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Critiques de Olivier Besancenot (10)
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Affinités révolutionnaires: Nos étoiles rouges et..

Il est bien sympa le facteur ( Besancenot ) , et très calé en histoire , est-il rouge , est-il noir ? plutôt rouge ayant de la sympathie pour les noirs . Ce petit livre vendu cinq euros seulement , les vaut bien , mais ne révolutionne rien .

Les partisans de Marx et Staline n' ont toujours désiré que le pouvoir ( la fin ) sans s’embarrasser à choisir " les moyens " d'y parvenir .

Les tenants de Bakounine , collaborant parfois , furent toujours éliminés , car au moment de la prise de pouvoir ils furent hors-course , ne l'aimant pas .

Les anars se sont donc fait plusieurs fois rouler dans la farine , dans des fosses communes ou pire , ils sont donc guéris , à l'avenir de toute compromissions d'avec les rouges , du moins espérons le .

L'histoire leur apprend qu'en Russie , en Espagne et ailleurs ils se sont fait mordre et cela saigne encore .
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La journée de travail et le règne de la liberté

L'opinion diffuse auprès de ceux qui s'intéressent à la philosophie politique anticapitaliste, moi y compris, associe la théorisation du « droit à la paresse » et en général la critique du travail à l'anarchisme et non pas au marxisme. Après tout, une partie importante du Capital est consacrée à pronostiquer que le prolétariat ayant accédé au pouvoir est en mesure de se réapproprier la plus-value confisquée par le capitaliste ; la plupart des combats pour la réduction du temps de travail tout au long du XIXe et d'une grande partie du XXe siècles ont été menés d'abord et surtout par des mouvements anarcho-syndicalistes plutôt que par les partis marxistes ; le stalinisme a prôné le stakhanovisme, l'industrialisation forcenée, le productivisme à outrance ; et enfin, de nos jours, les mouvements de la décroissance et corrélativement du revenu universel ne se réclament pas exclusivement ni même prioritairement du marxisme..., Besancenot et Löwy s'avérant eux-mêmes opposés à celui-ci et assez discrets au sujet de celle-là.

Pourtant, cet ouvrage nous rappelle d'emblée que Marx a posé à plusieurs reprises l'idée que : « Le règne de la liberté ["Das Reich der Freiheit"] commence avec la réduction de la journée de travail », ou plus exactement : « [… il] commence là où finit la travail déterminé par le besoin et les fins extérieures : par la nature même des choses, il est en dehors de la sphère de la production matérielle. » (cit. p. 14).

Cet essai court et très lisible fait remonter la paternité du combat pour la réduction du travail aliéné, et dans une certaine mesure contre le productivisme, à Marx lui-même ; il s'articule comme suit. Le chap. Ier, « Le règne de la liberté » s'attelle à baliser ce concept, en faisant appel à quelques cit. marxiennes tirées de différents ouvrages et mises en relation avec les élaborations successives de penseurs se réclamant de près ou de loin du marxisme, tels Dionys Mascolo, Walter Benjamin, Erich Fromm et Ernst Bloch. Le chap. 2, « Marx et la lutte pour la réduction de la journée de travail », après avoir expliqué les raisons des lectures partiales du Capital, retrace les multiples prises de position de Marx sur cette question. Le chap. 3, « Un siècle et demi de luttes pour la réduction de la journée de travail », évoque historiquement les étapes de ces conflits, en partant de la conférence syndicale de Chicago en 1884 jusqu'à la loi Aubry des 35 heures. Le chap. 4, « La bataille autour du temps de travail au XXIe siècle », dénonce l'offensive généralisée contre la baisse du temps de travail : remise en cause de la notion même de durée légale du travail et autres éléments de langage du genre « travailler plus pour gagner plus », banalisation du travail dominical, report de l'âge légal de la retraite, métamorphoses du rythme et modalités d'activité produites par les nouveaux moyens technologiques, délocalisations des ateliers de production dans des pays où les conditions de travail sont esclavagistes, etc. Ce même chap. effleure également la question de l'épanouissement que la réduction du temps de travail provoquerait en termes de planification écosocialiste et donc de rupture avec le modèle productiviste et consumériste ainsi que de rééquilibrage des inégalités professionnelles de genre, résumé par la question rhétorique : « Que vaut l'émancipation des prolétaires si les "prolétaires des prolétaires", les femmes, restent prises au piège d'un ordre patriarcal ? » (p. 123). L'ouvrage se clôt par une fable d'anticipation intitulée « Isêgoria », campée à Paris en juin 2058, dans laquelle serait réalisée l'utopie d'une société entièrement autogérée et caractérisée par un travail facultatif et de durée dérisoire, par la quasi suppression des inégalités, par le principe de gratuité généralisé et la prolifération des arts et des loisirs de toutes sortes : une société pacifiée, conviviale et exerçant continuellement la démocratie participative...

