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Critiques de Olivier Mau (40)
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Achevé d'imprimer

Voici une BD polar assez déjantée (du moins son protagoniste principal : un écrivain raté un peu dérangé). Essuyant de nombreux refus pour ses manuscrits, notre héros décide de passer à l'action en devenant dans la vie le héros morbide de ses polars. Le voici serial killer... Je vous laisse le plaisir de découvrir la chute.



Le graphisme est parfaitement en phase avec le propos du scénario : nerveux, incisif, faisant bien ressortir le côté psychopathe du héros. Bref, un petit moment de divertissement, peut-être ne faut-il pas non plus trop chercher beaucoup plus loin avec cette BD. Du moins c'est mon avis, c'est-à-dire pas grand-chose.
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Au revoir Monsieur

Voici une belle BD pour adultes, sorte de thriller viticole avec une esthétique noir & blanc du plus bel effet, un graphisme nerveux quoique virtuose et des dessins acérés mais justes.

Le scénario est excellent. En outre, les dialogues sont un peu moins à la hauteur du reste. Notamment les répliques du jeune garçon face au policier. On a vraiment du mal à y croire surtout si l'on se replace dans le contexte de l'époque où se déroule l'histoire. Cette forme d'aisance face à l'adulte que les garçons de cet âge et de cette époque n'avaient probablement pas.

Le contexte : France rurale viticole de l'après guerre, une vieille matriarche dirige un domaine et perpétue un nom et une famille depuis des générations.

Sa fille, effacée, laborieuse, s'est mariée avec un vaurien, fainéant et cupide que la famille n'a jamais accepté.

Leur fils, jeune homme d'une douzaine/quatorzaine d'années est considéré comme le seul véritable homme de la famille, celui en qui l'on peut compter.

Un jour la grand-mère succombe mystérieusement dans ce qui semble être tout sauf une chute naturelle dans les escaliers. Le jeune garçon qui vénère pourtant sa grand-mère a une attitude qui a tout pour porter les soupçons sur lui...

... mais chuuut ! c'est à vous de lire la suite.

Peut-être pas un chef-d'œuvre mais un album qui vaut vraiment la peine d'être essayé selon moi. En outre, vous savez bien que tout ceci n'est que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose alors Au revoir Monsieur et à une prochaine...
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Tout le plaisir est pour moi (BD)

Ceux qui suivent mes lectures le savent, j’aime le western. Il n’est guère étonnant que ce genre soit un des plus représentés dans la B.D, je trouve qu’il se prête à merveille à la bande dessinée. Outre les histoires racontées, il y a une esthétique très marquée et très forte dans le western, ce qui a permis à pas mal d’auteurs de proposer de véritables pépites visuelles. C’est ce que j’espérais en empruntant ce « tout le plaisir est pour moi » à la bibliothèque. Quelle jolie couverture ! Malheureusement, le contenu ne tient pas toutes les promesses de cette belle couverture. « Tout le plaisir est pour moi » est une demie-déception.



Tout n’est pas mauvais dans cette B.D. « Tout le plaisir est pour moi » propose une histoire intéressante. Un récit de chasse à l’homme dans des paysages enneigés, ça n’a, a priori, rien d’original mais Olivier Mau parvient à renouveler ce thème en proposant une intrigue riche et peuplée de personnages complexes. Grâce à ces protagonistes fouillés, bien campés, aux motivations crédibles, le scénariste évite tout manichéisme. Malgré ces qualités, j’ai trouvé que l’intrigue n’était pas toujours bien menée. L’évolution du personnage principal apparait comme un peu abrupte et ne m’a pas convaincue. Je n’ai pas non plus été séduite par la chute de l’histoire que j’ai trouvé un peu facile.



Quant au dessin, il me laisse lui aussi une impression en demi-teinte. Certaines cases sont superbes, tout particulièrement les paysages auxquels Druart confère un côté paisible et poétique qui vient apporter un contrepoint à la brutalité des hommes. D’autres cases sont moins convaincantes. Je n’ai pas aimé les visages des personnages qui sont parfois même difficiles à reconnaitre d’une case à l’autre. Côté cadrages, il y a du bon et du mauvais. Certaines cases bénéficient d’angles de vue intéressants et forts, d’autres sont totalement ratées.



