup de coeur pour Aleyna
Lien : https://carnetparisien.wordp..

Comme chaque année, j’ai acheté ce livre vendu au bénéfice des restos du cœur. Mais pas seulement, par curiosité pour connaitre les différentes histoires écrites autour du thème frère et sœur.



Je ne vais pas vous parlé de toutes les nouvelles qui composent ce recueil mais seulement de celle que j’ai le plus et moins aimé.



Tout d’abord, je n’ai pas du coût adhéré à la nouvelle Les frères Coen de Stéphane de Groodt. Je n’ai pas compris le but de cette histoire et je n’ai pas adhérer aux jeux de mots faits par l’auteur. Heureusement que c’est la plus courte des nouvelles de ce livre.



Karen et moi d’Agnès Ledig est une très belle histoire qui nous prouve qu’un lien frère-sœur n’est pas forcément un héritage du sang.



La seconde morte de Michel Bussi est un roman très surprenant, je me suis laissée embarquée dans l’histoire de cette jeune fille jalouse de sa sœur. La fin m’a plus que surprise.



Fils unique d’Alexandra Lapierre est là aussi une très belle histoire à propos de ce fils unique qui rêve d’une famille unique et qui va peut-être l’obtenir…



Mon coup de cœur va à Aleyna de Karine Giebel. C’est la nouvelle qui m’a le plus marqué, cette jeune fille enchaîné aux traditions familiales.



Les autres histoires m’ont plus ou moins emportée. A noter que l’histoire de Maxime Chattam est glaçante à souhait et que celle de Romain Puértolas vient d’une autre planète.



En bref, globalement j’ai bien apprécié ma lecture, les auteurs ont écrit des histoires avec leur cœur et leur imagination pour servir cette cause. Je lirai avec plaisir le prochain recueil s’il y en a.
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J'ai beaucoup de mal avec les nouvelles : j'en trouve difficilement à mon goût. Je trouve que parfois, comme il n'y a que peu de pages à remplir, les auteurs cherchent automatiquement une histoire rocambolesque alors que peu d'action mais des émotions sincères sont suffisantes. Souvent je trouve que ça met du temps à démarrer et que toute l'action arrive à la fin. Que seule la chute compte. Or moi j'ai besoin d'être captivée depuis le début de l'histoire. C'est pourquoi j'aime beaucoup lire des nouvelles mais en même temps je déteste ça. Quelle contradiction !



Cela étant, certaines de ces nouvelles sont excellentes ! Je pense à celle de Werber notamment, ou bien celle de Russi.



Cependant, d'autres ne m'ont pas plu que ce soit par le style ou bien par l'histoire.

Après une première édition que j'avais trouvé très réussie, j'ai à nouveau été séduite par ce recueil de nouvelles !



On retrouve à nouveau 12 auteurs réunis autour d'une même thématique, la fraternité, pour une bonne action : en achetant ce livre 4 repas sont distribués aux Resto du cœur.



Comme dans chaque recueil de nouvelles, on accroche plus ou moins au style de chaque auteur mais cela permet de découvrir un panel assez varié.



Pour celui-ci je retiendrais essentiellement la nouvelle d'Agnès Ledig, qui m'a beaucoup touchée à nouveau après celle très réussie également de la première édition (il faudra vraiment que je lise ses romans), celle de Romain Puértolas qui est drôle et décalée et celle de Karine Giebel, avec laquelle je ne m'attendais pas à cette fin.

Difficile d’écrire un commentaire synthétique qui rassemble ces 12 nouvelles. Le voici donc sous la forme d’une remise de prix imaginaire, totalement personnelle (et j’assume !).

Pour commencer, le grand prix du jury, La robe bleue, ma préférée, une histoire décalée dans une ambiance de bar malfamé, des personnages attachants et un amour inconditionnel.

Ensuite, la plus horrible, Ceci est mon corps, ceci est mon péché, la marque Chattam dans toute son abomination.

Quoique, on aurait aussi pu remettre le trophée de la plus horrible à Aleyna. Mais je lui octroie celui de l’émotion. L’émotion à l’état brut, cette colère insatiable et cette douleur insupportable qu’on ressent après une telle lecture.

Le premier Rom sur la lune gagne le prix de l’imaginaire, bien que j’aurais aimé une chute plus fantastique.

