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EAN : 9782958514600
218 pages
Auto édition (09/10/2022)
4.75/5   18 notes
Résumé :
Chaque matin, Erden trait les juments et les chèvres du troupeau afin de confectionner du fromage, de la crème et des yaourts pour nourrir sa famille.
Chaque matin, Max prend le métro pour se rendre au Conservatoire supérieur de musique et de danse de Paris pour apprendre le métier de musicien-ingénieur du son.

Max et Erden ne se connaissent pas. Pour cause : sept mille kilomètres séparent la France de la Mongolie. Et quand Max habite dans le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Dès les premières pages, nous découvrons un témoignage édifiant de la vie dans les steppes mongoles. Mais mais peut-être devrait-on dire survie, car nous nous trouvons à un moment où Erden et sa famille doivent se résoudre à quitter leur troupeau pour la ville. La ville, Erden, en rêve, mais elle souhaite aussi que les traditions perdurent, que la vie au grand air avec les siens continue d'être possible. Alors, quand Max apparaît depuis la France, offrant une chance à sa famille et lui permettant de découvrir la ville à travers son expérience de citadin, elle le voit comme une solution à tous ses maux, comblant toutes ses attentes, peut-être plus encore. Et elle est loin de se douter qu'il va finalement renforcer les questionnements qui l'animent à l'aube de sa vie de jeune adulte.
D'abord, nous voyageons dans ce pays lointain et nous avons du mal à comprendre l'abnégation de ce peuple qui fonctionne autour de la cellule familiale. L'apparition de Max et ses grandes idées contrastent avec la simplicité extrême de cette communauté. Mais l'histoire entre Erden et Max prend le pas et nous emmènent vers des questions qui se recentrent sur l'intimité.

Une belle découverte.
Lien : https://partagerlecture.blog..
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Un roman qui m'a donné envie de voyager 🌞
🔸🔸🔸
J'ai adoré découvrir une partie de la culture des nomades des steppes de Mongolie. Je me suis laissée bercer par le quotidien d'Erden et sa famille qui, s'il n'est pas tout rose, est bien loin de la vie oppressante et mouvementée que l'on connaît. Nature, animaux, famille, traditions, autant d'éléments qui apaisent les coeurs stressés.
🔸🔸🔸
Erden m'a beaucoup touchée: sa bienveillance, sa douceur, son intelligence. La relation avec sa famille est un véritable baume au coeur.
Je reste perplexe face à Maxime. Derrière son idéalisme et sa gentillesse, j'y ai vu aussi de l'égoïsme. Maxime est clairement privilégié mais rêve d'autre chose et n'arrive pas à être heureux. L'impact de la ville, du bruit, de la pollution, du stress, existe et je ne peux pas lui enlever qu'à la longue c'est pesant. Malgré tout, pour moi, cela n'excuse pas tout. C'est abordé dans le roman mais peut-être que j'en attendais davantage sur l'évolution de Maxime.
🔸🔸🔸
La romance ne m'a pas emportée autant que je l'aurais voulu. Je l'ai trouvée très précipitée, et Maxime ne rend pas la relation très saine. C'est abordé aussi, mais je crois que je voulais le secouer davantage.
🔸🔸🔸
Vous l'avez compris, c'est véritablement l'histoire d'Erden qui m'a convaincue et m'a fait voyager. Les questions sur l'avenir des nomades face au développement des villes, au réchauffement climatique, et aux ressources qui manquent peu à peu, sont très intéressantes et surtout importantes. Finalement, Erden fait écho à leur vie et traditions qui malheureusement s'écrasent petit à petit, et espèrent conserver leur authenticité et simplicité envers et contre tout. ⚠ Cette interprétation du roman m'est très personnelle ! ⚠
🔸🔸🔸
En résumé, ce roman est une véritable bouffée d'air frais ! La lecture est fluide et efficace, et les thématiques abordées sont très intéressantes ! Ajoutez à ça le chant et la musique, passages très poétiques que j'ai adoré lire. La romance ne m'a pas touchée mais ça reste personnel. Je recommande à celleux qui rêvent de nature et d'authenticité ✨
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Je vais vous parler d'un livre que j'avais depuis un moment dans ma PAL et quil me tardait pourtant de lire.

Ce livre est une invitation au voyage, une vraie quête de soi, une quête du bonheur et de l'amour. Comme pour son deuxième livre, l'auteure nous interpelle avec des personnages profondément humain, vrais.