Malgré des défauts visuels et narratifs, « tout le plaisir est pour moi » est une œuvre intéressante sur un sujet fort que je vous invite à découvrir pour vous faire votre propre idée.

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Au revoir Monsieur

Dans cette France viticole, Augustin vit entouré de ses parents, Lucette et Maurice, et de sa grand-mère, Geneviève. Une mère effacée et travailleuse, un père bon à rien, fainéant, autoritaire et porté sur la bouteille, une grand-mère veuve qui tient d'une main de fer son domaine et imposait le respect. Mais aujourd'hui que Geneviève vient de mourir, il règne comme un grand vide dans la bastide. Le petit garçon craint de devoir quitter sa Provence, Maurice tenant à vendre le domaine et s'installer à Paris. Il n'avait pas pleuré jusqu'au moment où il avait franchi les marches sur lesquelles sa grand-mère a perdu la vie. Une mauvaise chute, paraît-il. Mais Augustin a tout vu et son comportement étrange depuis l'accident soulève bien des questions...



Suite au décès de sa grand-mère, Augustin va être complètement chamboulé. De ce qu'il a vu, de ce qu'il entend autour de lui, des non-dits et des silences, des regards, tout le fait s'interroger. En voix-off, cet enfant solitaire, confronté soudainement à la mort, nous livre ses pensées et ses tourments. L'on ressent une certaine tension au sein de cette famille, essentiellement à cause du père, Maurice, vaurien qui n'en fout pas une, créant une ambiance pesante et oppressante. Visiblement, à la mort de la grand-mère, il compte bien reprendre les choses comme il les entend. Olivier Mau nous offre un album remarquable en se mettant dans la peau d'Augustin. Il nous dépeint une galerie de portraits subtile et aux caractères forts dans ce scénario bien ficelé et ce, jusqu'à la dernière planche. Le dessin en noir et blanc est magnifique, le trait, hachuré, original. Les émotions, notamment le regard d'Augustin, sont parfaitement retranscrites.
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Tout le plaisir est pour moi (BD)

Le graphisme est en noir et blanc, sans nuances, tranchant comme l'histoire. C'est un western, une histoire de vengeance, d'indiens, dans le Dakota à la fin du XIXe siècle. Certaines illustration sont superbes, jouant sur les intempéries, la neige, la nuit, il y a un travail intéressant sur la lumière, mais les personnages se confondent parfois, tout n'est pas maîtrisé, les doubles pages sont souvent trop uniformes. Pas totalement comblé par le graphisme, je le suis beaucoup moins pour le scénario, l'ambiance western intello violent est très artificielle, avec des dialogues parfois abscons, des phrases courtes et péremptoires cherchant un style à la Sergio Leone, mais le style est forcé et pas naturel, il y a peut-être des références cachées, sans doute trop bien cachées. Aussi, l'évolution des personnages manque de naturel, trop artificielle aussi, les rebondissements sont des effets déjà vus, on sort les gros clichés (c'est ce que j'ai souvent envie de dire de presque toutes les histoires de vengeance). Bref, je ne rentre pas dans le jeu, et la fin est tellement attendue qu'elle en devient théâtrale, sans finesse, je n'ai pas du tout adhéré.
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Les corbeaux nettoieront

Prenez un tueur professionnel , un commandant de police pas bien dans sa peau , un fou furieux qui bave sur le côté , assaisonnez le tout avec un milliardaire implacable passé maître dans l'art de la machination, vous aurez un beau jeux de massacre.
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10 histoires d'animaux

J'ai beaucoup aimé ce recueil d'histoires, sûrement parce que le sujet des animaux m'interpelle particulièrement. Bien entendu, les histoires ne sont pas du tout égales en qualité et en intérêt.

1) Celle qui parlait aux animaux de Gudule: mon histoire préférée du recueil. À la fois mystérieuse, avec un suspense (la vie d'un chat quand même!) et le point de vue d'un enfant sur les événement, cette histoire m'a touchée. Une jeune voisine muette qui semble "converser" avec les animaux, un garçon fou d'inquiétude alors que son chat vient de se faire frapper, un vétérinaire ébahi...

2) Le gardien de Viau: un début d'histoire qui m'a un peu rappelé "Le vieil homme et la mer", mais qui devient un véritable suspense. Je n'en reviens pas d'avoir autant apprécié une histoire mettant en scène un requin, un dauphin et un naufragé!