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Affinités révolutionnaires: Nos étoiles rouges et..

Voilà une idée intéressante, revenir sur ces affinités et ces différences qui sépareraient celles et ceux qui se nomment libertaires et celles et ceux qui se nomment marxistes.



Olivier Besancenot et Michael Löwy reviennent sur un sujet souvent oublié, « celui des alliances et des solidarités agissantes entre anarchistes et marxistes »



Les auteurs parlent de la Ière Internationale et de la Commune de Paris (1871). Au passage, ils rappellent que pour Karl Marx, « Définissant la Commune comme une forme politique enfin trouvée de l’émancipation sociale des travailleurs, celui-ci insiste sur sa rupture avec l’Etat, ce corps artificiel, ce boa constrictor, ce cauchemar étouffant, cette excroissance parasitaire… ». Ils présentent le 1er Mai et les martyrs de Chicago (1886), le syndicalisme révolutionnaire et la Charte d’Amiens (1906) et l’idée de « l’autoreprésentation de la classe des exploités et des opprimés » et parlent de Fernand Pelloutier et du mouvement des Bourses du travail, d’Emile Pouget, de Pierre Monatte ou d’Alfred Rosmer, « L’originalité française du syndicalisme tient à cette double caractéristique : professionnelle pour le syndicalisme d’entreprise et géographique pour les bourses du travail », sans oublier la double besogne/tache du syndicalisme : « défendre dès aujourd’hui les intérêts des travailleurs face au patronat ; se donner pour demain la perspective d’une société définitivement débarrassée de l’exploitation capitaliste ».



Les auteurs poursuivent avec la Révolution espagnole (1936-1937), ses réalisations, « collectivisation des terres par les paysans, réappropriation sociale des usines par les conseils ouvriers, réquisitions des transports publics par les travailleurs et la population », le rôle de la CNT-FAI, du POUM, de Buenaventura Durruti, d’Andreu Nin…



Mai 68, Nanterre, le « Mouvement du 22-Mars » ; le mouvement altermondialiste et les Indignés. Ce rapide panorama est complété par une « Lettre à Louise Michel »écrite par Olivier Besancenot, qui souligne, entre autres, « Oui, Louise, les bourreaux des communards ont toujours pignon sur rue, sans que grand-monde ne sache qu’ils sont responsables du bain de sang et ont fait abattre plus de trente mille Parisiens. Affamée mais fière, éreintée par des mois de siège militaire, la multitude des anonymes parisiens est à jamais libre. Aujourd’hui, dans le dix-huitième arrondissement de Paris où tu as enseigné et défendu la Commune, j’observe les touristes qui photographient le Sacré-Coeur ; la plupart d’entre eux ignorent que ce monument a été bâti pour expier les esprits subversifs comme le tien ». Et aussi des courts portraits de Pierre Monatte,de Rosa Luxembourg, « L’organisation, les progrès de la conscience et le combat ne sont pas des phases particulières, séparées dans le temps et mécaniquement, mais au contraire des aspects divers d’un seul et même processus » (il y aurait beaucoup à dire sur « les progrès de la conscience »!), et « sans élections générales, sans liberté de la presse et de réunion illimitée, sans lutte d’opinion libre, la vie s’étiole dans toutes les institutions publiques, végète, et la bureaucratie demeure le seul élément actif » (j’insiste sur « sans élections générales »). Les auteurs soulignent les notions d’auto-éducation populaire par l’expérience et l’auto-émancipation des opprimés. Ils poursuivent avec des portraits d’Emma Goldman, de Benjamin Péret, de Buenaventura Durruti, « Ne plus ignorer la réalité du pouvoir en place ne signifie pas, selon lui, succomber à ces charmes, ni à chercher à lui substituer une autre forme d’oppression. La question du pouvoir se pose, mais il faut l’envisager dans une perspective révolutionnaire ». Les auteurs parlent aussi de « la volonté de maintenir une alternative à la « militarisation » des milices orchestrée par le gouvernement républicain ». Le dernier portrait est consacré au sous-commandant Marcos.



La seconde partie de l’ouvrage est centrée sur les « Convergences et conflits ».