La plus déjantée, Frères Coen. Je n’ai pas tout compris…

Prix spécial du jury à La seconde morte, et à Fils unique, deux histoires bien différentes mais toutes deux intelligemment construites avec leur chute efficace.

Une petite déception avec Jumeaux, trop jumeaux. Je m’attendais à mieux de la part de Werber. Mais étant fan, je suis sûrement trop exigeant…

En conclusion : un petit recueil varié et plaisant, dans la lignée du premier.

Merci aux Restos du cœur, pour ce bon moment de lecture, et surtout, merci d’exister.

Déçue par cette deuxième édition ! J'avais beaucoup aimé la précédente, qui tenait ses promesses de diversité, contrairement à celle-ci.



La majorité des histoires est glauque, déprimante ou tout simplement triste. Le thème principal est la fratrie (tous les auteurs jouent le jeu cette année), mais un autre le talonne finalement de très près : la mort ! C'est vous dire la gaîté du recueil !



Au final pour moi, trois nouvelles sortent du lot, car elles sont différentes des autres :

- le petit thriller de Maxime Chattam : pas du tout mon genre de lecture (cette nouvelle m'a conforté dans ce goût ^^), mais au moins c'est original !

- la poignante histoire de Karine Giebel : j'espère vraiment que la réalité a été exagérée, parce que ce récit alarmiste est véritablement horrible et bouleversant...

- les quatre étranges pages de Philippe De Groodt : un récit sans-queue-ni-tête peut-être, mais bourré de jeux de mots et de références que je n'ai pas tous compris, plutôt jubilatoire :)



Les autres nouvelles sont plutôt fades.

Pourtant, l'histoire d'Agnès Ledig était vraiment sympa, de même que celles de Bussi, de François d'Epenoux et d'Alexandra Lapierre ; elles auraient été mises en valeur par la présence d'autres genres, mais trop d'histoire de vie déprimantes côté à côte, même avec des styles légèrement différents... c'est assez rébarbatif.

13 nouvelles achetées pour les restos du cœur mais aussi parce j'étais curieuse de lire les récits d'écrivains contemporains et renommés autour d'un thème commun, en l'occurrence la fratrie (et/ou la sororité).



Je n'ai pas été déçue mais j'ai mes préférences, bien entendu.

Tout comme moi, éprouverez-vous ou avez-vous éprouvé semblables impressions ?



Apprécierez-vous – ou avez-vous apprécié – le suspense et la fin étonnante de La seconde morte de Michel Bussi ?

Trouverez-vous – ou avez-vous trouvé – plus convenue Cent balles de Françoise Bourdin ?

Frémirez-vous – ou avez-vous frémi – d’épouvante à la lecture de Ceci est mon corps, ceci est mon péché de Maxime Chattam ?

Arborerez-vous – ou avez-vous arboré – un large sourire en lisant Frères Coen de Stéphane de Groot, courte nouvelle qui consiste en jeux de mots humoristiques ?

Serez-vous – ou avez-vous été ému – presque jusqu’aux larmes avec La main sur le cœur de François d’Epenoux ?

Vous révolterez-vous – ou vous êtes-vous révolté – en prenant connaissance du sort dévolu à Aleyna (et ses semblables) de Karine Giebel ?

Vous renfermerez-vous – ou vous êtes-vous renfermé – en vous-même en méditant sur Tu peux tout me dire de Douglas Kennedy ?

Serez-vous – ou vous êtes-vous – légèrement étonné par Fils unique d’Alexandra Lapierre ?

Songerez-vous – ou avez-vous songé – avec nostalgie au lien si fort qui unit les personnages de Karen et moi d’Agnès Leidig ?

Pénètrerez-vous – ou avez-vous pénétré – dans le monde de la folie avec La robe bleue de Nadine Monfils ?

Partagerez-vous – ou avez-vous partagé – la misère comme on partage une orange en lisant Le premier Rom sur la lune de Romain Puèrtolas ?

Et enfin découvrirez-vous – ou avez-vous découvert – la fratrie parfaite avec le récit de Bernard Werber Jumeaux trop jumeaux ?

Bravo, cette fois encore, pour ce projet-livre généreux et solidaire! Le thème de l'année 2015: la fratrie,thème propice à l'imagination, décliné en versions forcément très différentes, vu la diversité des auteurs.Je me suis amusée à décerner des prix à celles des nouvelles qui m'ont particulièrement plu.



