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Critiques de Ophélie Bruneau (112)
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Nino l'esquisseur

Ce titre est une nouvelle exclusivement numérique, se situant dans l'univers de L'Ouroboros d'Argent. Il vaut mieux avoir lu le roman d'abord, où vous manqueriez les petits clins d'oeil qui y sont faits.



Nino est un adolescent habitant le village de Soleil-du-Diable. Sa nature de lorgnefée implique des pouvoirs réduits, ce n'est donc pas un grand sorcier. Pourtant, il n'est pas amer ni vraiment complexé. Il adore compléter les archives familiales avec les croquis qu'il réalise chaque fois qu'il rencontre une fée. Les gens capables de les observer sont rares.



Dans cette nouvelle, on le découvre en pleine course-poursuite. La fée qu'il a débusquée est d'une espèce qu'il n'avait encore jamais vue, mais surtout, elle ne tient pas en place. C'est un garçon complètement investi dans ce qu'il entreprend, dans la mission qu'il s'est donnée dans la vie. Hors de question d'abandonner avant que l'esquisse soit complète ! Cette histoire bucolique est une belle ode à la Nature : on fourrage les buissons, on franchit les ruisseaux, on gravit les montées et dévale les descentes aux côtés de Nino… pour arriver sur les terres d'un voisin tout sauf commode.



Malgré le format court de cette histoire, j'y ai pris beaucoup de plaisir. J'ai aimé découvrir les coulisses de L'Ouroboros d'Argent et surtout en apprendre davantage sur le pouvoir de Capucine à travers l'escapade de Nino. C'est le seul point qui m'avait fait défaut dans le roman. Ophélie Bruneau est parvenue à me faire apprécier ses personnages en quelques lignes à peine. Que ce soit l'adolescent un peu tête-brûlée ou sa tante qui déjouera les plans du voisin grognon en un joli pied de nez.
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L'Ouroboros d'Argent

Les loups-garous, c’est un de mes sujets de prédilection ! Alors quand j’ai su que les éditions du Chat Noir sortaient un ouvrage plein de loups-garous, je n’ai pas hésité ! J’ai lu ce livre juste après le roman de Anne Rice sur la même créature. On aurait pu penser qu’une jeune auteur française telle qu’Ophélie Bruneau pâtirait de la comparaison avec une plume aussi célèbre que celle d’Anne Rice.



Eh bien non. L’ouvrage de Anne Rice m’ayant laissé une impression mi-figue mi-raisin, j’ai été bien contente de plonger dans le road-movie français et garouesque proposé par Ophélie Bruneau ! On suit Axel, loup-garou qui préfère ne pas trop être ramené à cet état, et Célia, louve-garou tellement bien intégrée à sa meute qu’elle est en lice pour devenir le prochain alpha. Alors que rien ne devait faire se croiser la route de ces deux-là, la mort d’un homme, qui avait eu en sa possession l’Ouroboros d’argent, chamboule tout.



Ici, on a une sorte d’inversion des choses : le gentil dépassé par les événements, c’est Axel, la méchante qui ne recule devant aucun coup bas, c’est Célia, et ceux qui partent secourir le damoiseau en détresse sont sa petite amie et son colocataire asocial ! Bref, d’emblée, on sent que le récit va nous embarquer dans un sacré voyage.



Le roman est parcouru de bout en bout d’un ton ironique, décalé, qui fait que l’on se laisse prendre sans souci dans l’histoire. [Lire la suite de la critique sur le blog]
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L'Ouroboros d'Argent

Alors là coup de coeur ! J’ai adoré ce roman, je crois que j’apprécie fortement les histoires de loup-garou. Je me suis régalée.



Ce livre "surprise" parce qu’il est arrivé dans ma boite à lettres sans que je m’y attende, un très grand merci au éditions Le Chat Noir.



La couverture est belle et donne envie d’ouvrir le livre. Et là une fois le livre ouvert il est très difficile de le refermer.



J’ai tout apprécié dans ce roman, l’écriture et le style de l’auteur, les personnages, l’intrigue et l’ambiance.



Et petit plus pour moi, une partie du roman se passe près de chez moi.



Dans ce livre, j’avais envie d’écrire dans ce tome, l’auteur met en place la structure d’un univers, celui des loup-garou : les différentes meutes, la hiérarchie à l’intérieure des meutes, les rivalités ou jalousies. J’ai l’impression et surtout l’espoir qu’il y aura une suite.