Olivier Besancenot et Michael Löwy réexaminent la Révolution russe et soulignent que « l’enjeu est donc d’analyser ce qui, dans la politique des bolcheviks, a servi de terreau au Thermidor stalinien ». Je considère que leur lecture de la révolution russe reste trop « traditionnelle ». Il me semble qu’il faut interroger, au moins, les contradictions entre temporalités, courtes pour des ruptures significatives et longues pour des changements structurels, l’absence de pratiques démocratiques et d’auto-organisation permanente de masse (la majorité de la population) et la déficience des organisations représentatives, la question du droit et donc de la constituante, les « contingences » liées aux (ré)actions des possédants et des autres Etats, sans oublier les questions nationales, etc. Sans négliger leur importance et les leçons que nous pouvons en tirer, la sur-valorisation des soviets ne suffit pas, à mes yeux à penser de nouvelles formes de démocratie, de souveraineté populaire…



Quoiqu’il en soit, les auteurs proposent des regards très critiques sur au moins deux points : la tragédie de Kronstat (« En clair, l’écrasement de Kronstadt a signifié que, dans les soviets, il n’y avait plus de place pour débattre librement du cours suivi par la Révolution. Au delà des circonstances complexes et terribles de la guerre civile, qui offrent peu de possibilités, cette répression à court-circuité un peu plus, par sa violence militaire et politique, l’option autogestionnaire en Russie ») et la réévaluation de la place et du rôle de Makhno. Les auteurs cependant ne parlent des tensions, contradictions internes aux processus révolutionnaires…



Dans la troisième partie, les auteurs parlent de « Quelques penseurs marxistes libertaires » : Walter Benjamin, André Breton, Daniel Guérin.



La dernière partie est consacrée aux « Questions politiques ». Olivier Besancenot et Michael Löwy abordent les relations entre « individu et collectif », la notion de « pouvoir » à travers la question « Faire la révolution sans prendre le pouvoir ? » et les travaux de John Holloway. Les auteurs insistent sur la place de la démocratie, « la démocratie devrait être un aspect central de tout processus de prise de décision sociale ou politique », sur l’auto-émancipation qui ne peut être une « libération » par d’autres (mais qui ne dit rien sur des mesures institutionnelles favorisant l’auto-activité et l’auto-organisation des dominé-e-s), sur les rapports entre autonomie et fédéralisme, sur la dé-hiérarchisation de la politique. Ils parlent, entre autres, de « coordination consciente », de différents niveaux d’autogestion, de discussion et de planification démocratique, de perspectives écologiques, de « la politique en tant que confrontation des différents choix, qu’ils soient d’ordre économique social, politique, écologique, culturel ou civilisationnel, au niveau local, national et international », de démocratie directe et de démocratie représentative (de ce point de vue la renonciation « principielle » aux participations électorales ne peut être considérée comme une « divergence tactique », mais comme un refus de prendre en compte la/le/les citoyen-ne-s comme une « détermination » de l’être en société qui ne peut être réduit à ses places/rôles de producteurs/productrices), de gestion collective de la cité, de syndicats et de partis, d’écosocialisme et d’écologie libertaire…



Reste que je considère que ce petit ouvrage souffre de raccourcis et d’impasses. Je n’en citerai que quelques-unes :



Les auteurs ne présentent aucune historicisée des formes de l’Etat ou des entreprises, laissant supposer une continuité trans-historique, ce qui est pour le moins abusif.



Les institutions étatiques recouvrent aujourd’hui des domaines sans communes mesures avec celles de la fin du XIXème ou du début du XXème siècle. Elles sont aussi directement un enjeu politique des affrontements sociaux.



Les entreprises sont des mille-feuilles, empilements de secteurs parcellisés et mondialisés, cela n’est pas neutre dans la question de leur réappropriation sociale et la construction de collectifs de producteurs/productrices.



Qu’en est-il réellement de la notion de « producteurs », par ailleurs oublieuse de la division sexuelle du travail. La majorité des richesses produites dans le monde, le sont par des femmes, souvent hors des entreprises proprement dites… que veut donc dire auto-organisation et autogestion des producteurs/productrices par le bas ?



La différence entre citoyen-ne-s et travailleuses/travailleurs disparaîtrait pour ne laisser place qu’à des assemblées « sociales ». Une sorte de dissolution du politique dans le social. Cela me semble une régression par rapport aux acquêts de la révolution bourgeoise et au désenclavement des individu-e-s des « ordres » productifs/politiques



Sans oublier que les oppositions politiques, au sein de la classe des travailleuses/travailleurs ne sont pas réductibles au modalités de création et de partage de la richesse et les rapports sociaux aux seuls rapports salariaux.