LA PLUS INATTENDUE: " La seconde morte" de Michel Bussi .Mais il ne pouvait en être autrement avec ce maître dans l'art d'entraîner le lecteur sur de fausses pistes.Quelques indices: Aurélie Leroy, la narratrice, rencontre Raphaël, mais dès qu'elle lui montre une photo de sa soeur aînée, Alexandra,plus belle, plus lumineuse, il tombe amoureux d'elle. La révélation finale surprend...Quelle chute !



LA PLUS POIGNANTE: " Aleyna" de Karine Giebel.J'aurais pu écrire aussi " la plus révoltante"...Le ton est grave, la fin désolante et terrible.Aleyna est une jeune fille musulmane, d'origine turque, qui veut rompre avec le carcan des traditions.Mais est-ce possible, même si son frère jumeau est très attaché à elle ?



LA PLUS TROUBLANTE: " Jumeaux, trop jumeaux" de Bernard Werber .Ou jusqu'où peuvent aller les ressemblances fascinantes de jumeaux élevés séparément et qui se découvrent enfin...



LA PLUS TERRIFIANTE: " Ceci est mon corps, ceci est mon pêché" de Maxime Chattam.J'aurais pu l'intituler aussi " La plus coupe-faim", on est assez proche d'Hannibal Lecter ! Une nouvelle qui met en scène un psychopathe à l'obsession horrible, liée bien sûr au thème des frères et soeurs...



Les autres nouvelles m'ont moins plu, certaines étaient par ailleurs assez éloignées du thème mais c'était en tout cas une lecture-plaisir, et un livre plein d'humanité.

J'avais acheté ce livre à sa sortie en novembre dernier mais je n'avais pas trouvé le temps pour le lire... C'est désormais chose faite !

J'ai pris autant de plaisir que pour le précédent 13 à table ! : j'aime l'idée de découvrir des auteurs tout en faisant une bonne action en direction des restos du cœur.

Le principe est toujours le même : 12 nouvelles autour d'un thème (ici, ce sont les relations entre frères et sœurs), le treizième convive étant le lecteur...

Alors, évidemment, comme dans tout recueil, certains écrits m'ont plus touché que d'autres mais l'ensemble est très agréable à découvrir. Ma préférence va à "La seconde morte" de Michel Bussi car j'ai trouvé la chute inattendue, "Aleyna" de Karine Giebel pour la dure réalité qu'il montre et surtout "Ceci est mon corps, ceci est mon péché" de Maxime Chattam pour son côté sombre et gore à souhait...

Une lecture utile, pour une fois, ça ne fait pas mal !

Après ma lecture très appréciée sur le premier volet de 13 à table, j'avais envie de renouveler l'expérience tout en apportant ma contribution à une bonne cause. Je suis très contente de cette lecture, un iota en deçà du précédent, mais tout en restant charmant et sympathique.



Je recommande ce petit recueil si comme moi, vous désirez rencontrer un auteur pour la première fois. Je ne suis pas très fan de la littérature contemporaine, tous ces auteurs sont connus de nom ou de très loin. Excepté Maxime Chattam et Karine Giebel, je n'ai jamais pu lire des romans de ces auteurs. Je suis heureuse néanmoins de retrouver Bernard Werber, parce que je suis de plus en plus tentée de lire ses ouvrages. Beaucoup de découvertes en somme et j'en suis ravie, il y a de bonnes nouvelles et d'autres que j'ai moins aimés. Le thème est bien choisi, la fratrie donne naissance à des idées diversifiées et parfois percutantes.



J'ai eu de bonnes surprises pour commencer. Françoise Bourdin ouvre le recueil avec Cent balles qui offre une vision intéressante de la famille, l'histoire et sa chute donnent à réfléchir sur ses priorités, sur le sens du mot famille. J'ai bien aimé cette affaire de frères unis en dépit de leurs différences. La seconde morte de Michel Bussi est plus singulière, avec cette affaire de nom similaire, j'ai été glacée par l'attitude de l'héroïne principale, par son côté manipulatrice qui rend la nouvelle surprenante. Tu peux tout me dire de Douglas Kennedy s'avéra amusante et idéale pour réfléchir, j'ai beaucoup aimé les questions soulevées par cette nouvelle. Le style d'écriture des trois auteurs est sympathique et fluide, j'ai beaucoup aimé les angles abordés et les personnages à qui ils ont donné vie. Autre belle découverte, Le premier rom sur la lune de Romain Puértolas, un texte très amusant et sympathique, qui fait réfléchir sans en avoir trop l'air. J'ai aimé le parti pris décalé qui rend le texte original dans son angle et qui se laisse lire grâce au style fluide et moderne.