Tout est réuni pour captiver le lecteur, la quête d’un objet magique, une malédiction et surtout les loup-garou, le combat qu’ils mènent contre les lunards, les dangers qu’ils encourent, la difficulté à accepter sa différence. Je pense notamment à Capucine qui est très attachante et dont le destin est émouvant.



Après que dire d’autre pour vous donnez envie de le lire ? Ce livre est captivant, il serait dommage que vous passiez à côté d’un tel roman.



A noter aussi qu’Ophélie Bruneau, outre le fait qu’elle écrit admirablement bien est une personne généreuse. J’en veux pour preuve qu’à son initiative une partie des droits est reversée à l’association Handi’cats pour chats et chiens handicapés.
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L'Ouroboros d'Argent

Voici un roman que j'étais curieuse de découvrir. Le titre, la couverture, l'éditeur...bref une tentation.



C'est l'histoire d'Axel, un jeune métamorphe généreux, amoureux et serviable. Envoyé par sa "meute" récupérer un héritage, le voilà plongé jusqu'au cou dans les ennuis. Celia est une jeune métamorphe "pure" très caractérielle. Elle veut retrouver l'objet qui a rendu son grand-père infirme, et elle sera prête à tout pour l'obtenir. Quitte à presque tout perdre.



Au final l'ensemble est assez surprenant. L'auteur a choisi de ne suivre aucun cliché et c'est une très bonne chose. L'univers choisi est également intéressant, la ville de Soleil en particulier semble vraiment passionnante, néanmoins j'aurai bien aimé que ce soit un peu plus approfondis. Il y avait vraiment de quoi faire quelque chose de beaucoup plus profond. De plus, les personnages étaient variés et le peu que l'auteur nous en présente donne bien envie d'en savoir plus. C'est vraiment dommage que du coup les personnages soient simplement survolés.



L'intrigue elle, est plus simple mais permet un voyage très sympathique au gré des rebondissements de la situation. La volonté de l'auteur d'éviter les clichés est une bonne chose et donne une histoire plutôt réussie. Dans l'ensemble l'écriture mérite un peu plus de travail je pense, mais question scénario il y a des idées bien. Il faut que l'auteur persiste et approfondisse son écriture.



Dans l'ensemble c'est sympathique mais ce n'est pas non plus le roman du mois. De bonnes idées, des choses amusantes et l'absence de clichés (je me répète) rendent le tout agréable, mais l'écriture se retravaille encore un peu. Auteur à suivre.
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L'Ouroboros d'Argent

Deuxième titre des éditions du Chat Noir sorti en juin (le 1er très exactement), L’Ouroboros d’argent propose une histoire de loups-garous français. Après les vampires et les sorcières, il ne manquait plus qu’eux dans le catalogue de la maison… et c’est réussi !

Ophélie Bruneau place son intrigue en France et nous offre des créatures charismatiques, fidèles à l’idée que je me fais de ces humains pas tout à fait normaux et à tendance plutôt velue, tout en apportant quelques éléments « mythologiques » originaux et bien pensés.

Lu quasiment d’une traite grâce à un rythme dynamique, un style agréable et une intrigue prenante ; ça aurait pu être un sans-faute si la chute, brutale, ne m’avait pas déstabilisée.



Cette fin, parlons-en tout de suite puisque c’est le seul petit bémol que j’ai à souligner, tout le reste m’ayant largement convaincue ; et c’est mieux de finir sur le positif. J’ai été surprise par la tournure que prend l’intrigue, dans les vingt dernières pages. Tout au long de ma lecture, j’ai senti comme une tension, une montée en intensité entre les différents groupes de personnages qui s’affrontent mais voilà qu’un évènement particulièrement tragique survient… et règle tout. Avant celui-ci, tous les acteurs de l’histoire étaient prêts à s’entretuer, après celui-ci, tout le monde rentre chez lui et on oublie tout (ou presque). Je peux comprendre ce choix, mais ça m’a paru vraiment très brutal. Alors je ne sais pas du tout comment aurait pu se terminer ce one-shot et je n’aurais évidemment pas fait mieux que l’auteure… mais je pense que je m’attendais à quelque chose de différent.



Malgré cette petite « déception », j’ai pris énormément de plaisir à tourner les pages de cet Ouroboros d’argent. J’ai été embarquée dans l’histoire dès le premier chapitre et ne pouvais plus lâcher mon exemplaire : ce roman possède une véritable dynamique aussi bien dans le fond que dans la forme !

