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Citations de Nina Loren (88)


Chapitre 3 :
Logan
« … Je fais un pas sur le côté pour sortir. Mary me barre à nouveau le chemin.
– Vous empêchez toujours les gens de sortir de chez vous ? lancé-je, les poings dans les poches.
– Normalement, non, Logan, mais pour vous… peut-être. Je pense qu’on devrait prendre le temps de faire connaissance. Histoire de rattraper l’incident avec Colin.
– Ne dit-on pas que les ennuis commencent lorsque les femmes se mettent à penser ?
Un air mi-outré, mi-amusé s’épanouit sur le joli visage de Mary.
– C’est très grossier, ironise-t-elle. Dommage, je sais que vous ne le pensez pas. Si vous comptez vous échapper en jouant la carte du gros mufle, c’est raté, Logan.
– Vous ne me connaissez pas, mademoiselle Thornton.
– J’ai un bon instinct.
On se défie du regard, jusqu’à ce que le sien descende sur ma bouche.
Non, chérie, on n’ira pas sur cette voie. Pas fou, l’Indien...»
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Chapitre 1 :
Logan
« … il semble bien que je sois incapable d’empêcher mon cerveau de réfléchir à tout ce qui me préoccupe.
– Ouais, j’ai peur de pas y arriver. Ma vie avant la prison, ce n’était rien, tu vois. J’étais un gosse. Maintenant, je suis pratiquement un vieux et j’ai… rien. Je ne peux pas me permettre de tout foirer encore une fois, tu comprends ?
– Laisse-toi du temps, Logan. Prends ce boulot, donne-toi à fond et trouve-toi une gentille petite femme à épouser. Ça, ça te remettra la tête sur les épaules encore mieux que la prison. Mais avec le sourire.
– Mouais.
– C’est quoi le problème ?
– La partie entre « donne-toi à fond » et « ça te remettra la tête sur les épaules », bougonné-je.
– Une nana à épouser ? C’est ça qui te gêne ? Quoi, t’es eunuque ? Tu tires à blanc ? T’es homo ? Je m’en fous, de qui tu épouses, tu sais !
– Je ne suis pas eunuque, abruti. Ni impuissant ni homo. Non, qu’est-ce que… ?
– Qu’est-ce qu’un lascar comme toi peut bien offrir à une femme, c’est ça ? Bon, première règle que tu vas devoir appliquer : oublie la prison et oublie ton passé. Comme son nom l’indique, c’est du PASSÉ. Tes casseroles ne t’empêchent pas d’être un mec bien. Au contraire. Toi, tu as compris maintenant qu’on ne peut pas tout se permettre. Je connais un paquet de cons à qui un petit séjour à l’ombre ferait le plus grand bien, côté caractère. Profite un peu, si t’as envie  ; fais des galipettes autant que tu veux  ; amuse-toi  ; et on rediscutera mariage quand tu trouveras la bonne. Je te garantis que t’as pas un néon clignotant sur la tronche qui dit « ex-taulard », OK ?
– OK. ...»
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– Il m’a dit, un jour, qu’il attendait d’avoir une bonne raison pour tout arrêter.
– Ah ouais ?
– Oui.
– Mais pourquoi cet idiot ne plaque pas tout pour toi, alors ?
– Je ne suis peut-être pas une bonne raison, Thomas.
– Mais arrête tes bêtises, n’importe quel homme au monde tuerait pour t’avoir à ses côtés.
– Je suis grosse, Thom… aïe !
– Je te pince parce que tu dis vraiment des conneries… Il a des problèmes, il te l’a dit. Ce n’est pas toi, le souci. Allez, ne t’inquiète pas. Je vais vite le savoir et vite lui secouer les puces. Le « Méga Plan » est en marche.
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Je me blottis contre elle et me remets à pleurer de plus belle.
– Je ne sais pas ce qu’il se passe, ma belle, mais tu sens le vieux rat décomposé.
Même au fond du trou, je ne peux m’empêcher de rire à sa réflexion.
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Partie I : Chapitre 4 :

Février

Paige

«… Emma remonte les manches de son cardigan avant de secouer la tête pour, j’imagine, se remettre les idées en place. Machinalement, je me rapproche d’elle afin d’entendre sa prochaine déclaration tout en mangeant des chips pour essayer d’éponger la tequila, sans grand succès.
— Il faut monter un plan !

— Un plan ?
— On l’appellera le « Méga Plan » !
— Le méga plan ?
— Dis, t’arrêtes un peu de répéter tout ce que je dis !
— Oups, désolée, dis-je en ricanant.
— Déjà, tu vas retourner chez le coiffeur, parce que ta coupe est dans tous les sens.
Je baisse la tête sur les larges boucles auburn qui tombent sur ma poitrine, et ne vois pas vraiment où est le problème. Je relève mon visage trop vite et le bar se met à tourner autour de moi.
— Ensuite, on va s’occuper de ta peau ! Tu as un joli teint, mais on doit faire quelque chose pour ces rougeurs causées par le froid. Et puis il faut qu’on fasse du shopping.
— Tu peux t’arrêter deux secondes ? Pourquoi tu dis tout ça ? Je comprends rien du tout.
— Bah, Paige, il ne faut pas que tu rates ta chance.
— Quoi ?!
Un air interloqué se plaque sur mon visage.
— Il faut te caser avec Pettersen, nunuche !
— Hein ?
— Bah, oui !
— Tu es une grande malade, en plus d’être une complète obsédée sexuelle.
— Oui, je sais, mais il n’empêche que j’ai raison !
— Non.
— Si !
— Non… parce que, encore une fois, tu oublies deux choses : déjà, je n’ai pas-le-droit. Et ensuite, même si les mecs de Queer Eye se pointaient chez moi demain matin, je resterais toujours insignifiante.
— Chut !... »
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Prologue