Erden et Max semblent être opposés en tous points, ils vivent à des milliers de kilomètres l'un de l'autre et n'ont rien en commun à priori. Pourtant, le destin va les amener à se rencontrer, se découvrir, s'apprivoiser et s'aimer. Dans cet ode à la vie, à la découverte, vous allez voyager en Mongolie. Peut-être que comme moi, vous aurez l'impression d'y être, de sentir le soleil sur votre peau, de sentir les odeurs, de voyager. Ça m'a donné envie de découvrir ce pays, ces terres sauvages.

Vous l'aurez sans doute compris, j'ai dévoré de roman, j'ai aimé suivre la rencontre de Max et Erden. Encore un sublime roman que nous propose Orane Dupont. Je vous invite à le découvrir si cela n'est pas déjà fait.
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Je reviens d'un magnifique voyage livresque... Orane m'a emmenée de la tour Eiffel aux steppes mongoles et j'ai eu des étoiles plein les yeux.
Elle choisit judicieusement de nous raconter l'histoire de Erden, qui vit en Mongolie, et de Max, qui vit en France, à travers leurs deux voix.
Le récit se montre rythmé à merveille grâce à cette alternance de points de vue et j'ai adoré toute la culture qu'elle a su inclure à l'intrigue sans aucune lourdeur, car bien au contraire, on est subjugué par le plaisir de la découverte.
J'ai aussi beaucoup apprécié toute la musique qui règne sur ce beau roman, j'entendais presque les chants d'Erden et la mélodie du piano de Max sortir des pages. C'est tellement beau.

Force est de constater qu'elle a mis le paquet sur les émotions, j'ai ri, j'ai souri et j'ai parfois eu la larme à l'oeil aussi. Les personnages sont touchants, tellement attachants. Je les ai adorés.
Cette rencontre entre ces deux êtres si différents est une de plus belles que j'ai pu lire. Leur histoire se montre magnifique, et sublimée par les difficultés culturelles auxquelles ils doivent irrémédiablement faire face.

Je vous invite vivement à découvrir la plume aussi fluide qu'émouvante d'Orane en partant en voyage avec ses héros de papier inoubliables et emplis d'une humanité qui fait incroyablement du bien. À lire de toute urgence.
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Erden est née dans la yourte familiale au coeur des steppes de l'Arkhangai. Elle s'occupe des animaux, de ramener de l'eau au campement, de rapiécer les vêtements de son frère et de son père, de faire à manger depuis son plus jeune âge. Ils manquent d'argent et n'arrivent plus à vivre et à nourrir leur bétail. Max lui est né à Paris dans un hôpital privé. Il n'a rien à s'occuper à part réussir ses études au conservatoire. Ses parents ayant de l'argent, il ne manque de rien. L'une vit en pleine nature et son quotidien est rythmé par les saisons. L'autre vit dans la capitale entouré de béton et se consacre à la musique. L'un comme l'autre rêve de s'échapper de leur quotidien.
Comment les deux jeunes gens vont-ils réaliser leur rêve ? N'ont-ils pas idéalisé leur rêve ? Ne seront-ils pas déçus ?

Une très belle couverture qui représente l'endroit le plus important de l'histoire. le titre évoque les sentiments de malaise des deux personnages principaux. Un roman qui nous fait voyager grâce aux descriptions très précises, au coeur de l'Asie Centrale, en Mongolie. Pour nous embarquer totalement et nous faire découvrir ce Pays, les traditions, les coutumes ainsi que la culture Mongole, l'auteure a fait un gros travail de recherche. Les deux personnages sont très attachants et très différents, le choc des cultures est assez fort. L'un comme l'autre ne se sent pas à leur place et rêve de s'échapper de leur quotidien. Ce roman est une belle leçon de vie et nous prouve encore une fois que l'argent ne fait pas le bonheur. Une écriture envoûtante, à travers ses mots l'auteure nous fait passer les émotions d'Erden et de Max. La fin me fait espérer une suite ! Un vrai coup de coeur que je conseille vivement.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Aujourd'hui, chez moi dans la steppe, je fais semblant d'être une fille épanouie, m'empêchant cette fois de faire des rêves trop grands, espérant seulement le bonheur de mes proches tout en étouffant le mien du mieux que je peux.
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Ma mère n'a rien dit. Elle nous a juste accueillis, moi et mes pleurs. Elle m'a longuement bercée, avec délicatesse, caressant mes cheveux en un geste d'une douceur infinie dont seules les mères sont capables.
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