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Critiques de Norman Lewis (13)
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Comme à la guerre

Il y a un nouvel agent à La Havane, et ce n'est pas Jim Wormold le paisible vendeur d'aspirateurs. Nous sommes en 1961 et les services secrets américains pensent enfin avoir trouvé l'agent qui leur permettra de reprendre l'île de Cuba aux communistes. Après plusieurs tentatives qui ont tourné au fiasco, Lawrence Peake de l'Agence pour les opérations spéciales, décide de recruter un homme qu'il a connu autrefois. Charles Fane, citoyen britannique, est un journaliste et un écrivain à la réputation d'homme de gauche, apprécié de l'autre côté du Rideau de fer.

Or Fane n'est pas l'homme que l'on croit. "J'ai été le plus épaté de tous quand j'ai vu que les Cocos me prenaient au sérieux. »

Ce quadragénaire cynique est un réactionnaire qui a autrefois combattu comme volontaire dans l'armée franquiste et souhaité le retrait de la Grande Bretagne de la guerre lorsque Hitler a envahi l'U.R.S.S. D'après Peake, Fane possède la couverture idéale pour sillonner l'île de Cuba en tant qu'envoyé spécial pour une revue de gauche canadienne. Ses repérages pourraient fournir des informations cruciales sur le lieu idéal d'un débarquement à grande échelle.

Charles Fane, le partisan du moindre effort, part sur l'île en dilettante, « comme à la guerre », motivé par l'appât du gain sauf que l'opération secrète de la Baie des cochons n'est pas une simple incursion en territoire cubain. Trois petits tours et puis s'en vont n'existent que dans les comptines pour enfant.



Avec son American tabloïd, James Ellroy nous offrait un roman hallucinant sur les mille jours de l'administration Kennedy, et les noms de Pete Bondurant ou de Kemper Boyd resteront à jamais associés aux opérations de la C.I.A. dans les îles de la Caraïbe pour les lecteurs de noir. Dorénavant je penserai également à Norman Lewis, cet ancien officier dans l'armée britannique pendant la seconde guerre mondiale, qui fut aussi un agent en poste à l'étranger, et qui publia en 1966 A Small War Made to Order, remarquable roman d'espionnage concis et ciselé qui dépeint les motivations américaines et l'ambivalence du régime castriste cinq années seulement après l'échec cuisant du débarquement de la Baie des cochons. Comme à la guerre lui offre l'opportunité de décrire les milieux du renseignement américain et cubain, qu'il connait bien, les stratégies plus ou moins subtiles qui permettent aux différents services d'avancer ou de sacrifier leurs pions. Mais c'est surtout l'écriture élégante de Norman Lewis qui emporte le lecteur, la grande finesse dont il fait preuve pour décrire le cheminement intérieur de son personnage parti en mission avec beaucoup de distance et qui se retrouve rattrapé par l'Histoire, acteur majeur malgré lui dans la grande tragédie moderne.

La mécanique parfaite de Norman Lewis vaut bien celles de Graham Greene ou de John Le Carré et je ne peux que me réjouir de la découverte tardive de ce romancier voyageur , qui a écrit sur le débarquement allié en Italie (Naples 44) et la guerre civile espagnole (Torre del mar).
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Naples 44

L'espion, romancier et aventurier britannique Norman Lewis publie en 1978 Naples 44 sur son expérience en tant qu'officier des renseignements pendant la seconde guerre mondiale en Italie.

Cette aventure débute comme une pantomime. Les missions des agents en poste à l'étranger sont très vagues, et leurs affectations n'ont rien à voir avec leurs compétences linguistiques. C'est ainsi qu'un agent parlant roumain se retrouve auprès de patriotes yougoslaves parlant une langue balkanique et qu'un autre , spécialiste du vieux norrois, est envoyé en Algérie.

Affecté à la 312ème section du Field Security Service, Lewis arrive à Salerne au début du mois de septembre 1943 et restera une année sur le territoire italien.

