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Critiques de Olen Steinhauer (64)
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Le Touriste

Charles Alexander est un touriste, c’est-à-dire qu’il travaille pour un service secret d’une compagnie elle-même très secrète, la CIA. Quand il débarque à Ljubljana le 10 septembre 2001, il est dans un triste état : ne tenant que grâce aux amphétamines, suicidaire, il a tenté, sans succès, de se faire abattre par « le Tigre », tueur à gages qui menaçait une députée de droite hollandaise.

En Slovénie, il retrouve Angela, une amie du même service qu’il doit aider à démasquer un agent corrompu ; les voilà en route vers Venise où tout se terminera dans un bain de sang, tandis qu’une femme accouche sur la place publique et qu'à des milliers de kilomètres les tours du World Trade Center s’effondrent. (suite sur mon blog)
Lien : http://artetlitterature.blog..
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Le Touriste

En ces temps de vacances un titre pareil prête à confusion, car si comme moi vous n’êtes pas versé en langue d’espionnage vous ignorez qu’un touriste est un agent secret, sans attaches, avec une identité fluctuante mais qui possède toujours une adresse secrète, plusieurs jeux de faux passeport et des armes de tous calibres et de tous genres planqués quelque part.

Notre héros Milo Weaver a été un touriste mais aujourd’hui on dirait qu’il est rangé, il travaille à des missions plus ou moins légales pour la CIA et mène une vie apparemment sans histoire avec femme et enfant.

Appelé à enquêter sur une vieille amie « touriste » , il va replonger dans le chaos, retourner sur le terrain et essayer de déjouer tous les pièges.



Là on est pris d’un tournis vertigineux, Milo prend l’avion comme vous le métro, connaît tous les aéroports, on passe de Paris à Francfort, pour se retrouver un quart de page plus loin à New York.

Ouf jamais le temps de poser nos valises, il est exclu d’oublier sa brosse à dent quelque part, on suit Milo à une vitesse supersonique, il passe toute les deux pages à côté de la mort, de temps en temps on rate même une marche et l’on relit un paragraphe pour être sûre de n’avoir rien raté !

Quelques scènes intimistes en famille pour souffler un peu et la galopade reprend.

Les règles ou plutôt l’absence de règles de l’espionnage font de ce roman un très bon moment de lecture, c’est rocambolesque, incroyable, mais une petite musique se fait entendre qui dit : « et si c’était vrai ? » Un sympathique roman d’été au rythme trépidant, le style est aussi un peu à l’emporte pièce mais on n’en veut pas une seconde à l’auteur.

Ah j’oubliais pour vous allécher un peu plus : le beau George Clooney a acheté les droits pour le cinéma...

George en Milo Weaver je vote pour !!
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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La variante Istanbul

On avait déjà croisé Olen Steinhauer et son héros, mi-flic mi-espion, Brano Sev au 36 Boulevard Yalta.

Au fil de ses romans, cet auteur américain qui vit en Hongrie, dessine le parcours d'un pays de l'est imaginaire, quelque part en Tchécoslovaquie et Roumanie, tout au long des sombres années de la guerre froide.

Avec La variante Istanbul, nous voici dans les années 75, entre Bande à Baader et rebelles Arméniens, entre diatribes d'Ulrike Meinhof et détournements d'avions.

Un détournement d'avion qui finit mal, très mal ...

Il faut du temps pour se laisser emporter par cette histoire compliquée où Olen Steinhaeur distille les indices et les connexions au compte-goutte.

Les personnages semblent ballottés au gré de l'Histoire et s'agitent, désordonnés, comme des pions sur un échiquier dont ils ne connaîtraient ni le dessin ni les règles, sans trop y croire, sans rien y comprendre. Un monde de fin du monde ...

Seul Brano Sev (il a pris de la bouteille depuis les premières aventures) semble connaître le sens de tout cela.

Peu à peu une vieille histoire resurgit entre les chapitres : un drame vécut en 68 pendant le Printemps de Prague quand la soldatesque du Pacte de Varsovie venait libérer les tchécoslovaques du capitalisme rampant ...

Au fil des chapitres les deux histoires, les deux époques vont se rejoindre et les pions vont s'aligner dans une configuration qui n'augure rien de bon pour certains d'entre eux ...

La variante Istanbul (le titre en VO est Liberation movements) consiste sans doute à sacrifier une série de pions alignés pour libérer d'autres pièces ...

Comme précédemment Boulevard Yalta, on peine à s'accrocher aux personnages, au moins pendant la première partie de l'histoire et il faut un peu de persévérance avant d'être récompensé. Un livre pas facile réservé aux accros de l'Histoire et de la guerre froide.

Un livre où l'on découvre que le socialisme n'était pas très gay.

Pour celles et ceux qui aiment les voies impénétrables de l'Histoire.
Lien : http://bmr-mam.over-blog.com..
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La variante Istanbul

Olen Steinhauer, né en Virginie, vit aujourd’hui en Hongrie. C’est à Budapest qu’il a conçu la série policière, qui met en scène un même commissariat décrit sur cinquante ans, à raison d’un roman par décennie. Deuxième roman de cette série à être nominé deux fois au prestigieux prix Edgar, La Variante Istanbul en est le quatrième volet, après Cher camarade, Niet camarade (tous les deux disponibles en Folio Policier), et 36, boulevard Yalta. Cet Américain, aujourd’hui traduit dans tous les pays européens, est au centre des regards, y compris à Hollywood. Il est la nouvelle voix du roman d’espionnage.
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