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Critiques de Patrick Facon (23)
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La glorieuse épopée de Napoléon : Maréchaux et gran..

La glorieuse épopée de Napoléon, des éditions Atlas, comprend une quarantaine livres. J'en ai une quinzaine et cela me convient bien, j'ai pu avoir une vision plus imagée et plus facile à lire que les romans historiques, qui font également partie de ma bibliothèque.



Dans cet ouvrage, on nous fait le portrait des principaux Maréchaux et grands militaires qui ont, par leur fait d'arme, marqués l'histoire de France.



Cette collection est assez complète pour le non historien que je suis et nous avons une belle vision de Bonaparte à Napoléon. Elle nous aide à comprendre notre passé, notre histoire, quelle qu'elle soit. Il ne vous reste plus qu'à vous plonger dans ces ouvrages pour connaître les aventures et mésaventures de cet homme qui a révolutionné notre beau pays qu'est la France.



Bonne lecture à vous.



J'ai bien aimé.

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La Guerre à Cheval I

La glorieuse épopée de Napoléon, des éditions Atlas, comprend une quarantaine livres. J'en ai une quinzaine et cela me convient bien, j'ai pu avoir une vision plus imagée et plus facile à lire que les romans historiques, qui font également partie de ma bibliothèque.



Dans cet ouvrage, on nous présente « la Guerre à Cheval ». Napoléon a donné une grande importance à la cavalerie dans la conduite de ses batailles. On passe en revue l’élite de la Grande Armée avec la « Cavalerie Légère » et ses hussards, ses chasseurs à cheval, avec la « Cavalerie en Ligne » et ses dragons, ses carabiniers, avec la Cavalerie de Réserve » et ses cuirassiers, et enfin avec la « Garde Impériale» et ses grenadiers à cheval, ses chasseurs à cheval.



Cette collection est assez complète pour le non historien que je suis et nous avons une belle vision de Bonaparte à Napoléon. Elle nous aide à comprendre notre passé, notre histoire, quelle qu'elle soit. Il ne vous reste plus qu'à vous plonger dans ces ouvrages pour connaître les aventures et mésaventures de cet homme qui a révolutionné notre beau pays qu'est la France.



Bonne lecture à vous.



J'ai bien aimé.

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Le bombardement stratégique

C'est dans les articles qu'il écrivait pour le Fana de l'aviation, dont je fus naguère un fervent lecteur, que j'ai apprécié la plume de Patrick Facon, éminent historien français de la guerre aérienne. En découvrant dernièrement ce livre chez mon bouquiniste, j'ai tout de suite su qu'il serait mien. Rien pourtant ne m'attirait a priori dans ce sujet du bombardement stratégique : depuis mon plus jeune âge, je ne jure en effet que par l'aviation de chasse et je ne peux m'épanouir vraiment qu'aux commandes d'un Focke-Wulf 190 (ou à la rigueur d'un Spit Supermarine, ne chipotons pas).



Plus que l'histoire du bombardement stratégique proprement dite, ce livre retrace surtout l'histoire de sa théorie. L'auteur y mène notamment une analyse approfondie des controverses suscitées par cette nouvelle forme de la guerre au sein des hauts commandements militaires, tout au long du XXème siècle. Là réside ma petite pointe de frustration : j'aurais aimé en apprendre davantage sur l'évolution des pratiques du bombardement, quitte à passer un peu plus vite sur l'étude assez austère des rivalités inter-armées parmi les états-majors.



Cette lecture n'en a pas moins remis à leur juste place pas mal de mes idées reçues en la matière. Il est par exemple fascinant de voir que la théorie du bombardement stratégique a quasiment précédé la mise au point de l'aviation elle-même. La réflexion sur le sujet se développe en effet dès le XIXème siècle, dont les dernières années sont déjà hantées par le spectre du bombardement des villes. Si le franchissement de la Manche par Blériot en 1909 est d'ordinaire salué comme un exploit au service de l'humanité, il s'agit aussi de l'événement qui fait comprendre une fois pour toutes à l'Angleterre qu'elle n'est plus une île abritée des menaces continentales : Blériot, en effet, annonce la fin inéluctable du principe de la protection par l'éloignement. De fait, à partir de cette date, les armées du monde entier commencent à se pencher sérieusement sur la possibilité d'étendre la guerre dans cette troisième dimension, et à s'équiper massivement en aéroplanes : l'idée du bombardement existe depuis longtemps, la technique va enfin rendre cette idée possible.

On connaît la suite, de 1914 à Hiroshima : le bombardement stratégique anticité s'est imposé au XXème siècle comme l'archétype même de la guerre totale, dans laquelle on ne fait plus aucune distinction entre le soldat et le civil. Il est du coup assez vertigineux de constater comment l'inquiétude devant une menace encore virtuelle à la fin du XIXème a pu d'une certaine façon contribuer à faire de cette menace une sinistre réalité trente ans plus tard. Lorsque des auteurs d'anticipation comme H-G Wells (La Guerre dans les airs) s'alarment de ce nouveau péril, qui se rend vraiment compte sur le moment qu'il s'agit là d'une sorte de prophétie autoréalisatrice ? Qui, hormis les militaires qui lisent alors ces ouvrages et y puisent leurs premières idées opérationnelles ?

Plus globalement, n'est-ce pas en annonçant dès 1832 la « montée aux extrêmes » et l'avènement de la guerre absolue que Clausewitz a finalement facilité ces deux évolutions au siècle suivant, au sens où il en a suscité l'attente passionnée chez nombre de stratèges ? Évidemment, on ne doit pas tomber dans le schématisme ni la téléologie. Néanmoins, il est troublant de voir à quel point les pires cauchemars, de tous temps, peuvent être considérés par certains comme des idées simplement intéressantes et inspiratrices.

De ce point de vue, le livre de Patrick Facon montre de façon cruelle que les débats souvent effarants au sein des commandements militaires sur l'opportunité de rayer telle ou telle ville de la carte du monde se sont rarement embarrassés de considérations humanitaires. Et si nous sommes encore là pour en discuter aujourd'hui, malgré des arsenaux nucléaires capables de dévaster cent fois notre planète, c'est peut-être bien parce que l'enseignement principal de Clausewitz continue malgré tout de prévaloir : selon son mot fameux, la guerre ne doit en effet rester que la continuation de la politique par d'autres moyens. Or la continuation de la politique, c'est encore de la politique.



L'histoire du bombardement stratégique, de la Première Guerre mondiale au Vietnam, constitue ainsi l'illustration de cette tension permanente entre le militaire, dont la pente naturelle est de poursuivre un objectif de pur anéantissement, et le politique, qui doit parvenir à imposer un cadre et des limites à la guerre. Formulé autrement, et résumé par la sagesse populaire, cela revient à dire que la guerre est une chose beaucoup trop importante pour l'abandonner aux militaires. C'est en effet l'inconvénient avec les stratèges : obsédés par leur objectif d'écrasement de l'ennemi, ils ne voient la guerre qu'à travers le prisme des chiffres et de l'efficacité, ils la regardent de loin, de très haut, en tout petit. Pas étonnant que le bombardement à haute altitude en ait fait fantasmer autant.
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