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3.5/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Diplômée de Sciences Politiques et licenciée ès lettres. Attachée de presse. Directrice éditoriale. Responsable de la communication de la Fédération internationale de thalassothérapie Mer et santé (en 1998).
Traduit aussi de l'espagnol en français.

Source : Catalogue de la BNF
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INTRODUCTION : « Le siècle qui commence trouve une Argentine confiante en l'avenir. le positivisme à la mode met une foi illimitée dans les avancées du progrès et de la science, et la croissance de la jeune république autorise une vision optimiste du destin national. La classe dirigeante a bâti son programme sur la base d'une instruction publique et gratuite pour tous, destinée à réaliser l'intégration culturelle de la deuxième génération d'une masse énorme et hétérogène d'immigrants à peine débarqués d'Europe. Cette Argentine, qui est à l'époque une toute jeune nation - sa guerre contre les Indiens n'est terminée que depuis vingt ans -, dépend économiquement de l'Angleterre, est fascinée par la culture française et admire autant l'opéra italien que la technologie allemande. Ce qui ne l'empêchera pas de tâtonner à la recherche de sa propre identité, à la faveur d'un sentiment nationaliste exacerbé dès 1910 […]. L'avant-garde poétique porte le sceau du modernisme, largement diffusé à Buenos Aires par Rubén Darío qui […] marquera d'une empreinte durable la vie culturelle du pays. […] La quête de la modernité inscrite dans le nouveau courant anime déjà ce pays avide de rallier un monde qui ne jure que par Le Louvre, la Sorbonne et Montparnasse. […].  […]  La seconde décennie du siècle […] marque un tournant décisif dans la réalité argentine. […] Hipólito Yrigoyen accède au pouvoir. Avec lui surgit une nouvelle classe sociale, issue de l'immigration et amenée, pour un temps, à prendre la place de la vieille oligarchie qui a dirigé le pays depuis les premiers jours de l'indépendance. […] Cette modernité, qui relie les poètes argentins à l'avant-garde européenne, se concrétise avec le retour au pays de Jorge Luis Borges, en 1921. […] Dans un article polémique paru dans la revue Nosotros (XII, 1921), Borges explique : « Schématiquement, l'ultraïsme aujourd'hui se résume aux principes suivants : 1°) Réduction de la lyrique à son élément fondamental : la métaphore. 2°) Suppression des transitions, des liaisons et des adjectifs inutiles. 3°) Abolition des motifs ornementaux, du confessionnalisme, de la circonstanciation, de l'endoctrinement et d'une recherche d'obscurité. 4°) Synthèse de deux ou plusieurs images en une seule, de façon à en élargir le pouvoir de suggestion. » […] […] les jeunes poètes des années 20 se reconnaissent au besoin qu'ils éprouvent de revendiquer une appartenance et de se trouver des racines. […] Il faut attendre une dizaine d'années encore pour que, dans le calme de l'époque, de jeunes créateurs, avec l'enthousiasme de leurs vingt ans, apportent un élan nouveau et de nouvelles valeurs poétiques. Prenant leurs distances par rapport à l'actualité, ils remettent à l'honneur le paysage et l'abstraction, ainsi qu'un ton empreint de nostalgie et de mélancolie. […] Les années 60 correspondent en Argentine à une période d'apogée culturel. le secteur du livre est en plein essor ; de nouvelles maisons d'édition voient le jour et, conséquence du boom de la littérature sud-américaine, la demande d'auteurs autochtones augmente, ce qui facilite l'émergence de noms nouveaux. […] La génération des années 70, à l'inverse, est marquée au coin de la violence. Plus se multiplient les groupes de combat qui luttent pour l'instauration d'un régime de gauche, plus la riposte des dictatures militaires successives donne lieu à une répression sanglante et sans discrimination qui impose au pays un régime de terreur, torture à l'appui, avec pour résultat quelque trente mille disparus. […] » (Horacio Salas.) CHAPITRES : 0:00 - Titre 0:06 - Enrique Molina 2:09 - Atilio Jorge Castelpoggi 3:37 - Olga Orozco 5:57 - Roberto Juarroz 7:44 - Générique RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Horacio Salas, Poésie argentine du XXe siècle, traduction de Nicole Priollaud, Genève, Patiño, 1996. IMAGES D'ILLUSTRATION : Enrique Molina : https://es.wikipedia.org/wiki/Enrique_Molina_(poeta)#/media/Archivo:EnriqueMolina.JPG Atilio Jorge Castelpoggi : https://issuu.com/nuevociclo/docs/nuevo_ciclo_julio_2016/15 Olga Orozco : https://www.unibarcelona.com/es/actualidad/noticias/olga-orozco-testimonio-de-una-derrota Roberto Juarroz : https://www.bertrand.pt/autor/roberto-juarroz/22813 BANDE SONORE ORIGINALE : Veill

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Mademoiselle,

J'ai lu votre beau livre ; jamais plus d'érudition n'a servi à illustrer plus de raison ; la cause des femmes de mérite, de vertu et de talent devait être plaidée ainsi par une femme ; pour les hommes, cette cause n'a pas besoin d'être plaidée, elle est gagnée d'avance par la nature et par le sentiment ; aussi ne vous ai-je pas lu pour me convaincre mais pour me charmer. Votre style n'a point de sexe, c'est un homme qui le pense, c'est une femme qui l'écrit. Votre logique n'est que l'analyse de notre attrait ; je ne sais pas si je partage toutes vos idées et si en agrandissant la destinée sociale de la femme vous agrandirez son empire ; cet empire n'est pas de droit social, il est de droit divin ; plaire c'est commander, ce titre suffit à votre influence.

Après vous avoir lu, je me rends mieux compte de ce que vous pouvez être, mais je ne sens pas plus ce que vous êtes ; rien ne peut ni retrancher, ni ajouter à la conviction de mon dévouement pour tout ce qui porte au cœur féminin : l'enfance, la jeunesse, la maturité, l'âge qui s'avance vers la tombe ne sont pour nous que des phases diverses et des modes différents d'aimer ce que Dieu a fait de plus aimant et de plus aimable dans toutes ces créations. Je m'en vais de ce monde très désenchanté des hommes, mais sans avoir perdu en route une seule de mes estimes, ni une seule de mes tendresses pour les femmes. L'humanité est une médaille que Dieu a faite à deux faces ; pour continuer à l'aimer, je n'en veux regarder qu'une : nous sommes le revers de la médaille, vous êtes le beau côté. C'est celui-là seul qui me fera regretter la vie, car le matin il en fut le charme, et le soir il en est la consolation.

Préface de Alphonse Lamartine au livre de Mlle J. de Marchef-Girard, "Les femmes, leur passé, leur présent et leur Avenir" (1860, inédit)
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Préface- Eliminons d'emblée les faux lecteurs, ceux que Victor Hugo, non sans perfidie, définit comme "des gens qui ont une bibliothèque comme les eunuques ont un harem". Espèce qui n'est pas en voie de disparition et qui remonte à la plus haute Antiquité, puisque Sénèque, déjà, invectivait ses contemporains contre cette déplorable manie de n'acheter des livres que pour en "orner murs et murailles" (p.11)
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Toutes les grandes lectures sont une date de l'existence. - Alphonse de Lamartine (p.227)
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L'art de lire, c'est l'art de penser avec un peu d'aide.- Emile Faguet (p.226)
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