En plongeant dans l’intrigue offerte par Ophélie Bruneau, vous suivrez les aventures de, globalement, deux groupes de personnages qui s’affrontent autour d’une boucle de ceinture à l’origine d’une ancienne malédiction. D’un côté, le jeune et discret Axel qui a été envoyé par son chef de meute pour récupérer un héritage et de l’autre, la bande des trois -C constituée de Célia la louve-garou dominante caractérielle, de Claudio l’exécuteur silencieux et de Capucine la nouvelle recrue timide et mal dans sa peau. Au début seul, Axel est vite rejoint par deux de ses proches : sa petite-amie Julie et son colocataire Dérénik. Et c’est un joyeux bordel.

Entre les différentes meutes, les différents « grades » de loups-garous, sans parler des humains ignorants, de ceux qui ont la capacité de voir les fées et des sorcières qui protègent leur territoire de façon assez brutale… je vous promets que vous ne vous ennuierez pas !



Le pauvre Axel est baladé d’un lieu à l’autre, d’un groupe de personnages à l’autre et d’un problème à l’autre ! Lui qui veut seulement vivre une vie aussi « normale » que possible compte-tenu de sa nature… On a à la fois envie de le plaindre mais on ne peut pas s’empêcher, bien sournoisement, de se « moquer » gentiment de ses mésaventures.

Parce que la grande force d’Ophélie Bruneau, à mon sens, c’est son style emprunt d’une légère touche d’humour et d’ironie. Et j’ai adoré ! Les dialogues sont savoureux et quelques situations, pourtant tendues, m’ont largement fait sourire (je pense notamment au moment où l’on découvre le nouvel artefact magique… et au moment où Axel doit le présenter à Célia !).

Ajoutez à cela une maitrise des descriptions qui offrent juste ce qu’il faut d’éléments pour faire travailler l’imagination du lecteur. Certes, vous n’aurez pas beaucoup de détails mais je trouve qu’il y a juste assez pour être embarqué et impliqué dans l’action. Je n’ai pas eu de mal à l’imaginer cette course-poursuite sur les petites routes perdues du Massif Central et dans les villages espacés que l’on peut trouver dans la région.



J’ai apprécié suivre cette quête de l’ouroboros et même si je ne me suis pas particulièrement attachée aux différents protagonistes de l’histoire, j’ai pris plaisir à vivre leurs aventures à leurs côtés.

Axel est donc un personnage que l’on plaint parfois mais qui nous fait aussi pas mal sourire… quant à Célia, la folle furieuse, on ne peut même pas lui tenir rigueur de ses réactions excessives. Oui elle peut être détestable mais si elle n’était pas là avec ses caprices, l’intrigue serait beaucoup moins dynamique et agréable à suivre !

Côté figures secondaires… j’avoue avoir été assez peu sensible à Claudio et à Julie mais ai par contre trouvé les personnalités de Dérénik et Capucine assez intéressantes et marquantes. Surtout Dérénik, j’avoue. C’est un peu l’élément désinvolte voire zen du lot. Il se retrouve embarqué dans cette histoire sans avoir son mot à dire et subit l’aventure en donnant l’impression d’être complètement ailleurs ! Capucine cache un secret sympathique et qui enrichit l’univers proposé par l’auteure ; mais je trouve, malheureusement, qu’on en sait trop peu ! Peut-être une occasion de développer ça, et le reste de l’univers lupin, dans un autre titre ? Je pense qu’il y a largement matière !



Des personnages charismatiques, un univers bien pensé et qui pourrait tout à fait accueillir d’autres histoires, une intrigue menée tambour battant, un style emprunt d’une pointe d’humour… je regrette vraiment de ne pas avoir su apprécier la chute proposée ; mais c’est un ressenti très personnel, je suis a priori la seule à avoir été déstabilisée. Tentez-donc votre chance, vous verrez, L’Ouroboros d’argent se dévore !



A noter : une partie des droits est reversée à l’association Handi’Cats… vous pouvez faire une belle lecture et en même temps, une bonne action ! ;)
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L'Ouroboros d'Argent

Axel a accepté de traverser la ... [Suite de la chronique sur le blog !]
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L'Ouroboros d'Argent

Ophélie Bruneau nous offre ici, un roman d'aventure contemporaine, plus proche de l'urban fantasy que de la bit-lit pour ma part. Elle a su s’approprier le mythe du loup-garou avec brio, elle a su créer un univers qui ne demande qu'à devenir réel. J'ai aimé cette proximité avec les personnages, leur vie, leur caractère. Le petit coté road movie aussi est très sympa et en plus nous fait voyager en France, ce qui est pour moi une excellente idée. J'ai trouvé très agréable de pouvoir suivre ce périple avec les personnages, de les suivre sur des itinéraires qu'on pourrait connaître.
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L'Ouroboros d'Argent

[ 4.5/5 ] Axel connaît une vie stable et tranquille, entre son métier d'animateur auprès de jeunes enfants, sa petite-amie avec qui il vit une relation épanouissante, son colocataire (malgré son comportement étrange) et la petite maison que lui ont léguée ses parents. C'est un homme bon et sincère, gentil et patient. Bref, à la limite de la perfection si ce n'est que comme tout un chacun, il a enfoui certains secrets en lui. Des secrets lourds et étouffants qui vont bientôt refaire surface malgré lui.



