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Critiques de P. Craig Russell (83)
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American Gods, tome 1

Cela faisait un moment que American Gods me faisait de l'oeil, que ce soit la série sur Prime Vidéo ou le comics.



Je ne me suis pas encore lancé dans la série mais pour le comics c'est chose faite, et malheureusement, c'est une déception pour moi...



Si le pitch de base, de guerre entre anciens et nouveaux dieux me plaisait énormément, la réalisation est très spéciale. On assiste à un récit long, on part dans des anecdotes de tous les côtés, c'est très contemplatif.



Si je n'ai aucun doute sur les qualités de l'œuvre, pour moi ça démarre bien trop lentement pour que cela m'intéresse.



Le dessin qui n'est pas à mon goût n'aide pas à me faire rester dans l'aventure que je quitte à la fin de ce tome 1.
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American Gods, tome 1

Nouvelle adaptation d'un récit de Neil Gaiman, cette série nous propose de suivre l'itinéraire d'un individu que le destin, sous la forme de divinités en sursis, a décidé de poursuivre de manière acharnée. Un road-movie mythologique où les divinités descendent clairement de leur piédestal.
Lien : https://www.actuabd.com/Amer..
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American Gods, tome 1

American Gods de Neil Gaiman. J'ai plongé dans cette adaptation comic sans avoir lu préalablement le roman, mais en ayant écouté la série télé.



On y suit Odin qui tente de recruter les vieux dieux de tous les panthéons dans une guerre contre les nouveaux dieux : les médias, la technique, les autoroutes, etc. Ces vieux dieux sont arrivés en Amérique via les croyances des immigrants de toutes origines. Comme toujours avec Gaiman : tout est une allégorie.



Le protagoniste est Shadow. Un Noir qui sort de prison pour retrouver sa femme après 3 ans. Sauf que sa femme vient de mourir, dans un accident de voiture, alors qu'elle faisait une fellation au chauffeur, son meilleur ami.



Il est donc recruté par Wednesday (littéralement en anglais : Odin's Day) comme garde du corps. Évidemment, Odin n'a pas vraiment besoin de garde de corps et l'on se demande alors quel rôle attend Shadow. Surtout quand les nouveaux dieux adoptent la mauvaise habitude de kidnapper Shadow pour lui demander ce que prépare Odin.
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American Gods, tome 1

J’ai regardé la série que j’ai adoré, puis j’ai lu le roman, c’était bien mais il aurait fallu procéder dans l’autre sens. Je ne le dis pas souvent mais j’ai trouvé la série meilleure que le roman. Ceci dit je trouve l’histoire extraordinaire et c’est avec plaisir que je me suis plongée dans le comics.

Le début est assez pénible à lire/à regarder parce que le dessin est moyen, parfois sans décors. Puis je trouve que ça s’améliore (ou alors on s’habitue ?)

La BD est « vendue » comme étant l’adaptation graphique de la série, je trouve qu’elle ressemble plus au bouquin. Astuce marketing probablement

J’ai beaucoup aimé ce volume 1 d’une série de 3, il me tarde de prolonger mon plaisir

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American Gods, tome 1

Ce tome est le premier de l'adaptation du roman de Neil Gaiman du même nom : American Gods (2001). Il comprend les 9 épisodes de la première saison, initialement parus en 2017, écrits et mis en page par Philip Craig Russell, dessinés et peints par Scott Hampton, avec des couvertures réalisées par Glenn Fabry, et des couvertures alternatives par David Mack. Il comprend également une séquence dessinée par P. Craig Russell (4 pages), une par Walter Simonson (4 pages), une par Colleen Doran (8 pages) et une par Glenn Fabry (11 pages). Il contient un cahier de 27 pages de recherches graphiques, et les couvertures alternatives réalisées par Skottie Young, Becky Cloonan, Fábio Moon, Dave McKean, David Mack, Bill Sienkiewicz, Mark Buckingham, Scott Hampton.