Du côté des coups de coeur, Ceci est mon corps, ceci est mon pêché signé Maxime Chattam est clairement gagnante. Une vraie claque, un thriller façon nouvelle rondement mené, glaçant à souhait, percutant de plein fouet, fascinante dans sa psychologie. J'ai été scotchée. Karine Giebel m'a fait forte impression avec sa nouvelle poignante sur des faits — malheureusement — encore trop réels. J'ai adoré suivre Aleyna, touchante et splendide, brisée et bridée, la nouvelle fait choc. C'est très bien écrit et prenant à lire. Mon dernier gros coup de coeur revient à Bernard Werber avec Jumeaux, trop jumeaux. Le parti pris est surprenant et fantastique, le côté scientifique est super bien exploité. Il y a cette petite pointe d'humour, une grande partie de réflexion particulièrement prenante, je suis fascinée par l'idée et la manière dont l'auteur traite son sujet. J'ai beaucoup aimé les personnages, l'intrigue ainsi que le final.



Parmi mes légères déceptions, il y a Frères Coen de Stéphane De Groodt, dont je suis passée un peu à côté. Le côté décalé est pourtant sympa, mais j'ai eu une overdose de jeux de mots dont j'ai oublié le sens au bout d'un moment. La robe bleue de Nadine Monfils m'a également déçue, je n'ai pas tout saisi à cause du style d'écriture, trop compliqué, il y a un patois pas simple à appréhender. De plus, l'histoire m'a laissée de côté, je ne me suis pas attachée au personnage principal.



La main sur le coeur de François d'Epenoux ne m'a pas séduite en totalité, c'était sympathique, mais la fin, je ne l'ai pas saisie. Je trouve que la nouvelle instaure un cadre et des problématiques qu'elle ne résout pas, c'est dommage. Deux nouvelles qui ont manqué de me convaincre sans pour autant être décevantes, je parle d'Alexandra Lapierre avec Fils unique ainsi qu'Agnès Ledig, Karen et moi. J'ai bien aimé le style d'écriture, les personnages sont agréables à suivre, mais l'histoire est un peu en dent de scie.



En conclusion, un recueil qui reste surprenant et intéressant. Il me permet de retrouver des plumes et d'en découvrir des nouvelles, rien qu'avec ça, le recueil est gagnant. Les nouvelles sont courtes, ce qui rend la lecture agréable ; les différents styles permettent de se plonger dans des univers précis et variés. Les personnages sont plus ou moins attachants, les idées demeurent percutantes dans les angles abordés et ce thème a permis de récolter des textes de grande qualité. Bien sûr que des nouvelles m'auront plus touchée que d'autres, mais dans l'ensemble, je suis très, très heureuse de ma lecture. J'espère voir le prochain volet !
Lien : http://la-citadelle-des-livr..

Un roman que ma mère avait acheté quand il est sorti et que je lui ai pris par pure curiosité. Et je ressors de ma lecture avec du bon et du moins bon...



Le roman est un recueil de douze nouvelles écrites par différents auteurs : François Bourdin, Michel Bussi, Maxime Chattam, Stéphane De Groodt, François d'Epenoux, Karine Giebel, Douglas Kennedy, Alexandra Lapierre, Agnès Ledig, Nadine Monfils, Romain Puértolas et Bernard Werber. Je dois dire que ces nouvelles sont toutes plus différentes les unes des autres.



J'ai beaucoup aimé les histoires de François Bourdin ('Cent balles'), Michel Bussi ('La Seconde Morte'), Agnès Ledig ('Karen et moi') et Bernard Werber ('Jumeaux, trop jumeaux'). Celle de Bussi plus particulièrement d'ailleurs, car je connais déjà l'auteur et j'ai eu l'impression de retrouver l'âme de ses romans dans cette petite nouvelle. Les autres auteurs, je ne les connaissais pas, mais j'ai envie d'en découvrir plus dans leur roman.