Norman Lewis est un auteur toujours aussi agréable à lire, fin dans ses observations, dénué de préjugés, lucide, qui décrit avec force objectivité la situation dans laquelle se trouve la région de Naples, en ruine, sans eau, ni électricité . Alliés et Allemands s'affrontent et Lewis tente de mener à bien ses missions malgré ce chaos ambiant et le manque de moyens alloués aux services de renseignements. Depuis le débarquement, le nombre de partis politiques explosent ce qui multiplie le nombre de ses interlocuteurs.



Ce qui frappe à la lecture de Naples 44, c'est la grande misère de l'Italie occupée, qui souffre en plus de particularités « locales », une société patriarcale qui semble fonctionner comme au siècle dernier, la Mafia (voir les lignes consacrées à Vito Genovese) et la Vendetta qui fait des ravages. Les habitants meurent de faim, les armées alliées sont régulièrement pillées, la prostitution est endémique, le marché noir incontrôlable.

Si Lewis assiste parfois à des scènes cocasses, comme les mésaventures de son ami Frazer en couple avec une Italienne volcanique et insatiable, qui doit gober oeufs et oursins pour garder la forme, il est la plupart du temps témoin de scènes atroces. Ses témoignages glacent le sang. Il est ainsi présent après les viols sur les femmes, les hommes, et les enfants commis en Ciociarie par les goumiers du Corps expéditionnaire français , qui rappellent les scènes les plus affreuses de La Ciociara de Vittorio de Sica.

L'auteur abandonne parfois le ton de l'observation la plus neutre et se laisse aller l'espace d'un instant, à une remarque plus personnelle. Quand des fillettes aveugles et affamées, attirées par l'odeur de nourriture, entrent dans un restaurant où il déjeune, et s'y déplacent dans la plus grande confusion et dans l'indifférence générale, il écrit: « Jamais elles ne guériront de leur peine et jamais je ne guérirai de leur souvenir. »

Malgré tout les Napolitains font preuve de débrouillardise et d'ingéniosité pour sortir du marasme, et Naples 44 fourmille d'anecdotes proprement surréalistes, merveilleusement retranscrites par l'auteur. Graham Greene a écrit que Lewis était 'l'un des meilleurs écrivains du siècle". En tout cas il reste l'un de mes espions préférés.

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Le chant de la mer

N°377– Novembre 2009

LE CHANT DE LA MER –  Norman LEWIS– Phébus.



« Il n'y a rien ici »!



En effet, c'est un décor du nulle part, quelques barques, des chats maigres qui s'acharnent sur les reliefs de la dernière pêche, la mer, quelques maisons qui forment un méchant bourg ensoleillé de Catalogne après la deuxième guerre mondiale, après la guerre civile espagnole, en pleine période franquiste. Que vient donc faire ici, dans ce petit village de Farol, sur les bords de la Méditerranée, cet étranger, un Anglais, un « homme tranquille », un peu taiseux à cause de sa vie antérieure, de la guerre à peine terminée il y a quelques mois avec ses désillusions, ses désespoirs, ses horreurs ? Il pourrait rentrer chez lui, en Angleterre, mais il a plutôt suivi les prescriptions de son médecin, le changement d'air, le changement de vie...

Mais voilà, il est ici un étranger et on se méfie de lui. Lui, désireux de n'être pas venu ici pour rien et surtout d'y demeurer, à cause probablement des rituels, des silences, de la vie simple de cet endroit où il n'y a effectivement rien, de sa volonté de se poser quelque part sur terre, parce qu'il est saisi intimement de cette appétit de réadaptation au monde, de son attachement intime à l'imperfection qu'il chérit, de la volonté d'être différent politiquement, de rester fidèle au valeur de l'ancienne république, va petit à petit se faire accepter par ce peuple, s'acclimater dans ce petit port catalan. C'est en cherchant à se fondre dans ce paysage, gardant le silence et cherchant à n'être « personne » qu'il va, sans même s'en apercevoir, être accepté par les autres villageois, sans doute parce qu'il leur ressemble! Il va l'être tellement qu'on lui fait des confidences, qu'on l'invite pour des parties de pêche tout en l'initiant aux tabous du métier, qu'on lui confie les comptes...

