Noémie H. Rennesson

— Tu comptes rester là à regarder la neige tomber pendant encore longtemps ? Parce qu’on a du pain sur la planche, et le travail ne va pas se faire tout seul.
Max, ce vieux grincheux, se prend toujours pour un dur, mais je sais qu’au fond de lui, c’est un petit cœur tendre. C’est aussi mon patron, le gérant du bar dans lequel je travaille.
— Encore quelques minutes et promis, j’arrive.
La neige tombe et recouvre le sol de son manteau blanc. La fraîcheur de l’extérieur laisse une trace de condensation sur le coin des fenêtres. J’aime l’hiver, il fait ressortir la petite fille qui sommeille en moi. Les boules de neige, les bonshommes de neige, la luge, les lectures au coin du feu… Un soupire de satisfaction s’échappe de mes lèvres.
— Jude ? hurle Max à l’autre bout du bar.
— J’arrive.
D’un pas las, je retourne auprès de Max qui attend, un plateau dans les mains.
— La table trois t’attend depuis plus de dix minutes, j’espère qu’elle ne te donnera pas de pourboire.
Mon sourire s’élargit à la réflexion de mon patron. Il n’a jamais apprécié les énormes dons que les clients peuvent me laisser. Il faut bien avouer que sans eux, je n’aurais pas de quoi payer mon petit appartement minable, alors je fais en sorte d’en avoir le plus possible.

Nous suivons Oliver, un jeune homme de 20 ans assez timide, très peu sûr de lui. Depuis son entrée à l’université, il ne pense qu’à son plus gros complexe, sa virginité. Toujours seul lors des soirées, il est plus que décidé à se débarrasser de ce fardeau.

Il va revoir Daria, une étudiante de deuxième année qui était auparavant son ancienne voisine plus précisément sa baby-sitter. Malgré qu’ils ne se soient pas vu depuis longtemps, ils sont toujours amis et Daria accepte d’aider Oliver en devant sa love coach !

Du côté de Daria, elle a créé un groupe de rock universitaire avec ses copines, les Red Lad’s. Une femme géniale qui a vraiment du cran, au passé compliqué surtout à cause son ex mais qui a toujours gardé la tête haute.

♡ « ᴘᴇʀᴅʀᴇ sᴀ ᴠɪʀɢɪɴɪᴛᴇ́ ɴ’ᴇsᴛ ᴘᴀs ᴜɴᴇ ᴄʜᴏsᴇ ᴀɴᴏᴅɪɴᴇ. ɪʟ ғᴀᴜᴛ sɪᴍᴘʟᴇᴍᴇɴᴛ ᴄʜᴏɪsɪʀ ʟᴀ ʙᴏɴɴᴇ ᴘᴇʀsᴏɴɴᴇ ᴀᴠᴇᴄ ϙᴜɪ ᴘᴀʀᴛᴀɢᴇʀ ᴄᴇ ᴍᴏᴍᴇɴᴛ, ᴇᴛ sᴜʀᴛᴏᴜᴛ ᴇ̂ᴛʀᴇ ᴘʀᴇ̂ᴛ. ʀɪᴇɴ ɴᴇ sᴇʀᴛ ᴅᴇ ʙʀᴜsϙᴜᴇʀ ʟᴇs ᴄʜᴏsᴇs. ᴛᴏᴜᴛ ᴠɪᴇɴᴛ ᴀ̀ ᴘᴏɪɴᴛ ᴀ̀ ϙᴜɪ sᴀɪᴛ ᴀᴛᴛᴇɴᴅʀᴇ. » 

J’ai beaucoup aimé le roman, la plume de l’auteur est tellement fluide, j’adore la façon dont l’histoire est racontée. Un jeune homme vierge ça change, j’ai vraiment aimé voir l’évolution d’Oliver au fils des pages et sa relation avec Daria. Les retournements de situations incroyables et un slowburn super bien géré franchement bravo. Une tension présente tout le long du livre avec une happy end qui fait super plaisir ! Je veux lire un autre livre de cette autrice, ça c’est certain !

Si vous voulez une romance bien sympathique qui se passe à l’université, je ne peux que vous le recommander ! 🫶🏻

Chapitre 4 :

Emma

«… Mon doigt parcourt encore les annonces à la recherche d’une qui m’aurait échappé.