Shadow Moon est un afro-américain qui arrive au bout de sa peine de prison de 3 ans. C'est un individu costaud dont la carrure lui a permis de ne pas se faire embêter. Il s'est tenu à carreau et a passé le temps en entretenant sa forme physique et en s'entraînant à des tours de magie à base de pièces de monnaie. Il s'est tenu à l'écart de toutes les embrouilles. Le soir, il imagine ce qu'il fera quand il sera libre : prendre un vrai bain, retrouver sa femme Laura McCabe, se tenir à l'écart de toute magouille. Un détenu lui a prêté son exemplaire de Histoires d'Hérodote d'Halicarnasse (-480 à -425). Un mois avant sa sortie de prison, il voit un conseiller à qui il peut dire que quelqu'un l'attend à sa sortie (sa femme) et qu'il a même un boulot d'assuré. Deux jours avant sa sortie, un garde vient le chercher pour un entretien avec le responsable de la sécurité. Il lui indique qu'il va être libéré un peu en avance, pour lui permettre de se rendre à l'enterrement de sa femme, décédée dans un accident de voiture. Il lui présente ses condoléances.



Shadow Moon sort de prison, prend le bus, prend un premier avion, puis un second, puis un troisième après avoir couru pour attraper sa correspondance. Le passager assis à côté de lui indique qu'il est en retard. C'est un homme portant, chemise, cravate et veste, avec un œil gauche mort et une balafre en travers de l'arcade sourcilière gauche. Il lui indique qu'il a un boulot pour lui. Shadow Moon ne donne pas suite et laisse Mister Wednesday derrière lui, alors qui prend une voiture de location pour se rendre dans sa ville. De manière inexplicable, Wednesday est en train de se soulager aux urinoirs lorsqu'il s'y rend lui-même après avoir fait de la route. À Los Angeles, une femme prostituée (Bilquis Withaq) reçoit un client chez elle. Elle lui demande de l'adorer. Il se rend compte qu'il est en train de jouir de la meilleure partie de jambes en l'air qu'il n'a jamais connue.



Quand il se lance à la découverte de ce tome, le lecteur a forcément conscience qu'il s'agit de l'adaptation d'un roman. Philip Craig Russell est un habitué des adaptations des romans de Neil Gaiman. Celle-ci a été mise en chantier pour coïncider avec l'adaptation télévisuelle du même roman. La présentation de l'ouvrage ne précise pas le degré d'implication de Neil Gaiman, si ce n'est qu'il est l'auteur de l'histoire et des mots, et que Russell est le responsable du script. Le lecteur reconnaît bien le processus de production des comics américain, mais avec un découpage un peu différent de d'habitude : un adaptateur qui se charge de la mise en page, un artiste qui assure la finition des esquisses et leur mise en couleurs. La participation de Walter Simonson, Colleen Doran et Glenn Fabry correspond à des retours en arrière expliquant comment des divinités ont pu s'installer en Amérique du Nord. Le lecteur prend plaisir à voir les pages de P. Craig Russell finalisées par lui-même. Les pages de Simonson sont sympathiques, mas sans avoir la puissance mythologique attendue. Celles de Doran sont beaucoup plus nuancées, parfaitement en phase avec l'époque décrite. Enfin celles de Fabry ont une texture charnelle apportant une force et une intensité incroyable à la séquence.



Si le lecteur connaît déjà le travail de P. Craig Russell, il retrouve sa manière de découper les planches et de dessiner. Il utilise essentiellement des cases rectangulaires, de taille variable, parfois très petites, comme pour insérer un détail minuscule, ou pour la présence d'un élément dans un espace trop réduit. Lorsque le récit s'oriente vers une dimension onirique ou spirituelle, il peut utiliser des cases de forme irrégulière, qui ne sont pas disposées en bande bien rectiligne. Russell est adepte du dessin épuré, avec une importance donnée aux contours pour les personnages, et aux lignes structurantes pour les décors. Il recherche une impression réaliste, mais avec le minimum de détails. Ainsi les pièces dans lesquelles se tiennent les personnages sont souvent réduites à un ou deux traits verticaux pour en figurer les angles et un ou deux traits pour délimiter la frontière entre les murs et le plafond. Pour une raison non explicite, Russell aime bien également les pièces avec une grande hauteur sous plafond, même si cela ne correspond pas au type de construction. De la même manière, les personnages peuvent se tenir dans une case dépourvue de tout arrière-plan pour mettre en avant leur discussion. Ces choix graphiques donnent parfois une impression de narration visuelle naïve et un peu détachée du point de vue émotionnel. D'un autre côté, elle permet de mieux faire passer les éléments magiques ou oniriques.