3) Un os dans le roasbif de Castello et Deloche: un amusant récit se déroulant dans les années 1600 sur un bateau de pirates et dont le personnage principal qui raconte les aventures... est un chien.

4) Hurlements de Viau: une science-fiction assez horrifiante mais qu'on ne peut s'empêcher de lire jusqu'à la fin malgré son étrangeté. (Pour plus vieux)

5) (Une histoire vécue que je n'ai pas lue)

6) Albert de Mau: une histoire de cheval que j'ai trouvée bien ennuyeuse.

7) Le chien qui en savait trop de Schlogel: un récit policier qui suit la piste du chien qui semble être un témoin gênant.

8) Faims de Viau: une histoire de dinosaures qui n'était pas du tout pour moi.

9) (Une histoire vécue que je n'ai pas lue)

10) Le traqueur de Bertherat: une histoire policière que j'ai trouvée très longue et peu intéressante.



Je pense que mes élèves pourraient aimer les histoires #1-2-3 et 7.
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Armand et le commissaire Magret

Et revoilà Armand, le canard qui parle, mais seulement à son petit maître.

Comme d’habitude, il va semer une jolie pagaille.

Ça commence comme un vrai polar ... et ça finit ... pas trop bien pour notre jeune narrateur et son canard.

C'est drôle, un peu décevant puisque on s'aperçoit qu'il n'y a pas vraiment d'histoire, sinon celle qu'ils se sont inventée.

Mais un très court roman amusant pour lecteurs débutants.
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Dix petits noirs

Un anthologie (!) de 10 mini-syros polars sortis dans les années 90 : les meilleurs des premières années, à découvrir regroupés dans ce livre, pour choisir son auteur préféré ou encore comparer les façons de mener l'intrigue.
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Bonne nuit les petits

Sur la forme, c'est une très bonne bd. Il n'y a rien à redire. On suit le parcours d'une journée de deux jeunes personnes de 18 ans que tout sépare (à commencer par la classe sociale) et qui vont se croiser pour un final détonnant.



Sur le fond, je m'interroge quant à la noirceur la plus absolue de ce récit. Qu'est ce que voulait nous montrer l'auteur ? Qu'il existe une jeunesse dorée parisienne à vomir pendant que d'autres essayent péniblement de gagner leur vie ? Que cela se termine toujours mal et sans aucune morale pour les bons ? Il faudra retenir vos larmes et pas que...



On ressort de cette lecture l'estomac complètement noué par autant d'injustices. Ce n'est pas bon pour le moral que de lire "bonne nuit les petits". Ce titre qui fait penser à une comptine pour enfant est d'ailleurs assez provocateur. On ne peut être que désanchanté !
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Le Poulpe : Belle-mère en l'île

Belle-île en mer. Un jeune homme bien sous tous rapports est assassiné sur le parvis de l'église le jour de son mariage.

Gabriel Lecouvreur, surnommé Le Poulpe en raison de ses longs bras, est appelé par un vieil ami qui lui demande d'enquêter sur le meurtre.

J'avais très envie de découvrir cette collection, inaugurée par Jean-Bernard Pouy, dont les épisodes sont tous écrits par des auteurs différents et qui respecte des codes bien précis (jeux de mots dans le titre, déroulement de l'intrigue, actions du héros, personnages récurrents).

Cette série populaire est aussi un hommage aux pulps américains. L'histoire est sombre, les protagonistes un rien dérangés, l'argot omniprésent... C'est une oeuvre de genre qui flirte avec le roman de gare et il faut la prendre comme telle, ne pas chercher l'analyse enfiévrée.

Cependant rien de péjoratif, on est là dans du divertissement de bonne qualité. Les clichés ne pullulent pas à chaque page, l'intrigue est très plausible et le souffle du roman est bon.

Bref, du noir bien ficelé qui donne envie de poursuivre la découverte des aventures de ce justicier pas comme les autres, en recommençant si possible depuis le premier.
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Achevé d'imprimer

« Il m’avait ramassé tout gamin dans une Gendarmerie de campagne ouverte spécialement pour l’occasion. A cause d’un court-circuit sur un passage à niveau, moi, j’étais pas mort. Mes parents, oui. Je me souviens encore de la tête de mon père, trois mètres plus loin, dans l’herbe, coupée net, qui me regardait ».



