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Citations de Nicolas Fougerousse (29)


Vivre en vous n'est pas une paix
C'est une lumière
Aimer en vous n'est écrire la joie
C'est la vivre
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Il ne faut pas plus de temps pour vivre, mais il faut vivre plus intensément le temps que l'on a.
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Elle savait que les mots ne suffisaient pas, et jamais ne suffiraient à exprimer ce qu'elle ressentait dans ces instants. Pour elle, le cinéma était la parfaite équation de son amour pour les livres, de son amour pour les gens, et de son amour pour la musique : des mots mis en scène, des acteurs assoiffés de vie, des notes qui d'un coup la remplissaient d'une énergie incroyablement forte. Elle voyait peu de films, lisait peu de livres, mais ceux vus, ceux lus, ceux aimés, l'étaient éternellement.
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Quand elles parlaient de leur projet et de leurs destinations, des amis, pourtant proches, n’hésitaient plus à affirmer haut et fort leur sentiment presque raciste à l’endroit de certains états, notamment ceux du Maghreb. Peur, intolérance, incapacité à se mettre à la place de l’autre, les deux amantes n’en revenaient pas. En regardant de plus près, aucune de leur connaissance n’était français ou française « pure souche ». Il suffisait souvent de remonter à trois, voire deux générations pour s’apercevoir que les plus sceptiques étaient également issus de l’immigration.
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Elle avait 16 ans : une nouvelle vie commençait. D’emblée, ses professeurs l’avaient trouvée d’une maturité exceptionnelle pour son âge. Curieuse de tout, elle apprenait vite, et bien. Les premiers mois se passèrent comme elle en avait l’habitude : prendre ses repères, se faire de nouveaux amis, découvrir de nouvelles activités, participer à la vie culturelle de l’école. Elle était dans sa zone de confort, malgré la solitude. Car elle aimait être seule. Une première et une terminale S l’avaient amenée naturellement à poursuivre dans la même voie scientifique à l’université quelques années plus tard. C’est à cette époque qu’elle se forgea une « identité sexuelle » à contre-courant de ce qui lui avait été inculqué au lycée.
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Vous avez pris de ma chair ce qu'il y avait de plus tendre. Je vais laisser dans votre sang des mots. Oui, dans votre sang, j'écrirai des poèmes au sommet des montagnes.
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La nuit, le ciel ressemble à ce que nous gardons des êtres qui nous sont chers : un scintillement.
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Les hommes font la guerre parce qu’ils ont peur de la vie sans savoir que la vie et l’amour sont la même chose.
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Elle aimait, elle était aimée en retour, et inversement. La vie dans ses veines ressemblait à s'y méprendre aux couleurs de l'arc-en-ciel, au détail prêt que les teintes de ce dernier étaient féroces, violentes, crues, originelles. À quelques mois du départ, c'est à l'origine du monde qu'elle remontait, l'origine sanguine de son monde à elle pour lequel n'avait existé qu’une seule personne à ses yeux lorsqu’elle n’était qu’une enfant : son père.
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. La sédentarisation des gens n’était que très récente, au regard de l’histoire. Que ferait-on des populations océaniques fuyant la montée des eaux à cause du changement climatique provoqué par les pays les plus riches  ? Que ferait-on des familles fuyant les régimes oppressifs pour la sécurité de leurs enfants ? Et que ferait-on tout simplement de ces hommes et de ces femmes qui partent pour un ailleurs économique qu’ils espèrent meilleur?.
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Finalement, les voyages et les livres, c'est la même chose. Les deux peuvent emmener au plus loin, mais aussi au plus près de soi...
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Des lumières rouges au sol, une pénombre de beaucoup. Ici un bar, devant trois divans roses. Elle aura passé commande, d’une fille d’abord, se sera ravisée, deux finalement. De son sac, elle aura extirpé le portefeuille, du portefeuille sa carte Visa, de la carte la somme de son désir.
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Nous n’invitons pas le bonheur, jamais : c’est lui qui nous invite.
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On ne retient dans son corps que ce dont on se sent coupable.
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Anaïs glissait sa main sous le tee-shirt de son amoureuse, jusqu’à son sein gauche. Dans le creux de sa paume, elle sentait les battements du cœur de Joanna, elle restait ainsi de longues minutes à écouter cette vie qui transperçait la sienne.
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Bouger, se bouger, il fallait qu’elle bouge. Ne pas rester statique, à ne rien faire. Se forcer. Forcer le jour pour ne pas tomber dans la nuit.
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Anaïs aimait la vie comme personne : si vie banale il devait y avoir, alors elle s’y soustrairait, un jour. Se soustraire à la vie. Avait-elle refusé l’addition de ses parents  ? Elle ne savait dire. La solitude qui en était née ne se partageait qu’en de trop rares instants. Mais ils valaient la peine d’être vécus. C’était ce que la rumeur du monde voulait, mais le voulait-elle vraiment  ?
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Habituée à ses mondes imaginaires depuis qu’elle était toute petite, Anaïs aimait trouver refuge dans les livres : les histoires qu’on raconte à l’heure du coucher, plus tard les lectures obligatoires pour l’école et le collège, les bouquins d’étude, ceux qu’on offre et ceux offerts, témoins datés d’une histoire avec quelqu’un, ou simples souvenirs que l’on souhaite garder à l’infini dans sa bibliothèque, aussi petite fut-elle.
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Le voyage a ceci de particulier qu’il permet d’ôter d’un seul coup d’un seul tout ce qui est superflu dans la vie : les objets de trop, les souvenirs douloureux, les projets inutiles, tout sauf l’amour.
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Mais tu vois, on a beau essayer de prévoir, on sait qu’il y aura plein d’inconnues, de situations où on devra improviser, s’adapter. On oscille entre ces états de certitudes et de doutes, finalement un peu comme on fait déjà aujourd’hui, dans nos vies. Sauf que là, on aura la nature en plus, ses aléas, sa météo, et puis tous ces paysages... Je suis sûre qu’on va être scotchées plus d’une fois ! Ça va être trop beau !
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