Les esquisses de P. Craig Russell sont donc complétées par les finitions de Scott Hampton. Ce dernier affectionne les traits de contour très fins, ce qui confère une impression un peu éthérée aux personnages et aux décors. Il respecte la volonté d'épure de Russell, tout en habillant un peu ses dessins avec la mise en couleurs, sans chercher à cacher les zones vides des dessins. Il ne lisse pas ses traits de contour, les légères irrégularités apportant une petite complexité aux éléments ainsi détourés. Il complète parfois les cases avec des photographies retouchées, ou avec des décors plus élaborés. Cette façon d'achever les esquisses présente l'avantage de rendre insensible le glissement de la réalité vers l'onirisme ou le spirituel, de donner une allure grimaçante ou surnaturelle au visage de certains personnages, de donner plus de consistance à un décor en le représentant avec plus de détails ce qui l'ancre plus fortement dans la réalité. Le lecteur peut aussi considérer que le degré de détails ou celui de réalisme reflète le degré d'attention ou de concentration du personnage principal, ou son état d'esprit, sa façon d'appréhender la réalité ou de glisser vers un état de fugue. Les fluctuations d'un mode de représentation vers un autre provoquent également une sorte de flottement dans l'esprit du lecteur qui ne sait pas toujours comment ajuster son mode d'interprétation de ce qu'il lit.



Même s'il n'a pas fait attention au fait qu'il s'agit de l'adaptation d'un roman, le lecteur se rend vite compte des spécificités du mode narratif. Les cellules de texte du narrateur omniscient sont présentes environ 8 pages sur 10, apportant des informations complémentaires sur l'état d'esprit d'un personnage, sur son histoire personnelle, sur ce qu'il est en train de faire. S'il a déjà lu un roman de Neil Gaiman, le lecteur identifie tout de suite sa voix d'auteur et comprend qu'il doit prendre au pied de la lettre le fait que les mots sont de Neil Gaiman, dans cette adaptation. Il remarque aussi qu'il arrive de temps en temps que ces cellules de texte disent pour partie ce que montrent déjà le dessin auxquelles elles sont accolées. L'intrigue s''avère assez linéaire, puisqu'elle suit Shadow Moon dans l'ordre chronologique des événements qui lui arrivent. Dans le même temps, la narration donne l'impression au lecteur de cumuler de nombreux détails anecdotiques, sans grande signification par rapport à l'histoire générale. Parfois un détail acquiert de l'importance des dizaines de pages plus loin (la lecture des Histoires d'Hérodote), parfois le lecteur reste perplexe. Par exemple, quel sens donner au fait que Shadow Moon doive courir pour attraper une correspondance dans un aéroport ? Quelle importance qu'il passe devant un cimetière pour engins de chantier, avec un millier de bulldozers et de tracteurs ? Même en passant en mode poétique ou association libre d'idées, le lecteur ne perçoit pas de sens ou d'écho avec un autre élément du récit.



Le lecteur accompagne donc Shadow Moon dans son étrange boulot, de servir d'homme de main ou d'homme à tout faire pour un vieil homme un peu excentrique, avec un objectif clair dans sa tête, mais indiscernable pour les autres. Il repère des actes de magie, d'abord de prestidigitation, puis des manifestations surnaturelles. Il voit l'intrigue progresser lentement, tout en ayant conscience que l'évolution de Shadow Moon est tout aussi essentielle au récit que les événements plus importants. Il reconnaît bien la capacité de Neil Gaiman à concevoir des situations et des endroits décalés à la poésie séduisante, comme cet étrange manège. D'un autre côté, le titre et les couvertures des épisodes ne laissent pas beaucoup de place au doute ou au suspense : il s'agit d'une histoire relative aux dieux existant sur le sol américain. Qu'il ait lu le livre auparavant ou non, le lecteur comprend vite la véritable nature de monsieur Wednesday (même s'il ne l'a pas forcément identifié jusqu'à pouvoir lui donner son vrai nom), ainsi que celle des personnes qu'il rencontre. Du coup, la dynamique du récit ne recèle pas de suspense, et n'en paraît que plus lente. En choisissant de rester évasif quant aux sens des épreuves de Shadow Moon, de laisser le lecteur interpréter ce qui reste implicite, il ajoute à l'étrangeté des situations (par exemple quand il travaille pour une entreprise de pompes funèbres dans la ville de Cairo), mais aussi il n'accroche pas toujours l'attention du lecteur si celui-ci est moins sensible à la métaphore d'une situation ou d'une autre, ou s'il n'y voit qu'une évidence, sans réelle résonnance émotionnelle, spirituelle ou ésotérique. En cela, P. Craig Russell & Scott Hampton se montre d'une fidélité exemplaire à l'œuvre originale, en transcrivant parfaitement le ressenti de la lecture du roman.