Julien est orphelin. Elevé par son grand-père, il a grandi un peu médusé par la vie et appréhendant ce qu’elle pouvait lui réserver. Il est devenu écrivain, peut-être par la force des choses. L’absence de succès a fini par l’envahir. Un jour, il dégoupille et se retrouve hospitalisé. Durant ce séjour hospitalier, le déclic se produit.



« Parce que j’allais pas continuer à faire l’écrivain raté. Moi, j’allais faire écrivain d’action ! (…) J’ai décidé de me faire tueur en série. Une très bonne idée pour devenir célèbre. Quitte à éradiquer, autant commencer par les autres… Mon autobiographie, ils allaient tous se l’arracher… ».



-



Prenez une grande inspiration avant de vous enfoncer dans cet album car vous allez plonger au cœur d’une folie assez dérangeante. Le scénario d’Olivier Mau est sans concession. Mêlant sarcasme, dérision, humour et pulsion meurtrière, l’auteur nous embarque dans un road-trip improbable et déjanté. Le personnage principal semble même échapper à son contrôle tant il est imprévisible. Le « héros » perd tout esprit critique quant aux actes qu’il pose et réagit de façon épidermique à l’égard de ce qui l’entoure. Un geste, un regard… ou un simple battement de cils sont susceptibles d’alimenter son délire. Il s’agite, s’acharne et s’obstine à agir dans le seul but d’être remarqué par les médias et peu importe les étapes qu’il doit franchir pour parvenir à ses fins. Il attrape au vol les idées qui lui passent par la tête et agit. tout est bon à prendre pourvu qu’on parle de lui… certain qu’il tient-là la clé d’un marketing efficace et qui a du mordant.



La présence de cette violence totalement gratuite crée une atmosphère oppressante et force le lecteur – un peu hagard – à assister à ce spectacle macabre qui se déroule sous ses yeux. Il y a quelque chose d’irrationnel dans ses actes et cela à tendance à accrocher le lecteur à cet ouvrage avec l’envie de savoir jusqu’où les auteurs repousseront les limites de la déraison.



Pour illustrer ce thriller, Rémy Mabesoone illustre la folie du personnage de manière frontale, nous permettant ainsi de le scruter à la loupe. Il décortique tout ce qui peut nous permettre de repérer l’émergence d’un nouvel accès de folie. On a l’impression d’être face à un dément qui peut imploser à n’importe quel moment, un écorché vif. L’ambiance graphique met le lecteur mal à l’aise car on est là, aimanté, dans l’attente de la prochaine scène sanglante. Une ambiance graphique en noir et blanc pour servir ce thriller glauque et dérangeant où le sang coule à flots. Cet univers corrosif est réalisé au fusain. Les visuels sont hyper chargés et les jeux de hachure fusent et créent une ambiance à couper au couteau, aidant ainsi le lecteur à « entendre » le moindre petit cliquetis, le moindre grincement de dents. Les traits anguleux du personnage principal, son rictus pervers… un bien étrange individu qui va nous servir de guide durant près de 80 pages.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Tout le plaisir est pour moi (BD)

C'est un western très âpre ayant pour thème le massacre de la civilisation des indiens. On a oublié que l'Amérique s'est conquise par l'extermination des populations résidentes. Les atrocités vont laisser beaucoup de traces. Il est ici question d'une vengeance de l'un d'eux après la mort d'un des derniers chefs combattants. Il ne fera pas dans la dentelle.



Le dessin assez dynamique est en noir et blanc. C'est une pure merveille de lisibilité et je ne demandais pas plus. Le scénario sera sombre tout au long jusqu'à cette réplique finale assez cinglante. J'ai rarement lu un western aussi dur car il est question de haine et de violence.



C'est à découvrir mais pas à mettre dans toutes les mains. On est loin de la naïveté d'un Lucky Luke par exemple.
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Armand sous les tropiques

Un petit roman pour jeunes lecteurs bien sympathique, l'originalité étant que le personnage principal, qui "mène le bal", est un canard déterminé !
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Armand chez les Passimpas

Revoilà notre canard qui parle, dans une petite aventure amusante, quoique l'étiquette polar soit un peu limite.

Les parents pensent qu'Armand empêche leur fils de travailler à l’école, et donc décident de le donner ... à la ferme des Passimpas ... tout un programme !

Fugue du canard et de son jeune maître.