La « démocratie réelle » ne peut être conçue comme un empilement/élargissement de « bas en haut » mais bien comme la construction simultanée (ce qui ne dit rien des contradictions de ce processus) des différents niveaux de décision et de souveraineté et de leurs articulations…



L’efficacité sociale et émancipatrice de la « coordination consciente » ne peut s’affirmer que des institutions /organisations démocratiques à différents niveaux (local, régional, continental, etc.) ce qui implique des suffrages réellement universels. La socialisation des décisions devant prouver une « efficacité » supérieure à celle des organisations capitalistes et à la domination abstraite et à sa validation par le marché du « temps socialement nécessaire ».



Au delà des étiquettes revendiquées mais très imprécises, sauf pour celles et ceux qui en font une condition identitaire, c’est bien dans les actions/ constructions concrètes, dont il convient de ne pas négliger les dimensions théoriques (de ce point de vue, la critique de l’économie politique élaborée par des « marxistes » me semble incontournable), que se jouent les convergences et les solidarités… qui ne sauraient par ailleurs se limiter aux deux termes proposés…



Comme je l’ai déjà indiqué dans une autre lecture, l’analyse du passé ne peut se faire de manière interne à un courant politique, à partir de la seule critique de sa/ses matrice(s) constitutives, de ses discours ou de ses orientations. L’auto-perception de « matrices » est elle-même profondément liée à la constitution de chaque courant politique. De ce point de vue, l’autisme ne concerne pas seulement les autres…
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Che Guevara, une braise qui brûle encore

J’avoue que c’est la notoriété d’un des deux auteurs qui m’a fait acheter cette biographie « Che Guevara : Une braise qui brûle encore ».

Olivier Besancenot avec son complice Michael Löwy, sociologue et philosophe marxiste franco-brésilien, ont voulu transmettre la mémoire du Che et ses idéaux à la jeune génération. C’est une heureuse initiative même si j’ai été moyennement séduite.

Les deux auteurs replacent le révolutionnaire dans son époque et son contexte. L’ouvrage s’attarde aussi sur le marxisme non dogmatique de Guevara, sur ses conceptions du rapport entre le collectif et l’individu et sur sa critique du « socialisme réel ».

Mais il ne m’a pas donné toutes les clefs pour comprendre totalement celui qui a lutté contre la domination capitaliste et qui est devenu un mythe.

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On a voté... Et puis aprés ?

Le livre d’Olivier Besancenot est écrit par un homme dont on devine qu’il sait de quoi il parle, même si on n’est évidemment pas obligée d’adhérer à ses interprétations. Il explique le mécanisme de la crise actuelle et en particulièrement de l’endettement, née dans les ménages américains lors de la « bulle » immobilière, ayant touché de fait certaines banques qu’il a fallu renflouer pour ne pas voir s’écrouler le système, provoquant de fait un endettement record des états qui pour diminuer la dette ont prêché et mis en œuvre l’austérité. Ces explications sont données dans un langage simple et accessible à tous ce qui est tout de même une grande qualité dans ce domaine dont la complexité peut rebuter pas mal de citoyens. La responsabilité financière et morale de certains grands établissements financiers dans cette crise apparaît en toute limpidité.

De plus, il explique bien la position des anti-capitalistes/anti-européens durs de l’ultra-gauche dont il fait partie et présente ses propositions, très « musclées ». C’est bien sûr la partie du livre qui porte le plus à débat mais après tout, la politique, c’est fait pour ça. A lire, le bénéficice maximal de la lecture pouvant sans doute être atteint en lisant un ou plusieurs auteurs plus libéraux.
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Evolution et Révolution

Banni pour avoir participé à la Commune, le géographe Élisée Reclus (1835-1905) s’interroge, lors d’une conférence prononcée à Genève en1880, sur les transformations sociales, le progrès, le pouvoir, les institutions. Il explique que l’évolution est le mouvement infini de tout ce qui existe, la transformation incessante de l’univers et de toutes ses parties. (...)



Scientifique autodidacte, Élisée Reclus apporte toujours un point de vue original et intéressant dans ses réflexions politiques.



Article complet en suivant le lien.
Lien : http://bibliothequefahrenhei..
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On a voté... Et puis aprés ?

