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4.41/5 (sur 87 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1955
Biographie :

Odile Marteau Guernion est née dans la Sarthe. Elle vit en Haute-Normandie depuis de nombreuses années.
Elle a toujours été passionnée de lecture et l'écriture s'est immiscée tranquillement dans sa vie; sous forme de poésies et de chansons puis de petits textes. Ce n'est que très tardivement que l'envie d'écrire des romans est apparue.
Elle est l'auteure d'une série policière qui se déroule en Bretagne avec pour personnage récurrent la Capitaine Anna le Goff.
Elle a fait éditer par ailleurs un roman d'aventure et un roman noir en 2017 et 2018.
Son roman Nuit d'Ô Rage a obtenu le prix des Ancres Noires au festival du polar à la plage.
Elle écrit également des nouvelles ce qui lui a valu un premier prix en mars 2017. Un recueil est sorti en janvier 2020.
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Bibliographie de Odile Marteau-Guernion   (13)Voir plus

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La romancière havraise Odile Marteau Guernion, membre de l'association Les Ancres Noires, présente son nouveau roman policier, "Noir fantôme" (éditions S-Active). Une nouvelle enquête de son héroïne Anna le Goff.


Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Quelque part dans la campagne havraise.

Moi,Marie-Noëlle Le Meur
L'été commençait à peine ; nous étions en juin 2016 elle n'était plus là. Quelques jours après son départ, j'étais entrée dans sa chambre ; il n'y avait plus aucune trace de son passage mis à part une paire de sandales que je lui avait prêtées.Rien ,pas même une once de parfum qui aurait pu flotter dans l'air.Pas un foulard coloré ou un pull négligemment posé sur un fauteuil. Le lit avait été refait ,la couette tirée au-dessus des oreillers.Machinalement,j'avais enfilé les sandales comme pour me dire qu'elle était encore là, près de moi.J'ai marché dans la maison ,touché les objets qu'elle caressait de ses longues mains fines.Je me suis arrêtée devant la fenêtre et j'ai regardé au loin.Il n'y avait que le ciel bas qui rejoignait le bout du champ labouré.Les corneilles en profitaient pour picorer quelques vers dérangés pr les griffes du tracteur,puis s'envolaient le bec chargé de leur pitance.(Page 9).
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Tu ne peux pas changer ce pays. Beaucoup de choses ont évolué déjà depuis ces dernières décennies. Tu mets juste ta pierre à l’édifice, tu apportes ce que tu peux mais laisse-les évoluer à leur rythme. On n’a pas forcément raison, nous,
les Occidentaux. Je commence à bien les connaitre, je les aime comme ils sont avec leurs avec leurs défauts et leurs qualités. C’est vrai qu’il y a de la misère et beaucoup d’inégalités mais, si tu regardes de près nos fameuses civilisations avancées,
tu trouveras la même chose. Des dominants et des gens malheureux, y en a partout, des femmes battues aussi.
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-Ils allaient où comme çà ?
--Alors ça, je n'en sais rien du tout.Moi,j'observais son petit manège mais après, je ne sais pas.Elle avait peut-être un appart dans le coin ou une petite chambre,quelque chose comme çà. Y en a même qui font ça dans les voitures. Il parait qu'elle avait volé une voiture,c'était peut-être son 《studio》.Noémie se mit à rire nerveusement, elle ne semblait pas condamner le comportement de la jeune fille, on sentait plus exactement de la moquerie dans sa façon d'en parler.Peut-être la plaignait-elle?Je n'en étais pas persuadée. Elle devait trouver cela lamentable tout simplement.je la regardai de profil,elle avait un petit nez en trompettedubplus joli effet,une frange épaisse qui lui tombait sur les yeux qu'elle remontait de temps en temps pour la caler derrière son oreille.
- Et, elle vous à toujours dit qu'elle s'appelait Annabelle?(Page 76).
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Submergée par mes émotions, je n'avais pas su lui parler.J'avais confondu amour et passion; que je le veuille ou non cette passion m'avait transformée. L'amour est ancré dans la durée, la passion est dans l'instant.Nous avions cheminé en sens inverse,elle,vers un mieux- être et moi vers un abîme dont je n'arrivais pas à sortir.Notre histoire se résumait en une attirance des contraires,une impossible rencontre.Seule la jouissance nous avait réunies, cette jouissance folle dont on ne peut se passer comme la sensation chaude d'un stupéfiant.Avait-elle été sincère à un moment ?Avait-elle un instant imaginé l'effet que déclenchait en moi ses déclarations enflammées ? La jalousie m'avait emportée et ma raison avec.Je me consolais en me disant que peut-être, j'avais concouru à un certain moment à son mieux-être. (Page 148).
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Extrait(p. 87)
« Je leur ai demandé s’ils voulaient vraiment acheter ce bateau et s’ils souhaitaient naviguer.
Les trois garçons se sont arrêtés d’un coup et m’ont regardée comme s’ils découvraient seulement ma présence. La stupeur passée, Tristan s’est agité sur sa chaise, puis a sifflé sa bière d’un trait. Joachim s’est levé pour fumer à l’extérieur et Benoit m’a regardé fixement : je me suis sentie toute petite. Je venais de jeter un pavé dans la mare. Je me suis rendue compte à cet instant que je venais de perturber plusieurs mois de rêves et d’élucubrations. Jamais ils n’avaient envisagé de partir.
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Estelle descendit les trois étages par les escaliers, fit signe à ses deux frères qui jouaient dans le hall, de remonter et marcha jusqu’à contourner l’immeuble. Un utilitaire Peugeot de couleur blanche, garé dans une rue perpendiculaire, l’attendait. Estelle s’y installa, fit une bise au conducteur. La voiture démarra en direction de la quatre-voies qui menait vers la côte.
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- Ne sors pas, je t'en prie. Reste avec moi ce soir.
Katia venait de quitter notre couche, j'admirais son corps souple et si jeune; son corps si expert pour me transporter au-delà de mes résistances et m'emmener là où la raison nous quitte. Devant son hésitation, j'insistai un instant avec douceur.
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Odile Marteau-Guernion
Finalement, reconstituer le parcours de Katia m'apparut comme une évidence; je voulais comprendre.
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Elsa était confrontée à la violence faite aux femmes de façon quotidienne dans ce pays alors qu’elle avait fui elle-même cette maltraitance. Elle devait trouver les mots pour rassurer, panser, aider, apprendre à dire non. Où
trouvait-elle cette force chaque jour pour réconforter ces femmes blessées qui venaient parler de leur misère ? Dans une sorte de résilience, de reconstruction, elle puisait au fond d’elle-même l’énergie dont elle avait besoin pour transcender le mal
et l’obscurité. Son combat la sauvait de sa propre douleur.
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Je m’allongeait près d’elle, je me sentais raide comme un passe-lacet, incapable de me détendre. Elle se lova contre moi, me rendant encore plus stressée;
son corps tout chaud m’impressionnait. Je n’arrêtais pas de me dire que je débloquais complètement en la laissant se coucher dans mon lit. Tout cela était contraire à toute logique.
Que m’arrivait-il ? Qu’est-ce que je savais de cette fille qui se montrait si sûre d’elle et se révélait en définitive être une petite fille apeurée par trois éclairs et un coup de tonnerre.
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