Il a choisi cet endroit parce qu'il est l'écart, parce que le temps semble s'y être arrêté, à cause des chats qui, plus que les autres animaux donnent l'impression à l'étranger qu'il vient effectivement d'une autre planète.



Un village n'est rien sans ses personnages : ce curé assez anachronique dans un bastion où historiquement on a toujours refusé le clergé; on le supporte à cause peut-être de la maîtresse qu'il entretient au vu et au su de tous, l'alcade, désigné par le pouvoir central et dictatorial de Franco qui fait semblant de diriger tout ce petit monde, Don Alberto, grand propriétaire, personnage anachronique qui semble tout droit sorti d'un roman de Cervantès, mais surtout la grand-mère chez qui l'auteur choisit de loger, une femme à la fois fantasque et attachante, qui, en réalité gouverne ce village et qui tient son pouvoir du seul fait que c'est là « le pays des chats », Muga qui incarne la modernité mais surtout le changement, le pouvoir de l'argent.



C'est un récit labyrinthique, nécessairement magique que nous offre l'auteur. Il y distille, avec un certain humour, le délicat parfum de l'éphémère de cette vie, de la fragilité de ce monde qui est le nôtre, une délicate musique un peu enrouée de fin de quelque chose qui, même si on ne le veut pas, finit par être tragique et pleine de désespoir. Les choses évoluent sur cette terre, et pas forcément dans le sens souhaité, la nostalgie des temps anciens peut exister et perdurer, l'humour combattre plus ou moins efficacement tout cela, mais la réalité est là. Farol, avec ses airs d'ailleurs, comme marginalisé par lui-même et désireux de faire durer ce climat d'exception va être emporté par la spirale du temps: les bancs de poissons vont se faire de plus en plus rares, les chênes-lièges, richesse de l'arrière-pays, seront atteints par la maladie, l'argent qui corrompt tout, les « libertés venues du Nord », la spéculation... Ce petit peuple « d'irréductibles », attaché viscéralement à son originalité va voir la voir se dissoudre avec rapidité... C'est probablement là ce qu'on appelle le sens de l'Histoire, l'évolution des choses, le progrès, la recherche inévitable et irréversible du confort, même si tout cela ressemble étrangement à une auto-destruction, au nom du sacro-saint profit, dont les sociétés dites civilisées sont friandes. Face à cela, ce petit coin de terre ne pèse rien et cette fable, pas si fictive que cela, ce « chant de la mer »,qui nous renvoient peut-être à celui des sirènes qui charmèrent Ulysse qui nous endort assurément est une prise de conscience bienvenue mais qui, malheureusement a toute les chances de demeurer lettre morte.



©Hervé GAUTIER – Novembre 2009.http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Comme à la guerre

Lire que Graham Greene tenait Norman Lewis pour "l'un des meilleurs écrivains de ce siècle" est pour le moins alléchant. le fait que ce soit Michel le Bris qui ait conseillé de rééditer cet auteur aussi. Par contre, voir en 4eme de couverture l'inévitable invocation de Greene et de le Carré et le coté 'livre introuvable que les amateurs du genre placent au plus haut' tient plus de l'argumentaire de presse.



Le récit de la manipulation du personnage envoyé à Cuba au début de année 60 pour reconnaitre un lieu potentiel de débarquement des anti-castristes est bien structuré. le personnage principal est bien campé. L'utilisation du procédé de la voix intérieure est parfait. Mon bémol vient des personnages secondaires qui manquent pour certains d'épaisseur. Il y avait mieux à faire, par exemple, avec les membres du journal canadien progressiste qui lui sert de couverture. J'aurais aimé aussi que le passé du personnage soit plus détaillé. le parcours d'un militant anglais fasciste ayant combattu en Espagne coté franquiste devenant par la force du hasard auteur d'un ouvrage anti-colonialiste cité en exemple dans les pays du bloc soviétique, pouvait donner matière à plus de pages.



Ceci dit, c'est un roman agréable, lu avec plaisir. Et si je vois passer le nom de Norman Lewis dans l'avenir, je continuerai l'expérience.