Par contre, les autres nouvelles n'étaient pas vraiment à mon goût. Certaines sont beaucoup trop rédactionnelles ou trop résumé pour moi. J'aurai peut-être voulu qu'elles soient plus développé pour me permettre de m'intégrer mieux dans l'histoire.



En général, des histoires bonnes et d'autres un peu moins bonnes, qui m'a permis de découvrir des auteurs dont je lirais surement d'autres romans.
Lien : http://www.fifty-shades-dark..

Après avoir lu le premier, je me suis lancée dans la lecture de ce second qui je trouve personnellement plus WOUAHHHH et moins centré sur la nourriture

Soit dit en passant... il faut l'acheter ! Ce livre ne coûte que 4€75 et cette somme permet de distribuer 4 repas.

Le précédent tome à permis la distribution de près de 1 400 000 repas.



Bon pour en revenir au livre, 12 nouvelles... toutes sympas et certaines encore plus. Il y en a de tous les genres et pour tout les goûts

Vous avez des récits mettant le lecteur face à son degré de valeur au travers des histoires de famille notamment Françoise Bourdin avec sa nouvelle Cent Balles ; François d'Epenoux avec La main sur le coeur ; Douglas Kennedy avec "Tu peux tout me dire", Alexandra Lapierre avec son "Fils Unique"

Vous trouverez également des récits macabres comme Maxime Chattam avec sa nouvelle "Ceci est mon corps, ceci est mon péché" qui risque de vous faire halluciner . Personnellement, cette nouvelle pourrait devenir un bon thriller avec l'histoire d'un serial killer en food-truck

Vous avez envie de récits décalés ? Alors Stephane de Groodt et son "Frères Coen" risque de vous étonnez : récit court tout en calembour ....Nadine Monfils avec sa nouvelle "La robe bleue" ou encore Romain Puertolas et son délire "Le premier Rom sur la Lune".

Pour du drame, du plus sérieux...Karine Giebel avec "Aleyna"... Un récit poignant à deux voix mettant en scène une tragédie résultant de l'opposition entre modernité et tradition. Un récit court mais vraiment fort en émotion relaté avec simplicité.



Bref, 12 nouvelles... 12 styles différents.... et une bonne action.

Cette année encore, j'étais curieuse de découvrir les nouvelles concoctées par nos douze auteurs, et particulièrement impatiente de lire celle écrite par Stéphane de Groodt, dont j'adore l'humour et qui je trouve manie la plume et le verbe comme peu en sont capables. Je n'ai d'ailleurs pas été déçue, et si j'ai préféré certaines nouvelles à d'autres, je trouve qu'elles sont toutes au même niveau et ça a été un plaisir de les lire.



La nouvelle qui m'a sans conteste le plus marquée est celle de Karine Giebel, Aleyna. Bien que le texte fasse à peine 25 pages, il en sort beaucoup de choses: la force des traditions familiales, l'incompréhension, la cruauté, la vision de la fille comme d'une marchandise... C'est très poignant et la fin m'a horrifiée, mais je ne peux que conseiller au plus grand nombre de la lire, car ce genre d'horreurs se produit encore trop souvent de nos jours...



Les autres nouvelles nous parlent de liens du sang, mais pas que: dans le texte d'Agnès Ledig, Karen et moi, on voit que parfois les liens du cœur peuvent être plus importants.

Fils unique, d'Alexandra Lapierre, nous montre un homme qui rêve d'une famille nombreuse mais qui hélas est fils unique, comme l'indique le titre. Et pourtant, en est-il vraiment sûr? Une lettre pourrait bien tout faire basculer...

La seconde morte, de Michel Bussi, montre les ravages de la jalousie quand un enfant vit dans l'ombre d'une sœur à qui tout réussit, et la chute est très bien trouvée!



Bref, qu'ils soient attachants, qu'ils vous tapent sur le système ou juste dans le porte-monnaie, tous ces frères et sœurs ne m'ont pas laissée indifférente. Est-ce parce que je suis moi-même fille unique? Je l'ignore, mais je vous conseille ce petit recueil bien sympathique!
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