Dès le premier épisode, le lecteur se rend compte de la qualité du travail d'adaptation réalisé, que ce soit dans la conception de la narration graphique qui réussit à marier les séquences les plus prosaïques avec les éléments plus oniriques et mystiques, ou dans l'interaction des mots et des images qui restituent à la perfection la tonalité et l'esprit de la prose de Neil Gaiman. Du coup, si le lecteur est sensible à aux romans de Gaiman, il éprouve le plaisir ineffable de se (re)plonger dans ce récit, 5 étoiles. S'il n'est pas en phase avec la sensibilité de l'auteur, il s'attache aux pas de Shadow Moon sans déplaisir, mais en se demandant quel est l'enjeu d'un tel récit, et en finissant par trouver le temps long malgré la qualité de l'adaptation, 3 étoiles.
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American Gods, tome 1

[extrait de l'avis d'Emily] « Avant toute chose, il faut saluer la superbe édition d’American Gods proposée par Urban. En fin de recueil, on trouve de nombreux bonus, dont les couvertures alternatives signées David Mack. Dans ce 1er volume, côté dessins, c’est essentiellement Scott Hampton qui est à l’œuvre, mais aussi P. Craig Russell en personne, Colleen Doran et Glenn Fabry. Bref, des fidèles de Neil Gaiman et de son univers, qu’ils ont tous déjà illustré. Même si P. Craig Russell et Colleen Doran sont parmi mes dessinateurs préférés, je retiens surtout le dessin de Scott Hampton (que je ne connaissais pas) dont j’ai aimé le flou. Oui, le flou. En dehors de l’harmonie qui se dégage de ses dessins, j’ai aimé que les visages ne soient pas entièrement détaillés, par exemple. Ses planches sont des suggestions, des points d’entrée dans un monde lui aussi sans contour, aux dimensions multiples. De façon générale, les dessins de ces épisodes 1 à 9 d’American Gods nous prennent par la main. Ils se font conteurs eux-aussi. Et, telles les fées des contes, parviennent par leur douceur et leur beauté à nous faire oublier toute notion du temps. Cela dit, attention, n’allez pas imaginer des licornes pailletées (enfin pourquoi pas, c’est vous qui voyez…). Car, telles les fées des contes, c’est pour mieux nous entraîner dans un monde qui échappe à toute morale, dans lequel nos repères sont malmenés… »
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American Gods, tome 1

Ayant connu Gaiman grâce à son livre sur la mythlogie nordique , je me devais de lire american gods et étanr grand lecteur de comics, j'ai opté pour cette forme. Ce comics vous transporte dans un étrange monde où rien ne paraît réel et sensé mais l'histoire bien que complexe et dont on ne comprend pas tout nous garde en haleine pour savoir une suite encore plus bizarre.

American gods ne conviendra pas a tout le monde certes mais nous fair part d'une histoire original et mythologique.
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American Gods, tome 1

• « American Gods, tome 1 » de P. Craig Russel, Scott Hampton, Walter Simonson , Glenn Fabry et Colleen Doran publié chez Urban Comics Editions.



• J'ai commencé cette lecture à la suite du défi lecture de BD de Babelio de Mars, cherchant une BD avec un titre commençant par la lettre A, dans le but d'étendre ma "culture" BD.