Tiens, un bulletin qui n’a rien à faire dans cette partie de mon analyse vient de s’afficher. Dans un grand écriteau bleu, l’écriture blanche me tape à l’œil.

« Recherche colocataire. Appartement meublé, très calme et reposant. Personne capable de respecter l’intimité de l’autre et ne souhaitant pas faire la fête tous les soirs. Si vous pensez que votre profil correspond, merci de cliquer sur répondre. »

Au point où j’en suis, je serais prête à cliquer sur n’importe quoi, sauf les boîtes de strip-tease.

Je remplis le questionnaire de l’annonce en indiquant très peu de détails sur moi.

Prénom : E.

Nom : Clark.

Suivie de mon adresse mail. Parfait, ça suffit largement. Les gens n’ont pas besoin de savoir si je suis une fille ou un garçon. Bien souvent, ils font une sélection rien qu’avec ce critère. Au moins, je repousserai certainement un peu plus les psychopathes en écrivant juste la première lettre de mon prénom.

Envoyé !

Maintenant, plus qu’à attendre.

Attendre quoi ? Est-ce que je viens vraiment de répondre à une demande de colocation ? Pourquoi j’ai fait ça ? C’est un deuxième job qu’il me faut, pas quelqu’un avec qui partager un appartement.

Bon, d’accord, je ne peux pas me permettre de payer le loyer de celui-ci, mais coupé en deux, peut-être que ça rentrerait parfaitement dans mes frais. C’est même plus que sûr. Au moins, je pourrai trouver un deuxième job plus tranquillement, en plus du mannequinat, et je n’aurai pas forcément à me demander ce que je vais manger ce soir, ce que je vais bien pouvoir faire pour ne pas m’ennuyer. La colocation peut se révéler une bonne solution finalement. ..»

"Nous sommes tous des naturels. Certains sont simplement surnaturels." - Hunter Black

On n’a rien d’un frère et d’une sœur, Nancy. Tu as toujours été plus que ça et tu le sais.

Parce qu’on ne choisit pas pour qui battra notre cœur. Et c’est pour elle qu’il bat sans cesse aussi vite.

La formule 1, c’est toute ma vie. Mais la formule 1 sans Nancy, ça n’a aucun sens. Elle a toujours été là, auprès de moi, à chacune de mes courses. Même si nous n’étions pas de grands amis, elle ne m’a jamais lâché, alors j’en ferais autant.

J’avais besoin de toi, besoin de tes bras pour m’y reposer après ces longues journées à réfléchir. Besoin de tes lèvres pour faire taire les miennes lorsque je dis des choses que je ne pense pas. Tes épaules pour y pleurer parce que j’ai tellement été stressée que c’est la seule façon que j’ai trouvée pour l’évacuer. Mais par-dessus tout, j’avais besoin de ton cœur pour faire battre le mien à la chamade.

J’ai demandé à Nancy de venir pour assister à mes entrainements. Pourquoi ? Parce que j’adore la mettre sur les nerfs. C’est une passion chez moi, comme ça doit l’être pour elle aussi. Et comme c’est une vraie plaie, ça m’amuse.

Je savais très bien que si je me rapprochais d’elle un peu plus chaque jour, j’allais retomber amoureux d’elle. Ou peut-être que je n’ai jamais cessé de l’aimer. Au plus profond de moi, je sais que c’est ce qu’il s’est passé. Je lui rendais la vie dure parce que mes sentiments n’étaient pas partagés, et ça me tuait de me l’avouer.

Depuis quelque temps, je me pose pas mal de questions sur notre relation. Ce qu’elle devient au fil du temps. Et s’il y a bien un truc dont je me rends compte en ce moment même, c’est que mes sentiments pour elle n’ont jamais changé. Je suis et resterai éperdument amoureux d’elle, quoi qu’il arrive.

— Je n’ai pas envie de te perdre une nouvelle fois. Ses paroles me serrent le cœur.

— Ça n’a rien de stratégique, je suis simplement égoïste.

Ce n'est pas parce qu'on a des différents qu'il ne faut pas s'entraider pour arriver au meilleur sur le circuit

- Tu étais mon premier amour, Nancy, et tu ne t'en es même pas rendu compte. Tu étais beaucoup trop occupé à fricoter à droite et à gauche, alors que j'étais là, et j'attendais sagement mon tour.