Paige

«… Soren (Soren Pettersen, donc) se retourne vers moi et, devant mes parents, pose ses lèvres sur ma joue, une fraction de seconde, avant de s’enfuir en courant, en s’excusant et en me remerciant tout à la fois.
Je reste bouche bée et une sorte de foudroyante impression de vide me prend par surprise. Je crois que j’aurais presque envie de pleurer. Ma mère prend alors un air attendri et vient se poster à côté de moi, avant de passer un bras autour de mes épaules.
— Je crois que tu as un admirateur, ma puce.
— Ces garçons d’aujourd’hui ne savent plus se tenir, rajoute alors mon père, faussement bourru, en me faisant un clin d’œil.
Mes parents et le coach reprennent leur discussion, mais je ne les écoute pas. J’essaie encore de me souvenir de ces deux baisers chastes qui m’ont définitivement retourné le cerveau. Je prends alors mon portable et envoie un texto à Emma, ma meilleure amie :

[Je crois que je suis amoureuse.
Et au passage, je ne me laverai
plus jamais la main et la joue.] »
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Nina Loren
Chapitre 5 :
Matthew, 8 janvier
«…
— Laissez tomber. Je n’aurais pas dû dire ça. Donc, vous m’avez vue et vous vous êtes dit que je n’avais pas été assez claire la dernière fois ? dit-elle, amusée.
J’aime bien sa repartie. Je souris face à sa moue moqueuse mais j’ai l’impression de discerner, sous son attitude défiante, une tension, voire un soupçon de crainte.
— En fait, je me suis dit qu’on pourrait se présenter dans les règles de l’art.
Je tends la main et dis :
— Matthew Wilson.
Elle hésite, longuement, trop longuement. Puis elle la saisit, incertaine.
Deuxième round : Matthew 2 – Jolie blonde, toujours 0.
— Amelia Beauclair, mais la plupart des gens m’appellent Amy.
— Enchanté, Amy.
Sa main est chaude et douce. Le moment est parfait, comme dans ces mauvais films où les deux protagonistes se rencontrent pour la première fois sur une musique romantique. Dans notre cas, seuls le froid et la nuit tombante nous entourent. J’ai quand même l’impression d’être la star d’un nanar pour adolescentes, les violons en moins....»
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Chapitre 3 :
Matthew, samedi 16 décembre
«…
— J’essayais juste de vous embobiner pour vous convaincre de passer la nuit avec moi, plaisanté-je.
Elle éclate alors d’un rire franc mais nerveux puis rougit, assurément gênée et étonnée de sa propre réaction.
Bien joué ! Premier round : Matthew 1 – Jolie blonde 0.
— Vous êtes drôle, me répond-elle.
— Ce n’était pas censé être drôle.
— Si, ça l’était. C’est une bonne technique de drague, je vous l’accorde, Matthew.
Elle a retenu mon prénom et j’adore l’entendre de sa bouche.
— Ça vous a fait rire, c’est donc que ça marche. Alors, c’est oui, pour le verre ?

Elle semble réfléchir quelques secondes et pousse un léger soupir.
— Très bien, je capitule. Mais sans alcool ! Je n’ai pas envie que vous… comment vous avez dit, déjà ? Ah oui, que vous m’embobiniez.
— Sage décision. Je suis un embobineur de grand talent, mais ça marche nettement moins bien avec un public sobre.
Ça évitera que je gâche tout, accessoirement.
— Je n’ai pas trop le choix, de toute façon, me répond-elle en cherchant ses amis du regard à travers la foule du bar. Je crois que mon meilleur ami est parti se planquer pour apprécier le spectacle de loin ou pour s’envoyer en l’air avec son mari. Entre nous, je penche plutôt pour la seconde option. Vous savez comment sont les jeunes mariés.
Jolie et avec de la repartie. De plus en plus intéressant.
— Je vous rapporte quoi, alors ?
— Un Perrier citron, s’il vous plaît.
— Dites, vous n’allez pas vous échapper pendant que je vais vous chercher ce verre ? Je ne supporte pas l’eau gazeuse.
Elle semble déstabilisée par ma question.
— Euh…
— Vous alliez vraiment partir et me laisser comme un con ?
— Non ! Je… Vous…
— Putain, j’y crois pas !
Elle semble perdre ses mots devant ma réaction. Je ne suis pas si énervé que ça, en réalité, mais le ton que j’ai employé peut laisser croire que je suis vraiment vexé. En fait, en toute franchise, je ne suis pas habitué à ce qu’on me rejette. Je vois alors passer une lueur dans ses yeux.
Je lui ai fait peur ?
Son attitude change du tout au tout et je n’ai pas le temps de réagir qu’elle me lance d’une voix tremblante :
— Désolée, je ne peux pas.
Elle s’enfuit, réellement effrayée, et disparaît dans la foule des habitués.
Merde !
Je ne comprends absolument pas ce qui vient de se passer et je reste comme un idiot, debout au milieu du bar, à réaliser que je viens de faire peur à une fille. Je suis extrêmement contrarié car j’étais, sincèrement, très intéressé par cette femme...»
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