• « American Gods » est avant tout un roman, à succès, de Neil GAIMAN. Neil GAIMAN est un auteur actuellement phare de la littérature de fiction, dont nombre de romans, nouvelles et histoires en tout genres sont adaptés dans un format télévisé, ou au cinéma. Ces écrits sont également beaucoup adapté en format comics, avec là aussi un certain succès. C'est un auteur dont j'ai vu beaucoup de ces adaptations, notamment Coraline (dont j'ai également lu le roman récemment !), Good Omens (qui est en attente dans ma bibliothèque) et enfin, American Gods. La série en est à sa troisième saison sur StarZ, chaîne appartenant au géant Amazon, et je suis totalement à fond dedans ! C'est pourquoi j'ai voulu savoir ce que donnait le livre, mais pour éviter de me spoiler les prochains épisodes, chose que je déteste tout particulièrement, je me suis porter sur l'adaptation en BD avec son tome 1, qui couvre des moments de l'intrigue antérieurs à cette saison 3.



• Je le précise également ici, je suis un amateur invétéré de tout ce qui touche aux créatures folkloriques et mythologiques. Je suis littéralement fasciné par les légendes et les contes, c'est quelque chose qui me tient très à cœur, et que je partage dans mon métier d'animateur, car ce sont ces histoires, qui ont donner aux hommes le goût de croire et de rêver.



• Je dois l'avouer, les débuts de cette BD m'ont laisser très froid. Le format des pages, la structuration du récit, ainsi que le visuel ne m'avait pas emballés, pas emballés du tout. Les deux premiers chapitres sont très long, et dur à lire, il faut s'habituer à ce format étrange, mêlant des dessins à une narration littérale, avec les mots exact du livre, décrivant les scènes illustrées. Ce n'est pas le cas absolument partout mais c'est très présent dans ces premiers chapitres, s'en détachant légèrement au fil des chapitres. Heureusement que ce n'est pas le cas en permanence, car la lecture en aurait été terriblement ennuyeuse. Ce que l'on recherche dans une adaptation comics, c'est bien une adaptation, avec une retranscription du texte par des images qui illustre directement les scènes et les propos, pas des dessins qui sont décrits par le texte..



• Autre point pouvant fâché, les dessins. Comme pour le format évoqué auparavant, le dessin est au début assez dur à accepter. Il n'est pas laid, même si parfois certains passages laisse à désirer, mais c'est surtout que la plupart du temps, les personnages se retrouve dans des décors complétement vide.. C'est assez rebutant, et si on ajoute à cela que certains personnages sont très mal esquissés par endroits, c'est encore plus décevant. Heureusement, c'est encore une fois moins le cas par la suite.



• Toujours pour ce qui est du dessin, ce comics est illustré par d'autre artiste, s'occupant des récits sur les dieux, et là, c'est totalement autre chose ! Ces petites phases entrecoupant le récit principal sont magnifiquement illustrées, et c'est ici que le texte illustrant les images est utile, c'est là qu'il doit être utilisé, car cela représente littéralement un récit raconté ! Et c'est magistralement appliqué, pour notre plus grand plaisir. C'est également le cas des scènes oniriques et irréelles, où ce format est garder. Un ravissement pour les yeux !



• Reste la comparaison avec le livre et la série télévisée. Je n'ai pas lu le livre, mais beaucoup semble le confirmer, ces chapitres sont plus fidèles au roman de Neil GAIMAN que ne l'est la série. Et il est vrai que le comics et la série sont très différents sur de nombreux points. Les objectifs des personnages ne sont pour la plupart pas les mêmes, certains personnages iconiques de la série étant même des personnages très secondaire dans cette BD. Le déroulement est lui aussi très différents dans ses différentes étapes.. Et c'est ce qui est génial ! On a ici le droit à une œuvre dont les adaptations sont très différentes, tout en étant très bonnes. On a ici le droit à deux œuvres distinctes, s’appréciant de façon différente. On a le droit ici à ce que j’ appelerai une véritable adaptation intéressante et réussie.
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American Gods, tome 2

Le graphisme de Scott Hampton est toujours aussi efficace et ensorcelant. Il nous plonge dans l'atmosphère particulier du récit. Les amateurs apprécieront les changements de style avec quelques artistes invités comme Mark Buckingham ou Galen Showman.
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American Gods, tome 2

Ce deuxième comic (sur trois) adapte la partie centrale du roman. Il souffre pour cela de m'avoir ni début ni fin. Il n'a ni l'avantage d'introduire l'univers extrêmement intéressant de American Gods comme le tome 1. Ni celui (j'imagine) du tome 3 qui pourra conclure les arcs narratifs.