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Le Sicilien

Un jeune paysan de dix-sept ans, Marco Riccione, intègre l’Onarata Società, la Mafia sicilienne, à la suite d’un acte de bravoure pour se débarrasser d’une bande de déserteurs de l’armée des Alliés qui viennent de débarquer en Sicile, en 1943. Plus encore que son courage, sa débrouillardise et son intelligence l’ont fait remarquer par les hommes d’honneur qui savent que ces qualités pourront leur être utiles. Ses talents et sa soumission sans état d’âme au code de la famille sont également mis à profit par les services spéciaux américains qui ont conclu un pacte avec la Mafia sicilienne. Ainsi, Marco Riccione organise-t-il l’élimination des leaders communistes de l’île qui contrariaient les intérêts américains dans la région au lendemain de la guerre. Sa carrière est lancée et se poursuivra aux Etats-Unis.



Les accointances entre la CIA et les (autres ?) organisations criminelles n’est plus à prouver. Un échange de bons procédés qui permet à la première de mener ses opérations illégales sans trop se mouiller, grâce aux moyens et au savoir-faire des deuxièmes qui y gagnent le droit de faire fructifier leurs affaires en toute impunité. Marco Riccione, volontairement asservi à ses parrains de qui il prend ses ordres, n’est en fait que le jouet d’un pouvoir dont les buts ultimes lui échappent. Le tireur de ficelles est incarné par Bradley, agent de la CIA froid et ambitieux, persuadé de la grandeur et de la mission de l’Amérique, prêt à tout pour préserver et étendre ses intérêts, le président des Etats-Unis lui-même dût-il être sacrifié. Ca ne vous rappelle rien ?



Ce livre est passionnant à plus d’un titre. Parce qu’il lève un coin du voile sur la réalité du pouvoir, dont les véritables détenteurs sont dans l’ombre. Parce que le personnage central est un héros de tragédie, tueur consciencieux dévoué à ses chefs et à sa famille, pour lequel cependant le lecteur éprouve de l’empathie tant il est prisonnier de son destin. Parce qu’on en apprend un peu plus sur les mécanismes culturels qui font des Siciliens la proie de la Mafia – « Dans ce combat de chiens autour d’une terre affamée, on reconnaissait pour vainqueur celui qui réussissait à construire un rempart autour des siens et à les défendre contre les autres clans. De tels hommes n’incarnaient pas seulement la force mais aussi la justice [..] ». Parce que c’est une œuvre littéraire limpide, âpre, dense, au style poétique et crûment réaliste.



Norman Lewis (1908-2003) est un écrivain gallois largement et injustement méconnu. Il fut un grand voyageur et dénonça dans ses écrits la destruction des cultures indiennes d’Amazonie. Il débarqua comme soldat avec les Alliés en Sicile en 1943, et fut témoin du pacte avec la Mafia. C’est donc sur son expérience et ses observations personnelles que se base « Le Sicilien », paru en 1975. Il s’agit néanmoins d’une fiction même si ce qui est suggéré dans ces pages – l’assassinat de Kennedy par la CIA et la Mafia associées – ne semble plus de nos jours relever uniquement du fantasme. Mais c’est avant tout un livre magistral, de ceux qui marquent une vie de lecteur.

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Naples 44

“Ah Dieu que la guerre n’est pas jolieˮ pourrait-on dire en contredisant le titre d’un autre roman qui fut aussi une comédie musicale ! L’auteur nous emmène à Naples au milieu de l’année 43, pour un an. Il est officier de renseignement, en titre. En fait, lui et ses collègues ne savent pas trop ce que l’on attend d’eux, ils ne sont pas les seuls ! Il se trouve plongé dans la misère absolue qui règne dans la ville récemment libérée. La préoccupation des Napolitains se résume en un seul mot “Survivreˮ. Les méthodes sont toujours les mêmes : trafics, grands ou petits, marché noir avec les troupes d’occupation, prostitution… Viols nombreux par la soldatesque maure de l’armée française, ah bon, on nous aurait enfumés avec un film récent ! Tentatives de manipulations des soldats, vieilles combines, mafia… Difficile de rester “moralˮ dans de telles circonstances. Il essaie, ne condamne pas trop ses collègues, regarde parfois d’un air amusé, en ethnologue toute cette agitation. Etranger à ce monde dont il ne comprend pas les clés de fonctionnement tribales et moyenâgeuses, il oscille entre la résignation et des velléités de moralisme vertueux, gardant une ironique lucidité. Un grand livre sur la guerre et ses effets “collatérauxˮ, G. Greene ne s’y est pas trompé.
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La Nuit du dragon