Passage dans le quartier chinois, où les canards laqués exposés ne leur plaisent pas tellement.

Fuite affolée, arrestation d'un dangereux bandit, et ... happy end.

Armand trouve le bonheur et échappe aux Passimpas !
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Myrtille apprend à nager

Si vous aimez les héroïnes déjantées, les romans avec de l’action, ce policier est fait pour vous. C’est complètement fou et franchement jubilatoire.

Myrtille est une jolie policière qui est par hasard confrontée à son premier meurtre, une femme défenestrée. Elle prend sur elle de mener l’enquête, alors que le commandant Rembrandt lui a bien dit de ne pas s’en mêlé parce que ce meurtre est sûrement lié à sa recherche d’un dangereux chef de secte internationale qu’il recherche par tous les moyens. Mais… Myrtille n’en fait qu’à sa tête, c’est le moins que l’on puisse dire, surtout quand elle prend de la cocaïne et qu’elle est persuadée que les affaires ne sont pas liées et qu’elle est donc dans son bon droit…enfin… au début. L’action va à 1000 à l’heure et les situations sont folles mais Myrtille a tellement de beaux yeux ! Donc un moment de détente qui ne se prend pas au sérieux et qui fait du bien.

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5 histoires de détectives

Les nouvelles ne sont pas toutes également bonnes. L'intérêt réside dans le fait que ce sont toutes des histoires policières, mais de genre différent: humoristique, science-fiction, amour, etc.
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Dix petits noirs

Dans ce recueil de nouvelles, les six suivantes ont retenu mon attention en vue d'une lecture à haute voix pour un public préadolescent.

Le chat de Tigali de Didier Daenincks. A la fin de leur contrat de coopération, un instituteur, sa femme et leur fille ramènent avec eux, près de Marseille, leur chat de Kabylie, Amchiche qui sera la victime du racisme anti-arabe des villageois.

Trois félés et un pendu de Jean Hugues Oppel. La découverte d'une malle de lingots d'or dans une grange isolée entraine Didi, Marco et Lucien dans une rencontre avec un braqueur.

Le crime de Cornin Bouchon de Marie et Joseph. Nouvelle pleine d'humour. Le narrateur a 8 ans, petit garçon de l'Assistance accueilli avec son "frère" par Papa Magnal dans une ferme. Les bêtises, ils connaissent les deux garçons, et quand il s'agit de prouver que le voisin Cornin Bouchon est un assassin de petite fille, ils vont lâcher le taureau...

Les doigts rouges de Marc Villard. Ricky, 8 ans, en vacances avec Sophie, 16 ans et Georges, 18 ans, imagine que son grand frère majeur est devenu un assassin ...

Sèvres-Babylone de Gerard Carré. Une amitié mal comprise entre une jolie petite fille, Julie, et un écrivain peu connu et moche, tourne au soupçon d'enlèvement.

Marilou et l'assassin de René Fregui. Une histoire sensible mais à la chute trop prévisible. Pendant dix ans d'emprisonnement, Valentin se lie d'amitié avec une fourmi. Le jour de fin de peine, c'est l'occasion de fêter tous les deux la liberté retrouvée au restaurant.
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Peau de vache

Une jolie histoire d'amour. C'est assez accrocheur, facile à lire. On suit avec passion l'histoire d'amour de ces deux adolescents et on frémit pour eux.

Benjamin en particulier est un personnage fort, attachant.

J'ai beaucoup aimé ce roman.

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Armand chez les Passimpas

Petit roman atypique et un peu farfelu. Je n'ai rien à lui reprocher mais ce n'est pas l'histoire du siècle. Papa et maman veulent se séparer d'Armand le canard, donc son petit propriétaire fugue avec lui et se retrouve avec un tueur de canard aux trousses. Heu, ok.
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Considéré comme précurseur de la peinture moderne cet avant-gardiste admirateur de Velàzquez et Goya fit scandale avec deux tableaux mémorables, l'un exposé au Salon des refusés (1863) l'autre présenté au Salon officiel (1865). Très proche des impressionnistes qu'il soutient dans leur positionnement esthétique ainsi que matériellement mais soucieux de ne pas rompre avec le Salon officiel, il conserve une grande indépendance à leur égard et ne participe à aucune des expositions du groupe quand bien même il devient apparenté à l'une de ses membres en 1874, date de la première exposition impressionniste. Vous avez reconnu :

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