À vrai dire, il se lit presque comme un interlude. L'histoire principale —les dieux des vieux panthéons qui partent en guerre contre les dieux modernes — est mise en pause alors que le protagoniste s'installe dans un petit village tranquille et fait face à ces problèmes personnels. Par chance, c'est du Neil Gaiman, et les personnages concernés demeurent bien écrits, attachants et crédibles.
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American gods, tome 3

American Gods réussit à nous offrir une fin satisfaisante et surprenante. Tous les arcs narratifs se ferment, y compris ceux que nous n'avions pas compris qu'ils en étaient.



A Storm is coming, donc. La bataille finale entre les vieux et les nouveaux dieux, et ces derniers ont assassiné Odin. Il ne fallait que cela pour que les panthéons s'unissent.



Mais d'abord, Ombre, le protagoniste, veut faire une veillée funèbre à Odin. Neuf jours attaché à un arbre, tant pis s'il en meure. Il n'a plus trop envie de vivre de toute façon depuis la mort de Laura : sa femme décédée d'un accident de voiture pendant qu'elle s'exerçait à l'art de la fellation sur son meilleur ami.
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American gods, tome 3

C'est beau, c'est surprenant, c'est efficace. […] Le travail est remarquables à plus d'un titre, Hampton parvenant à créer une ambiance et une atmosphère particulières.
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Barker- sang pour sang, tome 2

Je pense qu'il faut avoir lu "les livres de sang" pour correctement apprécier la bande-dessinée. Le graphisme est sublime et ne dénature en rien l'ambiance glauque, nauséeux, l'univers de Clive Barker.
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Batman Arkham : Poison Ivy

En parallèle de la gamme Batman Mythology, les éditions Urban Comics sortent Batman Arkham, qui se consacre aux vilains, et cette fois-ci, on s’intéresse à la femme la plus vénéneuse de Gotham : Poison Ivy. Le premier volume était centré sur Double-Face, et le troisième aura comme protagoniste principal, Le Pingouin.



Comme les autres anthologies, nous avons donc ici 13 histoires, ayant étés écrites à des époques différentes allant de 1966 pour la plus ancienne à 2015 pour la plus récente. La plupart des histoires ont étés publiées dans les années 90-2000, donc c’est un recueil qui est accessible pour les lecteurs récents, qui ne seraient pas spécialement fan de l’ère 70-80.



En ce qui concerne les auteurs, on retrouve des noms très connus, tel que Paul Dini, Ann Nocenti ou encore Neil Gaiman. Chacun apporte sa petite touche au personnage de Poison Ivy, et telle une fleur on la voit s’épanouir au fil des histoires.



Si vous ne connaissez pas le personnage c’est un très bon point d’entrée, sinon, ça vous permet quand même d’approfondir votre savoir sur l’un des vilains les plus charismatiques. À noter que sa relation avec Harley Quinn n’est pas vraiment mise en avant ici, car on est vraiment sur l’histoire pure de Poison Ivy.



Si justement vous cherchez un récit sur les deux femmes, alors je vous conseille le one-shot, paru il y a quelques mois (toujours chez Urban Comics) et qui s’intitule Harley et Ivy.



Une fois encore, les éditions Urban Comics nous livrent un excellent titre, qui permet de faire un focus sur l’histoire d’un personnage, sans que l’on doivent lire des dizaines et dizaines de comics. Ici nous avons une très bonne base de départ, et il ne reste plus qu’à approfondir tout ça, avec d’autres récits, nous dévoilant des points plus précis sur Poison Ivy !
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Batman Arkham : Poison Ivy

Batman Arkham se poursuit avec Poison Ivy, une anthologie qui permet de retracer l’historique d’un personnage qui a subi un traitement peu enthousiasmant pendant de nombreuses années.
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Batman Arkham : Poison Ivy

Pas mal de bons moments, de très belles planches et une lecture qui éclaire un personnage que l'on connait assez mal finalement ! Très conseillé !
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Batman Arkham : Poison Ivy

Adversaire mortelle du Croisé masqué, l'empoisonneuse aura petit à petit évolué jusqu'à devenir une anti-héroïne agissant parfois aux côtés de Batman. Plongez au sein de l'histoire mouvementée de Pamela Isley...
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Batman Arkham : Poison Ivy

Si l'univers de Batman est si intéressant c'est notamment grâce à la richesse, la variété et la profondeur de ses méchants. Pamela Lillian Isley, plus connue sous le nom de Poison Ivy est l'une d'entre eux.