Chapitre 5 :
Britney
«… J’hésite avant de me tourner vers lui. En deux pas, je suis face à lui et j’attrape sa main gauche. Mon souffle se coupe, un vertige me prend. C’est quoi ces conneries ?
– Ce n’est pas vrai !
Ce dernier observe l’anneau à son doigt.
– Qu’est-ce que c’est que ça ?
– Dis-moi qu’on n’a pas fait ça.
– Fais quoi ? m’interroge-t-il.
Dans mon malheur, je lui montre la main décorée d’une bague fine au même doigt que le sien.
Il se redresse, observe nos doigts tour à tour et secoue la tête de gauche à droite.
– Non, ce n’est pas possible, on n’a pas pu faire ça, on s’en serait forcément souvenu … »

Prologue :
John - Trois ans plus tôt
«… La main d’Axel vient se poser sur mon genou.
— Ne t’inquiète pas, mec, je suis certain qu’il y a quelqu’un qui voudra bien finir sa vie avec toi, mariage ou pas mariage, on a tous une âme sœur qui nous attend quelque part.
Mes lèvres s’étirent largement.
— Je ne sais pas ce que t’as picolé, mec, mais merde, c’était fort !
Les gars éclatent de rire alors que Axel reste stoïque. Il y croit vachement à son histoire d’amour qui se termine bien. Il ne sait pas qu’un mariage sur trois termine par un divorce et que s’il y a des enfants dans tout ça, ça ne se finit jamais bien. Ils en paient le prix fort et subissent les sauts d’humeur de leurs parents après chaque rendez-vous chez l’avocat.
J’ai assez donné dans ce domaine, jamais je ne me marierai, même si je tombe éperdument amoureux d’une femme. Il en est hors de question. Jamais ! … »

Chapitre 3 :

Cody

«… J’attrape mon téléphone et zappe le message de ma frangine.

Mon idée n’est pas si stupide que ça, je vais poster une annonce pour trouver un coloc, un mec si possible, et sans nana. Je n’ai pas envie d’avoir une fille qui vient toquer en pleine nuit pour tirer son coup ou pleurer parce que son cher et tendre l’a larguée. Les histoires de cœur, j’ai assez donné, et c’est terminé, je ne veux plus jamais en entendre parler.

J’ouvre une application dédiée à ce genre de recherche et publie l’annonce. Hop, envoyé, on verra bien ce que ça va donner.

En espérant ne pas tomber sur un psychopathe ! ...»

Un "fouteux"n'a rien à faire dans un studio radio.

Chapitre 3 :

April

«… En revanche, j’ai repéré deux ou trois candidats qui ont du potentiel, et je compte bien en parler à Cody quand ils auront fini leur petit numéro.

— Mais non, c’est juste que même les filles avec qui je jouais étaient meilleures.

Un doux ricanement attire mon attention, Axel secoue légèrement les épaules. Est-ce qu’il serait en train de nous écouter ?

Mon père le remarque aussi.

— Des espions espionnés par d’autres espions, tu as déjà vu ça, poussin ?

— Papa, maman m’a clairement dit de ne pas les embêter, alors ne commence pas.

Du coin de l’œil, notre taupe en question nous observe. Il ne regarde même pas la personne face à lui qui essaie un jonglage, mais qui le loupe au bout de deux rebonds.

Je descends quelques marches sans faire de bruit et tends le saladier de pop-corn au concerné, qui ne se fait pas prier pour en prendre une poignée.

— Très bien, on fait une pause, intervient mon frère. J’ai une autre idée pour vous sélectionner.

Son regard se tourne vers moi, il n’est pas en colère, mais ses paupières sont plissées.

— April, qu’est-ce que tu fais dans les cinq minutes qui viennent ?... »

Chapitre 4 :
Axel
«… Pas de nouveau membre.
— Je croyais que tu avais repéré quelqu’un, Axel, je pense qu’il est temps de cesser de faire monter le suspense, et nous le dire enfin.
Je ne suis pas certain que Cody accepte mon choix, d’ailleurs, je n’en ai même pas parlé à John non plus, mais le mien est fait. Si cette personne entre dans l’équipe, nous risquons de faire des miracles à nos prochains matchs.
— Ta sœur... »