J ai lu ce récit de voyage d un journaliste anglais ,très daté tant par le style que par les clichés véhiculés, en parallèle avec les romans de Duong THu HOng pour ma culture personnelle .( j avais bien aimé en réédition Naples 44 du même auteur )

Ce gentleman parcourt l Indochine française finissante en quête d infos

Intéressant pour la description des différentes ethnies et de leur exploitation honteuse par les colons français brutaux et cruels (eux mêmes n étant pas recrutés ,on s en doute ,parmi les citoyens ftançais les plus humanistes)pour le portrait de la situation à Saigon qui chaque jour subissait son lot d attentats

La révolte antincoloniale couve et n est peut être pas encore communiste ,Ho chi,minh fut même approché par les américains

À parcourir comme un vieil album de photos sépia

Ce qui frappera les jeunes lectrices :l absence totale de femmes dans ce récit ,tout porte à croire que l Indochine n était peuplée que d aventuriers et profiteurs du sexe masculin :))

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Comme à la guerre

Lu il y a longtemps avant un voyage à Cuba

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La fourmilière heureuse

De Norman Lewis (1908-2003), gallois curieux et vagabond, Graham Greene, qui s'y connaissait, a dit qu'il était "un des meilleurs écrivains du siècle".





L'Europe, avec la Mafia sicilienne, le débarquement en 1943, l'Autriche en 1945, sans oublier un village very british où règne le propriétaire terrien, l'Asie, en Inde et Birmanie, l'Amérique centrale, jusqu'à la Papouasie, et j'en oublie, Norman Lewis y a posé ses pieds et son regard vif. Ces délicieux petits textes sont écrits avec élégance et sobriété, l'humour britannique bourré d'understatement y fait merveille, c'est au lecteur de réfléchir et de conclure, Lewis n'est jamais pesant. Terriblement efficace.



Tout est formidable, évidemment, rien que "Une bataille sans queue ni tête" contant le débarquement américain près de Naples sous les ordres d'un chef assez planqué vaut son pesant de cacahuètes, mais j'en reste là! Lisez ce livre... (oui, je sais, encore!)



L'auteur aussi de Naples 44 et Comme à la guerre, (que je ferais bien de lire), où la guerre est décrite avec le même faux détachement décontracté.
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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La Nuit du dragon

Une vision très intéressante, plutôt morose et inédite pour moi de l'Indochine sous domination française, 4 ans avant Dien Bien Phu. Peu à l'honneur de la France.
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Le Sicilien

Si le style est là, l’intrigue s’avère au final bien mince au regard de ce qui semblait promis. Loin d’une fresque épique au sein de la communauté dévoyée de « Little Italia », l’auteur nous perd dans l’évocation plus ou moins heureuse des actions troubles d’un agent gouvernemental

américain sans scrupule. Le récit manque de profondeur et l’on aurait aimé pouvoir s’attacher à des personnages qui se révèlent au final bien insipides, héros de tableaux qui se succèdent parfois de façon maladroite. Dommage.



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Le Sicilien

Ce livre est très inégal. Petits règlements de compte entre mafieux siciliens, d'abord au pays, puis en Amérique. Vagues flirts avec le trafic de drogue pour truands de base, et les assassinats de haute politique: on s'y perd un peu. Il reste un personnage principal pas inintéressant, mais cela ne suffit pas à nous aider à tenir un livre à deux mains.

Ouf: Je l'ai fini, je passe à autre chose, avec l'impression d'avoir quand même un peu perdu mon temps.
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Le Sicilien

Une société parallèle dans laquelle la loi, la justice et la police seraient aux mains de barbouzes et de maffieux, c'est le terreau dans lequel Marco va devoir pousser et vivre sa vie, implacablement et inexorablement.

Une histoire superbement racontée par Norman Lewis
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