Grâce à cette anthologie regroupant les histoires les plus marquantes du personnage depuis sa création dans les années 60 jusqu'à aujourd'hui, vous allez pouvoir découvrir ses origines et son évolution. Si les débuts sont très clichés et ancrés dans leur époque, Ivy est d'abord une simple voleuse séductrice comme tant d'autres, le personnage s'étoffe et se complexifie au cours des décennies avec le développement de ses pouvoirs liés aux poisons, la manipulation par les phéromones et son lien importants avec les plantes et les animaux. Elle devient alors une Femme fatale écoterroriste, habitée par des valeurs nobles de protection de l'environnement mais aux méthodes plus que discutables dirons-nous... C'est donc un personnage qui n'est pas manichéen et c'est ce que lui donne toute sa saveur. Poison Ivy est l'une des adversaires les plus redoutables de Batman car elle joue de ses charmes surnaturelles pour envoûter et désorienter le justicier tout en le questionnant sur ses valeurs et son sens de la justice.
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Batman Arkham : Poison Ivy

Anthologie des aventures les plus marquantes de Poison Ivy, ennemi de l'univers de Batman allant des origines du personnage à ces différentes évolutions au fil des différents âges.



Très bon recueil pour découvrir et comprendre ce personnage revenue à la mode qu'est Poison Ivy, qui de simple femme fatale et voleuse dans les années 60 deviendra au fil du temps botaniste et éco-terroriste.





Le personnage de Poison Ivy pose des questions (assez simplistes) de l'écologie et des moyens qui doivent être mise en oeuvre pour atteindre un éden, en étant extrémiste. Ceci depuis les années 80, bien avant la mode actuel.

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Conan and the Jewels of Gwahlur

Il s'agit d'une histoire complète parue en 1 seul volume en 2005, alors que l'éditeur Dark Horse avait relancé l'exploitation du personnage franchisé Conan. Ce tome constitue l'adaptation de la nouvelle de Robert E. Howard portant le même titre (rééditée dans Les Clous rouges), par Philip Craig Russell.



Les 3 premières pages servent d'introduction. Conan le cimmérien est dans une jungle, au pied d'une falaise vertigineuse. Il en entame l'ascension et trouve un cadavre tenant un surprenant parchemin dans la main, il s'agit du corps Bit-Yakin. Il termine son escalade et arrivé au sommet contemple le paysage. Perdu au milieu de la végétation, Conan aperçoit les coupoles d'un palais déserté appelé Alkmeenon, réputé pour abriter les Dents de Gwahlur, des joyaux inestimables. Quelques temps auparavant, Conan s'était rendu à la ville de Kenshan, attiré par la possibilité de mettre la main sur les Dents de Gwahlur. Il avait proposé au Roi de Keshan de servir d'instructeur à ses armées pour reprendre le dessus sur l'armée du royaume voisin de Punt. Quelque temps plus tard, Thutmekri, un autre mercenaire à la tête d'une petit armée, était lui aussi venu proposer ses services, cette fois-ci au nom d'un autre royaume appelé Zembabwei, dans le cadre d'une alliance. Son offre était beaucoup plus intéressante que celle de Conan, le prix à payer étant de quelques joyaux de Gwahlur. 2 autres individus se sont également placés sur l'échiquier du pouvoir : Gwarunga, le conseiller militaire du souverain, et Gorulga le grand prêtre qui estime nécessaire de consulter les augures de la déesse Yelaya dont le corps repose dans le palais abandonné de Alkmeenon.