Le titre de ce livre est tiré d'une chanson de Léo Ferré. Besancenot nous remet un peu en mémoire, pour ceux qui seraient atteints d'amnésie, le bilan calamiteux du quinquennat de Nicolas Sarkozy puis il affirme avoir voté pour François Hollande sans se faire d'illusions.

Un ouvrage assez intéressant qui me remplit d'admiration devant la pugnacité de ce militant d'extrême gauche qui ne baisse jamais les bras malgré les aléas de la politique française bien trop souvent à la botte du libéralisme marchand. Il a droit à toute mon estime à ce niveau-là.
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La journée de travail et le règne de la liberté

Petit ouvrage d'un peu plus de 150 pages ayant pour thème une pensée précise de l'ouvrage Capital de Karl Marx : « Le royaume de la liberté commence avec la réduction de la journée de travail. »

La réduction du temps de travail est très souvent discuté par les politiques et revendiqués par les salariés, beaucoup de changement se sont opérés depuis les années 50 mais aujourd'hui le moulin tourne à vide. Il est évident pour tous que de part l'allongement de l'âge de départ à la retraite puis les heures supplémentaires que dans certains domaine d'activité on ne compte plus tant cela devient un fait normal, la réduction du temps de travail pour gagner en liberté n'est plus d'actualité mais surtout n'est plus possible.

Cet ouvrage s'adresse à ceux qui veulent en savoir plus sur ce mouvement débuté avec Marx et son livre Capital et dont l'idée s'est développé au fil du temps avec les revendications que l'on connaît et les acquis d'aujourd'hui; un peu d'histoire en somme avec ce soupçon de réac en comparant bien évidement les avantages du capital sur le travail...

Ouvrage enrichissant si ce n'est ce point fallacieux qui terni l'image que je me suis faite de ces quelques pages: l'idée de réduction de travail n'est pas seulement une amélioration de la condition de vie et de la liberté du salarié mais également un temps que le salarié doit dédier à la revendication salariale autrement dit au combat anticapitaliste. Mis à part ce point l'ouvrage ouvre sur l'histoire des acquis salariaux.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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La conjuration des inégaux : La lutte des cla..

A partir d'un mot de Warren Buffet, homme très riche de ce monde, Olivier Besancenot remonte en selle et ne lâche rien de ce qui l'anime depuis jeune homme : la lutte des classes. Buffet affirme que la luttes des classes existe bel et bien ; la preuve, la classe des riches est en train de la gagner. Il n'en faut pas moins pour que l'ex-facteur de Neuilly sur Seine et actuel guichetier de Paris 18e rebondisse avec La conjuration des inégaux : La lutte des classes au XXIe siècle.



L'essai de 152 pages se présente en deux parties. Le première, un portrait des dessous du patronat et des classes dominantes jumelé à la nécessité de la lutte. La deuxième, la plus intéressante, un portrait actuel de la grande classe dominée qui s'ignore. L'auteur ratisse large. Les classes moyennes n'existent pas, c'est un leurre ! Intellectuels, ouvriers, même combat. On veut y croire et la plume de Besancenot arrive à convaincre.



J'avoue, je suis déjà vendue à la cause. La conjuration des inégaux (qui rappelle le titre de John Kennedy Toole) fait l'effet d'un hymne. Olivier Besancenot est mon pom-pom boy.
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Affinités révolutionnaires: Nos étoiles rouges et..

Anarchistes et communistes ont en commun un idéal révolutionnaire. Cependant, les moyens de parvenir à la libération des individus et l'organisation même de leur liberté diffèrent d'un courant à l'autre. Au sein même de chaque courant apparaissent des divergences (trotskistes/staliniens, individualistes/libertaires...).



A travers cet ouvrage, Besancenot, ancien candidat aux présidentielles, et Löwy, chercheur au CNRS, se proposent de mettre en exergue les convergences entre les deux mouvements. S'appuyant sur le portrait de personnalités telles que Emma Goldmann, Benjamin Péret, Daniel Guérin ou encore Buenaventura Durruti, ils rappellent également de grands épisodes de l'histoire révolutionnaire (Commune de Paris, mouvement zapatiste, révolution russe...) afin de montrer que les étoiles rouges et noires ont souvent brillé sur les mêmes combats, se faisant rencontrer les peuples, s'opposant parfois aussi (comme à Kronstadt).



Ils affirment qu' : "en prenant un bain d'anarchisme, le marxisme d'aujourd'hui peut sortir nettoyé de ses pustules et régénéré" et que ces deux pensées, "l'ivresse libertaire et la sobriété marxiste" sont nécessaires à l'action révolutionnaire.
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