À trois heures de route de là, Celia – au caractère à mi-chemin entre le cochon et la vipère : autoritaire, indisciplinée et un brin condescendante quand elle est dans une mauvaise passe. Quand elle se fixe un objectif, elle va droit au but. Pas de détours, pas vraiment de négociations, c'est la main de fer sans le gant de velours. Alors quand l'objectif en question touche à son grand-père bien-aimé, privé de ses pouvoirs de métamorphe depuis une vieille querelle il y a de cela trois décennies, plus rien d'autre n'a d'importance.



Axel va malencontreusement se trouver sur sa ligne de mire et se retrouver coincé dans une étrange course-poursuite au coeur du Massif Central, où il voguera entre prises d'otage, multiples métamorphoses, problèmes de coeur et de loyauté, sans compter qu'en voulant éviter Charybde, il tombera net dans la gueule de Scylla. La narration se concentre sur lui et c'est un personnage vraiment adorable. On comprend ses craintes et ses traumatismes, et au vu des épreuves qu'il a connues, il n'est encore que plus respectable d'être tel qu'il est de nos jours. Malgré son côté ‘rentre-dedans', on ne peut pas non plus nier que les intentions de Celia étaient nobles à la base. On ne parvient pas à la détester malgré ses décisions contestables et elle finira d'ailleurs par en payer le prix. Je ne l'ai pas sentie méchante, juste terriblement maladroite et impulsive. Cette inversion des rôles homme/femme m'a d'ailleurs beaucoup plu : il est rafraîchissant de voir que pour une fois, c'est un gentil garçon qui cherche à se dépêtrer des filets d'une simili bad girl !



Même les personnages secondaires sont attachants et intéressants, aussi sympathiques et authentiques que l'ambiance 'France profonde' qui se dégage de ce roman. Je regrette simplement que le concept des petites fées et esprits de la nature n'ait pas été plus développé, car quand l'intrigue a atteint son point culminant, l'explication m'a laissé un petit goût d'inachevé, comme si j'avais manqué un ou deux détails.



La plume d'Ophélie Bruneau m'a paru parfaitement équilibrée : travaillée, mais sans se noyer dans les descriptions. Avec de petites touches d'un humour subtil et universel pour venir encore un peu plus pimenter l'ensemble. Un délice !



Ce one-shot aux saveurs de road-movie est vraiment une belle découverte et mêle habilement actions et sentiments, sans tomber dans le manichéisme ou la caricature. Il introduit également quelques éléments nouveaux dans le mythe des loups-garous. L'ensemble sonne très vrai et ne connaît pas de temps mort. Je l'ai dévoré en une seule journée, et me suis presque sentie triste en tournant la dernière page de devoir déjà quitter les différents protagonistes. Bref, je suis conquise par cet éditeur sérieux dans son travail et cette jeune auteure pleine de promesses. J'ai réellement frôlé le coup de coeur et ai hâte d'en voir plus, d'un côté comme de l'autre.
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Et pour quelques Gigahertz de plus...

Et pour quelques gigahertz de plus est un grand délire, difficile de définir ce roman autrement. Tout est joyeusement barjot : intrigue, personnages et style confondus. Il se pare aussi d’une réelle intrigue. Les rebondissements sont nombreux et bien rythmés, les points de vue alternés de façon équilibrée, les enchaînements sont fluides et efficaces.[...]
Lien : http://www.imaginelf.com/201..
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Et pour quelques Gigahertz de plus...