Dans l'interview de P. Craig Russell en fin de volume, Scott Allie (le responsable éditorial) explique qu'il avait relancé les adaptations des écrits de Robert E. Howard avec Kurt Busiek (à commencer par The Frost-Giant's Daughter And Other Stories). Il souhaitait ensuite étendre la gamme de produits avec des adaptations réalisées par d'autres créateurs (comme celle-ci) ou des histoires nouvelles (comme Songs of the Dead). A priori, la délicatesse des illustrations de P. Craig Russell n'en faisait pas un candidat idéal pour la force brute et sauvage de Conan. Ce créateur s'est spécialisé dans les adaptations d'opéra (P. Craig Russell's Opera Adaptations Set), de romans ou nouvelles de Neil Gaiman (Murder Mysteries ou Coraline), ou des contes d'Oscar Wilde (The Fairy Tales Of Oscar Wilde). Mais d'un autre coté, Barry Windsor-Smith (le dessinateur qui a prouvé la viabilité des aventures en bandes dessinées dans les années 1970) avait lui aussi un style assez délicat et sa version reste toujours d'actualité (par exemple dans l'édition prestige Conan archives 1 & Conan archives 2).



Il faut bien avouer que c'est d'abord l'identité du dessinateur qui m'a tenté, justement parce qu'il a une approche graphique différente. Conan est bien charpenté, musculeux, mais sans exagération. Il a une carrure impressionnante, sans être celle d'un culturiste. D'une manière inhabituelle, il ne porte pas son célèbre pagne en peau de bête, et il ne porte pas d'armure, juste une sorte de short moulant et des sandales. Son allure est celle d'un jeune adulte, ce qui correspond bien à la place chronologique de cette aventure. Muriela, une jeune femme se trouvant dans le palais abandonné, dispose d'un charme impressionnant, ainsi que d'une présence physique indéniable. Chaque individu dispose d'un visage immédiatement reconnaissable, ainsi que de vêtements spécifiques.



Et la délicatesse ? Elle se manifeste dès le début dans la façon d'évoquer les frondaisons et dans la vue à grand spectacle qui s'offre au sommet de la falaise. Philip Craig Russell s'attache aux impressions, plus qu'à l'exactitude photographique. Du coup les traits peuvent être assez peu nombreux par case, voire les personnages uniquement représentés sous forme de silhouette en ombre chinoise. Ce choix graphique repose sur un savant dosage. Il arrive dans quelques scènes que la paucité des éléments graphiques donne l'impression de trop de vides (par exemple l'apparition de la déesse dans son halo bleuté où les décors sont complètement absents pendant 2 pages). La plupart du temps Craig Russell trouve le juste point d'équilibre et crée des ambiances à la frontière de l'onirisme et du théâtre, avec des décors dont l'incarnation fluctue entre les détails remarquables, ou la simple évocation par rémanence des éléments des cases précédentes. Ce qui fait toute la différence avec un dessinateur lambda, c'est que Craig Russell insère des détails architecturaux pertinents, réels et piochés dans différentes cultures antiques. En particulier, chaque colonne possède une base et un chapiteau ouvragé. Quand il insère des détails, ses illustrations ont un pouvoir d'évocation énorme. Lorsqu'il dessine des feuillages, il est possible de reconnaître l'espèce des arbres, il ne dessine pas des feuilles génériques, mais bel et bien des feuilles de lierre, ou de plantes exotiques, ou d'autres encore (pour un mélange parfois peu crédible). Il a également un sens de la composition de la page très efficace.



Deuxième choc après le style graphique : le style narratif. L'histoire est finalement assez complexe, et Philip Craig Russell reprend le style de Robert E. Howard, avec un style plutôt écrit. Les pavés de texte sont copieux et imposent une vitesse de lecture réduite, très différente du style prédominant depuis les années 1990 dans les comics. Pour le coup, le lecteur a l'impression d'être revenu dans les années 1970, au bon vieux temps de Roy Thomas. C'est un style qui peut ne pas plaire à tout le monde. L'histoire est assez dense, avec quelques passages presque muets dédiés à l'action.



Philip Craig Russell propose une narration à l'ancienne, fidèle à celle de Robert E. Howard dans laquelle l'intelligence de Conan joue à part égale avec ses prouesses physiques. La différence graphique attendue est bien présente, mais l'équilibre dans l'utilisation de l'espace de la feuille bascule parfois du coté du trop ténu.
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