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3.57/5 (sur 38 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Levallois-Perret , le 18/04/1974
Biographie :

Né à Levallois-Perret dans le département des Hauts-de-Seine, Olivier Besancenot est le fils d'un professeur de physique au collège et d'une psychologue scolaire. Il a passé sa jeunesse à Louviers, où il a fréquenté le collège et le lycée. Il est titulaire d'une licence d'histoire de l'université de Paris X – Nanterre.
Facteur depuis 1997, d'abord à Levallois-Perret puis à Neuilly-sur-Seine, à partir de 2000, il est aujourd'hui à temps partiel, à 80 %, travaillant du mercredi matin au samedi. Il déclare, en 2007, toucher 1 000 euros nets par mois. À l'occasion de la campagne présidentielle de 2007, à laquelle il est candidat, il déclare un patrimoine net de 37 000 euros, une fois déduit le prêt bancaire qu'il lui reste à rembourser de son capital total de 277 640 euros.
En 2003, avec sa compagne Stéphanie Chevrier, à l'époque directrice littéraire chez Flammarion, il a un enfant.
Il se déclare athée et se définit comme « militant révolutionnaire » et cite plus volontiers Rosa Luxemburg, Louise Michel ou Che Guevara que Léon Trotski.

Il est jusqu'en 2011 porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), qui a succédé à la LCR.
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Source : wikipédia
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Olivier Besancenot (NPA) au FSM 2011 .

Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Olivier Besancenot
- Des fois, faut prendre un peu de hauteur, et réfléchir à ce qui nous attend pour la suite. [...] Ne tombez pas dans le poison de la division. On est tous le cheminot de quelqu'un d'autre, à ce jeu-là. [...] Le discours des pouvoirs en place, il concerne pas que les fonctionnaires, pas que les cheminots. [...] Je les ai lues, les unes de journaux pour parler des nouveaux privilégiés : les chauffeurs de taxi, les retraités, les étudiants (ouais, ils pourraient bien faire un petit effort avec les 5 euros d'APL), les chômeurs (c'est des assistés !), certaines professions libérales. [...] Le comble du comble : on vit dans un monde où ceux qui gagnent 150 000 euros par mois en exploitant les autres arrivent peut-être à convaincre ceux qui vivent avec 1 500 que la cause de leurs problèmes, c'est ceux qui vivent avec 2 000 ou avec 500, en oubliant de s'en prendre à ceux qui sont vraiment responsables de la situation. [...] On est en train de se jalouser des miettes et je pense qu'en haut, ils doivent être hilares, quand ils nous regardent.

• 03/03/2018 - ONPC, France 2
https://www.youtube.com/watch?v=hKhfRIHhL7I
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La lutte est énergisante et transforme notre colère en force constructrice. Rejoindre un mouvement n'est pas se noyer dans une masse uniforme ou perdre son identité. Au contraire, l'action solidaire est un puissant levier pour se sublimer, se découvrir et commencer à s'extraire du conditionnement quotidien.
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Quarante ans après sa mort, il semble que le Che soit épargné par le discrédit qui plombe, à l’aube du 21e siècle, l’idéologie communiste, traînant malgré elle dans son sillage le souvenir de sa caricature sanglante, celle du stalinisme et du « socialisme réel ». Le Che laisse ainsi à l’Histoire l’empreinte de celui qui aura dénoncé l’indifférence de Moscou aux luttes de libération nationale qui cherchaient à soustraire leur pays de la domination capitaliste.
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Mais il avait cette qualité rare chez les acteurs de la scène politique : la cohérence entre les paroles et les actes, les idées et les pratiques, la pensée et l’action.
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Lutter contre le réchauffement climatique implique de refroidir les ardeurs capitalistiques. Il paraît que chaque degré de hausse de température entraîne une élévation de plus de 2 mètres des eaux. De quoi nous engloutir. Deux solutions : nous protéger de l'économie de marché ou bien imaginer un barrage mondial haut de plusieurs mètres, projet qu'un trust de l'industrie de la construction finira bien un jour par nous vendre.
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2. « L'abrutissement quotidien par une maîtrise du temps qui nous échappe est une stratégie qui fait partie intégrante de l'acte de domination. Privés de cette emprise, nous avançons à l'aveugle, tels ces "hommes morcelés, déchus et asservis" dont parle Marx en évoquant le statut du travail salarié. L'individu constamment happé par son travail devient prisonnier de sa tâche. Le travail le possède et le dessaisit des moyens de production auxquels il donne pourtant le jour. Le salarié devient "étranger" à sa réalisation. La division sociale du travail ou la séparation des tâches manuelles et intellectuelles supposent que les travailleurs soient cloués par les aiguilles du temps salarié. À ce stade, la réduction du temps de travail désaliène en ce sens qu'elle offre la possibilité matérielle aux travailleurs de maîtriser leur travail et de décider les enjeux du processus de production et de fabrication auxquels ils participent. » (pp. 119-120)
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Le capitalisme est un monstre à deux têtes - la banque et le patronat.
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Si le capitalisme se farde d'un tantinet de vert pour les belles occasions, lors des grands "sommets climatiques" aux conclusions inachevées, sa coquetterie s'arrête là. Une fois quitté l'univers des apparences qui ne coûtent rien, les livres de comptabilité se chargent de ranger la pollution dans la catégorie "gains" et sûrement pas dans celle des "coûts" - oui, la classe des riches sait faire de l'argent sur ce terrain-là aussi.
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1. « Il est intéressant de comparer les deux conceptions de la liberté chez Marx avec les deux conceptions de la liberté dans le libéralisme bourgeois. […] Partant des idées de Thomas Hobbes, John Locke et de John Stuart Mill, Berlin distingue deux conceptions de la liberté : la liberté "négative" est l'absence d'entraves ou de coercition sur l'individu ; la liberté "positive" est la possibilité de réalisation de soi, de mener à bien une action désirée. Il existe une certaine analogie formelle entre ces deux conceptions et celles de Marx ; mais, contrairement à Berlin, l'auteur du Capital a une approche matérialiste : dans sa première conception de la liberté, il perçoit non seulement les contraintes politiques, légales et institutionnelles, mais aussi et surtout celles imposées par la réalité matérielle du capitalisme, invisibles dans le discours libéral. Et sa vision de la liberté en tant que réalisation de soi part elle aussi de l'émancipation par rapport aux contraintes matérielles, le "travail nécessaire". En outre, la démarche de Marx est, comme nous l'avons vu, dialectique : il n'oppose pas, de forme métaphysique, deux essences de la liberté, mais montre comment la première – la planification démocratique – est la condition même de le deuxième – le temps libre – et vice-versa. » (pp. 23-24)
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Faire grève, au fond, c'est décider de se faire respecter et apprendre à se respecter soi-même.
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