En Résumé : J'ai passé un agréable moment de lecture avec ce livre qui nous offre une histoire solide de Space-Opera, on ne s'ennuie jamais du début à la fin et l'humour, vraiment très présent dans ce livre se révèle efficace et fait assez souvent mouche. L'univers mis en place se révèle intéressant, l'auteur nous offrant des technologies futuristes pas si éloigné de ce qu'on connait pour ne pas perdre complètement le lecteur et ne manque pas d'originalité. Dommage que son côté un peu trop sérieux soit en décalage avec l'humour très présent. Les personnages ne manquent pas de charismes et se révèlent attachants et la plume de l'auteur se révèle vive et prenante. Dommage que certaines idées ne m'aient pas complètement emballées et que parfois l'auteur se laissent un peu aller à la facilité dans la manipulation diplomatique des Ruxis. Au final un Space-Opera efficace et prenant qui possède ses qualités et ses défauts et qui m'a offert un sympathique moment de lecture et dont j'espère pouvoir retrouver un jour les personnages du Viking.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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Et pour quelques Gigahertz de plus...

Shania Artemisia, Lieutenant en charge des communications du vaisseau Le Viking, dirigé par le Commandant Jean-Frédéric Serrano, vient de se faire poser un implant cybernétique permettant d'augmenter ses capacités de mémoire, de communication... Ce petit monde part en mission dans un système lointain, Vikler, afin de prendre contact avec un éventuel peuple intelligent. Et c'est ce qui arrive, sauf que nos amis tombent en plein début de conflit interplanétaire...
Lien : http://unpapillondanslalune...
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Et pour quelques Gigahertz de plus...

Suite à des ondes interceptées, le système Viker doit être exploré. Tel est la mission du FS2 Viking. Un vaisseau qui, bien que maintenu en service, est obsolète depuis longtemps. Arrivé en vue des planètes, l'équipage se rend compte qu'il se trouve à la veille d'une guerre interplanétaire. Jean-Frédéric Serrano, commandant du FS2 Viking, ne veut pas s'impliquer dans cette lutte. Mais quand l'un des belligérants l'oblige à prendre des décisions contradictoires, il voit rouge. Si la haute autorité le traite de fou furieux, ce n'est pas pour rien.



Et pour quelques gigahertz de plus est le premier roman d'Ophélie Bruneau. Cette jeune femme qui est venue à la littérature par le Donjon de Naheulbeuk commence son odyssée littéraire par un space-opera. L'un des genres où il est difficile de ne pas se tromper parce que beaucoup de choses ont été écrites avant. Ophélie passe le cap avec brio. Oubliez les voyages à travers cent mille millions d'années lumières, les extra terrestres multicolores ou les batailles spatiales. Ici, on fait simple et direct. Le système Viker est menacé d'une guerre puisque la planète mère et sa colonie directe sont en désaccord économique. Motif : une planète gazeuse inhabitable dont le sous-sol est une véritable richesse. Quant aux habitants, ils ressemblent à des rats humanoïdes. Une situation facile à comprendre, mais ce n'est pas avec un résumé qu'on réussit un roman.

Le fait d'être un auteur féminin prédisposait-il Ophélie à avoir un point de vue différent ? Je ne sais pas, mais ses personnages sont frais. Ils n'ont pourtant rien de neuf. Entre un commandant qui "tyrannise" gentiment son équipage, un Sergent-chef qui sert de maman poule aux pilotes débutants, un médecin porté sur la bouteille et un officier dont l'attirance envers l'équipage féminin s'avère aussi redoutable que son humour douteux. Non, rien de neuf, mais la manière dont ils sont traités, les esquisses de caractère nous les rendent sympathiques. On referme le livre avec l'impression d'avoir vu une partie de sa famille. Quant à Shania Artemisia, officier en communication, l'implant cybernétique qu'on lui a "imposé" ne fonctionne pas encore. Un rejet qui fait qu'elle est à 0% de ses nouvelles capacités et à 100% d'absorptions de médicaments divers. Un état dont elle se passerait bien puisque le Commandant la considère comme son officier le plus fiable. On l'aura compris, la situation du Viking, de son équipage et du système Viker n'est pas des meilleurs. Une situation qui ne fera qu'empirer quand l'équipage se verra obliger d'intervenir dans cette guerre.

A contrario d'autres livres où les armes parlent trop, l'auteur montre une approche "diplomatique". Approche qui rappelle la série de bandes dessinées Donjon où l'humour peut être aussi violent que les images. La culture terrienne et extraterrestre ne sont pas épargnées. Un vrai régal !



Sans être le livre de l'année, Et pour quelques gigahertz de plus se lit très bien. Distrayant, il apporte de la fraîcheur dans ce genre qu'est le space-op. Si certaines situations ou certains caractères ne vont pas jusqu'au bout (pour un deuxième tome ?), le plaisir est intact du début à la fin. Un premier livre qui se doit d'être mis en avant.



ET POUR QUELQUES GIGAHERTZ DE PLUS

AUTEUR : OPHELIE BRUNEAU

EDITIONS : AD ASTRA
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