Aujourd'hui, chez moi dans la steppe, je fais semblant d'être une fille épanouie, m'empêchant cette fois de faire des rêves trop grands, espérant seulement le bonheur de mes proches tout en étouffant le mien du mieux que je peux.
Ma mère n'a rien dit. Elle nous a juste accueillis, moi et mes pleurs. Elle m'a longuement bercée, avec délicatesse, caressant mes cheveux en un geste d'une douceur infinie dont seules les mères sont capables.